56eme division
Inspecteur général d’infanterie
Claude-Marie Meunier est né le 4 août 1770 à Saint-Amour dans une
famille modeste.
Soldat en 1792, il sert aux armées du Rhin (1792-1795), puis
rejoint celle d’Italie (1795-1798) où il devient capitaine.
Il participe ensuite à l’expédition d’Egypte où il reste jusqu’en 1801.
Le 27 mars 1805 il épouse Louise-Emilie-Félicité David, la fille du
peintre
et part rejoindre
Il est promu général de brigade en 1810, après la bataille de
Cuenza.
En 1812, il rejoint
Il sert sous Ney pendant la campagne de France. En 1815, il est mis
à la tête d’une division de
La seconde Restauration l’envoie en Bretagne en qualité
d’inspecteur général d’infanterie, poste qu’il occupe également sous
Se complaisant dans ses souvenirs, il écrit pour ses enfants
l’Histoire populaire de Napoléon.
Il meurt à Paris le 14 avril 1846 où il est enterré au cimetière du
Père-Lachaise aux côtés de David.
Le nom du général Meunier est inscrit au côté Nord de l’Arc de
Triomphe de l’Etoile.
En 1810, David commence une suite de portraits familiaux. Il peint
à cette occasion ses gendres, Jean-Baptiste Jeanin et Claude Marie Meunier. Le
portrait de ce dernier témoigne de l’ascension sociale du personnage, promu
baron d’Empire, et ici représenté en grande tenue de général de Brigade. Daté
de 1812, ce portrait est réalisé la même année que celui de Napoléon dans son
cabinet de travail et présente des réelles similitudes dans la pose et
l’attitude.
Le général est inhumé dans le même caveau que son beau-père Louis
David.
http://www.appl-lachaise.net/appl/article.php3?id_article=840
Son fils,
le baron
Jules Meunier,
petit fils
du peintre Jacques Louis David,
notaire,
maire de
Lille.
Epousa
Pauline
Derode (1824-1903),
Ils eurent deux enfants:
Pauline était la fille de
Prosper Derode
Vice-président
de
Président du
Tribunal Commerce de Lille,
Chevalier de
et Henriette Dathis
Le fils de Prosper, le deuxième Prosper Derode, épousa Céline
Cuvelier,
cousine germaine de la marquise de Ségur,
belle fille de
Hôtel Cuvelier puis hôtel Virnot, rue de Gand à Lille
La sœur de
Pauline, Louise
Derode 1841 + 1870,
épousa Urbain IV Dominique Virnot (1837-1914)
Son frère
Lucien Jules Derode
est né le
02.11.1850 à Lille. Il est négociant en denrées coloniales, banquier et
Président de
Son fils Emmanuel Eugène DERODE est né le 03.10.1887 à Paris ;
Banquier
Président au
Tribunal de Commerce de
Le
08.07.1919, il épouse Marie
Françoise Lydie THIERY-CHERER de CABANES. Emmanuel décède le
07.04.1956. Ses obsèques ont lieu le 13.04.1956.
dont :
Son autre frère : Prosper Charles Victor DERODE
est né le 29.08.1868. Le 31.01.1899,
décède le
03.04.1908 à Dours (Somme ?).
il épouse
Heddebault deBAILLIENCOURT dit Courcol
Lecture : émanchés
de gueules et d'argent au franc-quartier senestre fascé de 8 pièces
d'or et de sable
Ecu réel : émanché
d'argent et de gueules de 6 pièces (selon les A.C.A.M., tome XX)
Selon "Nobiliaire des Pays-Bas et du comté de Hainaut" tome I : "Parti, émanché d'argent et de
gueules à 5 pointes d'argent et 4 de gueules"
Pour José Douxchamps "La noblesse ancienne" : "D'argent à une émanche de 4 pièces
de gueules"
D'autres
comtes de BAILLENCOURT portaient "d'argent
à l'émanche de 6 pièces de gueules mouvante de dextre, au franc-quartier
senestre d'un fascé d'or et de sable de 8 pièces".
