Baron

Claude-Marie MEUNIER

Général de l’Empire,

56eme division

 

Inspecteur général d’infanterie

Gendre du peintre Jacques-Louis David

Auteur de l’ « Histoire populaire de Napoléon »

Inscrit au côté Nord de l’Arc de Triomphe de l’Etoile

 (1770-1846)

Baron Claude Meunier Petit fils Jacques Louis David

Portrait en 1812 par Jacques-Louis David

Arc Triomphe Paris Baron MeunierPauline  Derode

Claude-Marie Meunier est né le 4 août 1770 à Saint-Amour dans une famille modeste.

Soldat en 1792, il sert aux armées du Rhin (1792-1795), puis rejoint celle d’Italie (1795-1798) où il devient capitaine.

Il participe ensuite à l’expédition d’Egypte où il reste jusqu’en 1801.

Le 27 mars 1805 il épouse Louise-Emilie-Félicité David, la fille du peintre

Louise Emilie Félicité David  la fille du peintre

et part rejoindre la Grande Armée de 1805 à 1807 dans la division Dupont, puis passe en Espagne en 1808.

Il est promu général de brigade en 1810, après la bataille de Cuenza.

En 1812, il rejoint la Grande armée en Russie. Il participe à la campagne de 1813 en Allemagne et y gagne le grade de général de division.

Il sert sous Ney pendant la campagne de France. En 1815, il est mis à la tête d’une division de la Jeune Garde pendant les Cent Jours.

La seconde Restauration l’envoie en Bretagne en qualité d’inspecteur général d’infanterie, poste qu’il occupe également sous la Monarchie de Juillet.

Se complaisant dans ses souvenirs, il écrit pour ses enfants l’Histoire populaire de Napoléon.

Il meurt à Paris le 14 avril 1846 où il est enterré au cimetière du Père-Lachaise aux côtés de David.

Le nom du général Meunier est inscrit au côté Nord de l’Arc de Triomphe de l’Etoile.

Portrait du Gal Meunier par David

Jacques Louis David

En 1810, David commence une suite de portraits familiaux. Il peint à cette occasion ses gendres, Jean-Baptiste Jeanin et Claude Marie Meunier. Le portrait de ce dernier témoigne de l’ascension sociale du personnage, promu baron d’Empire, et ici représenté en grande tenue de général de Brigade. Daté de 1812, ce portrait est réalisé la même année que celui de Napoléon dans son cabinet de travail et présente des réelles similitudes dans la pose et l’attitude.

Napoleon Bonaparte

Tombe peintre David et Baron Meunier

Le général est inhumé dans le même caveau que son beau-père Louis David.

http://www.appl-lachaise.net/appl/article.php3?id_article=840

Son fils,

le baron Jules Meunier,

petit fils du peintre Jacques Louis David,

notaire,

maire de Lille.

Epousa

Pauline Derode (1847-1896),

Ils n’eurent pas d’enfant ;

Louise Derode

fille de Prosper Derode

Blason-Derode

Derode-bronze

Vice-président de la Chambre de Commerce de Lille

Président du Tribunal Commerce de Lille,

Chevalier de la Légion d’honneur,

Et Céline Cuvelier,

 cousine germaine de la marquise de Ségur, belle fille de la Comtesse de Ségur.

Comtesse de Segur

Anatole de Segur 

Cuvelier 1Cuvelier 2

Boiseries-hotel VirnotEscalier-Hotel-Virnot-Rue-Gand-Lille 

Hôtel Cuvelier puis hôtel Virnot, rue de Gand à Lille

La sœur de Pauline, Louise Derode 1841 + 1870,

Louise derode 

épousa Urbain IV Dominique Virnot (1837-1914)

Son frère Lucien Jules Derode

Lucien Derode

est né le 02.11.1850 à Lille. Il est négociant en denrées coloniales, banquier et Président de la Chambre de Commerce de Paris de 1903 à 1905. Il est Membre du Conseil d'Escompte Banque France IVème Siège du 27.06.1889 au 30.01.1908 et Censeur de la Banque de France IIème Siège du 30.01.1908 à sa mort. Il épouse Marguerite Octavie Tourangin, née en 1861, fille d'Arthur Tourangin, Préfet, et d' Emma Odru. Lucien décède le 26.02.1919 à Paris, au 44 rue Henri Martin. Ses obsèques ont lieu le 01.03.1919 en l'Eglise Saint-Honoré-d'Eylau.

