Dominique-François VIRNOT (1773-1833)

baptisé à l’ église Saint Etienne le 3 octobre 1773, décédé à Lille, paroisse de La Madeleine, le 2 juillet 1833,
épouse le 20 prairial an VIII de Catherine-Sophie Virnot de Lamissart, baptisée en l'église Sainte Catherine Ie 15 janvier 1777, nièce d'Urbain Dominique, fille de Charles-Louis et Marie Alexandrine Lenglart.

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Il vivaient dans l'hôtel de la place Saint-Martin :« une vaste salle servait de théâtre de société et de bal ; Louis Lenglart, élève de Watteau de Lille y brossait des décors; la jeune et élégante Catherine Sophie de Lamissart y était une prima donna délicieuse et on se rappella longtemps une représentation de la «Flute enchantée»particulièrement brillante» LTE

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Descendance-Virnot

7° Victor- Dominique Virnot (1803-1868)

Epouse Adéle-Catherine Le Thierry (1817-), fille d’Urbain Le Thierry, née en1790, Membre du Conseil d'Arrondissement, de la Chambre et du Tribunal de Commerce de Lille, Economiste distingue, il publia divers ouvrages pour soutenir la doctrine du libre-échange ; dont Urbain IV et Julie-Jeanne épx  Henri Barrois 

les-filles-virnot   hotel-virnot-place-saint-martin-lille   Adelaide-Lethierry-Virnot    Boiseries-hotel Virnot    Escalier-Hotel-Virnot-Rue-Gand-Lille    

          Hotel Virnot depuis le XVII°, place Saint Martin à Lille  reconstruit vers 1772                Adéle-Catherine Le Thierry                      Hôtel Cuvelier puis Virnot, rue de Gand à Lille 

L’église du faubourg Saint-Maurice a été construite en 1883, sur un terrain donné par M. Victor-Dominique Virnot, et d'après les plans de M. Leroy. Elle fut érigée en succursale le 28 janvier 1860, et ouverte au culte le 21 février suivant. En 1878, l’église fut considérablement agrandie, suivant les plans de M. Batteur. Le clocher fut élevé en 1887.

Petite cloche. Marie- Claire-Pirminia. Parrain, M. Dominique Virnot ; marraine, Lenglart.

1875. — Moyenne cloche. In honore sancti Angeli custodis et sancti Joseph, ego, Angela Garolina Adela Joseph, patronum habens Garolum Barrois, matrinam vero Adelam Barrois, vox sum quotidiana Dei, parochianis crebro personnans: Porro unum est necessarium. A. M. D. G. Anno MDGGGLXXV.

Petite cloche. Marie-Claire-Pirminia. Parrain, M. Dominique Virnot ; marraine, Lenglart.

IV. 1875. — Moyenne cloche. In honore sancti Angeli custodis et sancti Joseph, ego, Angela Garolina Adela Joseph, patronum habens Garolum Barrois, matrinam vero Adelam Barrois, yox sum quotidiana Dei, parochianis crebro personnans: Porro unum est necessarium. A. M. D. G. Anno MDGGGLXXV.

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8° Urbain IV Dominique Virnot (1837-1914)

Epoux de Louise Derode 1841 + 1870, fille de Prosper Derode, 
Vice-Président de la Chambre de Commerce et du Tribunal de Commerce, 
Chevalier de la Légion d'honneur,
et Céline Cuvelier 
cousine de la marquise de Ségur, belle fille de la Comtesse de Ségur

Urbain Virnot Derode    Blason-Virnot   Urbain-Virnot-Derode   Blason-Derode   Louise derode

Urbain Virnot et ses petits enfants sur le perron du château Wibaux , une des trois propriétés Virnot contigues à Mons en Baroeul près de Lille; Blason Derode;Louise Derode 

Chateau-Wibaux-Mons-en-Baroeul

Le château Wibaux est la propriété de gauche, celle du centre et une autre à droite dans l'alignement appartenant à la famille Virnot.

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Gamonet

   Derode-bronzeDerode-Cuvelier-253, fg Roubaix-Lille-Mons-en-BaroeulFamille-derode-CuvelierVictor-Derode

                Prosper Derode, Les Derode-Cuvelier, leur propriété de campagne du 253, rue du Faubourg de Roubaix, à la limite de Saint Maurice de Lille et Mons-en-Baroeul prise sur un des plus anciennes photos (1867), Victor Derode                                                       Emmanuel Derode 

Emmanuel Derode


Cécile Cuvelier , Marquise de Ségur

Segur  Cuvelier

Anatole-Henri-Philippe, marquis de Ségur (23 avril 1823, Paris - 9 mai 1902, Paris), est un administrateur et homme de lettres français.


Segur-Cuvelier-CecileSegur-Cuvelier-Cecile

Fils du comte Eugène de Ségur et de la comtesse Sophie Rostopchine, il devient auditeur au Conseil d'État, puis préfet de la Haute-Marne en 1851.

comtesse-de-Segur

"Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur, née Sofia Fiodorovna Rostoptchina (Софья Фёдоровна Ростопчина), est une femme de lettres française d'origine russe.  Elle est la fille du gouverneur de Moscou, Rostopchine, qui, en 1812, mit le feu à la ville pour faire reculer Napoléon.  Arrivée en France à l âge de dix-sept ans, elle épouse, trois ans plus tard, le comte de Ségur qui lui donnera huit enfants. Elle commence à écrire à l âge de cinquante-cinq ans, alors qu'elle est déjà grand-mère.On raconte que la comtesse de Ségur a commencé à se consacrer à la littérature pour enfants quand elle a écrit les contes qu’elle racontait à ses petits-enfants et qu’elle les a regroupés pour former ce qui s’appelle aujourd’hui Les nouveaux contes de fées. Lors d’une réception, elle lut quelques passages à son ami Louis Veuillot. C’est ce dernier qui réussira à faire publier l’œuvre chez Hachette. D'autres historiens racontent que son mari aurait rencontré dans un train Louis Hachette qui cherchait alors de la littérature pour distraire les enfants. Eugène de Ségur, alors Président des Chemins de fer de l’Est, accorde à Louis Hachette le monopole de la vente dans les gares de livres pour enfants, lui parla alors des dons de sa femme et la présente à l’éditeur quelque temps plus tard. Celle-ci signe son premier contrat en octobre 1855 pour seulement 1 000 francs pour la nouvelle collection de la « Bibliothèque des Chemins de Fer », reliée en percaline bleu foncé, qui deviendra rose pour la comtesse, avec des ornementations couleur or. Le succès de ce premier ouvrage l’encourage à composer un ouvrage pour chacun de ses autres petits-enfants. Elle obtient son émancipation financière en obtenant que ses droits d'auteur lui soient directement reversés et discute plus fermement de ses droits d'auteur lorsque son mari lui coupe les fonds. En 1866, elle devient tertiaire franciscaine, sous le nom de sœur Marie-Françoise, mais continue à écrire. Son veuvage et l'effondrement consécutif des ventes de ses livres l’oblige à vendre Les Nouettes en 1872 et à se retirer à Paris, au 27, rue Casimir-Périer, à partir de 1873. Elle meurt à cette adresse à 75 ans, entourée de ses enfants et petits-enfants. Elle est inhumée à Pluneret (Morbihan)." Wikipedia

Il est maire d'Aube de 1865 à 1872, où sa famille possédait le château des Nouettes.

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Il est nommé conseiller d'État en 1872.

Anatole de Ségur se consacra à des travaux littéraires.

Le 25 août 185, il épouse, à Paris, Cécile Cuvelier (1830-1885), d'une famille lilloise, fille de Henri Cuvelier et de Julie Bernard. Ils seront notamment les parents de Pierre de Ségur.

Publications

  • Fables et poésies diverses (1853)
  • Nouvelles fables et contes suivis de satires et de poésies diverses (1863)
  • Les martyrs de Castelfidardo (1863, 1891)
  • Le poe͏̈me de Saint François (1866, 1867, 1872)
  • Histoire populaire de Saint François d'Assise (1867, 1876, 1880)
  • Vie du comte Rostopchine : gouverneur de Moscou en 1812 (1871, 1883)
  • La Vérité sur les congrégations religieuses (1875)
  • Le Repos du dimanche, considéré comme loi de liberté et de salut public (1875)
  • Histoire de Saint-François de Sales (1876)
  • Un Hiver à Rome. Portraits et souvenirs (1876, 1877)
  • Les Païens et les chrétiens, récits des premiers temps du christianisme (1880)
  • Une victime de la constitution civile du clergé, Noe͏̈l Pinot, curé du Louroux Béconnais (1747-1794) (1881)
  • Monseigneur de Ségur, souvenirs et récit d'un frère. Première partie, de 1820 à 1856 (1883)
  • Monseigneur de Ségur, souvenirs et récits d'un frère. Deuxième partie, de 1856 à 1881 (1883)
  • Le Comte de Ségur d'Aguesseau. (1803-1889) (1889)
  • La Rome de Pie IX, portraits et souvenirs (1895)
  • La mort de St. François d'Assise (1896)
  • Un Admirable martyre sous la Terreur, avec une lettre... de Mgr Rumeau, évêque d'Angers [et une autre lettre de J. Courtin, curé du Louroux-Béconnais] (1904)
  • La Bonté et les affections naturelles chez les saints (1912)
  • Le séraphique saint François : merveilles de sa vie
  • Le ciel a visité la terre No 6, ténor : cantique : édition pour chant, violon ou violoncelle, harpe, piano ou orgue

Sources

  • Hugo P. Thieme, Guide bibliographique de la littérature française de 1800 à 1906, 1907
  • The Encyclopædia Britannica: A Dictionary of Arts, Sciences, Literature and General Information, Volume 24, 1911

C'est le 23 avril 1823 que naît Anatole de Ségur, troisième enfant d'Eugène et Sophie. Le reste de la famille Rostopchine  aura attendu cette naissance pour retourner en Russie (mai 1823).La Comtesse de Ségur e

st donc désormais vraiment française,  isolée rue de Varenne. Elle souffre encore de la mort prématurée de Renaud et le jeune Anatole (" Totol ") souffre de la tristesse de sa mère. 

