Quelques illustrations de la lignée 

De Bourgogne

De Bourgogne-Herlaer

 bourgogne-armoiries

 Blason: écartelé au 1° et ° semés de France à la bordure componée d'argent et de gueules, qui est de BOURGOGNE moderne

 au 2 et 3e bandé d'or et d'azur de 6 pièces à la bordure de gueules, qui est de BOURGOGNE ancien,

 et sur le tout d'or au lion de sable orne et compossé de gueules (qui est de FLANDRE).

Les écartelures brisées d'un champagne d'or a la pointe de l'écu. V. LA CHESNAYE-DES-BOIS.

 Cette famille est issue de Jean II de Bourgogne ne à. Dijon en 1404 du Duc Jean sans Peur, et d'Agnès de Croy, fille de Jean, Sire de Renty et de Marguerite de Craon.

 Philippe de Bourgogne, Chevalier, né à Lille le 28 Janvier 1774, entra aux pages du Roi en 1789. En 1792, il fut nommé premier page (dignité qui au bout de quatre années conférait le grade de capitaine de cavalerie).

II avait été de service dans les appartements, du roi le 20 Juin 1791 mais i1 n'apprit la fuite de la famille royale que le lendemain. Arrêté avec deux de ses camarades, il fut maltraité par la populace qui voulait le pendre à un réverbère dans la rue St-Honore, près du Palais Royal lorsqu'un escadron de gendarmes vint l'arracher des mains des forcenés.

 Au 20 Juin 1792, Philippe de Bourgogne resta constamment près du Roi et, le 10 août, il fut du petit nombre des serviteurs et des gardes nationaux  fidèles qui lui firent un rempart de leur corps. II l'accompagna jusqu'à l’entrée de l'assemblée ou il ne fut point admis, mais ou son habit de premier page lui attira une décharge qui tua un garde a. ses cotes.

 II rejoignit l'armée des Princes, y reçut au nom du Roi un brevet de capitaine des Chasseurs de Calonne signé par Monsieur et le Comte d’Artois le II septembre 1792, et prit part à la défense de Maëstricht ce qui lui valut le titre de Bourgeois de cette ville.

20 juin 92M-antoinette 20 juin 1792

  La petite-fille d’Alexandrine Virnot de Lamissart épousa Charles de Bourgogne, chevalier, fils de Philippe :

  1 Charles-Louis VIRNOT DE LAMISSART, de Musemberg,

blason virnot

 second fils de Dominique et de Marie Cousin, baptise a St-Etienne le 13 Janvier 1737, licencie es-lois, Bourgeois de Lille par relief du 3 Avril 1761, avocat au Parlement de Flandre, Procureur du Roi aux Eaux et Forets. 11 fit le dénombrement de deux fiefs a Bailleul en Avril 1782, et celui du fief de Musemberg à Séquedin en Janvier 1785, et fut Conseiller Municipal en 1807 et Trésorier de la Ville de Lille où il mourut le 16 Mars 1808.

Le 2 Juin 1760, à St-Etienne, il avait épouse Marie Alexandrine LENGLART, fille de Nicolas-Hubert et d' Alexandrine Carpentier, baptisée dans cette églises le 12 Janvier 1742, décédée le 30 Juin I8I5, ayant eu neuf enfants : Alexandrine qui suit, Charlotte qui épousa François-Désiré QUECQ, Sgr d'HENRIPRET, Urbain, Pierre, Hubert, Rose qui épousa Jean Baptiste PROUVOST, Catherine qui épousa son cousin  Dominique-François VIRNOT, Louis Urbain qui épousa Aimée-Joseph PROUVOST

2       A lexandrine-Charlotte- Joseph-- Marie V IRNOT DE LAMISSART,

née le 28 Décembre r76I, de Charles et de Marie Lenglart, décédée le 8 Avril 1832, épousa le 18 Juin 1782, Charles Henri DE SAVARY, Sgr DU GAVRE,

savary 

(Conseiller du Roy, Trésorier de France a la Gouvernance de Lille, ne Paroisse St- Etienne, le 8 Juillet 1749, de Henri-Joseph et de Marie-Anne-Catherine de Has, lequel mourut Conseiller Municipal de Lille le 25 Juillet 1810, ayant eu deux filles : Alexandrine-Henriette DE SAVARY DU GAVRE, née Paroisse Ste-Catherine, le 30 Décembre 1783, décédée le 9 Octobre 1855, épouse de François-Alexandre QUECQ D'HENRIPRET dont Charles Arthur marié avec Mathilde van Eyll et Gustave Lucien marié avec Sarah de Madre de Norguet et

