de Raismes
De gueules à trois aigles éployés d’argent
Les
RAISMES appartiennent à une très ancienne famille hennuyère, le premier acte
citant un Raismes à Valenciennes, date de 1238. On les retrouve, dans le
Magistrat de Valenciennes, dès 1298 jusqu’à 1429, avec
une lignée de huit membres.
Au
départ, les RAISMES sont originaires de la terre éponyme, située à faible
distance de la ville de Valenciennes.
Leur
ancienneté remonte, selon toute vraisemblance, bien au-delà de la restauration
du village de Raismes en 1156 par le Comte Baudouin IV du Hainaut. Un noyau
familial portant le nom « de Raismes » est attesté à Raismes à la
même époque. Les armoiries portées par Pierre de Raismes, décédé en 1419 à
Valenciennes : « de gueules à trois aiglettes d’argent dont la
première a deux têtes » (LEU1 T3 page 724), sont très proches de celles de la
terre de Raismes.
I La période Valenciennoise (1298-1429)
Précisions sur les Institutions Valenciennoises
Il est utile de rappeler, à ce niveau, que
Valenciennes apparaît dès le XIIème siècle comme une grande ville
médiévale avec sa charte de la paix en date de 1114. Cette cité, florissante
par son commerce (de grains, de draps etc.) et ses grandes Institutions, attira
progressivement un certain nombre de familles seigneuriales des environs en
quête d’un devenir plus certain et plus durable.
I - Baudouin de RAISMES
entre 1180
et 1200 en vie en 1238
Le premier représentant connu des RAISMES, à Valenciennes, est Baudouin
de RAISMES. Son nom est cité dans un acte daté de 1238, comme « mambour »
(tuteur ou administrateur) avec Jean de ROISIN et Jacquemart de TRITH dans le
contrat de mariage de Baudouin dit de RAZOIR et de Sandrine de DOURLENS (DOF pages
47 et 53).
ROISIN TRITH RAZOIR
(Blasons extraits de manuscrits
des XVII et XVIIIème siècles – collection particulière)
Ledit Baudouin possède un four et d’autres héritages situés dans la
seigneurie de la Tannerie à Valenciennes (CAF3 page 7). « Sa situation
patrimoniale paraît donc assez florissante » (Comité de Sauvegarde du
Patrimoine Raismois page 174). A
l’instar de Baudouin, on peut citer Nicolon ou Colard d’AUBERCHICOURT, tout à
la fois, bourgeois de Douai et frère de Jehan d’AUBERCHICOURT, chevalier, sire
de Bugnicourt et de Fressain et tanneur (Abondance et crises Douai, ville
frontière 1200-1375 par Catherine DHERENT page 13). Ceci illustre le fait que
nombre de membres de familles seigneuriales, installées à Valenciennes,
s’adonnait au commerce, trait caractéristique des villes du Nord et l’on peut
citer de nombreux exemples, à cet égard.
En ce qui concerne les ROISIN et les TRITH, il n’est pas inutile de
rappeler ici l’importance de ces deux grandes familles hennuyères qui
s’illustrèrent notamment à la quatrième croisade (1200-1204) avec pour les TRITH : Renier II seigneur de Trith, pair
de Valenciennes qui fut fait duc de Philippolis lors de la prise de
Constantinople (D’OU. pages 578 à 581 et MEM.H. pages 66 à 73) et pour les
ROISIN : Baudry de ROISIN (MORERI page 442).
Compte tenu de la situation de Baudouin de
RAISMES et de sa qualité, dans l’acte précité de 1238, il est fortement
vraisemblable que, originaire de la terre de RAISMES, il était issu d’une
famille seigneuriale.
II – X ( ?) de RAISMES
ca 1220
Peut-être s’agirait-il de ce « Balduinus de Ramis », qui, d’après une charte de Damiette (Egypte) en 1249, se porte garant auprès de marchands génois pour un emprunt de 200 livres, consentis à Hughes de GALARD et Jean de BEAUFORT pour subvenir à leur retour de la 7ème croisade ? (Ouvrage du Comité de Sauvegarde du Patrimoine Raismois – page 118 et Documents historiques sur la maison de Galard par J. Noulens 1871. T1 page 55). En tout état de cause, des recherches complémentaires s’imposent.
ca né vers 1250 en vie en 1327
Il est le premier Raismes à intégrer par cooptation, en 1298, le
Magistrat de Valenciennes (B.M de Valenciennes – registres de la ville) où se
retrouvent d’anciennes familles seigneuriales (Landas, Mortaigne, Pons,
Quarouble, Roisin, Trith etc.) et des « familles fortunées et des plus
influentes » (PLATELLE page 62). Il est échevin en 1298, 1303 et 1306 puis, en
1327, lieutenant prévôt de la ville de Valenciennes avec la
précision suivante « Baulduin de Raismes le père Lieutenant ». (B.M de Valenciennes – registres de la ville). Dans les notes laissées en 1935 par Maurice Hénault, archiviste de
Valenciennes, celui-ci évoque, le concernant (Val. Manusc. 550/767) : « une certaine
situation mondaine ». Par ailleurs, il
est cité avec Jacques de Trith et Colle d’Aniche dans un acte de l’abbaye de
Saint-Amand, daté de 1312 (ADR2 FIN-VER page 57). Il est le père de Baudouin de Raismes, dit le
« jeune », lequel est propriétaire de terres à Raismes et Anzin où,
selon un acte d’avril 1332, il possède 55 hectares (Comité de Sauvegarde du Patrimoine Raismois,
pages 165 et 167). Ceci atteste
d’un lien ancien avec la terre de Raismes. Il est, également, le père de Jean,
dit l’aîné et de Gillion qui suit.
