Quelques illustrations de la lignée des

Augustin-Normand

  À l'origine François NORMAND (1697-1772) fonde un chantier de constructions navales à HONFLEUR, et après lui une bonne trentaine de membres de la famille s'y distingueront tant comme constructeurs que comme ingénieurs... Parmi ceux qui marquèrent l'histoire des navires et machines :
  Augustin NORMAND (1792-1871), constructeur au HAVRE du premier vapeur français à hélice "NAPOLÉON" rebaptisé "CORSE. 

Normand-Helice


  Son fils Benjamin NORMAND (1830-1888), détenteur de plusieurs brevets...  
Dans ces périodes les chantiers sortiront en 1866, un des tout premiers navires en acier, le yacht "CROISSY-VERNON"; etc...
  Jacques-Augustin NORMAND (1839-1906), qui jouera un rôle capital dans la naissance des torpilleurs et de leur évolution. Des chantiers sortiront les T 126 et T 127, le "FORBAN" en 1895, le navire le plus rapide du monde, plus de 30 noeuds, à partir de 1899 les premiers contre-torpilleurs, citons le "DURANDAL", le "BOUCLIER". Auteur d'ouvrages effectivement, citons "Étude sur les torpilleurs" en 1886, "Notre puissance navale" en 1900.
  Son fils Paul-Augustin NORMAND (1884-1979) membre puis Président de l'Académie de Marine en 1952. auteur d'ouvrages sur l'histoire des navires et machines... Les chantiers réaliseront des sous-marins, notamment les mouilleurs de mines comme l' "ASTRÉE», le "PIERRE-CHAILLEY" dont le dispositif de mouillage fut mis au point par l'ingénieur Fernand FENAUX.

Le chantier Augustin Normand a été fondé à Honfleur en 1728. L’entreprise est transférée au Havre en 1816 dans le quartier du Perrey. Son activité a été marquée au XIXe siècle par une spécialisation dans la marine de guerre. Il s’agit de la première entreprise privée à laquelle la Marine Nationale confiera la construction de sous-marins. Devenue Augustin Normand et Cie constructeurs, le chantier prend la forme de société anonyme en 1908 et devient Chantiers et Ateliers Augustin Normand. Au XXe siècle, le chantier se spécialise dans la création de navires spéciaux (navires océanographiques ou câbliers par exemple) et est à l’origine de prototypes tel que le Thalassa qui innove en 1958 grâce à son principe de chalutage par l’arrière. Le chantier est également spécialisé dans la construction d’appareils propulsifs et de nombreux réservoirs terrestres et maritimes, notamment pour le transport et le stockage de combustibles liquides. Détruit à 65% pendant la Seconde guerre mondiale, le chantier est modernisé. Toutefois, la limitation du tonnage de ses constructions due à ses installations tout comme l’exclusivité réservée par la Marine à ses arsenaux oblige le chantier à accepter une fusion avec les Ateliers et chantiers Duchesne et Bossière. Les Ateliers Duchesne et Bossière et Augustin Normand réunis naissent en 1964. Il semble que les successeurs (1970), les Ateliers et Chantiers du Havre, qui ont hérité de la production auparavant conduite par les Ateliers et chantiers Duchesne et Bossière et Augustin Normand réunis ont vu leur liquidation judiciaire en 2000.