Eugénie van
Blarenberghe (1790-1864)
La dernière
de la dynastie des peintre Van Blarenberghe,
épousa de
Charles Dathis (1795-1826),
frère
d’Henriette Dathis épouse Prosper Derode,
grands
parents de Louise Virnot-Derode.
2)
David portraitura le neveu de nos aïeules Lenglart dans le
tableau du sacre: le flamboyant Louis de Brigode-Kemlandt (1776-1827), à la vie digne d’une monographie romanesque. Pair
de France, Maire de Lille, Chambellan de
l'Empereur, Chevalier d'empire
en janvier 1800, Comte sous majorat en août de la même année ; son frère
épousa une Latour-Maubourg, petite fille de La Fayette.
http://www.virnot-de-lamissart.com/ART-visite-louis-18-a-lille.html
4)
Notre grand oncle Victor Mottez épousa Juliette Odevaere,
nièce du peintre Joseph Odevaere, élève
de David ; le portrait de sa femme par lui-même fut transposé par Ingres
d’Italie en France et se trouve au musée du Louvre.
http://www.thierryprouvost.com/ART-Screpel-Mottez.html
5)
Le petit fils de Catherine Françoise Prouvost -des
Manufactures Royales- épousa Thérèse Riesener : si son père fut
portraituré par son cousin Eugène Delacroix, son grand-père fut élève de
Jacques- Louis David.
http://www.manufacturesdudauphin.com/Histoire-Manufactures-Royales-Lille.html
6) Les Chers Watteau- dont les Lenglart ont été les mécènes- et les Van
Blarenberghe (la dernière épousa le frère de l'aïeul Dathis) ayant été liés
avec Charles Lenglart à la fondation du musée de Lille, ils étaient, de fait,
directement reliés au peintre David.
http://www.virnot-de-lamissart.com/Van%20Blarenberghe.html
Autre lien familial avec Jacques-Louis David:
Un mécène et collectionneur du siècle
des lumières
Charles LENGLART ,
Seigneur de Lannoy et de Plancques
Chevalier du Lys, Trésorier de la ville de Lille, Echevin,
négociant,
futur conseiller municipal, président du canton de 1813 à
1816,
député de la ville de Lille au sacre de Napoléon,
conservateur du musée de Lille.
(1740-1816)
Portrait par Heinsius
Charles était le frère de Marie Alexandrine Lenglart, épouse
de Charles Louis Virnot de Lamissart,
de Catherine Charlotte Lenglart épouse d’Urbain Dominique
Virnot,
de Marie reine Blanche Lenglart 1744-1817 épouse de Jean
Chrysostome de Brigode, seigneur de Canteleu, membre de la chambre de commerce
de Lille
« Charles LENGLART s’est illustré par sa fameuse
collection de tableaux et par son mécénat auprès de la dynastie de
peintres : les Watteau de Lille dont il posséda un grand nombre d'oeuvres.
Il était le fils de Nicolas Hubert Lenglart, seigneur de
Il épousa Marie Anne van Nuffel, 1744-1826, fille d’,grand
juge de la chambre des Tonlieux de Bruxelles, anobli par l’impératrice Marie-
Thérèse en 1756 et de Marguerite Allard (petite fille de Michel Allard, peintre
de leurs altesses sérénissime les archiducs Albert et Isabelle.
Il entretient des relations artistiques
avec Jacques-Louis David, Piat-Joseph Sauvage, Noel Lemire, Jan Garemijn,
Louis- Nicolas van Blarenberghe.