IV - Gillion
de Raismes
ca avant 1280-1368
Maigne de
Wargnies
Échevin de Valenciennes en 1313, 1318, 1321,
1324, 1327, 1330 et 1333 puis, lieutenant de la ville de Valenciennes en 1336 (B.M
de Valenciennes – registres de la ville). Selon
Monsieur HENAULT, archiviste de Valenciennes, (ADR2) : « Il occupe une situation de premier plan à
Valenciennes ». Il en est de même pour son frère, Jehan de Raismes, dit l’aîné, qui fait partie en 1333 de la
célèbre confrérie des Damoiseaux (LEBI page 16). En effet,
celle-ci réunissait les familles « les plus signalées de la ville et des
environs ». En outre, peu après que Jacques de Trith et Colle, sa femme, eurent
fondé, en 1324, l’hôpital Saint-Jacques, Jehan en devint administrateur avec
Baudouin de Roisin et Alard de Trith (LEBI page 205).
Gillion était marié à Maigne de Wargnies (ADR2), fille de Jehan de Wargnies (ADR4C.650f°26V). De cette union, naquirent cinq enfants, dont Baudouin, qui suit :
Il est le troisième fils de Gillion qui précède
en IV (notes Henault - ouvrage
du Comité de sauvegarde du Patrimoine Raismois page 139). Qualifié de seigneur (Hénault ADR2), il bénéficie
de rentes versées par son père Gillion en 1347 (HénaultADR4 CC. 650 f°18il) et en 1356 (HénaultADR2 CC. 656 f°33). Il semble,
également, tirer des revenus
importants d’un four à pain ainsi que du commerce du blé. Baudouin, qui est, en
outre, propriétaire de biens immobiliers, se voit exproprier de maisons proches
de l’endroit où la ville de Valenciennes procède à l’édification, entre
1358 et 1364, de la fameuse « Porte Tournaisienne » (GUIL page 40).
Il eut 3 enfants dont Jean, son fils aîné, à qui
il versait une rente viagère en 1353 et 1357 (HénaultADR2 cptes CC. 653 f°30 et CC. 658 f° 100 v).
Porte
Tournaisienne
(Gravure par Pierre d’Outreman - 1639) Gravure fin 19ème de cette même Porte
II Le départ de Valenciennes,
notamment pour Orchies et Douai
Complément d’informations sur cette
période Valenciennoise et le départ des RAISMES
vers Orchies et Douai
En
dehors
de ce qui vient déjà d’être dit plus haut
à propos de cette lignée d’échevins,
un Pierre de RAISMES s’illustra dans des missions diplomatiques
lors de la
régence d’Aubert de Bavière (1357-1362), du temps
de la folie du comte
Guillaume de Hainaut (CAF1 CAF2).
--()--
VI - Jean de
Raismes ca 1330
Bourgeois
d’Orchies. Achète des terres à Beuvry
la Forêt selon un acte du 9 janvier 1384 (obligation FF 687 (2)
(10042) le 9
janvier 1383 (1384 nouveau style-chirographe AM de Douai). Lesdites
terres se retrouveront dans sa descendance (voir plus bas, Jacques de
Raismes,
époux d’Isabelle Meurisse qui les donne en location en
1498 et 1510).
VII - Pierre de
Raismes ca 1350
A partir de Collard, filiation par actes existants
Propriétaire - Habite
Orchies
X - Jacques de
Raismes ca 1448 &
Isabelle MEURISSE
(Cartulaire d’Orchies)
AM. Douai FF. 648 n° 5110 du 12 juillet 1520 (décédé avant 1520)
Convention de
mariage d’Ysabelet de Raismes (en
présence de son frère, Nicolas qui suit),
Fille de feu
Jacques de Raismes et d’Ysabel Meurisse
Il habite Orchies et donne
en location des terres à Beuvry La Forêt en décembre 1498 et en janvier 1510
(voir plus haut Jean de RAISMES, en VI, qui achète, en 1383, des terres à Beuvry la Forêt).
Habite
Orchies en 1520
(Cartulaire d’Orchies)
AM Douai FF. 648 n° 5110 du
12 juillet 1520 (voir plus haut)
(AM. Douai BB. 86 F° 190 16 janvier 1579 à propos de Jacques qui suit)
XIV -
Nicolas de Raismes 1577-1655 &
1598
Né à
Orchies vers 1577, Bourgeois rentier de Douai (27 septembre 1601)
Françoise
Bauchet, Dame de Plouvain
(AM. Douai BB. 86 F° 190 16 janvier 1579 – voir Jacques qui précède)
(1°) cm. Douai FF. 927 du 27 juin 1598 – postérité avec Pierre qui
suit).
(Dans son contrat de mariage, on constate que les mariés avaient beaucoup
de biens).
(2°) cm Douai FF.
938 du 16 mai 1627 épouse Isabeau Le LHOIR, Dame de SAINS (sans postérité),
fondatrice d’un hôpital à Douai.
(A noter qu’un Antoine de SAINS fut
prévôt de la ville de Valenciennes en 1488 (registre de la ville de
Valenciennes)
Ledit Nicolas teste (AM. Douai FF.1043 du 29 septembre 1651).
Il fut inhumé à Douai en l’église Saint-Pierre, le 9 octobre 1651).
XV - Pierre
de Raismes 1606-1655 & 1636
Né à Douai
vers 1606, Bourgeois de Douai
Testament
(AM. Douai FF.1044, le 23 janvier 1655)
Inhumé à
Douai, le 01 février 1655 (église Saint-Pierre)
Péronne de
Ligny
(CM. ADN tabellion 597 du 26 juillet 1636)
Selon une note manuscrite de son petit-fils (Philippe-André de Raismes)
qui figure sur un acte ancien relatif aux Ligny :
« Dans le cloitre des Termitaires à Douai, Pierre de Raismes
et sa femme Péronne de Ligny sont peints contre la muraille tenant à l’église
(c’est le cloitre), le portrait que nous avons est très fidèle à
celui-là ».