Anatole est le deuxième enfant, mais c'est lui qui deviendra héritier du titre (Marquis de Ségur) et de la pairie quand Gaston rentrera recevra la tonsure en 1844 alors qu'Anatole a 21 ans. Sa mère, peut-être pour ne pas souffrir de

son éloignement essaie d'oublier la Russie. Elle ne parlera jamais russe à ses enfants, mais Anatole cultivera sa " russité ". Pourtant il n'ira jamais en Russie, Gaston étant le seul ayant fait le voyage. Il a peut-être hérité - 

des Ségur et de sa mère - un goût et un réel talent pour l'écriture. Peut-être même aurait-il aidé sa mère dans la rédaction de certaines de ses œuvres.  Il publiera un certain nombre d'ouvrages.

Voulez-vous lire une de ces fables , celle dont le titre "Jean qui pleure et Jean qui rit" a inspiré sa mère pour le titre d'un de ses récits? En 1851 il épouse Cécile Cuvelier et devient la même année 

préfet de la Haute-Marne. Il entre au Conseil d'Etat en 1852.En 1865 il devient maire d'Aube et le restera jusqu'à la vente des Nouettes en 1872.Ils auront trois enfants :

Pierre (1853), Henri (1856) et Marie-Thérèse (1859). Un poème d'Anatole "Le Ciel a Visité la Terre" a été mis en musique par Charles Gounod. Voulez vous le lire ?

Il est aussi l'auteur des "Mémoires d'un Troupier, ouvrage publié en 1858 sans nom d'auteur et qui a connu plusieurs rééditions..

C'est le livre que Moutier lit avec délectation dans l'Auberge de l'Ange Gardien mais qui trouve un fort écho dans Le Mauvais Génie.

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Guillaume Simon Albert Cuvelier 1726 &1754 Isabelle Joseph Brame 1730

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Henri Cuvelier 1761-1845 &1797
Henriette Dathis 1766-1814

 

Josse Auguste Joseph Cuvelier 1758-1815 &1787
Marguerite Constance Eléonore Wartel 1757-1836

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Henri Cuvelier 1800-1861 &1825
Julie Bernard 1808-1881

 

Lucien Eugène Cuvelier 1791-1835 &1813
Marie Angélique Rose Cuvelier 1795-1863

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Cécile Cuvelier 1830-1885 &1851
Elevée dans l’actuel hôtel Virnot, 33 rue de Gand à Lille

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Anatole, marquis de Ségur 1823-1902

Segur Cuvelier

 

Sa soeur, Nathalie de Ségur, baronne de Malaret

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 très belle et très aimable personne, remplit pendant quelques années la charge de Dame du Palais, 
mais lorsque le baron de Malaret, Premier Secrétaire d’Ambassade fut nommé 
Ministre plénipotentiaire à Turin, l’Empereur pensa qu’il était nécessaire dans l’intérêt de la carrière de son mari, 
qu’elle allât tenir le salon de la Légation à Turin, 
et qu’elle ne pouvait plus, par conséquent, continuer son service auprès de l’Impératrice…
Elle quitta le service de l'Impératrice en 1860. Elle était fort belle personne, 
remarquable par le charme de sa taille que par celui de son visage. »
(extrait de « la maison de l’empereur » de Charles Adrien Conegliano)
A la chute de l'Empire, elle vécut très retirée au chateau de Malaret près de Toulouse.
En 1852 elle est nommée dame d'Honneur de l'impératrice Eugènie et c'est à ce titre qu'elle figurera 
dans le tableau de Winterhalter au Palais de Compiègne. 
Elle est debout, au fond, à droite, portant une robe jaune et tenant la robe de l'impératrice dont elle arrange les plis.

Dame d'honneur des cours françaises. 

 Winterhalter  

Winterhalter

 

Céline Cuvelier 1818-1898 épouse de Prosper Derode 1818-1892, 

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Parents de Madame Urbain Dominique Virnot

Blason-Virnot   Blason-Derode

Urbain Virnot DerodeLouise derode

Urbain-Virnot-Derode 

Reunion-Urbain-Virnot

                                                  Voici les Urbain Virnot réunis  en l’hôtel de la rue de Gand à Lille Les 10 et 11 septembre 2005.                                                                                                           


Henri Cuvelier 1761-1845

&1797 Henriette Dathis 1766-1814 eurent :

Henri Cuvelier, né le 19 août 1800 - Lille, Décédé le 6 janvier 1861 - Paris (inhumé au cimetière du Sud, Lille)

60 ans, marié le 13 novembre 1825, Paris, 75, avec Julie Bernard 1808-1881, dont

Henri 1826-1839, Amélie 1828-1880, Cécile 1830-1885, Valentine 1839

Théodore Albert Cuvelier marié le 30 mars 1818, Lille,  avec Marie Isabelle Cornélie Dathis, dont

Félix Jean Baptiste, Louise Eugénie 1822-1875, Henri Cuvelier 1826-1839

Amélie Cuvelier 1828-1880 &1849 Edmond Connelly 1824-1899, avocat-général à Rouen, procureur général à Caen; conseiller en 1872. Après la mort des sa femme et le mariage de ses deux filles, il entra dans les Ordres et reçu la prêtrise à Rome.

Cécile Cuvelier 1830-1885 &1851 Anatole de Ségur 1823-1902 ; Cécile Cuvelier, fut élevée dans cet hôtel du 53, rue de Gand à Lille, à l’angle de la rue de Thionville, par Henri Cuvelier et sa femme, Julie Bernard, qu’il avait épousée en 1825 ; il était banquier et avait repris la banque de son père sous la dénomination sociale « Cuvelier Brame et fils », sa banque fut reprise par « Jules Decroix et Cie » devenue ensuite  « Verley Decroix et Cie » puis « Crédit du Nord ». Cette maison comprenait aussi le 53 bis et la maison voisine de la rue de Thionville: elle était la cousine germaine de Céline Derode-Cuvelier, aïeule des Urbain Virnot ; elle devint la belle fille de la célèbre Comtesse de Ségur née le 23 avril 1830, Lille,  décédée le 14 janvier 1885, Paris, 75, inhumée, Santes (54 ans), mariée le 25 août 1851 avec Anatole de Ségur, né le 23 avril 1823, décédé le 9 mai 1902, Paris, 75 (79 ans).

Segur-Cuvelier

Cécile Cuvelier, fut élevée dans cet hôtel du 53, rue de Gand à Lille, à l’angle de la rue de Thionville, par Henri Cuvelier et sa femme, Julie Bernard, qu’il avait épousée en 1825 ; il était banquier et avait repris la banque de son père sous la dénomination sociale « Cuvelier Brame et fils », sa banque fut reprise par « Jules Decroix et Cie » devenue ensuite  « Verley Decroix et Cie » puis « Crédit du Nord ». Cette maison comprenait aussi le 53 bis et la maison voisine de la rue de Thionville: elle était la cousine germaine de Céline Derode-Cuvelier, aïeule des Urbain Virnot ; elle devint la belle fille de la célèbre Comtesse de Ségur née le 23 avril 1830, Lille,  décédée le 14 janvier 1885, Paris, 75, inhumée, Santes (54 ans), mariée le 25 août 1851 avec Anatole de Ségur, né le 23 avril 1823, décédé le 9 mai 1902, Paris, 75 (79 ans).