Palais Potocki

Derode President Chambre Commerce Paris

Derode president Chambre Commerce Paris

Son fils Emmanuel Eugène DERODE est né le 03.10.1887 à Paris ;

Banquier

Président au Tribunal de Commerce de la Seine,

Le 08.07.1919, il épouse Marie Françoise Lydie THIERY-CHERER de CABANES. Emmanuel décède le 07.04.1956. Ses obsèques ont lieu le 13.04.1956.

dont :

Son autre frère : Prosper Charles Victor DERODE

Prosper Derode

 est né le 29.08.1868. Le 31.01.1899,

décède le 03.04.1908 à Dours (Somme ?).

 il épouse

Heddebault deBAILLIENCOURT

Blason de Bailliencourt


Lecture : émanchés de gueules et d'argent au franc-quartier senestre fascé de 8 pièces d'or et de sable
Ecu réel : émanché d'argent et de gueules de 6 pièces (selon les A.C.A.M., tome XX)
Selon "Nobiliaire des Pays-Bas et du comté de Hainaut" tome I : "Parti, émanché d'argent et de gueules à 5 pointes d'argent et 4 de gueules"
Pour José Douxchamps "La noblesse ancienne" : "D'argent à une émanche de 4 pièces de gueules"

D'autres comtes de BAILLENCOURT portaient  "d'argent à l'émanche de 6 pièces de gueules mouvante de dextre, au franc-quartier senestre d'un fascé d'or et de sable de 8 pièces".

 

Eugénie van Blarenberghe (1790-1864)

La dernière de la dynastie des peintre Van Blarenberghe,

van-blarenberghe

épousa de Charles Dathis (1795-1826),

frère d’Henriette Dathis épouse Prosper Derode,

grands parents de Louise Virnot-Derode.

Henriette Dathis

 Famille-derode-Cuvelier  

             Victor-Derode

Autre lien familial avec Jacques-Louis David:

Un mécène et collectionneur du siècle des lumières

Charles LENGLART , 

Seigneur de Lannoy et de Plancques 

Chevalier du Lys, Trésorier de la ville de Lille, Echevin, négociant, 

futur conseiller municipal, président du canton de 1813 à 1816, 

député de la ville de Lille au sacre de Napoléon, 

conservateur du musée de Lille.

(1740-1816)

 

 charles-lenglart-van-nuffel
Portrait par Heinsius

Charles était le frère de Marie Alexandrine Lenglart, épouse de Charles Louis Virnot de Lamissart,

de Catherine Charlotte Lenglart épouse d’Urbain Dominique Virnot,

Urbain Virnot Lenglart

de Marie reine Blanche Lenglart 1744-1817 épouse de Jean Chrysostome de Brigode, seigneur de Canteleu, membre de la chambre de commerce de Lille

 

« Charles LENGLART s’est illustré par sa fameuse collection de tableaux et par son mécénat auprès de la dynastie de peintres : les Watteau de Lille dont il posséda un grand nombre d'oeuvres.

Il était le fils de Nicolas Hubert Lenglart, seigneur de la Motte, de Ponchel-Englier et de Lannoy, échevin de Lille et d’Alexandrine Carpentier, fille de Charles et Anne Catherine de Kerpen.
 

Il épousa Marie Anne van Nuffel, 1744-1826, fille d’,grand juge de la chambre des Tonlieux de Bruxelles, anobli par l’impératrice Marie- Thérèse en 1756 et de Marguerite Allard (petite fille de Michel Allard, peintre de leurs altesses sérénissime les archiducs Albert et Isabelle.

Il entretient des relations artistiques avec Jacques-Louis David, Piat-Joseph Sauvage, Noel Lemire, Jan Garemijn, Louis- Nicolas van Blarenberghe.

Ne en 1740, Charles Lenglart est a la fois le petit-fils d'un avocat au Parlement de Flandre, Grand Juge de la Chambre consulaire de Lille et 1'unique fils d'un des plus importants négociants de dentelles de Lille. A la mort de son père en 1766, il reprend I'activité paternelle a laquelle il ajoute celle de banquier. II semble avoir possédé des revenus confortables mais ne se range pas parmi les premières fortunes de la ville76. Apres une vie qui parait avoir été paisible dans l'ensemble en dépit de 1a période révolutionnaire, il meurt en 1816.