Complément d’informations sur cette période concernant Orchies et Douai. Les
RAISMES, passés à Douai et Orchies, deviendront pour certains, à leur tour,
échevins de Douai. Parmi leurs descendants, ils donneront, entre autres, une
abbesse de l’Abbaye des Pretz à Douai : Isabeau de RAISMES, 34ème Abbesse
(1652-1661) et un protonotaire apostolique : Pierre de RAISMES (1628-1695),
comte palatin dont la mère était une LAMELIN, famille prévôtale de
Valenciennes, connue depuis 1202.
(écartelé : RAISMES/LAMELIN)
1. Branche aînée existante
: Philippe André de Raismes 1695-1750
2. Branche cadette éteinte : Pierre Joseph Charles de Raismes 1696-1767
1. Branche aînée existante : Philippe André de Raismes 1695-1750
Philippe André de
RAISMES, né à Saint-Omer, le 4 février 1695 et
baptisé, le même jour, à Saint Sépulcre. Il était le fils d’André de Raismes et de
Marie Adrienne Charlotte Wenglart, fille de Sr Florent Wenglart, « Officier
de cavalerie au service de l’Espagne » (mention figurant sur sa pierre
tombale en l’église Saint-Denis de Saint-Omer dans la chapelle Notre-Dame du Rosaire).
Il fut reçu avocat au Conseil d'Artois en 1723 et acquit la charge de
conseiller du Roi au Baillage de Saint-Omer le 19 mars 1728 (il fit enregistrer ses armes à cette même
date : " écartelé aux 1er et 4e d'argent à trois aiglettes de sable, aux 2e et
3e de sable semé de fleurs de lys d'argent "
– MSAM
page 314) et obtint, après 20 ans, ses lettres d'honneur et de vétérance
de Conseiller honoraire, le 12 juillet 1748. Il décéda le 22 juin 1750,
paroisse St Jean Baptiste à Saint-Omer et fut inhumé le 24 juin 1750 en
l'église Saint-Denis dans la chapelle de la
Vierge. Il avait épousé, le 17 juillet 1730, en l'église Saint
Jean-Baptiste à Saint-Omer, Marie Henriette Thérèse MASSIET du BIEST, née le 13
août 1708, à Aire sur la Lys, fille de
Michel Joseph MASSIET du BIEST, lieutenant général des villes et Bailliage
d'AIRE et d’Anne Thérèse COMER. Les armes des MASSIET sont « d’argent à la
fasce brétessée et contrebrétessée de gueules, au franc quartier d’or à deux
fasces de gueules ». Marie Henriette MASSIET du BIEST mourut à Lille
à l'âge de 76 ans, le 9 janvier 1784, et fut enterrée en la paroisse Sainte
Catherine. D’où :
1 – André Joseph Marie de RAISMES, écuyer,
né le 17 juin 1731 et
baptisé à Saint-Omer, paroisse Sainte Aldegonde. Il fut
trésorier de
l’ordinaire des guerres à Montauban, puis, conseiller du
Roi, Commissaire des
guerres dans cette même ville. Il décéda en 1805
dans sa propriété à Léojac, où
il s’était retiré (sans postérité).
2 – François Dominique de RAISMES, dit de DONIQUE,
François Dominique de Raismes de
Donique (1733-1806)
Né le 10 octobre
1733 à Neufchâteau dans le duché de Luxembourg et baptisé dans la même ville,
paroisse Saint-Etienne. D’abord, officier au régiment d’infanterie étrangère de
Bouillon, il rejoignit son frère aîné à Montauban et lui succéda en tant que
trésorier des guerres à Montauban. Il mourut le 24 avril 1806, dans cette
ville. Il avait épousé 1° le 5 mai 1767, à Lille, Marie AUBOURG (fille
de Julien, Directeur général des Fermes huiles et savons), décédée le 14 janvier 1771 à Lille, 2° le 9 octobre 1781, à
Montauban, paroisse Saint-Jacques, Victoire de MOTES de la BARTHE, née en 1757.
Sans postérité.
3 – Louis Désiré de RAISMES dit d’Ezery qui
suit en II.
II Louis Désiré de RAISMES d’EZERY, écuyer, né le 8 mai 1735 à Saint Omer
et baptisé le 8 mai 1735 en l'église Saint-Denis de cette même ville. Le 14
avril 1771, Louis Désiré fit l'achat
d'une charge de Commissaire des guerres dont il avait déjà la jouissance depuis
le 1er janvier 1769. Il avait en charge les départements de Béthune et de Saint
Venant. Il fut incarcéré sous la Terreur.
Il fut autorisé, le 8
septembre 1814, d’après les ordres de son Altesse Royale, le Duc de BERRY, à
porter l’Ordre du Lys et fut créé Chevalier de Saint-Louis, le 18 septembre
1816, par le Maréchal Duc de FELTRE.
Costume de commissaire des guerres au
XVIIIème
siècle Epée
de Louis Désiré de Raismes d’Ezery
Il mourut le 26 juillet 1825 (vers dix heures du soir) à
Chocques (Pas-de-Calais) et fut inhumé dans le cimetière de cette paroisse. Il
avait épousé :
1°) le 17 août
1784, avec dispense de Rome, sa cousine germaine Marie Henriette Eugénie
MASSIET du BIEST, fille de Joseph MASSIET du BIEST et de Françoise de BROERE.