3     Thérèse-Charlotte DE SAVARY DU GAVRE,

née Paroisse St-Etienne, le 16 Février 1789, décédée le 10 Février 1862, avait épousé le 15 Septembre 1813 Charles-Léopold-Alarie DE LA CHAUSSEE,

lachaussee

Chevalier, fils de Charles, Chevalier, ne le 28 Juillet 1753 de Charles, Chevalier, Sgr de St-Aubin et de Marie-Beatrix Moullart de Vilmarest, page du Roi Louis XVI, puis capitaine au régiment de Berry, Chevalier de St-Louis.  (DE LA CHAUSSEE: écartelé d'argent et de sable. Pour la généalogie de cette famille originaire du Poitou, v. LAINE: Tomes IV), et de Jeanne-Rufine-Françoise de Bourgogne, né a Tournai, le 2 Janvier 1792, décédé a Lille, le 21 Juin 1884 , laissant quatre enfants : Elisabeth (qui suit), Aurélie, bienfaitrice de l' Ordre des religieuses Auxiliatrices des âmes du Purgatoire : A cet ordre, fondé par Eugénie Smet, Aurélie de la Chaussée légua un immeuble, sis rue Nationale a. Lille;3 Charles-Désiré-Henri ;4° Clémentine- alliée a Charles GAILLARD, baron DE BLAIRVILLE, né a la Beuvrière, le 21 Février 1821, chef d'Escadron d' Artillerie, Chevalier de la Légion d'Honneur, décédé a Arcachon le 28 Mars 1889, dont postérité.

4 : Elisabeth-Zénobie DE LA CHAUSSEE,

Née le 5 Novembre r8r6, décédée au château d'Estaimbourg, près Tournay, le 27 Juillet 1885, s'était mariée en 1838 à Charles DE BOURGOGNE,

 bourgogne

 chevalier, fils de Philippe (voir ci-dessous), Page du Roi, et de Marie-Claire Joseph- Julie de Brandt, marquise de Maizières, né à Tournai le 8 Février 1810, Chevalier des Ordres de Léopold et de St Jean de Jérusalem, décédé à Estaimbourg le 24 Mars 1886, dont deux enfants ;

 1° Marie DE BOURGOGNE, née le 14 Avril 1839, mariée à N. de MAROLLES; postérité;

 2° Jean, né à Tournay, le 16 Avril 1843, vicaire à la Paroisse Ste-Marguerite de Tournay.

Estaimbourg

 estaimbourg

On trouvera des données historiques sur le site : http://estaimbourg.com/feodalite.htm mais rien à la BM de Lille et aux ADN ! Sacré frontière, héritage de Louis XIV, qui nous coupe de nos cousins des anciens Pays Bas ! » nous dit Philippe Rammaert.

« Parmi les seigneurs d’Estaimbourg, il y en eut d'illustres qui ont rempli les annales de l'histoire de leurs gestes glorieux. D'autres se sont confinés dans leur rôle de châtelain du pays.

     En 1302, Messire Baudouin d'Auberchicourt était propriétaire du château féodal, il épousa Yolande de Roysen.

     Baudouin d'Auberchicourt (de sinople aux chefs d'hermines, à la bordure endentée d'argent), chevalier, sire d'Estaimbourg et de Bernissart, épousa Marie de Mortagne (parti émanché d'argent et de gueules de dix pièces). Trop tôt hélas! le bonheur des époux fut mis à rude épreuve. On sait que la guerre de cent ans éclata en 1337, entre Philippe de Valois, roi de France et Edouard III, roi d'Angleterre, cette partie du Hainaut fut le théâtre de la guerre. Le château d'Estaimbourg ne fut pas épargné.

     Isabeau d'Auberchicourt, dite d'Estaimbourg, épousa:1° Gérard d'Antoing (de gueules semé de trèfles d'argent, au lion de même brôchant sur le tout), seigneur de Gondecourt, chevalier, gouverneur d'Artois.2° Jehan ou Jacques d'Ollehain (d'argent à trois tourteaux de gueules), chevalier, seigneur  de Grand-rullecourt.

     Isabeau d'Antoing, dame de Gondecourt, épousa Guillebert de Ste Aldegonde (d'hermines à la croix de gueules, chargée de cinq roses ou quinte feuilles d'or), chevalier de Ste Aldegonde, près de Saint Omer.

     Isabelle de Ste Aldegonde, dame de Gondecourt, porta la Beuvrière en mariage à Jacques dit Béthin d'Ollehain, chevalier, seigneur d'Estaimbourg, de Bouvignies, de Grand-Rullecourt, Il mourut en 1417.

     Il y eut également un certain Mathieu.

     Hugues d'Ollehain, chevalier, seigneur de la Beuvrière, d'Estaimbourg, de Bouvignies, de Montenescourt, de Gondecourt, etc..., épousa Aline de Wancourt (d'argent fretté de sable) chanoinesse de Maubeuge.

     Jacques d'Ollehain, héritier de la Beuvrière, chevalier, seigneur d'Estaimbourg, de Bouvignies, de Gondecourt, etc..., décédé en 1483, épousa Marguerite de Halluin ou Van Hallewijn (d'argent à trois lions de sable, couronnés d'or, armés et lampassés de gueules)

     Jehan d'Ollehain, chevalier, seigneur d'Estaimbourg, héritier de la Beuvrière, de Sotrud et de Dssemez à Bailleul, épousa Marguerite de Rebreuvriette (d'argent à trois faces de gueules, accompagnées de trois merlettes de sable rangées en chel).