 

Quand il rencontre Louis Watteau, il n’est encore ni bourgeois de Lille (1768), ni échevin (1769) mais déjà grand amateur d'art. II a commence, depuis 1760 environ, une collection  qui devient rapidement la plus importante du nord de la France. On sait que le peintre Jacques-Louis David a fait le détour en 1781 pour la visiter en compagnie de Piat-Joseph Sauvage. Les tableaux, qui la composaient, étaient pour la plupart des écoles flamande et hollandaise79 et essentiellement des scènes de genre. II serait trop long d'établir la liste complète des artistes représentés et nous nous contenterons de citer pêle-mêle : Nicolas Berchem, Jean de Bray, Albert Cuyp, Gabriel Metsu, Godfried Schalcken, Jan Steen, Gérard Tel' Borch, Adriaen van de Velde, Jan Weenix ... pour l'Ecole hollandaise ; Ambroise et Pierre Brueghel, Gonzales Coques, David Teniers II, Rogier van der Weyden, Jan Wildens ... pour I'Ecole flamande. La peinture française est représentée par des personnalités très diverses : Louis Boilly, Sebastien Bourdon, Jean-Louis Demarne, Gabriel-François Doyen, Jacques Lajoue, Hyacinthe Rigaud. A l'intérieur des listes, on remarque que les grands maîtres n'apparaissent qu'a travers leur Ecole; c'est le cas de Rembrandt, de Rubens, de Boucher et de Fragonard. Enfin, les Italiens font figure de parents pauvres car seuls quelques grands noms sont mentionnes, sans qu'il soit aujourd'hui possible de déterminer si les attributions étaient méritées. On rencontre ainsi notamment les noms de Bellini et du Parmesan.

 

La collection comportait également des œuvres d'artistes régionaux que Charles Lenglart encouragea toute sa vie. Parmi ces derniers, on remarque les noms de Louis-Nicolas Van Blarenberghe, François Eisen, Depelchin et Jean-Baptiste Dusillion qui ne sont cependant représentés que par une ou deux œuvres chacun. Le cas des Watteau de Lille est tout a fait différent puisqu' a la fin du XIXe siècle, un état estimatifs de la collection après un premier partage ne mentionne pas moins de vingt tableaux et environ cent-cinquante dessins de Louis Watteau ainsi que quatre peintures et une cinquantaine de croquis de François. L'autre moitié de cet ensemble unique comprenait a peu près les mêmes quantités d'œuvres des Watteau de Lille. L'essentiel de la collection a cependant été disperse lors de trois ventes qui eurent lieu en 1879, 1902 et 1909. En dehors des inventaires prives qui res tent difficiles d'accès, le catalogue de 1'exposition Watteau organisée a Lille en 1889 par Paul Marmottan donne un bon aperçu de ce que contenait la collection Lenglart encore a cette date.

 

Sur le plan artistique, il entretient des relations avec Jacques-Louis David,David Piat-Joseph Sauvage, piat-sauvageNoel Lemire, le-mireJan Garemijn,garemijn2 Louis- Nicolas van Blarenberghe van-blarenberghe; iI est lui-même peintre amateur et se montre attentif a la vie de l’école de dessin au sein de laquelle il remplit le rôle de commissaire a partir de 1782.

David Sacre de Napoleon

Il fut député de la ville de Lille au sacre de Napoléon, 

 

En résumée, 

pour dépeindre Charles Lenglart, 

il suffit de dire qu'il est véritablement un homme du siècle des Lumières.

Sa curiosité d' amateur éclairé l' a probablement amené a faire la connaissance de Louis Watteau, ses qualités humaines l'ont conduit a lui venir en aide. » 

Extraits du livre de Gaëtane MAËS : les Watteau de Lille

 

 

PARISUD ENCHERES et PIASA, assistés du cabinet Turquin,

ont vendu  le mercredi 13 décembre 2006 l’œuvre originale et inédite

« Portrait du Général Meunier » par Jacques Louis David

pour un montant de 3 100 062 € frais compris

 

Ce portrait est resté jusqu'à ce jour dans la famille du peintre. Comme l'attestent les étiquettes à l'arrière de son cadre d'origine, il n'est sorti de son "écrin familial" que lors des expositions de 1913 et 1914 (Paris et Copenhague, voir opus cité supra).

Le modèle était le gendre de David dont il avait épousé la fille Emilie,  le 25 mars 1805.

Notre tableau s'inscrit dans une série de portraits de famille que David entreprend vers 1810. Cette série comprend le portrait de son premier gendre Jean-Baptiste Jeanin (collection privée), celui de son épouse, Marguerite-Charlotte David (National Gallery of Art, Washington), les portraits de ses filles jumelles, Pauline (Collection Reinhart, Winterthur) et Emilie (Fine Arts Museum, San Francisco), ainsi que celui de son second gendre, Le général Meunier, notre tableau.

