Urbain III Dominique VIRNOT (1734-1794) 

Blason-Virnot            urbain-dominique-et-catherine-virnot-par-heinsius             lenglart-Blason

Urbain-Dominique-Virnot-place-Saint-Martin-Lille

hotel-virnot-place-saint-martin-lille

  
 L'hôtel Virnot
 place Saint Martin à Lille comprenant les deux maisons; celle de droite fut reconstruite au XVIII° siècle.
La famille Virnot habitait dans les lieux depuis la première partie du XVII° siècle,

fils de Dominique, Syndic de la Chambre de Commerce en 1748; la Chambre de Commerce avait été créée par ordre du Conseil du 31 Juillet 1714; la juridiction Consulaire par décret du mois de février suivant , 
et de Marie-Marguerite-Joseph COUSIN.
Il naquit a Lille, paroisse St-Etienne, le 15 Janvier 1734,
Consul et Négociant changeur, Bourgeois par relief du 17 Décembre 1764,
il épousa a la même paroisse le 4 Juin 1764 Catherine-Joseph-Charlotte LENGLART (1745-1818),
(LENGLART: d'argent à l'aigle de sable), fille de Nicolas Hubert-Joseph Lenglart et de Alexandrine-Gabrielle-Albérique Carpentier , baptisée Paroisse Saint Etienne le 5 Avril 1745 d'une famille liée à l'industrie de la dentelle depuis plus de 200 ans: "à l'époque de Louis XVI, Carpentier donne du travail à un millier de dentellières, et ses bénéfices lui permettent de mener grande vie dans son hôtel décoré à la française"  Trénard: histoire d'une métropole.

Pattou-canal-rivage- Lille-Virnot   Pattou-maison-gilles-de-le-boe.jpg 

Pattou-hospice-Comtesse-Lille  

Le grand Jean Pattou montrant la vue sur le rivage que contemplèrent les Virnot depuis leur demeure de la place Saint Martin à Lille, du XVII° siècle jusqu'au remblaiement du canal. Sur la gauche, la maison toute baroque espagnol de Gilles de le Boe; le clocheton, à gauche, est celui de l'hospice Comtesse.

Lenglart-Carpentier-partage

Virnot-Urbain-Dominique-Lenglart-mariage-1760

Virnot-St-Martin

Virnot-bateaux-Martinique-Guadeloupe-St-Domingue


Quelques autres documents fournis par Jacques Naveaux.

1726 : Déclaration d’une maison occupée  par les propriétaires (Place St Martin)
           Déclaration d’une maison louée en entier (cour Guiterne)
           Déclaration d’une maison louée en entier (cour Guiterne)
           Déclaration d’une maison louée en entier (cour Guiterne)
1730 :Demande de reconstruction du burguet la maison place St Martin.
1746 : Demande de modification du pignon de la maison place St Martin
1746 : Reçu de maçon pour travaux (lieu d’aisances) chez M. Duprez, prêtre titulaire de la chapelle St Piat.
1746 : Tableau échéancier d’une rente de 30 ans au bénéfice de la Chapelle St Piat
1770 : Demande de réparation du burguet de la maison place St Martin.
1770 : Réfection des murs (pierre de Lezennes) de la maison à l’angle des rues de la Rapine et des Tours.
1777 : Devis des travaux à effectuer place St Martin
1810 : Photocopie : Acte de vente de la maison n° 17 rue Saint Jacques par la Dame Lenglart, veuve de Urbain Dominique Virnot
(parchemin avec timbre sec du notaire impérial Salembier)
1812 : Acte de vente de la maison n° 4 rue de la Rapine par la Dame Lenglart, veuve de Urbain Dominique Virnot (parchemin avec timbre sec du notaire impérial Salembier).
Deux affichettes imprimées de convocation à la Chambre de Commerce de Lille (11 avril 1726 et 25 avril 1754) pour élire le Directeur et deux nouveaux syndics parmi les noms portés en marge des documents, parmi lesquels figure celui de Virnot.
Bulletin des lois n° 425 (8 mars 1812)
Lettres de création du Dépôt de mendicité du Département du Nord dans les bâtiments et dépendances de l’ancienne abbaye de Loos cédés par Pierre-Urbain Virnot.
22 août 1592 : Brief concernant le fief des Mottes à Avelin (Jean Cousin). 



Carpentier-detail-1602     Carpentier-en-1602      Carpentier-detail2-1602

Les ancêtres Carpentier peints par Jacops en 1602, tableau resté depuis lors  chez les descendants

catherine-virnotCarpentierurbain-dominique-virnot-pastel

                                           naissance-udv                                             

                                                          Acte de naissance d'Urbain-Dominique Virnot                                                            

"M. et Mme Virnot-Lenglart habitaient rue de Gand (place Saint-Martin), un hôtel où la jeune génération donna de charmantes représentations avant les sombres jours de la Révolution et de l'Invasion ; Dans l'hôtel de la rue de Gand, une vaste salle avait longtemps servi déjà de théâtre de Société. Louis Lenglart brossait les décors; la jeune et élégante Catherine Virnot de Lamissart, épouse de Dominique Virnot était une prima Donna délicieuse et on se rappela longtemps une représentation de la Flute enchantée, particulièrement brillante."