     Philippe-Jacques d'Ollehain, écuyer, seigneur d'Estaimbourg, de la Beuvrière, de Sotrud, de Dossemez, etc..., épousa Marguerite Van des Zype (de Sinople à trois têtes de léopard d'or, lampassées de gueules). Josse d'Ollehain, chevalier, seigneur d'Estaimbourg, d'Oudewalle, de Denterghem, de  la Beuvrière, de Sotrud, de Dossemez, épousa: 1° Adrienne de Gavre (de gueules à trois lions d'or, armes, lampassées et couronnés d'azur).  2° Jossine Vutenhove (d'argent à trois jumelles de gueules).

Antoine d'Ollehain, écuyer, seigneur d'Estaimbourg, de Denterghem, etc..., vivant en 1550, décédé sans alliance en 1560.

Josse d'Olehain, chevalier, seigneur de Denterghem, d'Estaimbourg, d'Olsene, d'Oudewalle, de Nockere, etc..., mort à Naples en 1565 sans postérité légitime.

Anne d'Ollehain, héritière de ses frères, décédée en 1566.

Jehan de la Broye (d'argent à la croix de gueules, chargée de cinq coquilles du champ) hérita d'Anne d'Ollehain, était fils de Gauthier, écuyer, seigneur de Gondecourt, conseiller du roi d'Espagne et assesseur à la Gouvernance de Lille.Il épousa Anne de Baynast (d'or au chevron de gueules abaissé sous trois fasces du même).

Guilbert ou Gilbert de la Broye, écuyer, seigneur d'Estaimbourg, Gondecourt, Essars, la Beuvrière, Sotrud, Dossemez, etc..., épousa, en 1590 Hélène de la Pierre (d'argent à trois aigles de sable, becquées  et onglées de gueules). L'acte de leur mariage fut entériné le 04/02/1591, au grand Conseil de Malines. Décédé le 14/05/1623 et fut inhumé dans l'église d'Estaimbourg, sous un tombeau. A l'époque de la révolution, on cacha le sarcophage pour le soustraire aux coups des révolutionnaires français.

Jean de la Broye, chevalier, seigneur de Gondecourt et d'Estaimbourg, de la Beuvrière et d'autres lieux, épousa sa parente Claudine Anne-marguerite de la Pierre de Bousies.

Guillaume - Albert de la Broye, mort le 02/10/1690, épousa Anne-marguerite de Kockler (d'azur à trois pals d'or et sur le tout un écusson d'or à une tête et col de lion de gueules).

Marie-jeanne de la Broye, dame d'Estaimbourg, etc... épousa le 15/10/1715, Jacques-ferdinand de Villegas (d'argent à une croix vidée et enhendée de sable, à la bordure composée de seize pièces de gueules et d'argent d'une chaudière de sable)

en 1788, le seigneur d'Estaimbourg était un Villegas issu de la Broye, il s'agit en l'occurrence de Melchior-Joseph.

Charles de Villegas, lieutenant-général des armées de S.M. catholique. Ce dernier hérita de notre seigneurie; il mourut avant 1805.

A dater de cette époque le domaine seigneurial passa à M. Charles-emmanuel de Villegas, dernier seigneur du village. En 1806, Charles-Emmanuel de Villegas, vendît le château, la basse-cour, la brasserie, au marquis de Brandt de Maizières : une de ses filles, Marie-Claire-Joséphe-Julie de Brandt de Maizières épousa Philippe de Bourgogne, Chevalier, né à Lille le 28 Janvier 1774, entra aux pages du Roi en 1789. En 1792, il fut nommé premier page (dignité qui au bout de quatre années conférait le grade de capitaine de cavalerie). II avait été de service dans les appartements, du roi le 20 Juin 1791 mais i1 n'apprit la fuite de la famille royale que le lendemain. Arrêté avec deux de ses camarades, il fut maltraité par la populace qui voulait le pendre à un réverbère dans la rue St-Honore, près du Palais Royal lorsqu'un escadron de gendarmes vint l'arracher des mains des forcenés. Au 20 Juin 1792, Philippe de Bourgogne resta constamment près du Roi et, le 10 août, il fut du petit nombre des serviteurs et des gardes nationaux  fidèles qui lui firent un rempart de leur corps. II l'accompagna jusqu'à l’entrée de l'assemblée ou il ne fut point admis, mais ou son habit de premier page lui attira une décharge qui tua un garde a. ses cotes. II rejoignit l'armée des Princes, y reçut au nom du Roi un brevet de capitaine des Chasseurs de Calonne signé par Monsieur et le Comte d’Artois le II septembre 1792, et prit part à la défense de Maëstricht ce qui lui valut le titre de Bourgeois de cette ville.http://www.virnot-de-lamissart.com/Monarchie.html

Il descendait en ligne bâtarde de Jean sans Peur, duc de Bourgogne, comte de Flandre, petit fils de Jean de Valois, roi de France.