Augustin Normand est bien celui qui adapta au mieux à la propulsion des navires le système d'hélice. Mais, tout d'abord le principe de l'hélice est "vieux comme le monde" ou au moins aussi vieux que Léonard de Vinci. Ensuite il faut mettre cette idée de propulsion en perspective avec les évolutions technologiques de l'époque (la machine à vapeur) et la recherche d'un commerce le plus efficace et lucratif possible, d'où la création de coques de navire de relativement petit gabarit mais particulièrement rapides au vent (les clippers entre autres) Augustin Normand est notamment le concepteur des "hirondelles de Rio" (clippers de moins de 50 m et particulièrement rapides et solides) qui assurèrent le commerce du café avec l'amérique du sud. L'hélice comme élément de propulsion des navires est imaginée par Frédéric Sauvage qui dépose un brevet mais qui n'acceptera jamais de modifier sa première version (l'hélice de Leonard plongée horizontalement dans l'eau). Il faudra un accident malencontreux lors d'essai (le talonnage du bateau sur un rocher) pour casser cette hélice en plusieurs morceaux qui restant fixés sur l'axe furent soudainement beaucoup plus efficaces. Le principe des pales était né. L'idée des roues à aubes devenait nettement moins interéssante et fut rapidement abandonnée. On doit à Augustin Normand la création des hélices modernes. Il existe un magnifique prototype de ces helices au musée de la marine au Trocadéro à Paris. Cette histoire est d'ailleurs beaucoup plus détaillée sur le site du musée de la marine.
Le fait d'avoir donné le nom d'Augustin Normand à ce patrouilleur qui traversait la Seine (avec une hélice) est un joli hommage à ce génial ingénieur naval .

André François Normand 1726-1812 &
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Joseph Augustin Normand 1753-1838 &1783
Marie Catherine Périer
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Augustin Normand 1792-1871 &1816
Désirée Victoire Vardon +1864


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Jacques-Augustin Normand 1839-1906

JDV-Jacques-Augustin-Normandnormand_augustin

Augustin-Normand-jacques

Ingénieur et constructeur naval, il est élu correspondant de l'Académie des sciences (section géographie et navigation)en 1901. Il est le premier en France qui adopta l'hélice pour la propulsion des navires.

Il construisa de nombreux bateaux ayant comme port d'attache, Le Havre.

    Le chantier est transféré au Havre à la Restauration dans le quartier du Perrey en 1816.

    Il construit des navires avec une coque en fer, dès 1837.

    Il spécialise son activité dans la construction de navire pour la Marine de guerre en 1847

(torpilleurs et contre-torpilleurs).

JACQUES-AUGUSTIN NORMAND    

« La marine, l'industrie et la science française viennent d'éprouver une grande perte : M. Augustin Normand,

L’éminent constructeur du Havre, a succombé le 11 décembre dernier, à l'âge de soixante-sept ans, à une longue maladie qui, en terrassant son énergie physique, a respecté jusqu'à la dernière minute son admirable intelligence

La mort de ce savant modeste a été douloureusement ressentie, non seulement par la marne française qui le considérait comme une des gloires les plus pures, mais par les nombreux amis qu'il avait à l’étranger où sa réputation s'était imposée depuis de longues années. Tous ceux qui ont eu, comme l’auteur de ces lignes, le bonheur de le connaître et de l’approcher fréquemment, conserveront toujours le souvenir de son exquise bonté, de la complaisance indulgente avec laquelle il enseignait ceux qui faisaient appel à sa science. Respecté de tous pour la dignité de sa vie et la fermeté de ses convictions, aimé de tous ceux qui avait eu avec lui des relations mêmes passagères, M. Augustin Normand restera, dans sa vie privée, le modèle de toutes les vertus qui élèvent l’homme au-dessus des foules.

Mais ce que nous avons surtout à faire ressortir ici après avoir payé à M. Normand ce juste tribut de respect et d’affection, c’est le rôle éminent qu’il a joué dans l’histoire des constructions navales et la grande part qu’il a prise au développement de notre marine nationale. Jacques-Augustin Normand, né le 4 octobre 1839, appartenait à une lignée de constructeur qui offre l’exemple peut-être unique dans l’histoire de l’industrie, celui d’une maison se transmettant de père en fils pendant sept générations. Il existait, en effet, un constructeur du nom de Normand établi à Honfleur en 1688 ; il eut pour successeur son fils François, né en 1716, mort en 1765 ; puis, le fils de ce dernier, André-François Normand, auquel succéda Joseph-Augustin Normand (1753-1808). La collection de modèles pieusement conservée par la famille renferme encore ceux de trois navires à voiles :

N.-D.-de-Bon-Secours, construit en 1735, par François Normand.

Roland, construit en 1758, par André Normand.

Saint-Étienne, construit en 1764, par Joseph-Augustin Normand.