Celle-ci, née à Hazebroucq, le 21 janvier 1761, décéda le 13 juillet 1785 et
fut enterrée, le lendemain, dans le cimetière de la paroisse Sainte-Croix de
Béthune.
2°) le 27 avril
1797, à Hédauville dans la Somme, Josèphe Marie Anne Perrine de VERDIERE, née
le 22 mai 1773 à Kerrien Kerguyomar (Finistère), fille de Philippe Joseph
Xavier de VERDIERE, capitaine au régiment provincial
Philippe
Joseph Xavier de VERDIERE
de Rennes, Chevalier de Saint Louis, ancien major à Saint
Domingue (cousin germain de Charles de Verdière d’Hem enterré à Picpus en
1794), lieutenant général des Armées du Roi (promotion 1784) et ancien agent secret
du duc de Choiseul – archives militaires de Vincennes) et
de Françoise Gabrielle Charlotte de VERDIERE. Elle décéda 8 rue Royale, à
Paris, le 7 novembre 1838. Son décès fut déclaré par le vicomte O’HEGERTY
dont la famille fut très proche de la famille royale (duchesse
d’Angoulême, duc de Berry puis plus tard
du Comte de Chambord à Frohsdorff).
De la première union :
1 - André Louis de RAISMES,
baptisé le 27 juin 1785 à Béthune, paroisse de Ste Croix et décédé à 12 ans.
De la deuxième union:
2 - Jules Joseph Marie
Désiré de RAISMES qui suit en III
- Rose Joséphine Jeanne de RAISMES, née le 21
février 1806 à Béthune, décédée, à Paris, le 22 mars 1887. Elle avait épousé,
le 24 mai 1841, Denis Vincent Victor Henri Vienot, vicomte de VAUBLANC,
Chambellan du Roi de Bavière, et
historien, auteur de « La France au temps des croisades ».
Vicomte de Vaublanc
III Jules Joseph Marie Désiré de RAISMES, né à Béthune, le 3 janvier
1804. Il vécut au château de Bourdon dans la Somme, localité dont il était le
maire et y décéda le 30 mai 1860. Il avait épousé à Chocques, le 1er juillet
1823, Louise Victoire Lucie de RAISMES, née le 7 février 1796 à Saint-Riquier,
fille de Louis François Joseph de RAISMES et de Marie Françoise Clotilde
FROISSART. Décédée le 30 mai 1830 à Abbeville. De cette union :
1 - Hélène de RAISMES, née le 24 juillet 1824 à Chocques
(62), décédée, célibataire, à Picquigny (80) en 1860
2 - Léonce de RAISMES
né le 18 septembre
1825 à Chocques. Il fut inscrit comme commandant de la garde nationale du
Tréport en 1871 sur la liste des volontaires et fut également Magistrat. Décédé
le 6 novembre 1910 à Pressigny (45) dont il fut maire de 1888 à 1899. Il avait épousé, le 11 avril 1847, à Avesnes sur Helpe, Elvire
MAILLET, née le 16 avril 1826 à Avesnes sur Helpe (59)
D’où :
a - Marie de RAISMES, née le 17
janvier 1848 à Avesnes sur Helpe
3 -
Arnold Raoul de RAISMES qui suit en IV
4 - Achille de RAISMES, né le 11 mai
1830 à Abbeville, décédé en 1856
5 - Georges de RAISMES, né et décédé en 1830.
IV Arnold Raoul de RAISMES, 1828-1900 Sénateur du Finistère
Né à Bourdon (Somme), le 15 mars 1828. A la suite de son
mariage, le 10 novembre 1857 à Quimperlé, avec Cécile Caroline ONFRAY, née à
Quimperlé le 17 février 1834, décédée le 25 septembre 1892 au Sachz à
Guilligomarch, fille de Victorien, chef de bataillon et de Cécile Flore du BOISGUEHENNEUC,
il fut élu Conseiller général du
canton d'Arzano en 1876, puis Sénateur du Finistère la même année, pour deux
mandats, jusqu'en janvier 1895. Il prit place à la droite monarchiste et
légitimiste de la Chambre Haute et joua un rôle important dans son département
en faveur du comte de Chambord. Au décès de celui-ci, il se rallia au comte de
Paris, nouveau prétendant à la couronne de France.
lettre du 17 juin 1885 du Comte de
Paris à Monsieur le Comte de Raismes, sénateur
« Si vous êtes à Paris le lundi 29 juin, je serais heureux de me rencontrer avec vous
…. »
Découverte de
l’Australie occidentale : Modèle de bateau « Le gros Ventre » sur lequel voyagea en 1772 Charles Marc du BOISGUEHENNEUC
Françoise Charlotte
de LANTIVY-KERVENO, célèbre chouanne et
belle-fille de Charles Marc du BOISGUEHENNEUC et épouse de Louis
Charles du Boisguéhenneuc
Haut de pendule religieuse aux armoiries du Boisguehenneuc-Lantivy de Kervéno
D’où :
1 - Albert de RAISMES, né le 27 septembre
1858, mort en 1864,
2 - Raoul de RAISMES, (1860-1928), comte de Raismes
a
- Marie de RAISMES, née le 29
octobre 1888 à Niort, décédée à la
Revétison le 24 septembre 1968, mariée à
Henri BREART de BOISANGER en 1912 à Guilligomarch (29),
c - Yvonne de RAISMES, née le 24 juin 1892 à Niort, décédée le 11 mars 1924 à La Martyre (29), mariée le 12 juillet 1921 à Guilligomarch à Jean de LESTANG du RUSQUEC.