L’origine de la famille de Bourgogne-Herlaer, branche de la 2ième Maison de Bourgogne (Capétiens-Valois) : il faut partir de Jean (Sans Peur), (°1371+1419), duc de Bourgogne en 1404 à la mort de son père et comte de Flandre en 1405 à la mort de sa mère. Il a épousé en 1384 Marguerite de Bavière ; leur 8ième enfant, Agnès a épousé son cousin d’une branche capétienne cadette Louis I duc de Bourbon. Leur 4ième fils, Louis, vécut d’abord en 1445 à Bruxelles à la cour de son oncle Philippe (le Hardi) comme chancelier de Flandre, puis fut élu en 1455 prince-évêque de Liège (prêtre en 1466 et sacré en 1467). Il est le père en 1464 de Pierre de Bourbon, baron de Busset et ancêtre direct de la Maison de Bourbon-Busset (il est dit le bâtard de Liège mais ses descendants ont prétendu que le père avait été marié en 1464 avec Catherine d’Egmond, qui sera ensuite régente du duché de Gueldre pendant la minorité de son neveu).

Jean (Sans Peur) a eu plusieurs enfants naturels, dont Jean, qui serait né à Dijon en 1404 fils d’Agnès de Croy, fille du chambellan du duc de Bourgogne ; elle restera célibataire et sera dame d’honneur de la duchesse Isabelle de Portugal épouse de Philippe III (le Hardi). Jean, sgr de Herlaer et autres lieux,  sacré évêque de Cambrai (élu en 1440) et comte du Cambrésis, réside à Bruxelles et Malines à la cour du duc ; le pape l’investit de l’archevêché de Trèves en 1466 et 1467 ; il est décédé à Malines en 1480 et fut inhumé dans le chœur de la cathédrale Ste-Gudule de Bruxelles ; il a eu 14 enfants naturels et 1 supposé ; l’aîné, Jean, bâtard de Bourgogne, sgr de Herlaer à Vilvorde en 1459, est né à Louvain en 1424 de Marguerite Absoloens que le futur évêque avait connue alors qu’il était étudiant.

Jean a épousé Jeanne de Hornes à Bruxelles en 1450 et aura 6 enfants dont Charles, sgr de Herlaer, et Godefroi, sgr d’Amerval. Dans les 2 branches on trouve de nombreux enfants naturels en plus des enfants légitimes.

Godefroy de Bourgogne-Herlaer, sgr d’Amerval, est le grand’père de Maximilienne qui épousa Philippe de Rodoan, sgr de Berleghem, bourgmestre de Bruxelles (1588/89) dont le père venait de Lorraine et la mère était issue de vieilles familles des lignages de Bruxelles (seuls les descendants pouvaient faire partie des Lignages et Philippe de Rodoan avait été admis au Lignage Sweerts en 1588 du chef de sa mère ; voir les bons articles résumés sur les lignages et l’association actuelle, sur Wikipédia). Leur fille Catherine épousa  en 1612 Jean de Croeser, chevalier, (d’une vieille famille flamande), sgr d’Audincthun, Dennebroeucq et Réclinghem (3 terres à clocher en Artois lui venant des familles de Samillan et de Contreras, d’origine espagnole, et de Montbertault). Dans la branche aînée les 3 terres furent vendues par la dernière descendante alliée à la famille Boutechoux de Chavannes ; dans la branche cadette, fixée d’abord à Bergues on  trouve Anne Thérèse de Croeser, grand’mère maternelle de la marquise de Sade, et  Benoît Dominique de Croeser, qui se fixa à Valenciennes par mariage en 1746 avec Marie Anne de Sars, plusieurs fois descendante de la famille de famille de Fourmestraux de Valenciennes, issue de la vieille famille lilloise qui a donné la branche de Wazières de Fourmestraux, sgrs du Vert-Bois à Bondues. Marie Anne de Sars, très vite veuve, a acquis la sgrie de Villers-Sire-Nicole de Beaumarchais qui l’avais lui-même acquise de la Maison de Nassau. Son fils,  J-Bte Dominique devint chef de famille de la Maison de Croeser à l’extinction de la branche possessionnée en Artois, et épousa Adélaïde de Grignart de Rametz, qui, par la Maison de Blois, cumulait, comme lui plusieurs ascendances jusqu’à St-Louis (ce qui est beaucoup plus rare en France que les ascendances jusqu’à Hugues Capet et Charlemagne !) ; j’ai participé aux Cahiers de St-Louis de l’abbé Dupont restés inachevés après son décès. Du couple de Croeser-de Grignart sont issues notamment  Pauline qui épousa son cousin Casimir  de Sars de Solmon, militaire retraité, généalogiste amateur, qui légua à la ville de Valenciennes 13 volumes manuscrits de généalogies des familles des provinces du Nord que la Bibliothèque Municipale a mise en ligne mais qui sont à prendre avec la plus grande précaution car il a recopié tout ce qui lui tombait sous la main dans les bibliothèques et archives privées de la Région, sans indiquer ses sources et sans faire œuvre critique en mettant parfois plusieurs versions qui se contredisent. Une autre fille, Joséphine, épousa Alexandre Le Tellier et une seconde fille, Louise, née posthume chez une autre de ses sœurs la comtesse de Préseau (dont le conjoint était plusieurs fois cousin d’Alexandre Le Tellier et descendait plusieurs fois des familles de Préseau, de Colnet  et Polchet, familles de maîtres de forges et maîtres verriers de l’Avesnois). La descendance de Louise Droulers-Le Tellier se trouve dans l’annuaire des familles.