C'est par Augustin Normand, fils de Joseph-Augustin, né en 1792 et mort en 1871, que le chantier fut transféré au Havre en 1816, sur l’emplacement même qu'il occupe encore aujourd'hui, mais étendu et modernisé. Augustin Normand a construit, au Havre, soixante quinze navires de toutes dimensions dont quelques-uns sont restés célèbres : nous citerons, entre autres, le Corse (1842), qui s'est appelé ensuite le Napoléon, et qui a été le premier navire à hélice construit en France après les essais de l’Archimède, pour faire le service postal entre Marseille et Ajaccio ;

le Grille, yacht à vapeur pour le roi de Prusse (1857) ;

le Cassard (1858) yacht du prince Jérôme ; le Château-Renaud (1868) aviso pour la marine militaire ;

l’Hirondelle (1869), yacht de l'impératrice Eugénie :

le Pétrel et l’Antilope (1870), avisos à roue pour l’État.

Dès 1816, Augustin Normand avait construit un paquebot en fer, à roues, le Finistère pour le service du Havre à Morlaix.

Un autre petit vapeur, le Cygne, construit en 1881, fait encore, dans d'excellentes conditions, le service entre Carteret et Jersey.

Nous n'avons pas à insister ici sur la réputation qu'Augustin Normand s'est acquise dans le monde entier par la perfection de sa construction, par la conscience scrupuleuse apportée a l'exécution des moindres détails. En 1871, Augustin Normand mourut, laissant la direction de ses chantiers à son fils Jacques-Augustin, que la mort vient d'enlever à son tour à la marine française, et qui transmet cette lourde charge à son fils aîné, Augustin, né en 1881, associé depuis plusieurs années déjà à ses travaux.

Nous ne saurions passer sous silence, dans cette énumération des directeurs successifs des chantiers du Havre, le second fils d’Augustin Normand, Benjamin, qui s'était voué à l'étude des machines à vapeur, avec une remarquable prescience des perfectionnements qui leur ont été apportés dans la suite. On ne doit pas oublier que, dès 1861, il a construit une machine à triple expansion, bien avant que ce système fût admis par les autres constructeurs.

La carrière scientifique de M. Jacques-Augustin Normand présente cette particularité, assez rare à l'époque actuelle, que son éducation toute familiale, eut lieu en dehors des grandes écoles. La puissance remarquable de travail dont il était doué lui permit d'acquérir une vaste érudition, non seulement dans les questions essentielles au constructeur de navires, mais dans toutes les branches de la science. Un de ses délassements favoris était l'étude de l'astronomie, et il a publié, de 1874 à 1888, plusieurs mémoires qui établissent sa compétence indiscutable dans ces questions ; Notes sur la détermination de la parallaxe solaire, sur les occultations d'étoiles par les planètes, sur la navigation stellaire,

 

Dès l'âge de vingt-quatre ans, il communiquait à l'Académie des Sciences une note sur la résistance au choc des matériaux, et l’année suivante il publiait un mémoire sur l'application de l'algèbre aux calculs des bâtiments de mer, complété plus lard par les Formules approximatives de construction navale qui ont rendu tant de services aux constructeurs.

La mort de son père, en 1871, en reportant tout entière sur lui la lourde responsabilité d'un chantier devenu très important, amena une interruption de quelques années, non pas dans ses éludes, mais dans leur publication. A partir de 1877, soit en brochures publiées par lui-même, soit en communication à l'Académie des Sciences, au Mémorial du Génie maritime, à la Société des Ingénieurs civils, à l'Association technique maritime, à l'Institution des Naval Architects, il publie une suite ininterrompue de notes et de mémoires dans lesquels il aborde toutes les questions importantes touchant à l'utilisation des divers types de navires de guerre, au calcul des coques, à la construction des machines et des hélices.