L’hôtel fut vendu à leurs cousins Urbain Virnot vers 1900 et est restée dans la famille.

marié le 2 juillet 1877 avec Thérèse Hély d'Oissel 1857-1935, dont Gaston 1878-1918

Segur-Pierre-Henri


Pierre-Marie
, marquis de Ségur

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Membre de l'Académie française (n° 505, 4 février 1907)

Né le 13 février 1853 - Paris, 75

Décédé le 12 août 1916 – Poissy

marié le 2 juillet 1877 avec Thérèse Hély d'Oissel 1857-1935, dont Gaston 1878-1918

et ancien membre du Conseil d'État abandonna rapidement la carrière administrative pour se consacrer par goût aux lettres et à l'histoire. Il écrivit dans un style vivant et raffiné qui rappelait celui de son siècle de prédilection, le XVIIIe siècle, de nombreuses monographies consacrées à des figures plus ou moins célèbres de l'Ancien Régime. On compte notamment parmi ses ouvrages : Le Maréchal de Ségur, La Dernière des Condé, Le Maréchal de Luxembourg et le Prince d'Orange. Élu à l'Académie française le 14 février 1907 par 21 voix contre 8 à Jean Aicard, au fauteuil d Edmond Rousse, le marquis de Ségur appartenait à une famille chez qui l'Académie française était presque une tradition puisque deux Ségur, dont son oncle, le général Philippe de Ségur, avaient appartenu à la Compagnie. Le marquis de Ségur fut reçu par Albert Vandal, le 16 janvier 1908. Il reçut à son tour Eugène Brieux en 1910.- personne: EP (http://www.academie-francaise.fr/immortels/base/academiciens/fiche.asp?param=505)
- personne: EP (http://www.academie-francaise.fr/immortels/base/academiciens/fiche.asp?param=505)

En 1903, des anciens élèves -Félix Sangnier, Pierre de Ségur et Albert Marcilhacy- constituent une nouvelle société qui rachète Stanislas et, à la suite d'un accord avec le diocèse de Paris, M. l'abbé Pautonnier en prend la direction. Cent ans après sa création, l'établissement compte mille cinq cents élèves. A partir de 1920 M. l'Abbé Labourt renoue les liens avec l'université et l'Etat. Son successeur M. l'Abbé Beaussart, fait construire l'actuel bâtiment des classes préparatoires aux grandes écoles.

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l'hôtel de Pierre de Ségur, 45, avenue d'Iéna à Paris

Marie Thérèse de Ségur (1859-1933)

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Epouse en 1883, Albert Maloteau de Guerne,

Marie-Thérèse épousera le Comte de Guerne et deviendra une cantatrice renommée. Voici ce qu'en pense Marcel Proust:
" Il est singulier qu'une des deux ou trois grandes figures musicales devant lesquelles les véritables artistes s'inclinent entièrement appartiennent précisément à ce qu'on serait tenté d'appeler,
si l'on avait plus égard au hasard de la naissance qu'à la réalité du talent : "le monde des amateurs". Certes il y a longtemps temps que la Comtesse de GUERNE a reçu ses lettres de plus grande naturalisation 
artistique; et pour personne, pas plus pour les artistes que pour les gens du monde, elle n'est à aucun degré un amateur, mais une des deux ou trois plus grandes chanteuses vivantes. "
Marcel PROUST : Essais et articles - Paris, Gallimard, 1971 - P.503 à 506
Nous pouvons ajouter que son frère, Henri, musicien et musicologue éclairé sera son "fidèle et parfait" accompagnateur.
Si vous voulez en savoir plus sur la Comtesse de Guerne, vous pouvez consulter l'ouvrage du Dr Sylvia Kahan : la princesse de Polignac, Music's Modern Muse : 
A Life of Winnaretta Singer, Princesse de Polignac (University of Rochester Press, 2003).
la Comtesse de Guerne, née Ségur, figure souvent dans ce livre comme grande cantatrice.

Valentine Cuvelier 1839 &1859  le comte Georges d'Arjuzon 1834-1900,

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« Georges d'Arjuzon, naquit en 1834, A 18 ans, Georges d'arjuzon s'engage comme soldat au 28ème d'infanterie de Ligne, le 20.11.1852. Louis Napoléon Bonaparte est alors Empereur sous le nom de Napoléon III, depuis le 2.12.1851. 1855 : Georges d'Arjuzon embarque à Marseille, le 29.03, sur le paquebot à vapeur L'Osiris pour la Crimée et débarque à Constantinople le 9.04. Il est fait sous-lieutenant le 29.06. Toutefois, il revient en France dès Juillet, avant la chute de Sébastopaul qui n'aura lieu que le 8.09. Pourquoi ? ... Mystère. Le 30.04.1859, il quitte le service pour se marier avec Marie Valentine Cuvelier. Le mariage a lieu le 25.05. la dot de la jeune fille est de 300.000 f. Deux ans après, le 19.01.1861, il devient chambellan à la place de son père. Cette fonction lui rapporte 12.000 f. par an. Il occupera cette charge jusqu'à la chute de l'Empire. En 1863; Georges d'Arjuzon acquiert le château de Coulonges, près de Damville. En 1870, les Prussiens l'occuperont. Cédée en 1875, au sieur de Chatard, cette propriété sera, ... plus tard, achetée par le comte Maurice de Gouvion St-Cyr. Le petit-fils de celui-ci la vendra en 1975. Une des cloches de l'église porte le nom de georgette Berthe, en souvenir de Georges d'arjuzon, celui-ci en étant le parrain, en 1865. Mais revenons à notre histoire: Le 7.08.1867, Georges d'Arjuzon est chevalier de la Légion d'Honneur. Georges d'Arjuzon eut une vie très mondaine, alors que sa femme n'eut jamais de fonction à la cour et, d'ailleurs, n'aimait pas à y paraître. il mena aussi un train de vie supérieur à ses moyens, surtout sous la 3ème république. Si bien qu'il aura des dettes très importantes à son décès, et entamera très considérablement la fortune reçue de ses parents et même celle de sa femme. Georges d'Arjuzon fait partie du club Alpin Français. Fit-il pour autant des ascensions importantes ? Si oui, en tous cas, on n'en parle guère.Par décret du 31.12.1868, Georges d'Arjuzon est fait chef du 3ème bataillon de la garde nationale Mobile de l'Eure. Juillet 1870 : La guerre contre la Prusse éclate. Hélas, la France est loin d'être prête et l'armée manque de tout : armes, munitions, fourrages. Dès Août, le pays est envahi ... Le 1.09, Georges d'Arjuzon est nommé lieutenant-colonel à la tête du 39ème régiment provisoire d'Infanterie. Ici, nous allons laisser la parole à un mobile de l'Eure : Oscar Vallée : "Vers le 15.09, nous fûmes de nouveau passés en revue ; cette fois par le lieutenant-colonel d'Arjuzon, dont la belle prestance égalait l'incapacité" ; Georges d'Arjuzon méritait-il ce jugement sévère ... ? En 1871, son action fut critiquée. voici ce qu'il écrit, d'Algérie, à l'aide de camp du prince impérial, Clary, en Angleterre, près de Napoléon III, je cite : J'ai organisé la défense du dpt de l'Eure, puis, après avoir commandé pendant près de 3 mois un rgt et une bgde dans le dpt de l'Eure, et avoir conduit tous les jours des hommes devant l'ennemi, j'ai été tout à coup soupçonné et accusé par Gambetta, sans aucun motif, de complot politique. Il m'a attiré le plus grand désagrément. ce misérable Gambetta m'avait d'avance condamné à mort. le colonel De Bastard m'a sauvé la vie en me faisant envoyer en mission près du gouverneur général d'Algérie. Effectivement, depuis le 15.01, Georges d'Arjuzon est à la tête du rgt des mobiles de la Côte d'Or, alors en Algérie, et commande la lace de Milanah, à 100 km d'Alger. D'Arjuzon est attaché à l'Etat-Major du général Cérès, chargé de réprimer les rebelles. Il revient en france en avril et n'a plus aucune activité publique. En 1873, il traverse la Manche avec son père pour assister aux obsèques de Napoléon III. Six ans plus tard, il refera cette traversée pour une autre cérémonie funéraire : celle du Prince Impérial, tué par les Zoulous. Georges d'Arjuzon, à cette occasion, reprend son ancienne fonction de Chambellan et est chargé de la réception des ambassadeurs. Il meurt en 1900. »  Jean Yves, administrateur, Amis du patrimoine Napoléonien

Il est le fils de Félix d'Arjuzon,  Conseiller général de l’Eure, député de l’Eure (1852-1870), chambellan de Napoléon III (1853-1861), Officier de la Légion d'honneur, de Léopold de Belgique, de l’ordre royal de Wurtemberg et de Saint-Grégoire-le-Grand. D'une ancienne famille noble originaire des environs d'Arjuzanx, Félix  Jean François Thomas est le fils de Gabriel d'Arjuzon (1761-1851), premier chambellan de Louis Bonaparte, roi de Hollande, comte d'Empire, pair des Cent-Jours et de la Restauration, grand-officier de l'ordre de la Réunion, de celui de la Couronne de Hollande et du mérite civil de Bavière et officier de la Légion d'honneur.