 Charles de Bourgogne, sgr de Herlaer (frère aîné de Godefroi), a eu un petit-fils, Philippe, + au château d’Herbamez en 1630, qui épousa en 1594 Isabeau de Le Candèle, dame d’Herbamez à Marquillies après son père. Leur arrière-petit-fils, Balthazar Philippe François, chlr, sgr d’Herbamez épouse en 1713 Marie Anne Thérèse Parent, dont 7 enfants ; l’aîné est le grand-père de Jeanne Rufine Françoise, dernière dame d’Herbamez, épouse en 1787 de Charles Désiré Henri de La Chaussée, éc., sgr de Séhen et St-Prix, officier ; le dernier, Léon Balthazar, chlr, officier, est le père de Philippe de Bourgogne, chlr, 1er page à la Grande Ecurie du Roi, émigré puis fixé à Tournai, bourgmestre d’Estaimbourg, marié en 1809 à Tournai à Marie Claire Josèphe Sophie de Brandt de Maizières dont le père était le dernier seigneur d’Estaimbourg et propriétaire du vieux château. Leur fils  hérita de la propriété d’Estaimbourg et reconstruisit le château en 1854 ; ses 2 enfants seront les derniers du nom de cette branche.

Les Amédée Prouvost louèrent le domaine pour remplacer leur maison de campagne de la Glane.

L’Histoire d’Estaimbourg, citée sur le Site, nous donnerait certainement des précisions sur la transmission de la seigneurie sous l’ancien Régime, mais où la consulter ?

La généalogie des bâtards de la Maison de Bourgogne par Marcel Bergé, pages 316 à 408 du N° 60 (novembre 1955) de L’Intermédiaire des Généalogistes, in du SCGD de Bruxelles.

C’était l’ouvrage de référence jusqu’à la parution en 1990 du volume consacrés par Patrick Van Kerrebrouck aux Valois dans La nouvelle Histoire Généalogique de l’Auguste Maison de France (736 pp.) (tome III de cette reprise du Père Anselme, malheureusement inachevée).

Le Professeur Bergé n’indiquait pas l’alliance de Marie de Bourgogne, par contre elle figure dans l’ouvrage de Van Kerrebrouck ; elle a épousé au château d’Estaimbourg le 29/5/1864 Marie-Gaston Martin de Marolles (pour la suite voir Roglo) ; comme elle est décédée en 1906 ce sont peut-être ses enfants qui ont vendu Estaimbourg qui était loin de leur propriété d’Allouis dans le Cher. » Philippe Rammaert

Charles de Bourgogne, fils de Philippe de Bourgogne, naquit en 1801. Il épousa, vers 1838, mademoiselle Marie-Antoinette de la Chaussée et reconstruisit le château en 1854 remplaçant l’ancien château qui appartenait à ses grands parents maternels, François de Brandt, marquis de Maizières, décédé au château d’Estaimbourg le 21/4/1831 et Marie-Joséphine Le Vaillant de Jollain, décédée à Tournai le 29/1/1811, mais je ne sais pas qu’elle est l’origine de propriété.

Elisabeth-Zénobie de la Chaussée, née le 5 Novembre 1816, décédée au château d' Estaimbourg, près Tournay, le 27 Juillet 1885, mariée en 1838 à Charles de Bourgogne, était une  petite fille d’ Alexandrine-Charlotte- Joseph-Marie VIRNOT DE LAMISSART. Olivier Virnot avait eu droit à un article de presse lors de son mariage à Estaimbourg ( qui lui attribuait une ascendance Bourgogne, ce qui est faux mais de niveau journalistique).  http://www.virnot-de-lamissart.com/Bourgogne-Herlaer.html

Ascendants de Charles de Bourgogne

Jusqu'à la 6e génération. Base Roglo

Génération 1

1 - Charles de Bourgogne 1810-1886 bourgmestres d’Estaimbourg.

Génération 2

2 - Philippe de Bourgogne 1774-1851 bourgmestres d’Estaimbourg.

3 - Marie Claire de Brandt 1781-1810

Génération 3

4 - Léon Balthazar de Bourgogne 1730-1785

5 - Marie Madeleine Joséphine Hustin 1730-1785

6 - Joseph de Brandt, marquis de Maizières 1754 naissance à Arras et le décès à Estaimbourg ; sgr d’Estaimbourg alors que le titre de marquis est peut-être un titre de courtoisie non officialisé pour être monté dans les carrosses du Roi !

je pense avoir utilisé les Notices généalogiques de Daniel Raffard de Brienne qui descend de cette famille. J’ai vérifé sur le Site des AD62. La généalogie de La Chaussée figure au tome I des Généalogies Lilloises de Paul Denis du Péage (pages 333 et 334).