La plupart de ces oeuvres ont eu un grand retentissement; certaines sont devenues classiques, comme celles qui ont trait aux calculs des bâtiments de mer, et qui ont remplacé par des formules mathématiques les règles empiriques employées jusqu'alors. Les études sur la cavitation et les hélices font également autorité. Continuant la tradition de sa maison, M. Normand a construit une cinquantaine de bateaux de toutes dimensions, en bois, en fer, en acier, bateaux-pilotes, remorqueurs, canonnières, avisos pour la marine, yachts de plaisance, bateaux à passagers, sans compter les canots de sauvetage qui rendent de si grands services entre les mains de la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés et la Chambre de commerce du Havre ; nous citerons, entre autres, comme navires de guerre le :

Bisson (1873), le la Bourdonnais

(1874), le Hussard (1876),

le Dumont-d’Urville (1877),

le Sagittaire et le Capricorne (1880),

le Lion et le Scorpion (1888), canonnières mixtes, en fer recouvert d'un double bordage croisé en bois;

comme yacht, le Velox, goélette qui a été un des meilleurs marcheurs de son temps.

Mais c'est surtout dans la construction des bâtiments extrarapides qu'il obtint les succès les plus brillants et acquit la réputation

universelle qui s'attache à son nom. Les premières éludes de Thornycroft décidèrent de la nouvelle orientation donnée aux recherches de M. Normand ; en 1877, il mit en chantier ses deux premiers torpilleurs et, depuis cette époque, il a doté la marine française de quatre-vingt-dix torpilleurs et contre-torpilleurs, qui tous ont donné aux essais des résultats supérieurs aux conditions stipulées.

C'était une entreprise hardie, à l'époque où M.Normand aborda ce problème que de garantir des vitesses de 18 noeuds avec des coques dont le déplacement ne dépassait pas 30 tonneaux : mais il à quoi il s’engageait et, en effet, le premier torpilleur livré réalisa 18,25 noeuds, le second 19 noeuds et demi. Bientôt vint un autre type un peu plus grand, de 45 tonneaux de déplacement, qui dépassa 20 noeuds aux essais ; puis, par une progression continue, les torpilleurs de premières classe sont arrivés à 93 tonneaux environ et 27 noeuds ; ceux dits de « haute mer », à deux hélices, dont la construction est actuellement suspendue, sont passés de 110 tonneaux et 21 noeuds, en 1889, à près de 160 tonneaux en 1902, et on atteint la vitesse prodigieuse de 31,5 noeuds, qui n’a jamais été dépassée avec des machines ordinaires. Vers 1898, Augustin Normand créa de toutes pièces un type de contre-torpilleur de 55 mètres de longueur et 280 tonneaux de déplacement, dont les résultats furent si satisfaisants que la marine l'adopta définitivement et l'imposa aux autres constructeurs comme à ses propres arsenaux. Les deux derniers contre-torpilleurs livrés par le chantier du Havre, en 1903, sont encore plus puissants : leur déplacement dépasse 300 tonneaux, et leur vitesse aux essais a atteint pour l’Arquebuse, 30,75 noeuds, pour l’Arbalète, 31,37 noeuds.

Il ne faut pas s'étonner qu'en présence de résultats aussi remarquables par leur régularité et leur progression constante, les marines étrangères se soient fréquemment adressées à M. Normand; il a en effet, livré à diverses nations une vingtaine de torpilleurs ou contre-torpilleurs, sans compter ceux qui ont été construits sur ses plans dans le pays même. Aussi M. le Ministre de la Marine, en rendant un hommage mérité à la mémoire de M.Normand, a-t-il pu prononcer à la tribune du Sénat ces paroles applaudies : « Sa mort a été une perte des plus douloureuses pour la marine française et aussi pour l’industrie française, car il a peuplé bien des escadres étrangères de bâtiments faits sur ses plans; si bien que, pendant la guerre russo-japonaise, on pouvait voir des bâtiments de M. Normand dans la flotte russe et dans la flotte japonaise... »1. A ces deux nations, il faut ajouter, pour être complet, l'Espagne, la Suède, le Danemark,les États-Unis. Le succès des torpilleurs de  M Normand n'a pas été dû seulement àla perfection du tracé de leurs lignes, mais pour une grande part aux améliorations qu'il a, grâce à une étude constante, apportées aux machines, aux hélices, aux chaudières. C'est à lui qu'est dû l'emploi des réchauffeurs d'eau d'alimentation, des filtres â éponges, des bielles amincies permettant une certaine flexion sans diminuer la résistance, etc.