Portrait of Count Felix d'Arjuzon (1800-74) 1841 (oil on canvas)

Portrait of Count Felix d'Arjuzon (1800-74) 1841 (oil on canvas), Flandrin, Hippolyte (1809-64) / Chateau de Compiegne, Oise, France / Giraudon / The Bridgeman Art Library

Grâce aux relations que son père continue à entretenir avec Louis Bonaparte et Hortense de Beauharnais, il devient très tôt l'ami de Louis-Napoléon. Gentilhomme de la Chambre du roi à la fin de la Restauration, il refuse de succéder à son père démissionnaire de la pairie peu après l'avènement de Louis-Philippe. Sous la monarchie de Juillet, il se contente d'exercer le mandat de conseiller général de l'Eure, département dans lequel il possède de vastes propriétés. Très riche (il est un gros actionnaire de la Banque de France), il vit de ses rentes. Partisan du prince-président, il devient le candidat officiel du gouvernement dans la troisième circonscription de l'Eure aux élections législatives de 1852. Facilement élu, Félix d'Arjuzon conserve la confiance des électeurs en 1857, en 1863 et en 1869. Très effacé, il siège fidèlement dans la majorité comme dans celle du conseil général de son département. Devenu chambellan de l'Empereur en janvier 1853, il rapporte aux Tuileries le détail du déroulement des séances du Palais-Bourbon, ce qui explique que de nombreux députés, y compris parmi les partisans du régime, le tiennent en suspicion. En janvier 1861, il devient chambellan honoraire et est remplacé à la Cour par le deuxième de ses quatre fils, Georges, ancien lieutenant d'infanterie pendant la campagne de Crimée. Officier de la Légion d'honneur, de Léopold de Belgique, de l'ordre royal de Wurtemberg et de Saint-Grégoire-le-Grand, Félix d'Arjuzon se retire de la vie politique à la chute du Second Empire. En 1826, il avait épousé Isabelle Reiset (1808-1849), fille d'un ancien receveur général des finances nommé régent de la Banque de France. Par ce mariage, il devenait le beau-frère du général baron de Beurnonville, pair de France mais aussi de Jules Reiset, son futur collègue au Corps législatif. Remarié avec Clara Flandin en avril 1862, il entrait ainsi dans une autre famille parlementaire, celle de Louis-Hugues Flandin, ancien représentant de Seine-et-Oise à la Constituante et à la Législative et conseiller d'Etat du Second Empire, du fils de celui-ci, Anatole, député bonapartiste du Calvados de 1876 à 1881 et du petit-fils, Ernest, député du Calvados de 1902 à 1932. E. Anceau, Dictionnaire des Députés du Second Empire. P.U.R., 1999.

 lui-même fils de Gabriel d'Arjuzon, comte d'Arjuzon et de l'Empire (1er, 2 février 1809), Pair de France, Grand'officier de l'Ordre de la Réunion, de la couronne de Hollande, et du Mérite civil de Bavière, officier de la Légion d’honneur.

Arjuzon-Felix-Eugenie-Plan-Louvre-Cuvelier

1852 : Cette année là, l'architecte Visconti présente à l'Empereur son projet d'agrandissement du Louvre. Le peintre Ange Tissier a représenté cette scène. 

Sur la toile, on peut distinguer,derrière l'Impératrice, à gauche d'Eugénie, le comte d'Arjuzon (Félix).

Louis Augustin Joseph Dathis 1734-1797 &
Marie Bernard 1738-1803 

Bernard-Dathis |
Henri Auguste Joseph Dathis 1765-1814 &1793 ep Henriette Brame 1766-1834
frère de  Henriette Dathis 1766-1814 ep Henri Cuvelier 1761-1845 |
Henriette Rose Désirée Dathis 1797-1850 &1817
Prosper Félix Fortuné Derode 1790-1852 

Derode-Dathis |
Prosper Derode 1818-1892 &1840
Céline Cuvelier 1818-1898

celine.1.cuvelier


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Louise Angélique Félicie Derode 1841-1870

louise-Virnot-Derode

&1860
Urbain Dominique Virnot 1837-1914

Urbain IV Dominique Virnot (1837-1914), Epoux de Louise Derode 1841 + 1870, fille de Prosper, vice-Président de la Chambre de  Commerce et Président du Tribunal de Commerce, Chevalier de la Légion d’honneur, et Céline Cuvelier, cousine germaine de la marquise de Ségur, belle fille de la Comtesse de Ségur puis Marie-Auguste Gamonet, fille de Louis de Gamonet,  fille deVictor-Louis de GAMONET (Parti au 1 d’azur à un volcan surmonté de 3 flammes au naturel abaissé d’une fasce d’argent chargée aussi de trois flammes accompagnées en pointe d’un lion au naturel. Au 2°, coupé d’or et d’argent : au 1°, chargé d’une aiglette de sable ; au 2° chargé de trois bandes de sable. Couronne de Comte, support de lions : armes d’Hector de Gamonet, receveur général de la province d’Artois, éxécuté par ordre de Le Bon, 25 germinal an II) et de Caroline Eléonore Marie CUVELIER, petite fille de Louis-Hector de GAMONET, seigneur de Berval et de la Mothe, fermier-général, éxécuté le 25 germinal an II par ordre de Le Bon (d’azur à une cuvelle d’argent cerclée d’or surmontée de deux haches d’argent emmanchée d’or), veuve de Prosper-Edouard-Henri DERODE, frère de Louise, première épouse d’Urbain-Dominique dont Prosper-Victor Derode marié le 31 janvier 1899 à Heddebault de Baillencourt, native d’Amiens, décédée à Dours ( Somme) le 3 avril 1908, sans enfant.

Monseigneur de Ségur

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« Louis Gaston De Ségur ( Paris 15 avril 1820 – Paris 9 juin 1881) était un prélat apologète catholique français. Il est connu pour son antimaçonnisme militant. Il descend du marquis de Ségur (maréchal de France et ministre de Louis XVI pendant la Guerre d'indépendance américaine), du comte de Ségur (qui accompagna La Fayette en Amérique) du côté de son père, et du comte russe Rostoptchine, (qui incendia Moscou en 1812 à l'approche des armées de Napoléon) du côté de sa mère, la célèbre comtesse de Ségur. Après ses études, il passa d'une relative indifférence religieuse à une grande dévotion. Entré dans le corps diplomatique, il est attaché à l'ambassade de France à Rome en 1842, mais démissionne l'année suivante pour entrer au séminaire de Saint-Sulpice et se préparer au sacerdoce. Il est ordonné prêtre en 1847.Après quelques années de ministère à Paris, il est nommé auditeur pour la France auprès de la Rote romaine, et occupe cette charge pendant quatre années. Il bénéficie d'une grande estime à la cour pontificale.Il mène également des négociations politiques pour le compte de Napoléon III, tout en étant aumônier de la garnison française à Rome. Devenu aveugle, il doit démissionner en 1856, et retourne à Paris, avec les honneurs et les privilèges de l'épiscopat, que son handicap l'empêcha de recevoir formellement. Il se consacré dès lors à diverses œuvres, comme le patronage des jeunes apprentis, les vocations religieuses et les séminaires, les aumôneries militaires, et l'évangélisation de la banlieue parisienne.Il travaille notamment en relation avec l'association saint François de Sales pour la défense et la préservation de la foi, qu'il implante dans quarante diocèses moins d'un an après sa fondation en 1859.En dehors de son ministère, il écrit de nombreux ouvrages.En 1851, il fait paraître des Réponses aux objections les plus répandues contre la religion, dont plus de 700 000 exemplaires sont vendus en France et en Belgique à sa mort, sans compter des traductions en italien, allemand, anglais, espagnol et même hindi.D'autres essais sont destinés à faire connaître et à défendre le point de vue catholique sur les problèmes du temps comme l'École sans Dieu, 1873 ou les Francs-maçons, 1867 qui en était à sa 62ème réimpression en 1887 et dont 120.000 exemplaires se vendirent les 5 premières anées de sa sortie. Il publie également des ouvrages de piété comme Jésus vivant en nous (1869), dont la traduction italienne est mise à l'Index, La piété enseignée aux enfants (1864) ou La piété et la vie intérieure (1864). Ses œuvres complètes sont publiées en 1876-1877 à Paris, en dix volumes. Par la suite paraissent Cent cinquante deux miracles de Notre Dame de Lourdes (1882), Journal d'un voyage en Italie (1882) et Lettres de Mgr de Ségur (1882). En attaquant la maçonnerie, Ségur distingue la maçonnerie apparente, conviviale et bon-enfant, des arrière-loges oú les véritables maîtres de l'ordre, différents des grands maîtres de l'ordre et directement inspirés par le principe du mal, donnent impulsion et direction aux activités des loges. Il  lutta activement, dans Causeries sur le protestantisme d'aujourd'hui contre la propagande protestante du XIXe siècle.

Lettre d'Henri d'Artois, comte de Chambord à Mgr de Ségur

« C'est en revenant de Chambord que j'ai trouvé à Bruges, Monseigneur, votre admirable lettre et l'hommage qui l'accompagne. J'ai reçu l'un et l'autre avec un véritable bonheur. "Ce petit livre, auquel votre modestie donne le nom d'opuscule, est le traité le plus complet et le plus lumineux qu'on puisse lire sur ce grand sujet de la souveraineté royale. On a écrit bien des volumes pour établir très imparfaitement ce que vous démontrez en quelques pages avec une merveilleuse clarté.

« Je ne m'arrête point aux jugements trop bienveillants portés sur ma personne. Mais ce qui me frappe et ce qui saisit toutes les âmes de bonne foi, c'est l'enchaînement et la puissance de votre argumentation, la sûreté de votre doctrine, l'évidence de vos démonstrations. Je voudrais, dans l'intérêt de la vérité de notre chère et malheureuse France, que ce livre fût dans toutes les mains, et j'engage mes amis à le faire pénétrer partout, dans l'atelier, dans les salons, dans la chaumière. On ne se livrera jamais à une propagande plus utile et plus féconde.

