Parti au 1 d’azur à un volcan surmonté de 3 flammes au
naturel abaissé d’une fasce d’argent chargée aussi de trois flammes
accompagnées en pointe d’un lion au naturel.Au 2°, coupé d’or et d’argent : au
1°, chargé d’une aiglette de sable ; au 2° chargé de trois bandes de sable.
Couronne de Comte, support de lions : armes
Quelques extraits relatifs au couple Gamonet de « La
terreur dans le Pas-de-Calais et dans le Nord : histoire de Joseph Le Bon
et des tribunaux révolutionnaires d’Arras et de Cambrai. Par A-J Paris, Licencié
ès-lettres & Docteur en droit.
« La
paroisse Saint- Jean comptait parmi ses habitants des personnes riches et
charitables qui se cotisaient pour secourir les malheureux. M. Hector Gamonet,
receveur général des finances, s'était d'abord chargé de distribuer les aumônes
ainsi recueillies. »
« Plus loin (rue Saint-Jean-en-Ronville),
il (Le Bon) aperçoit la citoyenne Gamonet (femme de l'ancien receveur général)
à la porte du citoyen Izambart. Il la fait arrêter et marcher avec nous. On
nous conduit au département avec chacun cinq à six fusiliers pour nous garder ;
on nous fouille, et je me suis aperçu qu'on a poussé l'indécence jusqu'à faire
ôter la chemise à la citoyenne Gamonet. Un membre du comité de surveillance la
couvrit de son manteau. Tous les prisonniers furent écroués aux Baudets. »
« Ces ordres exécutés, on conduisit
le même jour devant le commissaire de Le Bon « Dauchez, avocat, et sa femme ,
Becquet, rentier, Boniface, receveur de la commune, Degouve, Gamonet, Leroy
d'Hurtebise, tous rue de Saint-Jean-en-Bonville, et d'Hendecourt; ci-devant
noble, rue des Portes- Cochères, ainsi que Blin de Rullecomte, Blanquart, ex-avocat,
et La Comté, ex-noble. » Avec ces nouveaux inculpés, on ramena au département «
Caudron, rentière, de Gouy, rentière, Bayard, femme du vieux procureur de la
commune, la femme Desmazières, avocat, et la veuve Théry, aussi rentière,
demeurant toutes rue Saint- Jean-en-Bonville, ainsi que les ci-devant
demoiselles de Ternas, actuellement détenues dans une maison d'arrêt ». « Qu'étaient
ces prévenus? Quels titres avaient-ils à la haine des destructeurs de l’ordre
social ? »
« Gamonet emprunta sur son crédit,
fit une tournée dans le département et pourvut à tous les besoins. Gamonet
emprunta sur son crédit, fit une tournée dans le département et pourvut à tous les
besoins. Vers la même époque, trois mille gendarmes, à la solde de
quarante-quatre sous par jour, en argent, arrivèrent inopinément à Aire et à
Saint-Omer, où il n'y avait pour les payer ni ordres ni fonds ; Gamonet partit
la nuit en poste et assura leur solde. Le grand conseil d'administration de
cette division de gendarmerie, commandée par le général de La Bruyère, porta le
fait à la connaissance du ministre. Malgré ces actes méritoires, M. Gamonet,
ayant donné sa démission le 11 nivôse (1 er janvier 1 794) « parce qu'il ne voulait
pas être responsable de la gestion dé tous les payeurs du département », fut
envoyé à l'Abbatiale, le 14, par le comité de surveillance. « Nous te faisons
part, écrivit le comité à Le Bon, que nous avons mis hier en arrestation le
nommé Gamonet, ci-devant trésorier, parce que cet homme a des facultés
physiques et morales* qu'il n'a paru employer que contre la République. Il a
été des premiers à contrarier la Révolution dans son enfance par des manuscrits
trouvés chez Gonzié, venant de sa main. » — Le 5 pluviôse (24 jan vier), Le Bon
autorisa le prisonnier à se transporter à la municipalité de Saint-Éloy, où il
avait une maison de campagne, pour se procurer des certificats de résidence.