 

Livre-Virnot   Livre-Virnot

 

Livre-Virnot

Europe-Virnot

Europe-VirnotEurope-Virnot

 

Blanchard-aeronaute

 

Livre-VirnotLivre-VirnotLivre-Virnot

Dehau-Virnot-XVIII-

Dehau-Virnot-XVIII-

        Dehau-Virnot-XVIII

Marie Dehau Lenglart, Livre de famille, publié par M-R et J-L Pelon (éd. L'Epi d'or, 2001)

« Le fief de Duremort fut acquis le 13 janvier 1779, par N... Le Febvre de Lattre, seigneur de Ligny, et fut dévolu à ses trois fils cadets qui le vendirent, parmi les biens nationaux, le 1er juin 1791, « à M. Virnot de Lamissart ( en fait son frère Urbain-Dominique Virnot, suivant procès-verbal tenu, à l'ancien district d'Hazebrouck, le 1 juin 1791, au moyen de la déclaration de commande faite à son profit au Secrétariat de ce District, le 15 du même mois, par le sieur Demulier ou Dumulier, qui en avait été adjudicataire. Depuis cette époque elle est passée en plusieurs mains et est en ce moment occupée par M. Bonduel-Lesaffre, à l’obligeance de qui nous devons ce dernier renseignement, extrait de ses titres de propriété. » Bulletin de la commission historique du département du Nord, Tome XX, Lille ; Bulletin de la société des antiquaires de la Morinie ; procès verbaux des séances

Le 11 Frimaire an II (Dimanche 27 Octobre 1793) alors que le pays était encore occupe par les armées coalisées, Urbain-Dominique, sur les instances de Pierre-Augustin Serrurier son fermier, se rendait a Bouvines afin d'apprécier les dégâts causes dans sa propriété de la Court pendant les cinq mois que les troupes ennemies de la République avaient occupe le territoire de cette commune; entre Ascq, Sainghin et Lezennes, il se trouva tout-a- coup cerné par deux groupes de cavaliers et hussards autrichiens et fut emmené a Tournai ainsi que sa femme et deux de ses enfants qui l'accompagnaient.

Courte-Bouvines

Ferme de la Courte à Bouvines.

C’est là que naquit le général Achille Deffontaines, le premier général français tué pendant le premier conflit mondial, le 26 août 1914 (l’Allemagne a déclaré la guerre à la France le 3 août), alors qu’il commandait sa brigade. Son fils Jean fut tué l’année suivante, à l’âge de 18 ans. ». Le général était le beau frère de Gabrielle Prouvost, fille d’Amédée.

 

 

 

 

Willebaud Wibaux 1819-1897
&1844 Stéphanie Motte 1823-1882

 

 

 

 

 

 

 

 

|

 

 

 

 

 

 





 

 

 

 

 

 

|

 

 

|

 

 

 

 

 

Achille Deffontaines 1858-1914

 

 

Joséphine Wibaux 1868-1954

 

 

Léon Wibaux 1858-1910

 

 

Gabrielle Marie Prouvost 1863-1920

 

 

|

 

 

|

 

 

|

 

 

|

 

 





 

 





 

 

 pendant les cinq mois que les troupes ennemies de la République avaient occupé le territoire de cette commune ; entre Ascq, Sainghin et Lezennes, il se trouva tout-a-coup cerné par deux groupes de cavaliers et hussards autrichiens et fut emmené à Tournai ainsi que sa femme et deux de ses enfants qui l'accompagnaient.

Au bout de deux jours Catherine-Charlotte Lenglart et son fils Louis furent remis en liberté, mais sur les instances du General Comte Kinsky  et du Capitaine Obern qui se plaignaient de n'avoir pu obtenir des Lillois l'élargissement de deux échevins de Templeuve-en-Dossemetz, le Prince de Saxe-Cobourg  et le Duc d'York , les jugeant de bonne prise, décidèrent de retenir M. Virnot et sa fille Julie comme otages

« François-Joseph, Comte Kinsky, né en 1739, prit part à la guerre de sept ans, à la campagne de 1788 contre les Turcs, et à celle de 1793-96 contre la France; il devint Grand-Maître de l'Artillerie des Armées impériales et mourut en 1805. Vainqueur de Dumouriez à Nervinde, le feld-maréchal de Cobourg fut à son tour vaincu à Tourcoing par Moreau à Wattignies, et à Fleurus par Jourdan. Deuxième fils de Georges III, né à Windsor en 1763, Evêque d'Osnabrick, commandant des troupes anglaises envoyées au secours des impériaux, Fréderic d'York, jusqu'à la paix de Valenciennes, agit en commun avec le Prince de Cobourg ».

 

Prince Frederick Josias de Saxe-Cobourg-Saalfeld (26 décembre 1737, Cobourg – 26 février 1815, Cobourg), général au service de l'Autriche.

Saxe-Frederick_Josias_de_Saxe-Coburg-Saalfeld

Né au château d'Ehrenbourg à Cobourg, il est le plus jeune fils de François Joseph, duc de Saxe-Cobourg-Saalfeld et d'Anne-Sophie, princesse de Schwarzbourg-Rudolstadt

Au service de l'Autriche depuis la Guerre de Sept Ans, Frédéric Josias de Saxe-Cobourg commanda un corps d'armée dans la guerre contre les Guerre russo-turque de 1787-1792 sous le commandement de Ernst Gideon von Laudon et conquit la Moldavie et la ville de Khotyn, aidé des russes triomphe à Fokshany. Il conquiert Bucarest et une partie de la Valachie en août 1789. Cela lui a valu d'être nommé maréchal. Il fut mis à la tête de l'armée autrichienne dans les Pays-Bas autrichiens pendant la première coalition destinée à envahir la France en (1792) ayant sous son commandement l'Armée de Condé. Il remporta d'abord plusieurs victoires : il obtint un avantage à la bataille d'Aldenhoven, gagna en 1793 la bataille de Neerwinden sur Charles François Dumouriez, et l'obligea à évacuer la Belgique. Il commençait à envahir le département du Nord lorsqu'il fut successivement battu par Jean Victor Marie Moreau à Tourcoing, par Jean-Baptiste Jourdan à Wattignies, à Fleurus (1794), et se vit contraint de quitter le commandement. Il se retira dans sa principauté d'Aldenhoven et y mourut oublié en 1815. Il fut marié à Thérèse Stroffeck, mais les deux parents n'étant pas noble, leur fils fut Freiherr von Rohmann sans pouvoir prétendre aux titres de son père. Pendant longtemps, le nom de Cobourg fut associé à celui de William Pitt dans la haine nationale en France et devint sous la Terreur le symbole de la coalition de l'Europe contre la Révolution. » Wikipedia