« Je ne saurais assez vous dire la reconnaissance dont je me suis senti pénétré en recevant la chaleureuse expression de votre dévouement et de vos voeux. Il vous était réservé de prolonger ainsi les douces émotions que je rapportais de France, et rien ne pouvait me toucher plus profondément.

« Je me recommande tout spécialement à vos saintes prières. Dieu exauce de préférence celles que lui adressent les humbles de coeur et les âmes ferventes. C'est à ce titre que je compte sur les vôtres. Je vous renouvelle l'expression de tous mes sentiments de reconnaissance et de constante affection.

« Henry Le 12 juillet 1871»

http://www.seminairefrancaisderome.org/150ans/lettres/images/dessinlibermann.jpg

Œuvres

    Réponses courtes et familières aux objections les plus répandues contre la religion, 1851.     La Révolution expliquée aux jeunes gens, 1862.

    La piété enseignée aux enfants, 1864.     L'Encyclique Quanta cura suivie des objections populaires, 1864.     Les Francs-maçons, 1867. Traduit en espagnol: Los francmasones : lo que son - lo que hacen - lo que quieren, por monseñor de Ségur, Santiago de Chile : Impr. Chilena, 1868m, 112 p.     Jésus vivant en nous, 1869.

    L'École sans Dieu, 1873.     L'Enfer, Ed. Jules Hovine, 1876, 64 p.     Le Sacré-Cœur de Jésus, 1876.     Journal d'un voyage en Italie: impressions et souvenirs, 1882.     La Foi devant la science moderne.     Causeries sur le protestantisme d'aujourd'hui, 1894.     Maison de Ségur.     Théories du complot maçonnique

Bibliographie critique.     Jean-Pierre Laurant et Émile Poulat, L'Antimaçonnisme catholique. Les Francs-maçons, par Mgr de Ségur, Berg international, 1994.

   Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Le livre de poche, article "Antimaçonnisme", p.36

L’évocation de Monseigneur de Ségur nous mène à ces deux citations : « L’œuvre de la France, elle remplit toutes les pages de l’histoire humaine, elle est connue de l’univers entier et ce n’est pas  Dieu qui l’oubliera, lui à qui tout est présent. Le zèle déployé par cette noble race pour la cause et pour le nom de Dieu, l’esprit de sacrifice et d’abnégation, le dévouement et l’enthousiasme qu’elle a mis au service de Jésus-Christ et de son évangile, voilà des titres qui subsistent, des mérites qui ne s’effaceront jamais. D’autant qu’ils n’appartiennent pas uniquement au passé ».  Monseigneur Pie.

 « Le peuple qui a fait alliance avec Dieu aux fonds baptismaux de Reims, se repentira et retournera à sa première vocation. Un jour viendra (…) où la France, comme Saül sur le chemin de damas, sera enveloppé d’une lumière céleste… Tremblante et étonnée, elle dira: « Seigneur, que voulez vous que je fasse ? » et lui: « Lève toi, lave les souillures qui t’ont défigurées, réveille dans ton sein les sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, fille ainée de l’Eglise, nation prédestinée, vase d’élection, va porter, comme par le passé, mon nom devant tous les peuples et tous les rois de la Terre » Saint Pie X : allocution consistoriale de 20 novembre 1911.

L’œuvre de la France, elle remplit toutes les pages de l’histoire humaine, elle est connue de l’univers entier et ce n’est pas  Dieu qui l’oubliera, lui a qui tout est présent. Le zèle déployé par cette noble race pour la cause et pour le nom de Dieu, l’esprit de sacrifice et d’abnégation, le dévouement et l’enthousiasme qu’elle a mis au service de Jésus-Christ et de son évangile, voilà des titres qui subsistent, des mérites qui ne s’effaceront jamais. D’autant  qu’ils n’appartiennent pas uniquement au passé. » Monseigneur Pie.

Le peuple qui a fait alliance avec Dieu aux fonds baptismaux de Reims, se repentira et retournera à sa première vocation. Un jour viendra(…) où la France, comme Saül sur le chemin de damas, sera enveloppé d’une lumière céleste… Tremblante et étonnée, elle dira : »Seigneur, que voulez vous que je fasse ? » et lui : « Lève toi, lave les souillures qui t’ont défigurées, réveille dans ton sein les sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, fille ainée de l’Eglise, nation prédestinée, vase d’élection, va porter, comme par le passé, mon nom devant tous les peuples et tous les rois de la Terre » Saint Pie X : allocution consistoriale de 20 novembre 1911.       

  

 

 

 

 

Guillaume Simon Albert CUVELIER 1726
&1754 Isabelle Joseph BRAME 1730

 

 

 

 

 

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Josse Auguste Joseph CUVELIER 1758-1815
&1787 Marguerite Constance Eléonore WARTEL 1757-1836

 

 

Henri Emmanuel Joseph CUVELIER 1761-1845
& Henriette Françoise Joseph DATHIS 1766-1814

 

 

 

 

 

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Lucien Eugène CUVELIER 1791-1835
&1813 Marie Angélique Rose CUVELIER 1795-1863

 

 

Henri Albert Joseph CUVELIER 1800-1861
&1825 Julie Louise BERNARD 1808-1882

 

 

 

 

 

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Céline Julie Omérine CUVELIER 1818-1898
&1840 Prosper Félix Philippe DERODE 1818-1892

 

 

Cécile CUVELIER 1830-1885

Anatole de SEGUR

 

 

 

 

 

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Louise Angélique Félicie DERODE 1841-1870

épouse d’Urbain Dominique VIRNOT 1837-1914

 

 

 

 

 Dathis-Marie-IsabelleDathis-Marie-Rose

Dathis-Charles-Joseph.

Pierre d'ASTICES †/1381
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Jean d'ASTICES †/1413
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Jean d'ASTICES
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Bertrand d'ASTICES ca 1440-
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Guillemin d'ASTICES
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Pierre d'ASTICES
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Mathis d'ATICHE †1602/
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Jean d'ATICHE †/1653
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Charles d'ATHIS 1632-1683/
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Philippe André d'ATHIS ca 1660-1687
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Jean-Baptiste DATHIS 1685-1743
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Louis Augustin Joseph DATHIS 1734-1780
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Henri Auguste Joseph DATHIS 1765-1814
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Henriette Rose Désirée DATHIS 1797-1850
Prosper Félix Fortuné DERODE, né le 17 janvier 1790 - Lille, 59000, Nord, France, décédé le 6 août 1852 - Lille, 59000, Nord, France à l’âge de 62 ans, Négociant, Juge au Tribunal de Commerce de Lille

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Prosper Félix Philippe DERODE 1818-1892

Marié le 1er juin 1840, Lille, 59000, Nord, France, avec Céline Julie Omérine CUVELIER, née le 17 juillet 1818 - Lille, 59000, Nord, France, décédée le 10 juin 1898 -

                                                                                               

 La dernière de la dynastie des peintre Van Blarenberghe, Eugénie (1790-1864) épousa de Charles Dathis (1795-1826), frère d’Henriette Dathis épouse Prosper Derode, grands parents de Louise Virnot-Derode. Pauline Derode (1847-1896) épousa le baron Jules Meunier, petit fils du peintre Jacques Louis David, notaire et maire de Lille. Le baron Meunier, père, par Jacques Louis David. Lucien Jules Derode est né le 02.11.1850 à Lille. Il est négociant en denrées coloniales, banquier et Président de la Chambre de Commerce de Paris de 1903 à 1905. Il est Membre du Conseil d'Escompte Banque France IVème Siège du 27.06.1889 au 30.01.1908 et Censeur de la Banque de France IIème Siège du 30.01.1908 à sa mort. Il épouse Marguerite Octavie Tourangin, née en 1861, fille d'Arthur Tourangin, Préfet, et d'Emma Odru. Lucien décède le 26.02.1919 à Paris, au 44 rue Henri Martin. Ses obsèques ont lieu le 01.03.1919 en l'Eglise Saint-Honoré-d'Eylau. Son fils Emmanuel Derode fut président de la chambre de commerce de Paris et du tribunal de Paris, de la Banque française du commerce extérieur (BFCE). Il dirigea également la Sovac et fut associé à la banque Lazard ; il épousa le 8 juillet 1919 avec Marie-Françoise Thiéry-Chérer de Cabanes. Louise Virnot-Derode était la cousine de Victor Derode

 Henriette DathisOrdre-Lys-Duc-Berry-Henri-de-Gamonetvan-blarenbergheStatue-duc-Berry-LilleBaron-Meunier-Derode

Henriette Dathis    Ordre du Lys à Henri de Gamonet         Louis Nicolas van Blarenberghe         Statue duc de Berry à Lille            Baron Meunier                            

        Puis Marie-Auguste Gamonet, fille de Victor-Louis de GAMONET ( Parti au 1 d’azur à un volcan surmonté de 3 flammes au naturel abaissé d’une fasce d’argent chargée aussi de trois flammes accompagnées en pointe d’un lion au naturel.Au 2°, coupé d’or et d’argent : au 1°, chargé d’une aiglette de sable ; au 2° chargé de trois bandes de sable. Couronne de Comte, support de lions : armes d’Hector de Gamonet, receveur général de la province d’Artois, éxécuté par ordre de Le Bon, 25 germinal an II) et de Caroline Eléonore Marie CUVELIER, petite fille de Louis-Hector de GAMONET, seigneur de Berval et de la Mothe, fermier-général, éxécuté le 25 germinal an II par ordre de Le Bon (d’azur à une cuvelle d’argent cerclée d’or surmontée de deux haches d’argent emmanchée d’or), veuve de Prosper-Edouard-Henri DERODE, frère de Louise, première épouse d’Urbain-Dominique dont Prosper-Victor Derode marié le 31 janvier 1899 à Heddebault de Baillencourt, native d’Amiens, décédée à Dours ( Somme) le 3 avril 1908, sans enfant.