3 - Yves de RAISMES qui suit en V
4 -
Lucie de RAISMES, née le 26 juin 1869 à Quimperlé, décédée le 26 janvier 1954 à
Vitré, mariée le 20 janvier 1892 à Paris à Henri BERNARD de COURVILLE,
5 - Marie de RAISMES, née le 21
juillet 1870 à Quimperlé, décédée le 21 janvier 1954 à Quimper (29), mariée en
1895 à Pierre COMPAING de la TOUR GIRARD. Vers 1893 à l’âge de 23 ans, elle
sollicita des autographes auprès des personnalités littéraires, politiques et
scientifiques de son époque et reçut de nombreuses lettres dont la plus
originale et sans conteste celle de Louis PASTEUR. « Paris, le 16 mai 1893 - C’est moi, Chère Mademoiselle, qui doit
vous remercier du très bel autographe que vous avez pris la peine de
m’adresser. L. Pasteur » (collection particulière). Elle écrivit, par
la suite, sous son nom de femme mariée (Marie COMPAING de la TOUR GIRARD)
différents ouvrages à vocation éducative et religieuse.
Lettre
autographe de L. Pasteur (collection
particulière)
6 - Blanche de RAISMES, née le 31 mai 1874 à Quimperlé,
morte le 2 septembre 1900, à Marseille où elle était religieuse au couvent des
sœurs de Sion,
Yves de
RAISMES
(1866-1945)
Son premier voyage en 1888 :
arrivée à New York
2 - André
de RAISMES, comte de Raismes, né le 7 décembre 1907 à Paris VII, avocat à
la cour d’appel de Paris, attaché au parquet de 1934 à 1939. Il eut à plaider à de nombreuses reprises devant les
tribunaux correctionnels et devant divers tribunaux d’exception. Pendant
l’occupation, il fit partie du groupe « Ceux de la Libération ».
C’est à ce titre que la médaille de la Résistance lui fut décernée le 20
novembre 1945 (JO du 5 décembre 1946). Il fut membre,
entre autres, du « Nouveau Cercle » dès le 25 janvier 1943. Par
ailleurs, il fut admis, le 28 décembre 1972, au sein de
la « Real Asociacion de Hidalgos de España ».
Décédé
le 31 janvier 1981 à Paris XV, marié le 27 janvier 1944 à l’Église du Gros
Caillou, Paris VII, à Ghislaine HUCHET de CINTRE, née le 18 mars 1917 au
château de Monchoix, Pluduno (22) et décédée le 18 mai 2006 à Paris VII, fille
d’Armand HUCHET de CINTRE, marquis de Cintré, et de Berthe du BOISHAMON (petite nièce de René de Chateaubriand par les Bédée),
Hommages de Chateaubriand à la
Comtesse de Cintré – Paris 5 juillet 1829 (collection particulière).
Yvonne, Baudouin, Françoise,
Michel, Jacques, Gilles et Véronique.
2. Branche
cadette éteinte - Pierre
Joseph Charles de Raismes 1696-1767
I - Pierre Charles de
RAISMES, né et baptisé le 13 mai 1696, à la paroisse du Saint Sépulcre, à Saint-Omer. Pierre Charles fut écuyer, Conseiller du
roi, Trésorier de France, Receveur des États d'Artois à Saint-Omer. Il décéda
le 4 février 1767 à Saint-Omer, paroisse du Saint Sépulcre. Il avait
épousé le 20 juillet 1734 Marie Françoise PAGART en l’église du Saint Sépulcre, fille de Jean Baptiste PAGART, seigneur
d’HERMENSART, écuyer, échevin et conseiller au baillage de Saint-Omer et de
Marie Françoise de LATTRE, Dame du BUIS (fille de Jean Baptiste et de Marie Anne
LAURIN, petite nièce de messire Charles LAURIN, chevalier, seigneur de la Haye,
Bersonval, etc., président du Conseil d’Artois, membre du Conseil antique, puis
du Conseil privé des Pays-Bas espagnols, et d’Antoine LAURIN, 74ème
abbé de Saint-Bertin.
Les PAGART portent
« d'azur à trois bandes d'or et un chef d'argent
chargé d'une teste et
col de cerf, coupée de sable et posée de profil –
d’Hozier Arm. général de
1696, généralité d’Amiens Saint-Omer n°
108). L’écu timbré d’un heaume à neuf
grilles, la visière entr’ouverte, posé de face,
orné de ses lambrequins aux
couleurs et émaux de l’écu. Cimier : la
tête de cerf de l’écu.
Supports : deux palmes ». Dont :
- Charles
Antoine de RAISMES qui suit en II,
-
Jean
Baptiste Joseph Aimé de RAISMES, baptisé le 10 mai 1742,
à l’église St Sépulcre
à Saint-Omer, licencié en droit de
l’Université de Paris, avocat au Conseil
d’Artois, lieutenant général civil et criminel au
baillage d’Aire, Conseiller
du Roi. Il s’était établi à Nordausques
où il décéda le 10 avril 1790. Il avait
épousé en premières noces, le 26 mai 1767, en
l’église du St Sépulcre à Saint-Omer,
Julie VAILLANT, fille d’Antoine VAILLANT, notable bourgeois et
échevin de
Saint-Omer, et en deuxièmes noces, le 24 novembre 1789, à
Nordausques, Marie
Rosalie DUBOIS.
De la seconde
union :
- Rosalie de RAISMES,
née le 1er octobre 1789 et baptisée le 24 novembre 1789 à
Nordausques. Elle décéda à Marconne, le
2 juillet 1819. Elle avait épousé le 11 octobre 1809, à Cassel, Pierre Urbain
VIRNOT, conseiller municipal de Lille.
II - Charles
Antoine de RAISMES, baptisé le 24 octobre 1739, en l’église St Sépulcre à Saint-Omer.
Il fut Trésorier Receveur des États d’Artois et Conseiller du roi.
