Wikipedia: " Gaspard de Crayer est né à Anvers. Il est le fils de Gaspard
de Crayer l'Ancien, un peintre décorateur, enlumineur et marchand d'art4. Élève
présumé de Raphaël Coxie, fils ainé de Michiel Coxcie et peintre de cour des
archiducs Albert et Isabelle, souverains des Pays-Bas espagnols, Gaspard de Crayer
devient franc-maître à la guilde de Saint-Luc de Bruxelles le 3 novembre 1607.
Il est le doyen de la guilde de Saint-Luc en 1614-1616. Le 17 février 1613, il
épouse Catharina Janssens3. De 1612 jusqu'à 1627, il est membre du conseil de
la ville de Bruxelles4.
Les premières œuvres de Gaspard de Crayer incluent des
portraits des rois d'Espagne et des gouverneurs et fonctionnaires espagnols
stationnés dans les Pays-Bas espagnols et des membres du conseil de la ville de
Bruxelles. Par exemple, le Portrait du marquis de Leganés est peint par de
Crayer en 1627-1628 (Musée d'histoire de l'art de Vienne). En plus, depuis le
début de sa carrière, Crayer reçoit des commissions pour retables de plusieurs
églises et monastères situées à Bruxelles et dans ses environs. Il collabore en
1635 aux travaux décoratifs réalisés pour la Joyeuse Entrée à Gand du
cardinal-infant Ferdinand, frère du roi Philippe IV d'Espagne et gouverneur des
Pays-Bas espagnols depuis la mort de sa tante Isabelle-Claire-Eugénie
d'Autriche. Le cardinal-infant Ferdinand fait de lui son premier peintre de la
cour3. Jacques Boonen, archevêque de Malines, lui confie dans les années
1620-1630 des travaux de décoration à l'abbaye d'Affligem.
Même après avoir acquis une position sociale élevée à
Bruxelles, de Crayer ne perd pas le contact avec sa ville natale d'Anvers. Il
reste en particulier un ami et associé d'affaires du marchand d'art Matthijs
Musson (en) (c. 1600-1678), qui est aussi son patron et agent3.
Il s'installe à Gand en 1664, où il est inscrit à la guilde
de Saint-Luc. Beaucoup de ses peintures ornent les églises de Gand3.
Son grand atelier lui permet d'effectuer de nombreuses
commandes de retables pour des sociétés religieuses et des clients dans les
Pays-Bas espagnols, l'Espagne et d'autres pays. Parmi ses commissions figure
une commission de l'architecte et artiste-peintre néerlandais Jacob van Campen
pour contribuer à des tableaux pour la décoration de l'Huis ten Bosch à La
Haye5.
Dans son vaste atelier, de Crayer forme entre 1610 et 1661
un grand nombre d'étudiants, y compris Jan van Cleve (III) (en), Anselm van
Hulle (en) et François Monnaville2.
Œuvres
Gaspar de Crayer était un peintre de tableaux d'histoire,
surtout avec des thèmes religieux, et de portraits.
Il emprunte des motifs à l'œuvre de Rubens et on soupçonne
qu'il est en contact avec l'atelier de Rubens. Jusqu'à 1630, de Crayer
travaille dans un style classique. Depuis environ 1631, il tombe sous l'influence
d'Antoine van Dyck et ses compositions de sujets religieux deviennent plus
chargées d'émotion.
Entre 1638 et 1648, les compositions de de Crayer affichent
une tonalité plus légère et ses personnages deviennent plus doux et
sentimentaux en apparence. Plus tard, il est également trace d'une influence
vénitienne, en particulier de l'art de Titien et Paul Véronèse. Dans les années
1650 et 1660, l'art de de Crayer devient plus émotionnellement chargé et plus
dramatique. Dans la dernière période, beaucoup de ses compositions sont
réalisées par des collaborateurs dans son studio5.
Interprétation en gravure
Hercule entre la volupté et la vertu, gravé par Philippe Trière d'après Gaspard de Crayer (British Museum, Londres).
Collections publiques
La Déploration du
Christ, vers 1630
Étude de la tête
d'un jeune Maure, 1631, huile sur toile, 39 × 33 cm, Musée des beaux-arts de
Gand6
La Pêche
miraculeuse, vers 1644, Musées royaux des beaux-arts de Belgique, à Bruxelles
Le Couronnement de
sainte Rosalie, 1644, huile sur toile: 321 × 363 cm, Musée des beaux-arts de
Gand. Provient de l'ancienne église des Jésuites d'Ypres7.
La Résurrection de
Lazare, 1664, Église Saint-Germain de Rennes
La Résurrection de
Lazare, 1664, Musée des Beaux-Arts de Rennes (seconde version, même année, mais
très différente)
La Sainte Vierge
et l'Enfant Jésus vénérés par différents saints, Musée de Grenoble
L'Assomption de la
vierge, huile sur toile, 380 x 276 cm, Musée des beaux-arts de Dijon
La pêche
miraculeuse : Les apôtres rapportent au Christ le fruit de leur prise, Palais
des beaux-arts de Lille.
Le Martyre des
quatre couronnés : Claudius, Nicolastratus, Symphorianus, Castor et Simplicius,
Palais des beaux-arts de Lille
Le Martyre de
saint Denis, saint Rustique et saint Eleuthère, Maison d'éducation de la Légion
d'honneur, Saint-Denis, (Seine-Saint-Denis), (réfectoire)8
La Résurrection de
Jésus Christ, Musée des beaux-arts, Valenciennes
La Sainte Vierge
offrant le Rosaire à saint Dominique en présence de différents autres saints,
Musée des beaux-arts, Valenciennes
Job sur le fumier,
Musée des Augustins, Toulouse
Le Christ en croix
en présence de saint François et de sainte Marie-Madeleine, Musée Antoine
Lécuyer, Saint-Quentin (Aisne)
Sainte Catherine
enlevée au ciel
La Vierge
intercédant pour les infirmes
Le Centenier aux
pieds de J.-C.
La Descente de
Croix, Rijksmuseum Amsterdam
La Descente de
Croix, Millau
L'Assomption,
église Sainte-Aldegonde, Écaussinnes-Lalaing
Quatre portraits
attribués à l'artiste se trouvent dans l'église Sainte-Agathe, à Bruxelles.
Philippe IV
d'Espagne, Metropolitan Museum of Art, New York.
Crucifixion avec
Marie-Madeleine, église Saint-Sébastien de Préaux-Saint-Sébastien. "