7 -  Marie Claire Joseph Julie  Le Vaillant de Jollain 1754-1811

En 1910, le château et ses dépendances furent achetés aux Bourgogne :

 « Je pourrai certainement trouver seulement la vente de la propriété de Tourcoing, à moins qu’elle n’ait été conservée un temps dans la descendance Prouvost-Yon. Il y a peut-être eu une donation-partage qui n’apparaît pas dans les 2 déclarations de succession.

Le chanoine Jean de Bourgogne (dernier Capétien-Valois-Bourgogne de la branche de Bourgogne-Herlaer) est décédé à Tournai le 19/9/1885 et sa sœur aînée, Marie, le 9/3/1908 ; son ancêtre Philippe de Bourgogne, né en 1424, sgr de Herlaer est aussi l’ancêtre de Béatrix ; le fils aîné, Charles, a eu Herlaer resté dans la descendance jusqu’à la fin du 16° s, époque où Philippe de Bourgogne-Herlaer épousa Isabeau de Le Candèle, dame d’Herbamez à Marquillies (terre qui resta dans la descendance aînée de Bourgogne puis de La Chaussée jusqu’à la Révolution – dans la descendance cadette on trouve Charles qui épouse sa cousine Zénobie de La Chaussée, petite-fille de la dernière dame d’Herbamez – le couple n’aura qu’un seul enfant, Jean de Bourgogne, né à Tournai en 1843, décédé à Tournai en 1885 ; le second fils Godefroy devint sgr d’Amerval ; sa petite-fille Maximilienne de Bourgogne, dame d’Amerval, épousa en 1580 Philippe de Rodoan, sgr de Berleghem, bourgmestre de Bruxelles en 1588/89, dont descendance dans les familles de Croeser, Le Tellier, Droulers, Prouvost, Mignot, Rammaert. L’ancêtre commun, père de Charles et Godefroy, Jean, bâtard de Bourgogne, évêque de Cambrai puis archevêque de Trèves qui avait épousé clandestinement Marguerite Absolons, et qui lui-même était fils naturel de Jean Sans Peur, duc de Bourgogne, et Agnès de Croy. (Jean de Bourgogne outre son épouse clandestine aurait eu 7 maîtresses et aurait fait célébrer une messe à Cambrai servie par ses 36 fils et petits-fils illégitimes). Charles de Bourgogne-de La Chaussée, cité comme chef de la Maison de Bourgogne par l’Annuaire de la Noblesse de France de 1855, est décédé veuf le 24/3/1886 au château d’Estaimbourg, qu’il avait fait reconstruire en 1854. Ce sont peut-être les 2 enfants, Marie et Jean qui ont vendu la propriété d’Estaimbourg, mais quand ? et à qui ? en 1911-1912 la famille de Bourgogne était éteinte depuis 4 ans !

par Monsieur Maurice Caulliez-Leurent, industriel à Tourçoing. C'est la société "Bernheim" siégeant à Paris, qui servit d'intermédiaire entre Monsieur de la Bastide, héritier des de Bourgogne, et le nouvel acquéreur.

Voici un texte de Jean Tiberghien-Salmon (1900-1990) fils de Jean Tiberghien-Caulliez (1874-1957) et donc petit fils de Maurice Caulliez-Leurent (1855-1929), arrière arrière grand-père de Ferdinand Cortyl                     

 «  C'est en 1911-1912 que nos grands-parents Caulliez achetèrent la propriété d'Estaimbourg : " Le Château de Bourgogne ". Le château avait été construit par les derniers descendants de la famille de Bourgogne, vers 1850 (?) donc de construction relativement récente. Le parc était d'une superficie de 12 hectares avec une très grande pièce d'eau. La propriété avait été entièrement louée à la famille Prouvost. Nous y passions chaque année une partie de l'été. L'aile droite du château était habitée par Bon Papa Caulliez . L'aile gauche par les ménages de la famille Caulliez qui l'occupaient successivement durant les vacances. Quelle joie ! Quel bonheur pour les enfants que nous étions alors ! Promenades en vélo dans le parc. Bateau sur l'étang. Pêche. Nombreuses visites dans le grand potager entouré de hauts murs. Les fraisiers, les framboisiers, recevaient souvent notre visite sous l’œil courroucé du jardinier. L'un de mes plus anciens souvenirs est d'avoir souvent accompagné Bon Papa Caulliez quand, le soir, en barque, il allait déposer des nasses pour pêcher les anguilles et des " trimmers " pour attraper de gros brochets. Le lendemain matin, nous allions relever les nasses et trimmers. Quelle joie quand un brochet était pris, qui quelquefois se défendait longtemps. Au décès de Bon Papa Caulliez , nos parents (Jean Désiré Tiberghien et Marie Emmanuelle Caulliez ) reçurent la propriété en héritage et après leur mort la propriété fut vendue à la commune d'Estaimbourg… ».