David propose un mode de représentation qui combine finement le charisme et la grandeur des compositions officielles avec l'humanité voire la tendresse et le respect qu'il a pour les membres de sa famille. Ces caractéristiques, évidentes sur notre tableau, se retrouvent sur l'ensemble de la série des portraits familiaux entre 1810 et 1813. David a dressé lui-même plusieurs listes de ses propres œuvres, connues grâce à son fils Jules David (cf. David [-Chassagnolle], Louis-Jules : Le peintre Louis David, 1748-1825, souvenirs et documents inédits. Paris, 1880). Le Portrait de Claude-Marie Meunier est, selon Jules David, peint en 1812. D’après lui, le général revenait d’Espagne et pouvait partir précipitamment dès l’annonce d’une nouvelle mission, ce qui explique la touche rapide du tableau.

Eric Turquin Expert

 

Jacques Louis DAVID

(Paris 1748 – Bruxelles 1825)

Portrait du général baron Claude Marie Meunier, gendre de David

Sur sa toile d'origine

72,5 x 58 cm

Dans son cadre d'origine

 

Provenance :

Collection du modèle Claude Marie Meunier (Saint Amour 1770 – Paris 1846);

Collection de sa femme, Emilie David (1786 – 1863), épouse Meunier, Calais;

Collection de son fils Jules Meunier (1813 – 1867);

Collection de sa femme, Pauline Derode, baronne Meunier (1824 – 1903), morte sans enfants;

Donné à Mathilde Jeanin, femme de Marius Bianchi, (1822 – 1904), et fille de Louis Charles Jeanin (1812 – 1902), cousin de Pauline Derode;

Collection Renée Bianchi;

Collection Vicomtesse Fleury (1869 – 1948).

Ce portrait est resté jusqu'à ce jour dans la famille du peintre.

Vendu 3 100 062 € frais compris  à un marchand londonien.

Dans le cadre de cette vacation, PIASA, assisté du cabinet Turquin, dispersait un important ensemble de tableaux anciens dont le « Portrait de Benjamin Franklin », une toile de Joseph-Siffred DUPLESSIS (1725-1802), lot n° 16, qui a été acquis 378 484 € frais compris et qui part aux Etas-Unis.

Benjamin Franklin est né le 17 janvier 1706 à Boston. Imprimeur, savant, philosophe, homme politique, ministre plénipotentiaire auprès de la cour de France, ayant oeuvré à la Déclaration d'indépendance des Etats-Unis, proclamée le 4 juillet 1776; il connut lors de ses séjours en France (en 1767, en 1769, puis de 1776 à 1785) l'accueil le plus honorable et la réputation d'un grand homme du siècle des Lumières.

Joseph-Siffred Duplessis, peintre du roi, reçu à l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1774, avait exposé avec succès aux Salons de 1775 et de 1777 deux portraits officiels du roi Louis XVI (en buste et en pied). Il eut également l'honneur, en 1778, de peindre d'après nature le portrait de Franklin, alors âgé de 72 ans. Il en réalisa deux versions, souvent confondues, largement répliquées à l'huile et au pastel, gravées et copiées jusqu’à nos jours.

Ces deux versions marquèrent chacune un événement majeur du rôle diplomatique de Franklin en France : la première en 1778, la signature du Traité d'alliance entre les Etats-Unis et la France ; la seconde, celle que nous proposons, en 1783, la reconnaissance par l'Angleterre de l'indépendance des Etats-Unis au Traité de Versailles. Elle s'imposa rapidement comme l'effigie incontournable de Franklin, supplantant ou inspirant les autres portraits dessinés, peints et sculptés, de sa "populaire image" (par Cochin, Anne Rosalie Filleul, Greuze, Fragonard, Caffieri, Dejoux,Houdon...), jusqu'à figurer sur l'actuel billet de 100 dollars.

Notre portrait, reprise autographe de l’original au pastel conservé à Washington, Smithsoniam Institution, présente dans le traitement du visage une aisance et une liberté de la touche propre aux années de maturité de Duplessis (1782-1802).

Franklin est représenté en buste, sur un fond neutre, éclairé par une diagonale descendante de droite à gauche, posant assis, tourné de trois-quarts vers la droite, regardant le spectateur avec bonhomie discrète et franchise. Il est vêtu de "l’habit gris tout uni" qui le caractérisait lors de sa visite à la cour de France où la simplicité de sa tenue austère et l’absence de perruque poudrée étonnaient chez l’ambassadeur de ce tout nouveau pays qui soulevait un tel enthousiasme à Paris.

Eric TURQUIN

Expert

 

Joseph-Siffred DUPLESSIS (Carpentras 1725 - Versailles 1802)
PORTRAIT DE BENJAMIN FRANKLIN (Boston, 1706 - Philadelphie, 1790)
Huile sur toile
73 x 59 cm

Vendu 378 484 € frais compris

Experts :

Cabinet Eric Turquin :

Eric Turquin – Chantal Mauduit – Pierre Etienne

69, rue Sainte Anne – 75002 Paris

 

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