Ne en 1740, Charles Lenglart est a la fois le petit-fils
d'un avocat au Parlement de Flandre, Grand Juge de
Quand il rencontre Louis Watteau, il n’est encore ni
bourgeois de Lille (1768), ni échevin (1769) mais déjà grand amateur d'art. II
a commence, depuis 1760 environ, une collection qui devient rapidement la
plus importante du nord de
La collection comportait également des œuvres d'artistes
régionaux que Charles Lenglart encouragea toute sa vie. Parmi ces derniers, on
remarque les noms de Louis-Nicolas Van Blarenberghe, François Eisen, Depelchin
et Jean-Baptiste Dusillion qui ne sont cependant représentés que par une ou
deux œuvres chacun. Le cas des Watteau de Lille est tout a fait différent puisqu'
a la fin du XIXe siècle, un état estimatifs de la collection après un premier
partage ne mentionne pas moins de vingt tableaux et environ cent-cinquante
dessins de Louis Watteau ainsi que quatre peintures et une cinquantaine de
croquis de François. L'autre moitié de cet ensemble unique comprenait a peu
près les mêmes quantités d'œuvres des Watteau de Lille. L'essentiel de la
collection a cependant été disperse lors de trois ventes qui eurent lieu en
1879, 1902 et 1909. En dehors des inventaires prives qui res tent difficiles
d'accès, le catalogue de 1'exposition Watteau organisée a Lille en 1889 par
Paul Marmottan donne un bon aperçu de ce que contenait la collection Lenglart
encore a cette date.
Sur le plan artistique, il entretient des relations avec
Jacques-Louis David, Piat-Joseph Sauvage, Noel Lemire, Jan Garemijn, Louis- Nicolas van
Blarenberghe ; iI est lui-même
peintre amateur et se montre attentif a la vie de l’école de dessin au sein de
laquelle il remplit le rôle de commissaire a partir de 1782.
Il fut député de la ville de Lille au sacre de
Napoléon,
En résumée,
pour dépeindre Charles Lenglart,
il suffit de dire qu'il est véritablement un homme du siècle
des Lumières.
Sa curiosité d' amateur éclairé l' a probablement amené a faire la connaissance de Louis
Watteau, ses qualités humaines l'ont conduit a lui venir en aide. »
Extraits du livre de Gaëtane MAËS : les Watteau de
Lille
PARISUD ENCHERES et PIASA, assistés du cabinet Turquin,
ont vendu le mercredi 13 décembre 2006 l’œuvre originale et inédite
« Portrait
du Général Meunier » par Jacques Louis David
pour un
montant de 3 100 062 € frais compris
Ce portrait
est resté jusqu'à ce jour dans la famille du peintre. Comme l'attestent les
étiquettes à l'arrière de son cadre d'origine, il n'est sorti de son
"écrin familial" que lors des expositions de 1913 et 1914 (Paris et
Copenhague, voir opus cité supra).
Le modèle
était le gendre de David dont il avait épousé la fille Emilie, le 25 mars
1805.
Notre
tableau s'inscrit dans une série de portraits de famille que David entreprend
vers 1810. Cette série comprend le portrait de son premier gendre Jean-Baptiste
Jeanin (collection privée), celui de son épouse, Marguerite-Charlotte David
(National Gallery of Art, Washington), les portraits de ses filles jumelles,
Pauline (Collection Reinhart, Winterthur) et Emilie (Fine Arts Museum, San
Francisco), ainsi que celui de son second gendre, Le général Meunier, notre
tableau.
David
propose un mode de représentation qui combine finement le charisme et la
grandeur des compositions officielles avec l'humanité voire la tendresse et le
respect qu'il a pour les membres de sa famille. Ces caractéristiques, évidentes
sur notre tableau, se retrouvent sur l'ensemble de la série des portraits
familiaux entre 1810 et 1813. David a dressé lui-même plusieurs listes de ses
propres œuvres, connues grâce à son fils Jules David (cf. David
[-Chassagnolle], Louis-Jules : Le peintre Louis David, 1748-1825,
souvenirs et documents inédits. Paris, 1880). Le Portrait de
Claude-Marie Meunier est, selon Jules David, peint en 1812. D’après lui, le
général revenait d’Espagne et pouvait partir précipitamment dès l’annonce d’une
nouvelle mission, ce qui explique la touche rapide du tableau.