Louis Hector de Gamonet

Bibliothèque. 
— Notre collègue M. Urbain Virnot-Gamonet a offert à la Société de Géographie de Lille:
54 volumes et 3 atlas de géographie, d'histoire de voyages datant des XVIP et XVlll* siècles, précieux pour les personnes qui auraient des recherches à faire.
 Ouvrages offerts par M. Urbain Virnot :
L» Voyage dans la Grande-Bretagne entrepris relativement aux services
publics de la Guerre, de la Marine et des Ponts et Ghaussées en
1816-1817-1818-1819. 6 volumes avec atlas et planches. Gh. Dupin,
Paris, Bachelier, libraire, quai des Augustins. 1820.
2" Voyage en Ghine, par John Barrou. 3 volumes atlas et planches.
Paris, 1805.
3° Voyage en Grèce du jeune Anacharsis, 7 vol., atlas. Paris, 1821.
4" Voyages intérieurs en Ghine faits dans les années 1792-1793-1794, par
lord. 4 vol. Paris, 1798.
5* Voyage au cap de Bonne-Espérance et autour du monde avec le capi-
taine Gook, par André Sparrmann. 3 vol. Paris, 1873.
6» Voyages en France, Italie, îles Archipel en 1750. 4 vol. Paris, Char-
pentier, 1763.
7» Relations des îles Peliux (Polvnésie). 2 vol. Paris, 1793.
8" Voyages de Jean Struys en Moscovie, en Tartarie, en Perse et aux
Indes, par Glanino. 3 vol. Amsterdam, 1720.
9» Voyage de M. le chevalier Chardin en Perse. 10 vol. Paris, 1723.
10" Relation universelle de l'Afrique ancienne et moderne par le sieur de
la Croix. 4 vol. Lyon, Thomas, 1688.
Il" Histoire du Pérou, traduite de l'espagnol d'Augustin Zaratte. Paris,
1716. 2 vol.
12" Histoire de Russie, par M. Le Clerc, 6 vol. Paris-Versailles, 1873.
13" Voyage en Hollande fait en 1806 et 1808. Amsterdam. 2 vol.
14" Histoire naturelle et morale des îles Antilles de l'Amérique. 2 vol.
Rotterdam, 1765.
2518. Census of Porto-Rico 1899. Washington, 1900. — Don du Ministère de la
Guerre des États-Unis.
— Histoire des Indes Orientales et Occidentales, par le R. P. Jean-Pierre Maffé.
Paris, 1765. — Don de M. Virnot.
— Journal de voyage de Siam fait en 1785, par X. Paris, 1787. — Don de
M. Virnot.
2522. Seventeenth annual Report of the Bureau of american ethnology, pax- J.-W.
Powell. Washington, 1898.
2524. Hommage à Jean Bart à l'occasion du 250'^ anniversaire de sa naissance. —
Don de l'Union Faulconnier à Dunkerque.
 2528. Les concordances de la géographie physique avec le groupement logique,
politique et commercial des Etats européens, par E. Payart. Berlin, 1900.
— Don de l'Auteur.
2529. Proposition d'expéditions polaires arctiques internationales et simultanées,
par E. Payart. Berlin, 1900. — Don de l'Autour.
2532. Statistiques coloniales pour l'année 1898 (Melun, 1901). — Don du Ministère des Colonies.
2533. Les colonies françaises. Paris, Challamel, 1901. Vol. publiés à l'occasion de l'Exposition.
1" Introduction générale, par Charles Roux.
2" Evolution économique — l'agriculture, les mines, l'industrie, le com-
merce, les travaux publics, voies de communication, par C. Guy.
3" Organisation administrative, judiciaire, politique et financière des
colonies, par Arnaud et Méray.
4" Régime de la propriété, régime de la main-d'œuvre, l'agriculture aux
colonies, par Imbart de la Tour, Dorvault et Lecomte.
5° L'œuvre scolaire de la France aux colonies. Survivance de l'esprit fran-
çais aux colonies perdues, par Froidevaux et Victor Tantet.
Don du Ministère des Colonies.
 

1876- — École Saint- Joseph, rue Solférino; dans la chapelle. I. U. S. Fondateurs de l'école Saint-Joseph.

Bablet-Jonolez, Gustaye Barrois, Alphonse Bergerot, Félix Bernard, Georges Bernard, Henri Bernard, Louis Bernard, Mlle Thérèse Bernard, Bulteau-Six, Vte du Coestlosquet, Bob du Coestlosquet,  Anatole Cordonnier, Louis Cordonnier, Léon et Eugène Crépy, Dansette-Mahieu, Vv« Decoster-Droulers, Gustave Decoster, Decroix-Duquesne, Félix Dehau, Alphonse Delesalle, Mme Mathilde Destiecker, Droulers-Salembier,  

Augustin Dubois, Cte du Hays, Fêron-Vrau, Flipo-Desurmont, Ghesquière-Diérickx, V Groulois-Lanvin, Charles Huet, Joire-Vernier, Lefebvre-Desurmont,  Mlle Pélagie Malfait, Masse-Meurisse, Mourcou-Malfait, Charles Paeile, Cte de Pas, Poullier-Longhaye, Camille Remy, M™e Richter-Fagot, Auguste Scalbert, Bon Le Sergent de Monnecove, Emile Vandame, Verley frères, Veilley-Crouan, Achille Yernier,

Gustave Villette, Urbain Virnot, Vve Vrau-Aubineau, Philibert Vrau, Wattrelos—liadbn ?, Cte Werner de Mérode, Vve Alexandre Bernard,

Aimé Samin, Jules Fockedey.

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Mourcou-architecte

Principaux édifices construit par Auguste Mourcou fut en (1845) l’Eglise Saint Martin D’esquermes,(1860)  construction de la maison de santé, et l’hôpital de la Providence de Bailleul, (1866/1876) construction de l’hôpital Sainte Eugénie de Lille(hôpital de la Charité), et d’autre construction comme le Collège Saint Joseph en( 1874 )(Saint Paul),Hospice des Vieux Ménages à Lille en (1876),  le Palais Rameau en (1878), la façade du Cimetière du Sud. Et des hôtels particuliers, et châteaux, Vestrate  à Lomme, le  château  Droulers à Fives et le château  Decoster  à Saint Maurice belvoisin, et bien d’autres.

Un des Virnot collabora avec le grand Pasteur dont il fut secrétaire à Lille :

Pasteur'VirnotPasteur


D'où la branche féminine des Victor Virnot et les deux branches masculines:
la branche ainée des
Albert Dominique Virnot, dite du Havre
et la branche des Urbain Virnot, de Lille

Branche féminine des Victor Virnot:

Victor Virnot-berthe-Bocquet

Victor-Virnot-enfants

Les enfants de Victor Virnot

VirnotVirnot

« L’oncle Victor Virnot avait huit enfants: un fils prêtre André Virnot, mort séminariste à la bataille de la Marne; que des sœurs dont Marthe Virnot, future Madame Georges Prouvost-Virnot, de son premier mariage avec Mademoiselle Bocquet; puis deux enfants avec Mlle Cailleau (belle-sœur du général de Gaulle) dont Marie-Thérèse, supérieure du Sacré Cœur. Marie Louise Dubois habitait près du musée de Lille et Germaine Dubois était avec Simone Broudehoux les deux femmes les plus belles de Lille.

Victor allait à la messe tous les matins à la messe de l’église de la Madeleine à Lille , conduit par son chauffeur et rencontrait Mlle Cailleau dont le père était consul à Bruxelles en Belgique mais sans argent. Il disait souvent qu’ils étaient « les derniers », c'est-à-dire les rares familles anciennes restant à Lille.  

Le général de Gaulle avait une seule sœur a épousé un M. Cailleau dont la sœur a épousé Victor Virnot. Cette sœur  du général de Gaulle fut cachée pendant la guerre par les Virnot au Havre où ils ont une très belle propriété qui surplombe la ville et la baie. Elle en parle dans les mémoires. La famille de Gaulle habitait près de la place Saint Martin à Lille et voisinait beaucoup avec les Virnot;  à Paris, ils habitaient au 114, bd Raspail ou 110 car Agnès Virnot-Bonduelle habitait au 112, à coté celui du Larousse; ils communiquaient au 6° étage et par les grilles des balcons; la fille de Gaulle allaient à Sion; le grand père Urbain Virnot allait  régulièrement à Paris, en partie pour s’occuper des actions des chemins de fer du Nord dont ils avaient hérité lors de la succession Barrois-Virnot, devenue la plus riche détention d’actions après les Rothschild, leur hôtel particulier ayant été expatrié rue de Tournai à Lille.