Il décéda le 16 novembre 1783 à Saint-Omer,
paroisse du St Sépulcre. Il avait épousé sa cousine germaine, le 30 juin 1767,
à Nordausques, Marie Louise Philippine PAGART d’HERMANSART, baptisée le 19 juin
1737 au Saint Sépulcre, fille de François Clément PAGART d’HERMANSART et de
Marie Louise LENGLART de VAUDRINGHEM. Dont :
– Charles Clément de RAISMES, baptisé le 17
mai 1768 à la paroisse du St Sépulcre de Saint-Omer. Officier, il meurt le 30
décembre 1792 à Saint Domingue,
– Louis François de RAISMES qui suit en III
III – Louis François de RAISMES, baptisé le
13 octobre 1769, paroisse du St Sépulcre à Saint-Omer. Son parrain et sa
marraine furent François Joseph PAGART d’HERMANSART et Marie Françoise Louise
de RAISMES. Receveur des droits de l’enregistrement à Saint-Riquier (80), il y
décéda le 13 janvier 1813. Il avait épousé le 27 septembre 1791, à la paroisse
Notre-Dame de Saint-Riquier, Marie FROISSART, baptisée le 8 mars 1766 à
Saint-Riquier et décédée le 18 novembre 1805, également, à Saint-Riquier, fille
de Jacques François FROISSART, sieur de Patronville et maieur de Saint-Riquier,
et de Marie Anne LEFEBVRE. Dont :
–
Lucie de RAISMES, née le 7 février 1796 à Saint-Riquier, décédée le 30 mai 1830
à Abbeville. Elle avait épousé son oncle éloigné, Jules Désiré de RAISMES, le 1er
juillet 1823 à Chocques (62) : voir
branche aînée existante ci-dessus,
– Louis Charles de RAISMES, né le 12 janvier
1800 à Saint-Riquier, curé de la paroisse St Gilles d’Abbeville, décédé le 4
août 1852,
– Lucien Oswald de RAISMES qui suit en IV,
IV – Lucien Oswald de RAISMES, né le 17 juin
1804, à Saint-Riquier, Inspecteur Général des Eaux et Forêts, Chevalier de la
Légion d’Honneur, décédé à Avesnes sur Helpe, le 15 février 1880. Il avait
épousé Marie Adèle MAILLET, née le 23 juillet 1814, décédée le 28 janvier 1877,
fille de Maximilien MAILLET, président du conseil général du Nord, et sœur
d’Elvire MAILLET, l’épouse de Léonce de RAISMES. Dont :
– Louis Maximilien de RAISMES, né en 1842,
décédé le 9 avril 1911 à Montaigut dans la Creuse. Il avait été Conseiller de
Préfecture et Président (par intérim) du Conseil de Préfecture de la Creuse,
– Albert de RAISMES,
né en 1854, décédé le 8 mars 1925 à Montmorency (95), ancien avocat à la Cour
d’Appel de Paris.
******
Sources :
ADR2.Notes de Maurice Hénault, archiviste de Valenciennes. Envoi à André
de Raismes 1935/ADR4. CC Extraits de la comptabilité urbaine de
Valenciennes- Bibliothèque de Valenciennes/ADR5.
Le Mausolée de Valenciennes (avant 1791)
Gabriel-Antoine Hécart 1803 (conforme au registre
déposé des archives) manuscrit collection
privée/CARTULAIRE d’ORCHIES – de la
Mairie d’Orchies 16ème siècle – Centre d’études généalogiques du
Douaisis – publication n° 184 par Jean-Claude LAMENDIN. /DOF. Familles
Rasoir de Valenciennes. Jean DOFFE. Généalogie et Histoire. AGFH n° 100.2008 –
Manuscrit B1023 BM de Cambrai dû à Jean Thurien de PIPAN – Généalogie établie
en 1648 par Laurent LEBLOND, généalogiste juré de Valenciennes et authentifiée
en 1766 par Antoine Joseph PONCIN, tabellion royal des villes et châtellenie de
Bouchain./CAF.1 Nicole de DURY. H. CAFFIAUX. Mémoires historiques (Arrondiss.
Valenciennes) T1 1865/CAF2. Commencements de la régence d’Aubert de Bavière. H.
Caffiaux. Mémoires. T2. 1868/CAF3.Abattis des maisons à Gommegnies, Crespin et
Saint-Saulve. H. Caffiaux. Tiré à part 1863/COMITE du PATRIMOINE RAISMOIS
(famille de Raismes dans le Valenciennois, au Moyen Age par Jean-Jacques SOURDEAU)/DERV. Enquêtes fiscales de la Flandre
Wallonne 1449-1549 T.1 par A. DERVILLE/D’OU.Histoire de la ville et comté de
Valenciennes par Henri d’OULTREMAN 1639/GEN1 L’abbaye de Vicoigne. La paroisse
de Raismes. J. Gennevoise. 1929. SEPC. /GUIL. La Porte Tournaisienne à
Valenciennes – notes et dessins par Georges Guillaume 1884/LEB1.Histoire
ecclésiastique de la ville et comté de Valenciennes. Simon Le BOUCQ 1650.
Réédition 1994/LEU1. Epigraphie de Valenciennes. Théodore
Leuridan. SEPC. 1932-1947/ MSAM. Mémoires de la Société académique des antiquaires de la
Morinerie. T.25 – 1899/MEM.HV. Mémoires historiques de l’Arrondissement
de Valenciennes T.II 1868/PLATELLE. Histoire de
Valenciennes sous la direction Henri PLATELLE – Presse universitaire de Lille 4ème
trimestre 1982/MORERI. Grand dictionnaire historique ou le mélange des curieux
par Louis MORERI/SER.Artistes et gens de lettres à Valenciennes à la fin du
Moyen Age. Helène SERVANT. 1998
Livre de Jacques
DESCHEEMAEKER « RAISMES – sa forêt – son histoire – ses seigneurs et sa
région » 1976 (voir partie bibliographique de
la page 300 à la page 332). Excellent ouvrage très bien documenté pour
faire des recherches historiques, même encore aujourd’hui. Les analyses de fond
restent d’une très grande valeur. L’histoire de l’origine de la terre de
RAISMES y est étudiée avec une très grande connaissance.