 

Le prince Frederick Augustus (Fredéric-Auguste), comte d'Ulster et duc d'York et Albany, est un membre de la famille royale britannique, né le 16 août 1763 au Palais St. James (Londres) et mort le 5 janvier 1827 au Rutland House, près de Piccadilly (Londres).

York

Il était le fils cadet du roi George III du Royaume-Uni et de la reine Charlotte. La colonne du duc d’York vue depuis le Mall, à Londres, sur une gravure de 1837. Il épousa le 29 septembre 1791 la princesse Frédérique de Prusse, fille du roi Frédéric-Guillaume II, dont il n'eut pas de postérité. Il s'intéressait aux lettres et à la philosophie. En 1793, il reçut le commandement des troupes britanniques en Belgique mais battu, il dut rembarquer. Une nouvelle tentative à la tête d'une armée russo-britannique en Hollande, en 1799, ne fut pas plus heureuse. Il fut défait à la bataille de Castricum par le général Guillaume Marie-Anne Brune. Il se consacra par la suite à des tâches administratives. Il fut l'amant de Mary Anne Clarke et fut obligé de démissionner en 1809 de son poste de commandant en chef de l'armée lorsque fut découvert un trafic de commissions militaires organisé au bénéfice de celle-ci. Il fut cependant exonéré par la suite de sa responsabilité. Il fut choisi par certains révolutionnaires pour succéder à Louis XVI de France et pour d'autres épouser Marie-Thérèse de France. Une colonne lui est dédiée à Londres près de Buckingham Palace. Ste. Anne's Point, la capitale du Nouveau-Brunswick, est renommé Frederick's Town puis Fredericton au milieu des années 1780 en son honneur. De 1793 à 1834, York, d’après le titre du prince Frederick, est le nom donné à la capitale du Haut-Canada, l'actuel centre historique de Toronto. » Wikipedia
 

 

Brunswick-VirnotBrunswick-Virnot


Brunswick-Virnot


Brunswick-Virnot

Brunswick-Virnot


Madame Virnot-Lenglart fit rédiger un procès-verbal de la capture de son mari, obtint du Directoire du département du Nord l'attestation qu'il n'était compris dans aucune liste des émigrés ou présumés tels, et que ses biens n'avaient pas été mis sous séquestre (Douai 4 Nivôse, an II); elle sollicita du Tribunal l'autorisation de pouvoir en son absence signer valablement des lettres de change  et vendre telle ou telle partie de biens de ville ou de campagne pour remplir les obligations auxquelles elle avait été fixée dans l'emprunt force; mais, pour obtenir l'échange des otages, les démarches multipliées  auprès du General La Valette et des représentants du peuple a la Convention restèrent vaines. La fortune d'Urbain-Dominique Virnot était considérable, mais au moment de sa capture il avait a faire face a des traites de 48.000 florins et de 90.000 marks a. Hambourg et Catherine-Charlotte Lenglart redoutait qu'elles ne fussent pas payées par ses correspondants. « Vous feriez bien, (sic) lui écrivait-on de Paris, le 7 ventôse 1794 si vous aviez encore chez vous quelques parties de potasse, de les offrir a. la Municipalité pour être employées a la confection du salpêtre, que l'on ne cesse actuellement de travailler pour la République (et qui serait certainement acceptée avec plaisir par nos frères ». Le prince-de Cobourg se refusa a rendre la liberté a la jeune fille qui s'était dévouée à son père, -mais comme l’étroite surveillance antérieure s'était relâchée, Julie Virnot en profita pour s'évader.
Transféré sous bonne garde a Cysoing, puis dans le fort de Condé, Urbain-Dominique Virnot y mourut le 3 Prairial an II (1° Juin 1794) après sept mois de captivité. Plus tard, il fut inhume a Lille St-André, par les soins de Charles Le Thierry.
 Un magnifique portrait exécuté en 1771 par Heinsius représente le couple de M. et de Mme Virnot-Lenglart dans leur jeunesse, Urbain-Dominique en habit de velours, s'ouvrant sur un jabot de dentelle et un gilet de soie brochée, la perruque poudrée, nouée d'un ruban noir, avec sur le coté des rouleaux pommades, les lèvres bien dessinées, le nez aquilin, le regard tourne vers sa femme derrière laquelle il est appuyé ; de Catherine-Charlotte Lenglart, bornons-nous a dire que l'arrangement exquis de sa coiffure et de sa toilette de taffetas rose, l' élégance suprême des nœuds retenant le fichu et les manches doublées de dentelles ne peuvent qu'exciter l'admiration la plus enthousiaste. Son portrait, a cheveux blancs, appartient a M. Urbain Virnot-Ovigneur.
C'est Heinsius peut-être encore qui exécuta un portrait ovale d'Urbain Virnot, en habit rouge et gilet de soie brochée jaune, mais c'est a Iui certainement qu'on doit son pendant, celui de Catherine-Charlotte Lenglart ; ses traits en 1810 sont ceux d'une femme âgée déjà, mais pleine de vigueur et d'activité intellectuelle; le visage apparait souriant, les lèvres minces, le nez busque, les yeux. vifs et perçants. Sur une chevelure grisonnante un bonnet de dentelle blanche, décoré de plumes de Marabout gris-bleu; le corsage est de taffetas bleu-paon, décolleté en rond, et recouvert d'une fine barbe de dentelle.
Jean-Ernest Heinsius (1740-1810) Artiste d'origine hollandaise, mais bien français de style et de gout, Johann-Ernest Heinsius (1740-1810) travailla longtemps a Weimar et a Rudolstadt. Appelé en 1786 a exécuter le portrait de Madame Victoire, la cinquième des filles de Louis XV. Heinsius reçut le nom de peintre de Mesdames de France. En 1771, il avait exécuté Ie double portrait de Charles Lenglart, échevin, frère ainé de Catherine-Charlotte Lenglart, aux cotes de Marie-Anne Van Huffel, son épouse, fille d'Arnould, Sgr de Marselaer, d'Anvers. C'est encore un délicieux tableau de genre. Charles est en habit de velours rouge; la jeune femme, remarquable pour sa beauté, en déshabillé de satin jaune clair, assise devant son mari, un petit chien noir sur les genoux. (Exposition rétrospective à Bagatelle I9II). Ce portrait des grands-parents de Jules et de Auguste Lenglart appartenait a M. Desmeotte-Lenglart, fut racheté 18.000 francs par M. Dubar et se trouve au château de l'Assessoye a Lambersart. Il fut copié plusieurs fois, et un petit chapeau ajoute a l'original. Une copie appartenait a Madame Louis Lenglart, une-.autre par le peintre Colas, a M'j-dame Delesalle- Une version, celIe que vous voyez ici a été peinte avec virtuosité par le peintre Colas. Autour, six ravissants portraits au pastel des femmes de la famille ; entoures de cadres en bois finement sculptes et dores de l' époque de Louis XVI, ils étaient enchâssés dans les boiseries de la salle à manger; j'ai pu les recopier au pastel et nous pouvons donc leur attribuer les prénoms des femmes et filles qui constituaient la fa mille : Charles Le Thierry d'Ennequin nous guide pour en retracer la vie:

Après avoir procédé au partage de ses biens le 4 Mai 1810, Catherine-Charlotte Lenglart décéda le 30 juin 1818, ayant eu neuf enfants ; il existe un inventaire de 1818 après décès de Catherine Lenglart, veuve de Urbain-Dominique Virnot, en sa demeure 56, rue de Tournay à Lille : côté objets (un cartel doré avec statue bronze prisé à la forte somme de 450 F) et meubles (piano, bergères, fauteuils, etc...), il n'apporterait pas grand chose. Peut-être côté argenterie. Il y en a beaucoup : cafetière, théière, plateaux et des couverts nombreux, certains marqués DL, DV et LB.

Il y avait un cabriolet (220 F), une calèche (400 F), une voiture forme antique (500 F), une vinaigrette (voiture découverte) 150 F). Il y avait aussi des fermes et des maisons à Lille.

Le partage des biens de feu Urbain-Dominique Virnot a eu lieu le 4/5/1810 devant Salembier.

Virnot-Lenglart    Virnot-Lenglart

La maison de la rue de Tournai a été acquise le 31/5/1768 (notaire Legrand à Lille)

Le mariage François Barrois x Alexandrine Virnot le 21/10/1785 devant Leroy à Lille. Chacun 100.000 livres Tournoi d'apport au mariage.

Le mariage Dominique Joseph Virnot et Catherine-Sophie Virnot de Lamissart le 7/6/1800 devant Couvreur à Lille. » François Boutry .

Virnot-1793




Virnot-partage-UDV.

Lenglart-Raphael-Louis-Virnot

Vente au Comte Sieyès

Sieyes-Virnot

Vente au Comte Sieyès

Sieyes-Virnot

 

Emmanuel-Joseph Sieyès

Peint par David en 1817

« Né à Fréjus en 1748, mort à Paris en 1836, Sieyès devint prêtre et, en cette qualité, fréquente les salons et les académies, où se répandaient les idées des Lumières.

Vicaire général de Chartres en 1787, Sieyès publie en 1788 son Essai sur les privilèges puis son célèbre pamphlet : « Qu’est-ce que le Tiers Etat ? », en janvier 1789 qui deviendra un des textes fondateurs de la Révolution.

Elu député Paris pour le tiers état aux États généraux, Sieyès propose de changer le nom « Etats généraux » en « Assemblée nationale ».

Il rédige le texte du serment du Jeu de paume (20 juin 1789) qui sera la base de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Il est à noter qu’il sera aidé dans cette démarche par Mirabeau.

Sieyès qui est à l’origine de la création des départements français est aussi membre fondateur du club des Jacobins. Sieyès reste très discret pendant la Révolution : il est à la Convention, l’un de ces hommes du Marais qui, pour l’essentiel, votent comme les Montagnards, et dont ils n’approuvent pas l’idéologie. Ainsi il vote la mort du roi. Il est souvent critiqué par Robespierre, qui l’accuse d’être « la Taupe de la Révolution ».

Sieyès n’en subit néanmoins aucun dommage et entre au Conseil des Cinq-Cents  après la mort de Robespierre. Il refuse son élection au Directoire en 1795 et devient l’un des chefs du mouvement révisionniste à partir de 1798.

Il accepte enfin d’être élu au Directoire en mai 1799, inspire le coup d’État du 30 prairial an VII (18 juin 1799), par lequel les Assemblées reprennent l’avantage sur le pouvoir exécutif. Sieyès prépare une Constitution destinée à renforcer le pouvoir de l’exécutif sans supprimer le rôle des Assemblées.