La commune d'Estaimbourg acquit la propriété en 1958.

A Estaimbourg, on peut étudier la famille Poullet, tanneurs à Estaimbourg, branche cadette de la famille reprise dans l’Annuaire des Familles ; ils ont été bourgmestres après les Bourgogne et ont bâti de belles maisons dont la plus belle a appartenu à Norbert Poullet-Duthoit qui avait épousé une nièce de mon ancêtre Fidéline Agache-Duthoit (le château Poullet est passé ensuite au second fils qui était gendre d’une van Zuylen de Nievelt, vieille famille de Bruges, qui descend  de la famille de Croeser (branche des sgr de Berges qui avec la branche émigrée en Pologne, sont issus de Jeanne de Marivoorde seconde épouse de  Corneille de Croeser et donc ne sont pas descendants des Bourgogne-Herlaer issus de Catherine de Rodoan la première épouse).

La branche aînée des Poullet s’est fixée à Roubaix où les descendants Poullet-Mulliez devaient être aussi, si mes souvenirs sont bons, tanneurs rue de Mouvaux à Roubaix. » Philippe Rammaert

Estaimbourg-Chateau-norbert-Poullet

 
Le mariage d’Olivier et Ingrid Virnot à Estaimbourg

 mariage estaimbourg

Le château d’Estaimbourg a été la résidence de campagne d' Amédée I (1819-1885) et Joséphine Prouvost, née Yon

Amedee-I-Prouvost-Estaimbourg


"Le château d'Estaimbourg appartenait à des descendants (par la main gauche) des ducs de Bourgogne et était situé en Belgique dans le Hainaut, entre Pecq et Nichan. C'était une grande construction d'aspect assez banal et noirâtre, mais de proportions plutôt impressionnantes. Au milieu d'une pièce d'eau le bâtiment offrait des logements tellement vastes que souvent il comptait une trentaine d'habitants, tous très à l’aise. Chaque famille avait son quartier bien  à elle. C'était la joie des enfants les soirs d'arrivées, que ces grands corridors nus et vides desservant les chambres. Le coté de la bibliothèque de M. de Bourgogne était réservé à  Mme Prouvost, il semblait un asile de mystère digne de respect. II y avait l’ aile droite, quartier de M. le Chanoine de Bourgogne dont on voyait dans les portraits du vestibule la figure jeune et rosée un peu poupine malgré son rochet de dentelle, puis la chambre de Télémaque chère aux collégiens à cause d'un grand dessin représentant le héros grec. Les meubles, dont quelques-uns de prix, avaient tous un air vieillot des châteaux inhabités depuis de longues années. La fade odeur de l’entrée recelait un peu de désuétude, cependant, par de longues fenêtres, on avait de jolis aperçus de campagne. Le mont de la Trinite se profilait comme une taupinière sur un grand clé dominant la plaine et servait de baromètre ; on le trouvait bleu empanaché, et c'était merveille de voir que le temps était toujours en rapport avec les prévisions données par la montagne. Puis la pièce d'eau, la barque, le pont menant au bois de sapins ou la vigne verge rosissait si fort des le mois d'aout et flamboyait d'un rouge de feu des septembres, et les grands espaces, les allées sombres et ombragées, vrais délices pour les promenades du matin ou les lièvres vous barraient le passage, ou sautillaient gentiment les animaux apprivoises. Lors des fenaisons, les grandes pelouses odorantes offraient avec leurs meules de foin les taches de vieil argent qui tranchaient sur le vert sombre des sapins.

Dans les parages du potager, comment dire les appâts de ces murs couverts de pèches et ces pruniers en plein vent qu’on balançait sans respect pour voir tomber les fruits tièdes de soleil et juteux de leur sucre. Les petits murs, barrières et enclos variés qui divisaient le coin du potager déjà grand comme un petit empire, permettaient aux intrigants dévastateurs de se dérober par un bout ou par l’ autre lorsqu’ils entendaient un pas de jardiner. On retombait alors dans le parc de framboisiers ou dans les plates-bandes de fraisiers et on revenait au château, l’estomac et la conscience un peu chargée mais le cœur et la tête ensoleillés par l’ivresse de la nature. La vie à Estaimbourg était très monotone, point n'est besoin de le dissimuler, et quoique ces souvenirs n'aient le droit d’évoquer aucune satire, il est avéré qu'on cherchait l’ ombre du parc pour parer aux inconvénients du soleil, puis le soleil  pour se réchauffer de la fraicheur de l’ ombre, qu'on y discutait avec un esprit charitable et plein de douceur de I’ opportunité d'un salon au nord ou au midi, qu'on y cherchait avec une inaltérable patience le bien -être des marmots chéris qu'il fallait tenir un peu éloignés et qu'on emmenait de temps en temps pour ne pas trop fatiguer les oreilles maternelles. On parlait aussi pendant les repas des recettes culinaires les plus agréables au palais. Au moins la médisance était éloignée de ces conversations. Le soir enfin, on s'endormait en remerciant la Bonne Providence de tant de jodles goutées dans une paix si profonde. On ne se plaignait cependant pas de la monotone des jours. L'influence très bien faisant de Mme Prouvost se faisait sentir très douce à tous, grands et petits. Avec l’âge, elle était devenue encore plus indulgente, plus peleuse si possible, toujours souriante de ce bon sourire qui désarmait les moins bien  intentionnés. On la sentait recueille dans une profonde ferveur, et qui aurait ose exprimer une plainte, manifester un mécontentement?