Mais c'est surtout du côté des chaudières que se sont portés ses efforts. Les premiers torpilleurs avaient des chaudières du type locomotive, dont les fuites incessantes présentaient les plus graves inconvénients ; à cette même époque (1876), le commandant Du Temple venait d'inventer son générateur à tubes d'eau, qui paraissait contenir, à l'état embryonnaire, la solution du problème. M. Normand commença par modifier la chaudière Du Temple de façon à améliorer la circulation des gaz chauds et cet appareil, connu sous le nom de « Du Temple-Normand », fut placé sur quelques torpilleurs. Mais bientôt il apporta des modifications plus complètes et créa presque de toutes pièces une chaudière qui, bien que dérivant du principe du générateur Du Temple, s'en différencie par la forme et le mode de fixation des tubes dans les collecteurs, aussi bien que par le trajet imposé aux gaz à travers le faisceau tubulaire : c'est la chaudière Normand à flamme directe, qui a donné au Forban sa vitesse de 31 noeuds. M. Normand a, plus tard, créé un type analogue, mais à retour de flammes, et, en collaboration avec M. Sigaudy, ingénieur en chef des Forges et Chantiers de la Méditerranée, un type de chaudière « double-ended », qui a été placé sur plusieurs croiseurs français et étrangers.

M. Normand était membre correspondant de l'Académie des Sciences, vice-président de l'Association technique maritime, dont il avait été, de sa fondation, l’un des soutiens les plus actifs et les plus éclairés, membre de la Société des Ingénieurs civils de France, de l'Institution of Naval Architects, de l'Institution of Civil Engineers, de la Schiffbautechnische Gesellschaft, et jamais il n'assistait aux réunions de ces Sociétés sans y apporter quelque idée nouvelle, quelque mémoire empreint de son remarquable esprit d’observation et d’étude. Il était officier de la Légion d’honneur depuis 1891.

Nous rappellerons enfin que le principal Ingénieur de la maison Normand, aujourd’hui âgé de soixante-dix sept ans, y est entré à l’âge de douze ans et continue encore le dur métier qui consiste à diriger les essais des torpilleurs ; que dans le personnel ouvrier les fils succèdent aux pères, comme les directeurs l’ont fait.

C’est par ces traditions, qui font de la maison Normand une grande famille, que M. Auguste Normand fils se sentira soutenu dans l’accomplissement des lourdes fonctions qui lui incombent aujourd’hui. » http://www.patronsdefrance.fr

 

 

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Marguerite Boutillier 1856-1952
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Dont

 

Branche ainée : Marie Augustin Augustin-Normand,

le 14 mai 1881, décédé le 10 janvier 1964, Le Havre (Seine-Maritime) (82 ans), marié le 26 octobre 1903, Le Havre (Seine-Maritime), avec Aimée Simonin,

 Marthe Augustin-Normand, née le 14 novembre 1904, décédée le 9 septembre 1973, Sainte-Adresse (76, Seine-Maritime) (68 ans), mariée  le 3 mai 1923, Le Havre (76, Seine-Maritime), avec Jean Dominique Virnot, né le 13 mai 1892, Mons-en-Baroeul , décédé le 28 février 1971, Le Havre (76, Seine-Maritime) (78 ans), 

Virnot-Augustin-Normand

Augustin Augustin-Normand, né le 17 mars 1907, Le Havre (76, Seine-Maritime), décédé le 19 mai 1990, Le Havre (76, Seine-Maritime) (83 ans), ingénieur, administrateur de sociétés.