Pressentant le général Joubert pour mener à bien cette opération, il est obligé de se retourner vers Bonaparte, Jouber ayant été tué à Novi. Après le coup d’Etat du 18 Brumaire, Sieyès est l’un des trois consuls du Consulat, mais Bonaparte refuse sa Constitution, trop parlementaire à son gré.

Il est promu grand officier de la Légion d’honneur en 1804 et comte d’Empire en 1808. Il ne siège plus beaucoup durant les Cent-Jours et à la fin de l’Empire, la Restauration ne lui pardonnant pas son vote en faveur de la mort du roi le force à s’exiler pendant quinze ans.

De retour après Juillet 1830, il meurt à 88 ans, fidèle à ses idées premières d’une France bourgeoise et constitutionnelle. » http://www.histoire-en-ligne.com

Lenglart-Raphael-Louis-Virnot-Sieyes

Lenglart-Raphael-Louis-Virnot-Sieyes

Salembier-notaire-Virnot-Lenglart

 

Virnot-Lenglart-Rue-Tournay-Lille.

Lenglart-Bondues

 

Lenglart-Virnot-Brigode-freres-soeurs.

1792%20laisser%20passer%20urbain%20dominique

Plans-Lille-18eme

Plans de Lille au XVII° siècle

Le frère de Catherine-Charlotte était un mécène et collectionneur du siècle des lumières, Charles Lenglart, Seigneur- de Lannoy et de Plancques, Chevalier du Lys par Louis XVIII le 26/7/1814, Trésorier de Lille, Echevin, négociant, futur conseiller municipal, président canton de 1813/16, député  Lille sacre  Napoléon, conservateur musée de Lille. (1740-1816). Charles ép. 1767, Marie Anne van Nuffel, de la noblesse bruxelloise. En 1771 est réalisé le double portrait  Charles et Marie-Anne Lenglart-van Nuffel par Heinsius. Mécène, notamment Watteau de Lille,  possède une collection considérable de flamands, Jan Garemijn, Jacques-Louis David qui viendra visiter , Piat-Joseph Sauvage, Noel Lemire, Louis- Nicolas van Blarenberghe etc;  peintre amateur, attentif l’école de dessin comme commissaire dès 1782. il est véritablement un homme du siècle des Lumières.

           charles-lenglart-van-nuffel            

lenglart-Blasonarnolphe-van-nuffelmarie-allard-van-nuffelmarie-d-ancre-van-nuffelBlason-Carpentier

                                          Lenglart   J van Nuffel et son épouse      Marie Begge d'Ancré      Charles Lenglart et Marie-Anne Van Nufffel  Blason Carpentier                                                                                                                                                          

david   enfants-lenglart    van-blarenberghe   Watteau-de-Lille-Fete-au-Colisée-1791   piat-sauvage

                           Jacques Louis David      Enfants de Charles Lenglart par Watteau de Lille      Louis- Nicolas van Blarenberghe                     Watteau de Lille: fête Colisée 1791              Piat-Joseph Sauvage,      

filles virnot

 

Nous pouvons comparer les portraits familiaux, ci dessus, avec beaucoup des dessins des Watteau de Lille, ci-dessous, provenant de la collection de Charles Lenglart, principal mécène et immédiat parent des Virnot, Prouvost, Quecq d’Henriprêt, Lethierry d’Ennequin, Barrois, de Fosseux, de Raismes etc…On peut facilement imaginer que les modèles appartiennent à ces familles : le tableau ci-dessous pourrait parfaitement se passer dans un des hôtels familiaux.

Watteau-Citoyenne-toilette-Arras-1791-Watteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de Raismes

Watteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de Raismes

Echange de courrier entre Raphaël Lenglart, fils de Charles, et sa famille, depuis Paris, notamment sa tante Virnot-Lenglart.

Voici des adresses familiales à Paris à l’époque ; il semble que la principale ait été le 41, rue Quincampoix.

 

Lenglart-Raphael

 

Lenglart-RaphaelLenglart-Raphael  

Lenglart-Raphael

Lenglart-RaphaelLenglart-Raphael

 

Allusions au mariage de Napoléon et Marie-Louise :

« En 1809, Napoléon doit faire face à la cinquième coalition, menée par l’Angleterre et l’Autriche. Après sa défaite à Wagram, l’Autriche signe une paix humiliante à Vienne, le 6 octobre 1809. Le 16 décembre, le Sénat annonce la dissolution du mariage contracté par Napoléon et Joséphine. Dominant un empire de 130 départements qui s’étend de l’Elbe au Tibre, l’Empereur n’a cependant pas d’héritier. Il sollicite dans un premier temps la main de la sœur du tsar de Russie, flatté à l’idée de s’allier à la plus vieille famille régnante d’Europe. Las de négociations qui traînent durant plusieurs mois pour divers prétextes et prévoyant un refus, Napoléon renonce à son projet. Sous l’influence de Metternich, François Ier, afin d’endormir la méfiance de Napoléon, s’arrange pour lui faire savoir qu’il accorderait la main de sa fille, Marie-Louise, s’il la lui demandait. Elevée dans la haine d’un homme ayant infligé à son pays de cruelles humiliations, Marie-Louise est cependant peu à peu éblouie par la perspective de monter sur le premier trône d’Europe et donne son consentement à cette union.