Le très distingué oncle Gustave Decoster (époux de Cécile Virnot) avait été en classe avec le Général de Gaulle et sont resté s toute leur vie en correspondance. Le général fut reçu par Louise d’Halluin, née Virnot,  au château de Fanières (Louise habitait avant à Château de Champigneulles dans la Marne qu’elle partageait avec son beau frère d’Halluin: étant à coté pour une cérémonie, le général demanda de loger chez tante Louise; il y a fallu mettre un lit adapté; Agnès Dickson-d’Halluin a encore le «fauteuil du Général». Brigitte Prouvost-Virnot

« Le frère du père du général, un autre Charles de Gaulle, était au collège avec le futur député Jonglez, aïeul des Charles Prouvost-Masurel. »

Victor Virnot, né le 22 janvier 1862, Lille, décédé le 28 janvier 1944, Lille  (82 ans), marié le 25 juillet 1889 avec Marie Bocquet, née le 26 août 1867, Lille, décédée le 2 septembre 1903, Mons en Baroeul (36 ans), dont

Madeleine Virnot.

Germaine Virnot, née le 25 octobre 1891, Lille, décédée, mariée  le 7 février 1912, Lille, avec Jean Dubois, né le 10 mai 1876, Lille, décédé le 27 novembre 1922, Lille  (46 ans).

Marie-Louise Virnot, née le 31 octobre 1894, Lille  (filleule: Simone Bernard 1926-), mariée  le 31 décembre 1912, Le Havre (76), avec Augustin Dubois, né le 24 août 1890, Lille, décédé le 18 février 1946 (55 ans).

Marthe Virnot, née le 11 mars 1896, Lille, décédée en 1985 (89 ans), mariée  le 26 septembre 1919, Lille, avec Georges Prouvost, né en 1894, industriel en confection textile à Paris.

Antoinette Virnot, née le 11 mai 1898, décédée en 1972 (74 ans), mariée  le 31 mai 1920, Lille, avec Pierre Herlin, né le 15 juin 1894, décédé en 1975 (81 ans).

Jeanne Virnot, née le 16 juillet 1899, Mons en Baroeul , décédée le 30 août 1974, Santes , inhumée, Santes (75 ans), mariée  le 22 janvier 1922, Lille, avec Alexandre Bernard, né le 16 janvier 1897, Santes , décédé le 26 janvier 1970, Santes , inhumé, Santes (73 ans), sucrier (parrain: Charles Vincent Verley 1860 ). 

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Marié avec Berthe Cailliau, née le 1er décembre 1872, Tournai (Hainaut, Belgique), sœur d’Alfred, né le 7 août 1877, Tournai (Hainaut, Belgique), décédé le 26 décembre 1956, Sainte-Adresse (Seine-Maritime) (à l’âge de 79 ans), ingénieur civil des mines, marié le 18 janvier 1910, Paris VII, avec Marie-Agnès de Gaulle, née en 1889, décédée en 1982 (à l’âge de 93 ans), sœur du Général de  Gaulle.

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Victor Virnot et sa deuxième épouse, Berthe Cailliau

Leur fils mourut à la première guerre:

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Liens entre la famille Virnot et la famille de Gaulle:

 Dans ses souvenirs, Brigitte Prouvost-Virnot  relatait :« L’oncle Victor Virnot avait huit enfants de son premier mariage avec Marie  Bocquet: un fils prêtre André Virnot, mort séminariste à la bataille de la Marne et que des filles dont Marthe Virnot, future Madame Georges Prouvost, puis deux enfants avec  Berthe Cailleau (belle-sœur du général de Gaulle) dont Marie-Thérèse, future supérieure du Sacré Cœur ( n dit dans la famille que le Général avait jeté le dévolu sur elle dans leur jeunesse). Marie Louise Dubois habitait près du musée de Lille et Germaine Dubois était avec Simone Broudehoux (Madame Marcel Virnot),  les deux femmes les plus belles de Lille. 

Victor Virnot allait à la messe tous les matins à la messe de l’église de la Madeleine à Lille, conduit par son chauffeur et rencontrait Mademoiselle Cailleau dont le père était consul à Bruxelles en Belgique mais sans argent. Il disait souvent : « nous sommes les derniers », c'est-à-dire les dernières familles vraiment anciennes restant à Lille. »

Le général de Gaulle avait une seule sœur : Marie-Agnès de Gaulle, née en 1889, décédée en 1982 (à l'âge de 93 ans), épouse d’Alfred Cailliau, né le 7 août 1877, Tournai (Hainaut, Belgique), Marié le 18 janvier 1910, Paris VII, décédé le 26 décembre 1956, Sainte-Adresse (Seine-Maritime) (à l'âge de 79 ans), ingénieur civil des mines, frère de Madame Victor Virnot Cette sœur  du général de Gaulle fut cachée pendant la guerre par les Virnot au Havre – Sainte Adresse qui y ont une très belle propriété qui surplombe la ville et la baie. Elle en parle dans les mémoires.

« Marie-Agnès Cailliau-de Gaulle, née Marie Agnès Caroline Julie de Gaulle le 27 mai 1889 dans le 6e arrondissement de Paris et décédée le 25 mars 1982 à Boulogne-Billancourt, était une résistante française et la sœur aînée de Charles de Gaulle.

Le 18 janvier 1910, Marie-Agnès de Gaulle épouse à Paris Alfred Cailliau, un ingénieur belge né à Tournai le 7 août 1877 et mort en 1967. Lors de la Première Guerre mondiale, elle fut responsable de l'évacuation de son frère, alors lieutenant de Gaulle, blessé à Dinant le 15 août 1914, en montant à l'assaut des tranchées adverses.

Durant la Seconde Guerre mondiale, elle répond à l'appel du 18 juin 1940, lancé par son frère en s'engageant rapidement dans la Résistance française. Marie-Agnès de Gaulle fut arrêtée avec son époux en 1943 et emprisonnée quatorze mois à la prison de Fresnes, puis déportée à Bad Godesberg, une annexe du camp de concentration de Buchenwald où est déporté son mari. Quatre membres de la famille de Gaulle sont alors aux mains des Allemands et Heinrich Himmler, voyant se profiler la défaite, proposera même un échange à de Gaulle, ignoré par ce dernier. Vers la fin des hostilités, en avril 1945, elle sera transférée dans le Tyrol au château d'Itter aux conditions de détentions sans commune mesure avec les camps et où sont détenus depuis 1943 plusieurs hautes personnalités françaises : Paul Reynaud, Édouard Daladier, les généraux Weygand et Gamelin, Jean Borotra ou le colonel de La Rocque. Ils sont libérés par les troupes américains le 5 janvier 1945. Marie-Agnès de Gaulle a perdu un fils tombé au champ d'honneur en mai 1940, deux autres s'engageront dans les Forces françaises libres et le quatrième Michel Cailliau, qui fut prisonnier de guerre et évadé en 1942, créera un réseau de résistance. Elle écrira un livre de souvenir personnel sur sa famille en 1970. Bibliographie :     Souvenirs personnels, Marie-Agnès Cailliau-de Gaulle, ISBN 2-84573-516-2. » Wikipedia

 

La famille de Gaulle habitait près de la place Saint Martin à Lille et voisinait beaucoup avec les Virnot, même à Paris : ils y habitaient au 114, bd Raspail  et Agnès Virnot-Bonduelle habitait au 112, à coté du magasin Larousse; ils communiquaient au 6° étage et par les grilles des balcons; la fille de Gaulle allait à Notre Dame de Sion; le futur Général avait été au collège Stanislas voisin, en 1908-1909, à la même période que le jeune Georges Guynemer. Le grand père Urbain Virnot allait régulièrement à Paris, en partie pour s’occuper des actions des chemins de fer du Nord dont ils avaient hérité de la succession Barrois-Virnot, devenue la plus riche détention d’actions après les Rothschild, leur hôtel particulier historique du XVII° siècle et son parc ayant été expatriés rue de Tournai à Lille.

Le très distingué oncle Gustave Decoster (époux de Cécile Virnot) avait été en classe à Antoing avec le Général de Gaulle et ils sont restés toute leur vie en correspondance: « Mon cher ami, ta lettre m’a fait grand plaisir et j’ai été sensible aux meilleurs vœux qu’elle m’a apportée de ta part. Sois assuré que ceux que je forme pour toi, pour Madame Decoster-Virnot et pour tous les vôtres- ma femme y jint ses propres souhaits- sont aussi sincères que possible. D’après ce que tu vis en toute tranquilité physique et morale à Mons-en-Baroeul et je m’en félicite pour toi. De mon coté, je me trouve très bien à tous égards de mon exisitance à Colombey. Celle-ci est paisible mais ausii laborieuse car je travaille à de nouveaux Mémoires. Mon cher Decoster, crois bien, je te prie, à ma fidèle amitié."