 

Branche puinée : Louis Augustin-Normand,

le 18 décembre 1882, Le Havre (Seine-Maritime), décédé le 22 mai 1920, Chicheboville (Calvados) (37 ans), propriétaire, éleveur de chevaux, marié le 28 janvier 1908, château d'Osmont, Aubry-le-Panthou (Orne), avec Hélène Laniel,

Chateau-Osmont

 

Gérard Augustin-Normand, né à Suresnes (92, Hauts-de-Seine), iEP, Des de Droit, agent de change, président fondateur de Richelieu Finance, marié en  1986 avec Agnès Coste,

« Gérard Augustin-Normand, le patron de Richelieu Finance, omniprésent dans les médias, (presse écrite ou télévision), depuis quelques années, dès qu’il s’agit de donner des conseils boursiers, où il est présenté comme : un des plus grands analystes et experts de la gestion d'actifs et des marchés financiers.asia

Gérard Augustin-Normand a fondé Richelieu Finance en 1985. »

Augustin-Normand-gerard

Jacqueline Augustin-Normand, née le 29 octobre 1915, Chicheboville (14, Calvados), mariée le 17 septembre 1948, Chicheboville (14, Calvados), avec Mathieu Leddet, né le 8 juillet 1920, Chemillé-sur-Dême, 37, décédé le 13 mai 2006 (85 ans), ingénieur agricole (Grignon).

 

Branche cadette 1 : Paul Augustin-Normand,

le 24 octobre 1884, Le Havre (Seine-Maritime), décédé, industriel, président de l'Académie de Marine, marié le 30 avril 1914, Le Havre (Seine-Maritime), avec Madeleine Castaing,

« 250 ans d’histoire : L’Académie française été fondée en 1635 ; celle des Inscriptions en 1663 ; celle des Sciences en 1666. L’Académie de marine le fut un peu moins de cent ans plus tard, en 1752. Le milieu du XVIIIème siècle constitue l’un des principaux tournants de la pensée européenne. On ne donne plus la première place à la théologie et à la métaphysique. On recherche moins la raison des choses que la connaissance des choses elles-mêmes, c’est-à-dire la nature et ses lois. On déserte le ciel au profit de la terre. Un immense enthousiasme secoue le vieux monde. On se proclame physiocrate, philosophe, c’est le temps des lumières. La Marine ne se tenait pas à l’écart de cet épanouissement de l’esprit humain. Dès 1746, le capitaine de vaisseau Bigot de Morogue, théoricien de la tactique navale et grand expert en balistique, homme d'une grande curiosité intellectuelle et d'un goût marqué pour les sciences métaphysiques et physiques - il était correspondant de l'Académie des Sciences - avait pris l'habitude de réunir chez lui, à Brest, des officiers de vaisseau, des médecins, des ingénieurs, architectes ou constructeurs de navires, tous ardents propagateurs de l'esprit scientifique naissant et des idées nouvelles, afin d'étudier en commun les problèmes techniques et militaires dont leur expérience leur avait montré l'importance. Ses statuts actuels ont été fixés par le décret n° 2005-708 du 20 juin 2005. »

« L'Académie royale de marine a été fondée à Brest par un règlement du 30 juillet 1752 pris par Antoine Louis Rouillé, comte de Jouy, secrétaire d'État à la Marine, institutionnalisant l'initiative d'un groupe d'officiers de marine brestois, animé par le capitaine d'artillerie Sébastien Bigot de Morogues, qui est nommé premier président. La séance inaugurale eut lieu le 31 août 1752. Le nombre d'académiciens est alors limité à 751.

Les officiers de Marine qui y participent se proposent de contribuer à la modernisation de la Marine française. Ils reçoivent très vite l'approbation de Louis XV. L'Académie rassemble des astronomes, des hydrographes, des mathématiciens, etc. Parmi les membres, lors de la fondation, on compte les académiciens honoraires, outre Sébastien Bigot de Morogues, Jean Florent de Vallière, Amédée François Frézier, Henri Louis Duhamel du Monceau, Charles Étienne Louis Camus, Pierre Bouguer, Jean-Baptiste Après de Mannevillette, Jacques-Nicolas Bellin, Esprit Pezenas, Chardon de Courcelle, et les académiciens ordinaires Bory, Joseph Bernard de Chabert, Antoine Choquet de Lindu, Dumaitz de Goimpy, Groignard, Nicolas-Marie Ozanne1.