Lorsque M. Gamonet fut compromis par le registre de M me Bataille, il venait de
demander à sortir de l'Hôtel-Dieu afin d'effectuer au district le dépôt de tous
ses registres de comptabilité et de fournir les renseignements nécessaires à
l'apurement de ses comptes. »
« Considérant que dans les années 1791-92
et 93 (vieux style), il a existé à Arras et dans les environs une trame infernale,
une conspiration suivie pour anéantir la Liberté ; que les manœuvres les plus
contre-révolutionnaires ont. été employées; que l'aristocratie et le fanatisme
se sont réunis pour perdre les patriotes ; que des secours ont été fournis aux
émigrés et à leurs adhérents ; que des correspondances ont été entretenues
entre les ennemis du dehors et du dedans ; que, sous prétexte de religion, on a
prêché aux citoyens la haine des lois ; qu'enfin on a cherché par tous les
moyens possibles à armer les Français les uns contre les autres et à rétablir
le monstre royal en corrompant l'opinion ; « Considérant, d'après une multitude
de pièces, que les nommés Dambrines, veuve Bataille ; Philippe Poulain, son domestique;
Marie-Joseph-Françoise Colin, sa prétendue femme; Roch Séguin de Parsis, prêtre
du diocèse de Carpentras ; les demoiselles Caudron, de Gouy, Joncqué, Le Soing,
Corrége, de Bunne ville sœurs, Cornier, Bayart mère, D'Hay, Desmazières,
Garon-Wagon ; MM. Dauchez, Arrachart, De Gouve, Le Roy d'Hurtebise, Becquet,
Gamonet, D'Hendecourt, La Comté, Blanquart, Blin de Rullecomte; Mesdemoiselles
d'Hurtebise, Boniface, sont prévenus d'être auteurs ou complices de la
conspiration ci-dessus mentionnée ; arrête que toutes les pièces à la charge
desdits prévenus seront de suite adressées à l'accusateur public près le
tribunal révolutionnaire séant en cette commune, qui devra en certifier
réception ».
« L'an deux de la République française une
et indivisible, le vingt-trois germinal, sur les cinq heures après-midi, moy Louis-Joseph
Mouret, huissier du tribunal criminel et révolutionnaire du département du
Pas-de-Calais, séant à Arras, demeurant à Arras, soussigné, ai notifié à Hector
Gamonet, accusé détenu en la Maison d'arrêt dite de F Hôtel-Dieu, audit Arras,
amené entre deux guichets, et parlant à sa personne, tant pour luy que pour
Antoine-François Le Roy dit d'Hurtebise ; François-Ghislain Boucquel- dit La
Comté ; Jean -Baptiste -François -Xavier Dauchel, homme de loy ; Jean-Baptiste-Hubert
Boniface et Vindicien Blin, détenus en la dite maison d'arrêt, copie de la
liste des jurés du juré de jugement cy-devant transcrit, ensemble le présent
exploit pour double, avec déclaration qu'ils ont la faculté de racuser les
jurés qui la compose dans les vingt-quatre heures, aux peines de droit, à ce
qu'ils n'en ignorent tous; Mouret ». « La même signification fut faite,
avant le soir, dans les autres prisons.
Dans la matinée du 25 germinal (14 avril),
vingt-deux accusés, entourés d'une force armée considérable, furent amenés au
tribunal révolutionnaire. L'huissier Taquet marchait en tête du convoi funèbre
: « il semblait présider à une fête ; il était coiffé d'un bonnet rouge sur
lequel on lisait : Liberté ou la mort. — La masse des habitants d'Arras, qui se
trouvaient en foule sur leur passage, ne laissaient paraître aucun signe
d'approbation : loin de là, ils étaient consternés, pénétrés de douleur ».