La cérémonie eut lieu dans le Salon carré du Louvre, transformé par Percier et Fontaine en chapelle pour la cérémonie. On retira les tableaux malgré l’opposition de Denon (Napoléon avait menacé de les brûler !) afin d’y ménager deux étages de tribunes. « Les murs étaient tendus d’étoffes cramoisies et bleues brodées d’or, de tapisseries des Gobelins de l’Ancien Testament d’après Coypel, et du Nouveau Testament d’après Jouvenet. […] Une grande croix d’Autel, six candélabres, une croix processionnelle. » Rouget présente le moment où, après la bénédiction de l’anneau et des pièces d’or, a lieu la bénédiction nuptiale : Napoléon et Marie-Louise sont debout, entourés des princes et des princesses, se tenant la main droite. L’officiant est le cardinal Fesch. Comme le rapporte la Wiener Zeitung, « la bénédiction de l’anneau et des pièces d’or étant achevée, le grand maître des cérémonies fit une révérence à l’Empereur et à l’Impératrice. Ceux-ci se rendirent au pied de l’autel ; ils s’y tinrent debout, en se donnant la main, après avoir retiré leurs gants ; le grand chambellan reçut les gants de l’Empereur, et la dame d’honneur ceux de l’Impératrice ». Ensuite commença la messe.

Les similitudes entre cette composition et Le Sacre sont évidentes. Rouget reprend textuellement les éléments de la composition de David à laquelle il a lui-même tant contribué. Composition en frise, chatoiement des couleurs (sur le groupe formé par les ecclésiastiques) semblent repris du Sacre. De fait, au-delà de la simple similitude due au travail que Rouget réalisa avec David pour sa grande composition, il est évident que, pour Napoléon, ce nouveau mariage (de cette union devait naître le Roi de Rome, héritier du trône impérial français) méritait d’être immortalisé avec autant de faste que les cérémonies du couronnement. C’est néanmoins Louis-Philippe qui fera, en 1835, l’acquisition de l’œuvre pour les Galeries historiques de Versailles.

Auteur : Jérémie BENOÎT Wikipedia

Napoleon_Marie-LouiseNapoleon-Marie-Louise-vers91_rouget_Napoleon-Marie-Louise-vers91_rouget_

 

Lenglart-Raphael-Louis-Virnot

 

Lenglart-Raphael-Louis-Virnot

Lenglart-Raphael-Louis-Virnot-Sieyes

Quelques banquiers :

 

Lenglart-Raphael-Virnot-Perrier-Perregaux-Laffitte-RougemontLenglart-Raphael-Virnot-Perrier-Perregaux-Laffitte-RougemontLenglart-Raphael-Virnot-Perrier-Perregaux-Laffitte-Rougemont

  

Lenglart-Raphael-Virnot-Perrier-Perregaux-Laffitte-Delessert-Rougemont

Benjamin Delessert

baron Delessert et de l'Empire (19 septembre 1810)

Membre de l'Institut de France (Académie des Sciences, membre libre, 8 juillet 1816)

(Benjamin Jules Paul Delessert)

Banquier, régent de la Banque de France, président du tribunal de commerce de la Seine

Député de Maine-et-Loire, Député de la Seine,

Régent de la Banque de France (XII° fauteuil - 1802-1847)

Né le 14 février 1773 - Lyon (Rhône)

Décédé le 1er mars 1847 - Paris

À l'âge de 74 ans

 

Fils d’Étienne Delessert 1735-1816

Madeleine Boy de La Tour 1747-1816

Marié le 22 août 1807 avec Laure Delessert 1772-1823 (sans postérité)

Relations

« 1832 : Témoin au mariage de Leopold Ier von Sachsen-Coburg und Gotha, roi des Belges 1790-1865 et de Louise d'Orléans, reine des Belges 1812-1850

1837 : Témoin au mariage de Ferdinand-Philippe, duc d'Orléans 1810-1842 et de Helene, Herzogin von Mecklenburg-Schwerin 1814-1858

1838 : Témoin au mariage de Edouard Alexandre Odier 1800-1887 et de Mathilde de Laborde 1815-1904

 

Il fit ses études d'abord à Genève. Mais très vite son père l'envoya en Grande Bretagne où il suivit les enseignements d'Adam Smith et de David Hume et où il assista aux expériences de Watt sur les machines à vapeur. En 1795 - il n'est âgé que de 22 ans - son père Etienne, malade, éprouvé par l'épisode révolutionnaire, lui transmet les rênes de l'entreprise familiale. Celle-ci s'occupe alors à la fois de négoce et de banque. Son activité est également industrielle, puisque à Passy, à coté d'une manufacture où fonctionne une des premières filatures mécaniques de coton, Benjamin est pionnier en matière d'industrie du sucre de betterave. Ses activités furent également de banque (il finança Louis XVIII et Louis Philippe) et de commerce (commerce de denrées coloniales). Il fut régent de la Banque de France dès 1802 et s'y montra très actif pendant 45 ans.

Philanthrope et homme politique

C'est cependant pour son activité politique et surtout pour son activité philanthropique que Benjamin Delessert est connu. Défiant à l'égard de Napoléon, il le soutint pourtant pendant l'épisode des cent jours. Il fut député de la Seine de 1817 à 1824, puis de 1827 à 1842. En juillet 1830, il figurait parmi les députés qui signèrent avec Guizot une protestation contre les ordonnances. Vice-président de la Chambre, il était « juste milieu » et son activité politique tourna essentiellement autour des questions de morale et d'amélioration sociale (combat contre les jeux et les loteries, assistance aux enfants trouvés). Dès 1795 il est administrateur du bureau de bienfaisance du quartier du Mail.

En 1800 il crée le premier fourneau économique Rumford, l'ancêtre des soupes populaires. Puis la Société philanthropique (1802), dont le but est de promouvoir toutes inventions ou innovations sociales susceptibles d'aider les pauvres : création de dispensaires, patronage de sociétés de secours mutuels etc. Il siège au Conseil Général des hospices, à la Société royale pour l'amélioration des prisons. Il pense qu'il faut non pas assister, mais aider l'ouvrier ou l'indigent réduit à son état par l'industrialisation naissante. On est loin de la conception ancienne de la charité où le pauvre était considéré comme responsable de son état. Dans ces conditions l'émancipation intellectuelle et financière des classes pauvres reste pour lui une priorité, le fil rouge de toute sa vie de philanthrope.