Elle disparaît temporairement de 1765 à 1769, à la suite de la Guerre de Sept Ans. En 1769, Aymar Joseph de Roquefeuil, commandant de la Marine à Brest, obtint de Louis XV et du Secrétaire d'État à la Marine Choiseul-Praslin son rétablissement1. Une devise est adoptée : Per hanc prosunt omnibus artes (Grâce à elle, les arts profitent à tous)2. L'Académie sera liée à l'Académie des sciences par un édit de 1771. Le nombre d'acdémiciens est ramené à 60, puis porté à 70 en 1771. Elle devient alors très active, se réunissant 800 fois en 25 ans, et présentant 400 mémoires. Elle s'intéresse à l'astronomie navale, aux mathématiques, à l'architecture navale, à la physique, à l'hydrographie, à la cartographie1 et à la santé des équipages3. En 1776, elle obtient la direction de l'atelier des boussoles de Brest1. Sa bibliothèque comptait plus de 3800 volumes, dont on possède le catalogue2.

Parmi les nouveaux membres, on compte Joseph Jérôme Lefrançois de Lalande, Alexandre Guy Pingré, Pierre Charles Le Monnier, Alexis-Marie de Rochon, Jean-Charles de Borda, Charnières, Étienne Bézout, Nicolas Claude Duval-le-Roy, Étienne Nicolas Blondeau, Poissonier-Desperrière, Sabatier, Louis Antoine de Bougainville, Yves Joseph de Kerguelen de Trémarec, Jean-René de Verdun de la Crenne, Granchain, Fleuriot de Langle, Honoré Sébastien Vial de Clairbois, Pierre-Alexandre-Laurent Forfait, Jacques-Noël Sané1, Antoine-Jean-Marie Thévenard, Jean-Jacques de Marguerie et Charles Pierre Claret de Fleurieu.

L'Académie contribua notamment à l'amélioration des instruments de navigation. On retrouve trois de ses membres (Claret de Fleurieu, Fleuriot de Langle, d'Escures) dans l'expédition que conduisit La Pérouse jusqu'aux îles Salomon avant de disparaître.

L'Académie de marine sera finalement supprimée par la Convention le 8 août 1793, en même temps que toutes les autres académies.

Elle fut restaurée sous l'Empire sous le nom d' Académie de marine et continue son œuvre au XXIe siècle. » Wikipedia

 
Branche cadette 2 : François Augustin Augustin-Normand 1892-1967

&1918 Hélène Moreau-Néret 1893-1977

Descendants d'André François Normand

Jusqu'à la 6e génération. Base Roglo

André François Normand, né en 1726, décédé en 1812 (à l'âge de 86 ans).
Marié avec ? ?, dont

Général Hubert AUGUSTIN-NORMAND,

MINISTÈRE DE LA DÉFENSE : Par décret du Président de la République en date du 28 avril 2014, pris sur le rapport du Premier ministre et du ministre de la défense et visé pour son exécution par le chancelier de l'Ordre national de la Légion d'honneur, vu la déclaration du conseil de l'Ordre en date du 20 mars 2014 portant que les présentes promotions sont faites en conformité des lois, décrets et règlements en vigueur, le conseil des ministres entendu, les mutilés de guerre et déportés résistants dont les noms suivent, titulaires d'une pension militaire d'invalidité à titre définitif, sont promus pour prendre rang à compter de la date de leur réception : au grade de Commandeur, ( Art. R. 42 du code de la Légion d'honneur et de la Médaille militaire ) : DÉPORTÉ RÉSISTANT :
Augustin-Normand ( Hubert ), 29 juillet 1920, général de brigade aérienne. Officier du 3 janvier 1967.

Il est le fils de François  Augustin-Normand (1892-1967) et d’Hélène Moreau-Néret ( fille du peintre Adrien MOREAU-NÉRET, 1860-1944 moreau-neret-adrien-1860-1944-dreaming-away-279

et sœur de l’académicien du même nom).