- Livre édité par le
COMITE DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE RAISMOIS - 1er trimestre 2015 – « La
famille de RAISMES dans le Valenciennois au Moyen Age » (voir partie
généalogique de la page 120 à la page 149). Cette étude généalogique repose
en partie sur les recherches effectuées vers 1935 par Maurice HENAULT,
archiviste de Valenciennes. Des commentaires ont été ajoutés à son travail. La
base de travail est intéressante en raison de sa numérotation précise et des
sources données.
Hypothèses de travail
1°) Landry, né vers
1130, premier châtelain de RAISMES, en 1156, date de l’édification de la tour
par le comte du Hainaut, Baudouin, d’où, 2 fils : Baudouin et
Pierre que l’on retrouve dans le Magistrat
de Valenciennes en tant que juré en 1196 avec l’indication « Pierre,
fils de Landry » qui pourrait être le père de celui qui suit en I.
Cette hypothèse paraît
d’autant plus vraisemblable que, lors du défrichement de RAISMES afin de créer
le village, un acte est passé entre Baudouin de Hainaut et l’Abbaye de la Case
Dieux. Les témoins de cet acte furent Hughes, Abbé de Saint Amand, Walter
d’Aunoy, Adam de Bouchain, Ludovic et Charles de Fresne, Régnier de Trith (ADN
59H95 n° 17, 3 J12 pages 23-24) voir plus bas ce lien des Raismes avec les
TRITH), Gérard surnommé « le Truie » et Landry, châtelain de
RAISMES.
2°) Jean de REMES se vit
confier par le Roi, Philippe Auguste, en avril 1202, le monnayage de Tournai
pour contrôler l’activité de cet atelier monétaire dirigé par Evrard de le
Vingne et percevoir la part du roi (cat actes Philippe-Auguste p.167
A.54.B61). Ledit Jean de Remes n’est naturellement pas originaire de Tournai
puisqu’il fallait éviter qu’il soit juge et partie. Il est curieux de constater
que 100 ans plus tard un Amaury de le Vingne (ou de le Vigne) figure
dans le Magistrat de Valenciennes en tant qu’échevin en 1302 puis prévôt de la
ville en 1306/1309/1312/1315/1322/1325/1328/1331 et 1334. Par la suite, nous ne
retrouvons plus aucun de le VIGNE dans le Magistrat de Valenciennes (B.M de
Valenciennes – registres de la ville). Sa
position de prévôt, très tôt, en fait un
personnage important, imposé par l’autorité
comtale. Notons qu’en 1306, nous trouvons Baudouin de
Raismes dit
« le père » avec Amaury de le Vigne et
qu’en 1325, nous notons la
présence de Baudouin de Raismes « le
jeune » avec Amaury de le Vigne.
Faut-il n’y voir qu’une simple coïncidence ?
Relation avec les TRITH
(Sur la famille
de TRITH (D’OU pages 578 à 58) et MEM.HV 1868 T2 pages 57 à 84).
En 1238 : Jean de RAISMES – Alart de
TRITH et Jean de ROISIN figurent chacun avec le titre de mambour (tuteur ou
administrateur) sur le contrat de mariage de Baudouin dit de RASOIR et de
Sandrine de DOURLENS (DOF pages 47 et 53),
En 1312, Baudouin de RAISMES, dit le
« père », est cité dans un acte de l’abbaye de Saint-Amand
avec Jacques de TRITH et Colle d’ANICHE (ADR2 FIN).
Peu après 1324, Jean de
RAISMES, l’ainé, est administrateur de l’hôpital Saint-Jacques (LEBI page .205)
avec Baudouin de ROISIN et Alard de TRITH, hôpital fondé en 1324 par Jacques de
TRITH et Colle sa femme.
En 1347, rentes viagères de
« Dame Colle » (de TRITH) à ses proches, entre autres : à Colle,
femme de Jacques de TRITH, à Jehan, fils de Baudouin de RAISMES, aux enfants de
Jehan de RAISMES, l’aîné, (Pierron, Isabiel, Jehan, Jehanan), à Katherine,
fille de Baudouin de ROISIN, à Wille, fils de Wille RASOIR, aux enfants de
Sandrart de PONS (Jehan et Maroie), aux enfants de Thomas du MARTROIT (Jehane
et Marguerite) (ADR4 Cc.650 22v/25v).
TRITH RAISMES ROISIN RAZOIR DU MARTROIT
(Blasons extraits de manuscrits des XVII et XVIIIème siècles – collection particulière)
En 1354, Gilles de RAISMES
et Maigne de WARGNIES (son épouse) font donation d’une terre, sise à
Saint-Vaast (ADR3 40H69/497), à l’abbaye de Saint Jean de Valenciennes. Puis,
Maigne (veuve de Gilles de R.) fait une nouvelle donation de terres, sises à
Maresches, afin d’être associée aux bienfaits de l’abbaye (ADR3 40H74/562). Il
faut savoir que Renier de TRITH (père du croisé) « grandement affectionné
au bien de cette maison » intervint, vers 1141, auprès de l’archevêque de
Reims pour faire procéder à une réforme des chanoines de l’abbaye de Saint Jean
(MEM.HV.
pages 61 à 63).