En 1801, il crée la Société d'encouragement pour l'enseignement industriel. Dès les débuts de la Restauration il fait partie des initiateurs de diverses méthodes d'enseignements populaires, il siège au Conseil de Perfectionnement des Arts et Métiers.

Benjamin Delessert et la Caisse d'épargne

Mais c'est bien entendu la création de la Caisse d'Épargne de Paris, en 1818, qui constitue son oeuvre principale. Précédée de diverses tentatives familiales de même nature dès avant la révolution, très influencée en particulier par la Caisse d'Edimbourg qui la première met en place un système de dépôt et de retrait simples et rapides des fonds, l'idée première de la Caisse d'épargne est éloignée de tout principe de charité. Elle constitue un acte de foi en l'homme et en sa capacité à faire des efforts pour améliorer sa situation. La pédagogie financière, les notions de prévoyance, de lutte contre le paupérisme, de protection sociale, mais également le souci de prémunir la société contre l'instabilité sociale, sont immédiatement au cœur de ce projet. À la suite de son ami le duc de La Rochefoucault-Liancourt, il prend la présidence de la Caisse d'Épargne en 1829 et ne la quittera plus. Jusqu'à sa mort, en 1847, il accompagnera les jeunes institutions, faisant voter en particulier en 1835 la première d'une série de lois organiques.

Bien que sa vie ait été comme on le voit très variée, Benjamin Delessert a toujours considéré que l'invention des Caisses d'Épargne était son oeuvre essentielle. Dans son testament, en effet, il demanda que ne figure sur sa tombe qu'une inscription : « Ci-gît l'un des principaux fondateurs des Caisses d'Épargne en France » Base Roglo

 

Un libéral. Casimir Perier (1777-1832) fut l'un des hommes politiques les plus en vue de la Restauration et des tout débuts de la monarchie de Juillet, régimes durant lesquels il ne cessa de défendre les idéaux politiques libéraux caractéristiques de la grande bourgeoisie capitaliste. Septième fils de Claude Perier, riche négociant et industriel du Dauphiné, il devint l'un des régents de la Banque de France et fut élu, en 1817, député de Paris.

-Raphael-Virnot-Perrier-Perregaux-Laffitte-Delessert-Rougemont
Portrait par Louis Hersent de Casimir Perier et de ses deux fils

« Il se spécialisa dans les questions financières et devint l'un des orateurs d'opposition redoutés du gouvernement. Il joua un grand rôle dans l'insurrection de 1830 (les réunions de députés hostiles aux ordonnances se tenaient à son domicile), mais désireux de maintenir un régime monarchique et la Charte, il se rallia au régime de Louis-Philippe, qui l'appela comme Premier ministre en 1831. Prenant la succession du banquier Laffitte, emblématique du « mouvement », Perier se posa en homme de la « résistance », soucieux de rétablir l'ordre afin de favoriser la reprise des affaires. Il réprima ainsi la grande révolte des canuts de Lyon, avant de connaître une fin prématurée : ayant visité les victimes de l'épidémie de choléra qui sévissait à Paris, il contracta lui-même la maladie et mourut peu après. Mais en une année de gouvernement, il avait su donner une assise solide à la monarchie de Juillet.

Un immense tombeau-mausolée est construit en 1837 pour lui au Père Lachaise, grâce à une souscription publique et à une concession accordée par la Ville de Paris. «  Base Roglo

voir sa page sur wikipédia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Casimir_P%C3%A9rier

·         Membre du Jockey Club

Jacques Laffitte

-Raphael-Virnot-Perrier-Perregaux-Laffitte-Delessert-Rougemont

président du Conseil (1830-1831)
    Banquier, gouverneur de la Banque de France, ministre des finances, président du conseil sous Louis-Philippe, député de la Seine
    Ministre des Finances, Député de la Seine,
    Gouverneur de la Banque de France (1814-1820),
    Régent de la Banque de France (Ier siège 1809-1814)
    Né le 24 octobre 1767 - Bayonne (64)
    Décédé le 26 mai 1844 - Paris (75)
    À l'âge de 76 ans
    Inhumé - cimetière du Père Lachaise, Paris (75)

Parents
    Pierre Laffitte ca 1725-1789
    Etiennette Rogere ca 1735-1788

Mariages et enfants
    Marié le 3 prairial an IX (23 mai 1801), Paris 1er (ancien), avec Marine Françoise Laeüt 1784-1849, dont
        Albine 1805-1881
    1813 : Témoin au mariage de Nicolas Jean Marie Baignères /1793-1830 et de Jeanne Adélaïde Eugénie Bossange 1793
    Jacques Laffitte est né Bayonne dans les Pyrénées atlantiques le 24 octobre 1767. Il est issu d'une famille modeste et nombreuse (10 enfants, quatre fils et six filles). Son père, Pierre Laffitte (+1789) était maître charpentier.
    Après de courtes études, il devient d'abord apprenti charpentier auprès de son père, puis 3ème clerc chez un notaire de Bayonne, puis commis chez un négociant de Bayonne, M. Formalaguès.
    En 1788, à l'âge de 21 ans, il entre chez le banquier Jean Frédéric Perregaux, (1744-1808) qui lui manifeste très vite une grande confiance.