Elle se faisait toute a tous et ne se réservait que de longues stations à l’ église si proche du château que la grille du parc séparait seulement. L'église était, grâce à ses soins, toujours bien  tenue et ornée de fleurs. Elle était sans style avec son porche bas, le petit cimetière a l’ entrée, et évoquait, cette petite église de village, un sentiment attendri en contemplant la simplicité de son architecture, I’ allure un peu barbare de son clocher, et on se répétait volontiers cette strophe chaque fois qu'on y entrait : Salut, je te revois encore,

Aussi pauvre, mais plus touchante Mon clocher d'ardoise que dore La pourpre du soleil couchant Parmi les arbres et les tuiles je vois encore se pencher son coq aux ailes immobiles Mon vieux clocher

A l’intérieur, les tombeaux de la famille de Bourgogne étaient le seul document intéressant. Les fleurs de papier ornaient la statue de Saint-Ghislain, l’orgue tremblotant auquel il manquait la moitié des touches et des jeux, ronflait sous les doigts du sacristain, menuisier du village. Le parfum d'encens mélange aux senteurs de moisi, avec la sensation de fraicheur d'une cave, tout cela vous prenait à la gorge, mais on y priait bien  et les prônes de la cure étaient écoutes sans broncher.

Mme Prouvost recevait de temps en temps son curé et les curés des environs, elle avait un grand respect pour les prêtres et peut-être avait demande depuis longtemps à Dieu la faveur de donner à l’Eglise un membre de sa famille.

L'ainé de ses petits-fils, Henri Lestienne, le tout premier de cette lignée de 27 petits-enfants qui entoura sa vieillesse, fut appelée au sacerdoce. Elle put jouir des émotions si douces de sa première messe. Dans la sainteté d'une telle vocation, Il remplit une trop courte carrière de bonnes ouvres de fondations charitables et d'exercices multiples de Dévouement. Il fut prés de sa grand-mère pour lui donner les consolations de la foi et lui fermer les yeux.

Dieu couronna cette âme de prêtre en le ceignant de l’auréole des Saints, car il mourut au champ d'honneur, comme aumôner militaire, en juin 1915, ayant été plus loin que son devoir, aussi loin que son ardeur de dévouement pouvait le conduire.

Maintenant les dernières années de Mme Prouvost sont comptées.

Elle revient à Estaimbourg cependant tous les étés. Les soirées, par les chaleurs, se passaient dans la grande galère d'entrée. Malgré son affaiblissement, elle pouvait encore faire sa partie de whist avec un de ses gendres ou de ses petits-fils. Les plus remuants sortaient jusqu'a neuf heures pour chercher des vers luisants ou étudier la cosmographe avec un oncle complaisant, mais les veillées se terminales tôt à cause du lever matinal pour la messe et aussi du départ pour Roubaix d'une partie des hôtes. En 1902 l’état de Mme Prouvost devenant alarmant, on lui recommanda le grand air et le repos d'Estaimbourg. Elle y arriva très fatiguée a la fin de juin. Elle s'affaiblit très rapidement et rendit son âme à Dieu le 25 juillet. L'agonale avait été longue et apparemment douce, avec des sursauts de vêle et des phases de prostration complète. Tous ceux qui l’approchaient étaient frappés de son aspect si calme, de son expression d'aménité, Celle qu'on lui avait toujours connue.

L'abbé, son petit-fils, ne la quittait pas. Le dernier soupir étant proche, il attendit jusqu'à midi et demi  pour y assister et put de suite dire la sainte Messe dans la petite église qui avait été si souvent témoin des oraisons de sa sainte grand-mère. Deux de ses cousins servirent, la messe, et toute la famille y assista, cherchant à travers le passage  cruel de cette terre à un monde meilleur, la figure de celle qui entrait dans le triomphe et pouvait entendre les paroles saintes. « Bon et fidèle serviteur, voici la récompense que je t’ai préparée ». D'UN SIECLE A L'AUTRE DE BRETAGNE EN FLANDRE,

SOUVENIRS D'UNE GRAND'MERE PRESENTES PAR SON PETIT-FILS

Jacques Toulemonde Roubaix, 1970-1971

Estaimbourg-Amedee-Prouvost

Amédée III Prouvost, sa mère, ses soeurs au château d'Estaimbourg.

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