Documents,
dans la branche éteinte de Pierre Joseph Charles de Raismes,
né vers 1695, décédé, marié avec Marie Françoise Louise Pagart d'Hermansart,
sur Pierre-Urbain Virnot, époux de Rosalie de Raismes (1791 -1820).
Pierre-Urbain VIRNOT
dit Pedro, conseiller
municipal de Lille, banquier a Paris, membre de la chambre de commerce de Lille
; un revers de fortune mirent sa famille dans une délicate situation.
époux de Rosalie de RAISMES (1791 -1820), fille de Jean
Baptiste, lieutenant général d'Aire;
Leur fille Rosalie Virnot qui épousa Henri
Barrois recevait dans son hôtel du 84, rue de Tournai, tous les quinze jours,
la nombreuse famille Barrois-Lethierry- Virnot.
Quelques
extraits de lettres envoyées Amsterdam ou de Londres :
Château de
Ménars
Emilie Pellapra
Louis XVIII à l'hôtel d'Avelin
Blason Louis de Brigode
Procédure maréchal Ney
Charles Lenglart et ses deux sœurs Virnot et Virnot de Lamissart
avaient une sœur, Marie-Reine Lenglart, qui épousa Jean Chrysostome de Brigode : ses neveux, fils
de son frère, furent Louis, maire de Lille (la gravure avec
la visite de Louis XVIII) et Romain, baron de Brigode, qui épousa Célestine de
La Tour Maubourg (cousine germaine du tableau de Winterhalter).
Louis-Marie de
Brigode-Kemlandt 1776-1827, Maire Lille, Chambellan Empereur. né 24/10/1776, bapt.St
Etienne Lille, frère de Romain-Joseph de Brigode-Kemlandt, baron d'empire
1775-1854 et Pierre-François de Brigode-Kemlandt 1773-1849. Jean Chrysostome de
Brigode de Canteleu, comte, échevin, épx
Marie-Reine, sœur Catherine Charlotte Virnot-Lenglart, de
Marie-Alexandrine Virnot de Lamissart-Lenglart. Apprenti
à la Loge des Amis Réunis en 1800, il commença sa carrière politique en
1801, par les fonctions de conseiller-général du département du Nord.
Il fut nommé maire de Lille par arrêté du 14 vendémiaire de l'an XII,
et, ensuite, chambellan de l'Empereur. En 1804,
pour le sacre de l'empereur, le comte de Brigode fut un des
commissaires chargés d'aller chercher le Pape et de
l'accompagner à
Paris. Il fut de service, auprès du saint-père, pendant
son séjour.
Avec Monsieur Durosnel, écuyer de l'Empereur, il fit
également le
voyage de retour à Rome.Chevalier d'empire en janvier 1809,
Comte sous majorat en août de la même année. De 1811 à 1812,
il a tenu en Espagne, un détachement de la maison de l'Empereur, des
écuyers, des brigades de chevaux, des mulets de bât, et tout un service
de campagne.Il accomplit son service auprès de l'Empereur, sans
abandonner toutefois les fonctions administratives de Maire qui lui
avaient été confiées. le Comte De Brigode était, également le
commandant (nominal) en Chef de la Garde d'Honneur de Lille depuis 1809. En 1814, il jure fidélité aux Bourbons. Des placards apparaissaient dèjà sur les murs de la ville : De Brigode-Kenlan, Chambellan du Tyran, prends tes guêtres et va-t-en. Le 22 mars,
Louis XVIII se dirigeant vers Gand, s'arrêta dans la Résidence du
Comte, accompagné de ses fidèles, Maréchaux et Ministres. Le lendemain,
le comte de Brigode donna sa démission, persuadé que l'abdication de
Fontainebleau et le serment qu'il avait prêté à un autre souverain.
indiquaient un nouveau but au dévouement et à la loyauté qui avaient
marqué sa carrière. Élevé à la pairie le 17
août 1815, M. de Brigode a constamment défendu à la tribune de la
chambre héréditaire les institutions garanties par la Charte, et voté
contre les lois d'exception qui tendaient à l'anéantir.Dans le
procès du maréchal Ney, il fut l'un des cinq pairs, (le comte de
Nicolaï, le marquis d'Aligre, le comte de Brigode, le comte de
Sainte-Suzanne et le duc de Choiseul-Stainville,) qui tout en
s'abstenant, proposèrent de recommander le Maréchal à la clémence du
Roi.
Monsieur le comte de Brigode était, excellent musicien et avait,
également, la réputation d'avoir beaucoup d'esprit. (les salons de Paris, Comtesse d'Abrantès).Le 2 avril 1825, il épousa, en seconde noce, Émilie Louise Marie Françoise Joséphine (de) Pellapra.
Officiellement fille de Françoise-Marie Leroy, elle-même
fille d’un
libraire de Lyon et de son mari, Henri (de) Pellapra, riche financier
devenu sous l’Empire receveur des Finances, Émilie
Pellapra laissait
entendre qu’elle était la fille naturelle de
Napoléon Ier. Ce dernier
aurait eu une aventure avec sa mère lors d’une
étape à Lyon. Nous lui avons consacré un important travail.
Il succombe d'une atteinte d'apoplexie le 22
septembre 1827 à Bourbonne-les-Bains.
Descendants de Pierre Joseph Charles de Raismes
Branche éteinte
Jusqu'à la 6e génération.
Pierre Joseph
Charles de Raismes, né vers 1695, décédé.
Marié avec Marie
Françoise Louise Pagart d'Hermansart, née vers 1705,
décédée, dont
Marié le 30 août 1806,
Saint-Riquier (Somme), avec Marie Quenu,
née le 7 août 1782,
Saint-Riquier (Somme), lingère, dont