    Une carrière de banquier
    Jacques Laffitte fait preuve de remarquables qualités et manifeste de réelles aptitudes pour le métier de la banque et il connaît, grâce à cela, une ascension rapide.
    La Banque Pérégaux était à cette époque, en raison de ses relations avec l'étranger, la Banque du Comité de Salut Public. Pérégaux est devenu par la suite l'un des conseillers financiers de Napoléon.
    Pérégaux lui permet de progresser et lui confie des responsabilités de plus en plus importantes. Il l'intéresse aux bénéfices et en fait même, en 1806, son associé dans la Sté Pérégaux et Cie.
    Mais l'état de santé de Pérégaux obligeant à dissoudre cette société, une nouvelle société est constituée en 1807 : " Pérégaux , Laffitte et Cie. Laffitte détient 50% du capital social et devient Directeur-Gérant. (50 % du capital social à Laffitte, chef et gérant, 25 % à Perrégaux fils, commanditaire et 25 % à la fille de Perrégaux, commanditaire).
    Cette nouvelle banque devient très vite la première Banque de Paris et l'une des plus puissantes banques européennes.
    Le 19 janvier 1809, Laffitte devient Régent de la Banque de France prenant la place de Pérégaux après le décès de celui-ci. Il est en même temps juge au Tribunal de Commerce de la Seine et devient, en 1810, Président de la Chambre de Commerce.
    Le 6 avril 1814, il est nommé Gouverneur de la Banque de France. Il occupera cette fonction jusqu'en 1820.
    Laffitte est à la tête d'une fortune très importante. Cette fortune lui permet de racheter en 1818 le château de Maisons à la duchesse de Montebello, veuve du Maréchal Lannes.
    Il possède également le château de Meudon, le château de Breteuil sur Iton dans l'Eure ainsi qu'un hôtel particulier à Paris.
    Sa fortune était évaluée à 20 / 25 millions.

    Il épouse en 1801 Marine Françoise Laeut, fille d'un négociant. De cette union naît une fille unique : Albine qui épousera en 1828 le prince de la Moskowa, fils du maréchal Ney.

    Une carrière politique
    Jacques Laffitte est élu député de la Seine en 1816 et siège dans l'opposition libérale.
    Il est l'un des instigateurs de l'insurrection de Juillet 1830 qui aboutit à l'abdication de Charles X et à l'accession au pouvoir de Louis Philippe. Il finance le Journal Le National.
    Il est nommé Président du Conseil avec la charge de Ministre des Finances le 2 Novembre 1830 et exerce ces responsabilités jusqu'au 13 mars 1831.
    La tâche de Laffitte fut difficile car le procès des Ministres de Charles X (15-21 décembre 1830), qui furent condamnés à la détention perpétuelle, provoqua une émeute. De plus, son désaccord avec Louis Philippe qui refusait une intervention en Pologne conduit à son remplacement par Casimir Périer. Il sera réélu député quelques années plus tard et siègera dans l'opposition à Louis Philippe.
    Laffitte déclarait plus tard : " Je demande pardon à Dieu et aux hommes d'avoir concouru à la révolution de Juillet. "
    Au lendemain des journées de juillet 1830, il avait fondé la loge " Les trois jours " à l'Orient de Paris, dont il fut le vénérable.

    Un revers de fortune
    Lorsque Laffitte quitte ses fonctions de Président du Conseil, il est quasiment ruiné. La politique l'avait entraîné à des dépenses importantes. De plus, sa banque avait prêté à des industriels ou à des sociétés immobilières qui ont fait faillite et n'ont pas pu le rembourser. Il se trouve dans l'obligation de liquider sa banque le 28 janvier 1831. Il n'échappe à la faillite que grâce à une avance conssentie par la Banque de France et garantie sur ses biens propres. L'avance dont il bénéficie lui donne un délai qui lui permet d'organiser la vente d'une partie du parc de son domaine de Maisons. Son hôtel particulier est racheté par une souscription nationale pour le lui offrir. Son épouse est même amenée à vendre ses diamants.
    En 1836, il réussit cependant à créer une nouvelle banque d'affaires.

    L'évolution de son domaine de Maisons
    En 1833, à la suite de ses difficultés financières, Jacques Laffitte décide donc de procéder au morcellement du grand parc du château sur le modèle des lotissements paysagers anglais.
    Il fait de Maisons une ville composée de maisons de campagne acquises le plus souvent par des parisiens fortunés appartenant aux milieux des affaires et du spectacle.
    Les acquéreurs sont attirés à Maisons par une importante campagne publicitaire.
    Jacques Laffitte fait démolir les écuries du château afin d'en récupérer les pierres pour les vendre et permettre la construction des villas du parc. C'est à partir de cette époque que l'appellation Maisons-Laffitte commence à être utilisée. Elle sera officialisée plus tard, en 1882, comme nom de la ville.
    A partir de 1833, Jacques Laffitte, encouragé par son gendre le Prince de la Moskowa et son neveu Charles Laffitte, organise les premières courses de chevaux à Maisons.
    Jacques Laffitte meurt à Paris, dans son hôtel de la rue Laffitte, le 26 mai 1844, à 77 ans, et vingt mille parisiens suivent les funérailles de ce banquier généreux qui n’avait pas oublié ses modestes origines. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise, 30e division (chapelle avenue des Acacias, 1re ligne).
    "Je vous connais Monsieur Laffitte, je sais que vous n'aimez pas mon gouvernement, mais je vous tiens pour un honnête homme.". Napoléon.
    Source : Jacques Marec (Président de la Société des Amis du Château de Maisons) (2002) 

Virnot-UD-enfants   

Thierry-Prouvost-蒂埃里·普罗沃-Pour vous, les princes-为了您,王子!  

Retour

grandes familles du Nord ; grandes familles des Flandres ; grandes familles des hauts de France