« Que les nommés Hector Gamonet;
Antoine-François Leroy d'Hurtebise; J.-B. -François-Xavier Dauchez, homme de
loi ; J.-B. -Hubert Boniface ; Louis-Alexandre Becquet, rentier;
Jacques-François Degouve, rentier; Cécile Bâcler; Pélagie Bâcler; Marie-Glaire
Caudron; Marie-Anne-Victoire Joncqué; Amélie Leroy, dite d'Hurtebise; Agathe
Leroy, dite d'Hurtebise ' ; Pélagie Liger, veuve Desmazières; Thérèse-Louise-Joseph
Lefebvre, ci-devant noble; Marie- Joseph- Eulalie Lefebvre, ci-devant noble ; Marie-Philippine
Ledur, veuve Théry; Marie-Rosalie Baudelet, femme Bay art; Constance Joncqué,
femme Toursel, médecin ; Julie-Florence Joseph Gottran, femme Dauchez, homme de
loi, sont prévenus d'avoir fourni des secours pécuniaires à la veuve Bataille,
pour être employés au soulagement des prêtres réfractaires, et notamment de
ceux de la ci-devant paroisse - Saint-Jean, pour être
employés par suite an soulagement des mêmes prêtres, après leur déportation,
puisqu'ils se trouvent repris sur le registre ouvert de la cotisation trouvée
chez la veuve Bataille pendant le cours de Tannée 1793, époque à laquelle tous
les prêtres réfractaires et fonctionnaires publics devaient être déportés,
d'après la loi du 28 août 1792, tel qu'il consiste par le registre qui se
trouve annexé au présent cte ; »
« Les nommés Gamonet, Leroy , Boncqnel,
Dauchez, homme de loi, Boniface, Becquet, Degouve, Marie-Anne-Victoire Joncqué,
Agathe et Amélie Leroy, Bâcler sœurs, Joncqué, femme Toursel, Baudelet femme
Bayart, Marie-Glaire Caudron, Pélagie Liger yeuve Desmazières, Marie-Joseph et •
Thérèse-Louise Lefebvre, ci-devant de Gouy, Angélique D'Hay, Marie-Thérèse de
Gouy, Ledur veuve Théry, Julie-Florence-Joseph Gottran femme Dauchez et la
Caron-Wagon, en ayant fourni des secours aux prêtres réfractaires émigrés et à
leurs adhérents, qui sont les ennemis les plus jurés et les plus acharnés delà
République; et cela, sous le prétexte que ces prêtres étaient les seuls vrais
ministres de Dieu, et que par conséquent il fallait les secourir dans leurs
besoins ; et que les autres, c'est-à-dire les assermentés, n'étaient que des
intrus et des apostats ; »
« la plupart étaient trop consternés
pour se défendre. Cependant, MM. Dauchez, Gamonet et Leroy d'Hurtebise, avec
cette énergie passionnée que donne à certains hommes Timininence du péril,
démontrèrent qu'on ne pouvait faire 4 des citoyens un crime, et surtout un
crime contre la sûreté de l'État, de s'être réunis pour Tenir au secours des pauvres
; »
« Michelle Sapori, dans Rougeville, de Marie-Antoinette
à Alexandre Dumas, le vrai chevalier de Maison-Rouge », nous évoque: « Le
31
décembre suivant, Caroline Gonsse de Rougeville (20 ans), soeur
du Chevalier de Maison-Rouge, épouse Augustin de Renty ( 28
ans),
négociant et fils de syndic de la chambre de commerce de la
ville de Lille en
Flandre, en présence de Louis Hector Gamonet, seigneur de Berval
Lamotte, directeur
général de la Régie pour le compte du Roi ainsi
que de haut et puissant seigneur
Omer Louis François Jouÿ de Henrÿ, ancien avocat
général au Parlement, Conseil
d’EtatEt privé, et son procureur général de
la paroisse Saint Louis de la
citadelle d’Arras. »
Françoise
Caroline Gonsse 1762-1805, sœur du chevalier de Maison-Rouge, épouse Augustin
François de Renty 1753-1840 dont le frère Henri Paul Joseph de Renty 1752
épouse Marie-Rose Dathis 1756, soeur Henri Auguste Joseph Dathis 1765-1814 & 1793
Henriette Brame, ancêtres des Virnot actuels.