 

 

OLIVIER MOREAU-NÉRET

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(Paris, le 29 janvier 1892 ; Paris, le 20 avril 1983)

Élu, le 18 mars 1946 dans la section d’économie politique, statistique et finances, au fauteuil d’André LIESSE.

Président pour 1954.

Fauteuil n°3

 Haut fonctionnaire et poète.

Carrière :

- 1913. Licencié ès lettres, licencié en droit, diplômé de l'École libre des Sciences politiques (Paris). - 1914-1918. Mobilisé. - 1919. Inspecteur des finances. - 1920-1921. Chef des services des Régies financières des trois départements d'Alsace-Lorraine, chargé de l'introduction de la législation fiscale française. - 1922. Directeur adjoint du cabinet du ministre des Finances. - 1923-1926. Sous-directeur, puis directeur adjoint du mouvement général des fonds au ministère des Finances. - 1925. Expert aux conférences financières ; chef de la mission envoyée à Londres pour la négociation de l'accord Churchill-Caillaux ; expert de la mission Caillaux à Washington. - 1926. Directeur honoraire au ministère des Finances. - 1936-1939. Représentant de la France à la S.D.N., président du Comité pour l'étude des contrats d'emprunts. - 1939. Mobilisé aux armées, puis affecté au ministère des Finances. – 1940-1941. Chargé de la direction de l'ensemble des services de l'Économie nationale, puis secrétaire général pour les questions économiques au ministère des Finances, démissionnaire. - 1947. Vice-président de la Caisse nationale de l'Énergie. - 1948-1949. Président de la Commission pour l'Étude des Valeurs mobilières. - 1948-1967. Membre du Comité des Bourses de valeur. - 1949-1955. Administrateur directeur général du Crédit lyonnais. - 1951-1952. Membre de la Commission de l'Épargne mobilière. - 1953-1960. Membre de la Commission du Financement au Commissariat au Plan. - 1955-1962. Président du Crédit lyonnais. - 1956-1962. Vice-président de l'Association professionnelle des Banques. - 1958-1962. Président de la Chambre du Commerce France-Canada. - 1962-1967. Président du Comité d'Études économiques franco-espagnoles. - 1963. Président de l'Institut d'Études bancaires et financières.

- Administrateur de diverses sociétés. Professeur à l'École libre des Sciences politiques de Paris (devenu Institut Études politiques) ; conférences à l'École supérieure de Guerre.

- Membre de l'Association nationale pour la Construction d'Édifices religieux en France (président) et de France-Amérique (président).

Principales publications :

    1935. La Balance des comptes (poésie).

    1939. Les valeurs mobilières, 2 vol.

    1941. Le contrôle des prix.

    1945. La partie de bridge (poésie).

    1946. Prière.

    1948. Rythmes de danse (poésie).

    1956. Valeurs étrangères. Mouvements de capitaux entre la France et l'étranger depuis 1940.

    1957. Les valeurs françaises depuis 1940.

    1975. Les bourses de valeur dans le monde.

Biographie et bibliographie :

    Notices biographiques et bibliographiques. Membres titulaires, associés étrangers à la date du 1er juillet 1950…, Paris, Académie des Sciences morales et politiques, 1951, p. 164-165.

    Notices biographiques et bibliographiques. Membres titulaires, associés étrangers à la date du 1er janvier 1960…, Paris, Académie des Sciences morales et politiques, 1960, p. 142 à 144.

    Notices biographiques et bibliographiques. Membres titulaires, associés étrangers à la date du 1er janvier 1970…, Paris, Académie des Sciences morales et politiques, 1972, p. 151 à 155.

    Notices biographiques et bibliographiques. Membres titulaires, associés étrangers à la date du 1er janvier 1981…, Paris, Académie des Sciences morales et politiques, 1981, p. 163-167.

    "Notice sur la vie et les travaux d'Olivier Moreau-Neret", par P. de Calan, Publications de l'Institut de France, 1986, n° 5.

    Institut de France. Le second siècle, 1895-1995 , t. II, sous la direction de Jean Leclant, Institut de France.

 

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