Eric Turquin
Expert
Jacques Louis DAVID
(Paris 1748
– Bruxelles 1825)
Portrait du général baron Claude Marie Meunier, gendre de David
Sur sa toile
d'origine
72,5 x
Dans son
cadre d'origine
Provenance :
Collection
du modèle Claude Marie Meunier (Saint Amour 1770 – Paris 1846);
Collection
de sa femme, Emilie David (1786 – 1863), épouse Meunier, Calais;
Collection
de son fils Jules Meunier (1813 – 1867);
Collection
de sa femme, Pauline Derode, baronne Meunier (1824 – 1903), morte sans enfants;
Donné à
Mathilde Jeanin, femme de Marius Bianchi, (1822 – 1904), et fille de Louis
Charles Jeanin (1812 – 1902), cousin de Pauline Derode;
Collection
Renée Bianchi;
Collection
Vicomtesse Fleury (1869 – 1948).
Ce portrait
est resté jusqu'à ce jour dans la famille du peintre.
Vendu 3 100 062 € frais compris
à un marchand londonien.
Dans le
cadre de cette vacation, PIASA, assisté du cabinet Turquin, dispersait un
important ensemble de tableaux anciens dont le « Portrait de Benjamin
Franklin », une toile de Joseph-Siffred
DUPLESSIS (1725-1802), lot n° 16, qui a été acquis 378 484 € frais compris et qui
part aux Etas-Unis.
Benjamin
Franklin est né le 17 janvier 1706 à Boston. Imprimeur, savant, philosophe,
homme politique, ministre plénipotentiaire auprès de la cour de France, ayant
oeuvré à
Joseph-Siffred Duplessis,
peintre du roi, reçu à l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1774,
avait exposé avec succès aux Salons de 1775 et de 1777 deux portraits officiels
du roi Louis XVI (en buste et en pied). Il eut également l'honneur, en 1778, de
peindre d'après nature le portrait de Franklin, alors âgé de 72 ans. Il en
réalisa deux versions, souvent confondues, largement répliquées à l'huile et au
pastel, gravées et copiées jusqu’à nos jours.
Ces deux
versions marquèrent chacune un événement majeur du rôle diplomatique de
Franklin en France : la première en 1778, la signature du Traité d'alliance
entre les Etats-Unis et
Notre
portrait, reprise autographe de l’original au pastel conservé à Washington, Smithsoniam Institution, présente dans le traitement du
visage une aisance et une liberté de la touche propre aux années de maturité de
Duplessis (1782-1802).
Franklin est représenté en buste, sur un fond neutre, éclairé par
une diagonale descendante de droite à gauche, posant assis, tourné de
trois-quarts vers la droite, regardant le spectateur avec bonhomie discrète et
franchise. Il est vêtu de "l’habit gris tout uni" qui le caractérisait
lors de sa visite à la cour de France où la simplicité de sa tenue austère et
l’absence de perruque poudrée étonnaient chez l’ambassadeur de ce tout nouveau
pays qui soulevait un tel enthousiasme à Paris.
Eric TURQUIN
Expert
Joseph-Siffred DUPLESSIS (Carpentras 1725 - Versailles 1802)
PORTRAIT DE BENJAMIN FRANKLIN (Boston, 1706 - Philadelphie, 1790)
Huile sur toile
73 x
Vendu 378 484 € frais compris
Experts :
Cabinet Eric Turquin :
Eric Turquin
– Chantal Mauduit – Pierre Etienne
69, rue
Sainte Anne – 75002 Paris
eric.turquin@turquin.fr
– chantal.mauduit@turquin.fr
– pierre.etienne@turquin.fr
Isabelle de Puysegur
Descendants de Claude Marie MeunierClaude Marie, baron Meunier
et de l'Empire
(1er, 26 octobre 1808), né le 4 août 1770,
Saint-Amour, décédé le 14 avril 1846,
Paris, 75, inhumé, cimetière du Père-Lachaise, Paris, 75 (à l'âge de 75 ans),
général de division.
Marié le 27 mars 1805
avec Laure David,
née le 26 octobre 1786,
décédée en 1863 (à l'âge de 77 ans), dont