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Françoise Caroline Gonsse 1762-1805 épouseAugustin François de Renty 1753-1840 frère de : |
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Henri Paul Joseph de Renty 1752 époux de Marie-Rose Dathis, sœur de 1756 |
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Henri Auguste Joseph Dathis 1765-1814 |
Baudouin de
Renty &
Marie de
Créquy
|
Baudouin de
Renty &
Antoinette de
Chepoy
|
Bon de Renty
&
Jeanne de
Granseillers
|
Oudin de
Renty &
Martine de
Wallahay
|
Martin de
Renty &
Jacqueline
Bruine
|
Clément de
Renty &
Anche
Cuvelier
|
Barthélemy de
Renty &
Marguerite
Héraux
|
Paul de Renty
1659-1719 &
Marie
Madeleine Man
|
Jean Baptiste
de Renty 1689-1745
&
Yolande
Descamps
|
Paul Romain
de Renty 1727-1782
&
Marie Madeleine
Tresca
|
Augustin
François de Renty 1753-1840
&1782
Françoise
Caroline Gonsse 1762-1805
Leur fils
Victor-Louis de GAMONET épousa Caroline Eléonore Marie CUVELIER
veuve de
Prosper-Edouard-Henri DERODE (frère de Louise), première épouse
d’Urbain-Dominique dont ils eurent Prosper-Victor Derode marié le 31 janvier 1899 à
Heddebault de Baillencourt, native d’Amiens, décédée à Dours ( Somme) le 3
avril 1908, sans enfant.
Victor-Louis et Caroline de Gamonet eurent Marie Augusta Gamonet, décédée le 11 septembre 1919, mariée le 11
juin 1878 avec
Urbain IV
Dominique Virnot , né le 14 juin 1837, Lille (59, Nord), décédé le 24 janvier
1914, Lille (59, Nord) (à l'âge de 76 ans). Marié, en premières noces, le 9 octobre 1860, Lille (59,
Nord), avec Louise Angélique Félicie Derode, née le 28 mai 1841, Lille (59,
Nord), décédée le 30 septembre 1870, Lille (59, Nord) (à l'âge de 29 ans) ,
fille de Prosper, vice-Pdt Cbre Comm et Pdt Tribunal Commerce, CLH,et Céline
Cuvelier cousine germaine de la marquise de Ségur, belle fille de la Comtesse
de Ségur,
dont il eut 5 enfants:
Victor Virnot, né le 22 janvier 1862, Lille
(Nord), décédé le 28 janvier 1944, Lille (Nord) (à l'âge de 82 ans). Marié le
25 juillet 1889 avec Marie-Céline Bocquet, née le 26 août 1867, Lille (Nord),
décédée le 2 septembre 1903, Mons-en-Baroeul (Nord) (à l'âge de 36 ans). Marié le 26 janvier 1905, Péruwelz, Hainaut
(Belgique), avec Berthe Cailliau, née le 1er décembre 1872, Tournai, Hainaut
(Belgique).
Julie Virnot, née le 8 septembre 1863,
Lille (59, Nord), décédée le 12 juin 1864 (à l'âge de 9 mois).
Albert Dominique Virnot, né le 17 octobre
1864, Lille (59, Nord), décédé le 18 octobre 1910, Paris (75) (à l'âge de 46
ans). Marié le 12 novembre 1890, Paris
(75), avec Thérèse Tourangin, née le 12 novembre 1870, Évreux (27, Eure),
décédée le 15 janvier 1920, Mons-en-Baroeul (59, Nord) (à l'âge de 49 ans).
Marie Céline Virnot, née le 27 février
1868, Lille (59, Nord), décédée le 7 mai 1936, Paris (à l'âge de 68 ans). Mariée le 3 avril 1888, Lille (Nord), avec
Pierre Lécroart, né le 24 décembre 1863, Lille (Nord), décédé le 29 novembre
1935, Paris (à l'âge de 71 ans).
Urbain Daniel Virnot, né le 25 juillet
1869, Mons (Belgique), décédé le 17 novembre 1951, Lille (59, Nord) (à l'âge de
82 ans). Marié le 4 mai 1895, Lille
(59, Nord), avec Marguerite Ovigneur, née le 9 juillet 1873, Lille (59, Nord),
décédée le 22 mars 1933, Lille (59, Nord) (à l'âge de 59 ans).