Le général fut reçu par Louise d’Halluin, née Virnot, au château de Fanières (Louise habitait avant à Château de Champigneulles dans la Marne qu’elle partageait avec son beau frère d’Halluin): étant à coté pour une cérémonie, le général demanda de loger chez tante Louise; il y a fallu mettre un lit adapté ! Agnès Dickson-d’Halluin a encore le «fauteuil du Général».

Nous nous rappelons de la réunion Virnot à Chatenay Malabry, Maison Mère du Sacré Coeur dont Marie Thérèse Virnot était la supérieure. A sa table, sa tante Marie-Agnès, sœur du Général de Gaulle, belle sœur de sa mère Virnot-Cailliau.

Virnot-Marie-Therese.

Souvenirs de Brigitte Prouvost-Virnot

« Le grand père du général, un autre Charles de Gaulle, était au collège avec le futur député Jonglez, aïeul des Charles Prouvost-Masurel. »

 

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Marie-Thérèse Virnot, née en 1905. Et André Virnot, né en 1907.

Mere-Marie-Therese-Virnot

 

Michel Cailliau 1679-1733 &
Anne Marie van Kassel 1685-1729
|
Michel Joseph Cailliau 1723-1784

Premier échevin & grand bailli du Vicomté de Zuytpeene&
Maria Jeanne Jacqueline Loones 1737-1785
|
Pierre Cailliau 1768-1820

Banquier, négociant, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne, & Cie, conseiller municipal de Valenciennes&1795
Catherine Caroline Isabelle Duquesne 1770-1860

Duquesne

|
Victor Cailliau 1799-1877

Banquier, directeur de la banque Cailliau &1826
Thérèse Leman 1804-1870
|
Edmond Cailliau 1834-1909 &
1859
Marie Pollet 1834
|
Berthe Cailliau 1872 &
Victor Virnot 1862-1944
|
Marie-Thérèse Virnot 1905

Quelques parcours de vie :

Marthe Virnot, née le 11 mars 1896, Lille, décédée en 1985 (89 ans). Mariée le 26 septembre 1919, Lille, avec Georges Prouvost, né en 1894

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Georges Prouvost Virnot né en 1894Marthe Virnot 1896 1985
      Georges Prouvost (1892) et Marthe Virnot  

  

Sœur Cécile Prouvost, 1921-1983

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Mère Marie Dominique Prouvost article
 

Une femme qui a voulu se faire nomade avec les nomades :

Née le 15 juillet 1921 à St Maurice des Champs, près de Lille, dans une famille d’industriels, elle connut une enfance sans privations dans un milieu aisé. De sa jeunesse, de la première année de guerre, de sa vocation, on ne sait rien. Entrée dans l’Institut des franciscaines missionnaires de Marie en 1940 à dix-neuf ans, elle laissa le souvenir d’une novice « casse-cou » toujours à l’affût de quelque chose à entreprendre, à inventer, sans avoir peur de l’effort, de la difficulté, du risque ou du danger. Après son noviciat, elle fit des études d’infirmière puis fut envoyée au Maroc.

Elle écrit, fin 1969, dans un bref résumé de sa vie : J’étais prête à aller dans n’importe quel pays de monde, sauf en Afrique du Nord et chez les musulmans. C’est là que l’obéissance m’envoya. J’étais jeune et pleine d’enthousiasme. Je me suis livrée avec ardeur à toutes les tâches que le Seigneur m’offrit : vie d’infirmière, étude de la langue du pays, de la religion, de la civilisation. Je passais successivement dans les maisons (communautés) de Fès, Casablanca, Taroudant, Rabat. En 1961, j’eus mon obédience pour Midelt. Je fus partout, malgré des croix réelles, profondément heureuse dans ma vocation, trouvant dans l’Institut mon plein épanouissement humain et spirituel. Midelt fut donc la dernière étape de sa vie conventuelle, avant le grand saut, chez les nomades. Là, elle avait un poste d’infirmière dans le dispensaire, dépendant de la Santé publique, et elle s’occupait plus spécialement de prévention maternelle et infantile. À la fin de 1969, Cécile écrit : Depuis deux ans, le Seigneur m’attire vers une intimité constante avec lui et un profond désir de vie contemplative. Lors de ma dernière retraite en septembre 1969, il me fit voir clairement que ma vie serait nomade-contemplative. C’est en juin 1969, au cours de l’ascension de l’Ayachi (le deuxième sommet du Haut-Atlas, 3735 mètres) qu’elle ressentit vivement et douloureusement combien les nomades étaient abandonnés au point de vue sanitaire. À la fin de 1969, elle présente, par écrit, son projet à la Provinciale et à son conseil, ainsi qu’à la Supérieure Générale et à l’archevêque de Rabat. Elle explique : Je voudrais donc, dès le printemps 1970, avoir l’autorisation de passer, de temps en temps, une nuit sous la tente, soit près d’un malade, soit chez des amis sûrs – et j’en ai de très sûrs. Il faudrait que rapidement, le rythme atteigne deux nuits par semaine ; tout en continuant mes activités normales au dispensaire et en communauté. Puis mon désir serait, dans deux ans, c’est-à-dire au printemps 1972, pouvoir vivre cinq jours sous la tente, dans la montagne et rentrer dans ma communauté le samedi et le dimanche. Plus une partie de l’hiver. Il me semble que là, je vivrais mieux l’imitation de Jésus Christ, la Voie, la Vérité, la Vie de nos âmes, qui a voulu vivre cette vie de proximité et de communauté avec les plus pauvres de son pays qui étaient si semblables au nomades de nos régions ; nomade avec les nomades. Non sans appréhension, ses supérieures et l’archevêque laissèrent ouverte cette possibilité de proximité avec les plus pauvres de la montagne. Un projet qui devint réalité en 1970, au rythme prévu. Comme « compagne », dans ces débuts, elle eut, non pas l’une de ses sœurs, mais une femme berbère et elle dira :

Il s’est créé entre nous une amitié profonde et actuellement, nous vivons en fraternité comme deux sœurs, heureuses l’une et l’autre de montrer à notre entourage qu’une musulmane et une chrétienne peuvent vivre ensemble en réalisant chacune à fond sa religion. Pour nous, ajoute-t-elle, c’est le dialogue islamo-chrétien vécu, avec simplicité, mais dans la réalité.

Très vite, elle pourra dire : J’ai enregistré et arrive à suivre d’une manière régulière près de trois cents familles (de nomades). Il doit en rester à peu près cent cinquante que je n’ai pas encore touchées. Le travail est surtout de prévention, vaccinations, visites prénatales, surveillance des nourrissons, dépistages de tuberculose...Nous faisons aussi les soins…

Ce qui est important pour elle dans ce vivre avec, ce sont les contacts avec les gens qui l’entourent. Entre 1972 et 1974, elle circule dans un rayon de trente kilomètres autour de Midelt, ce qui lui permet de contacter un grand nombre de personnes. En 1972, elle compte 584 familles, soit 3475 personnes. En 1974, elle compte 659 familles, soit 3833 personnes et, en infirmière méthodique, elle établit une fiche par famille. Elle essaie de sensibiliser les parents à la nécessité des vaccinations. Mais comment faire admettre qu’on pique un enfant en bonne santé ? Elle ne vaccine aucun enfant sans l’accord de l’un des deux parents. Un autre point à obtenir, c’est l’hospitalisation quand le médecin la demande car les gens ont peur. Elle suit avec grand soin les enfants : les rachitiques, les anémiés, les mangeurs de terre. Mais elle porte surtout ses soins sur l’éducation : hygiène, alimentation : « Cela m’est facilité par le fait que je vis avec eux, et, en partie comme eux. Je suis à la disposition de ceux qui viennent chaque jour entre 7 h 30 et 17 h 30 ; mais pour les urgences, il n’y a pas d’heure, je suis à leur disposition jour et nuit. Pour se faire nomade avec les nomades, Cécile est vêtue d’un grand burnous d’homme, coiffée d’une manière qui n’était ni féminine ni masculine, et chaussée de grosses sandales berbères, même en plein hiver. Lorsqu’elle devait prendre le car, pour ne pas déranger, elle était prête à partir de bonne heure. Enveloppée dans mon burnous, je me couche sur un banc public, on me prend pour un homme et on me laisse tranquille.

Sa vie à la tente était partagée entre son travail d’infirmière, la prière à laquelle elle consacrait beaucoup de temps et l’étude, car Cécile lisait, écrivait et étudiait beaucoup. Elle avait même composé un lexique français-berbère et berbère-français. Elle avait entrepris la traduction en berbère de l’évangile selon saint Marc et commencé celle de l’évangile selon saint Jean. Elle avait traduit le « Notre Père », le « Je vous salue Marie » et le « Magnificat » et composé quelques chants. Elle suit des cours par correspondance, cours de Bible, d’islamologie, de théologie. On lui doit aussi un livret sur le traitement par les plantes qu’elle complétera au cours des années, ainsi que des notes sur l’acupuncture.

Sa vie fut laborieuse et austère. Pour bien le comprendre, il faut se l’imaginer dans son contexte habituel : non au calme dans sa chambre ou son bureau, elle n’en a pas ; mais assise au pied d’un arbre, ou l’hiver, près du feu sous la tente ouverte à tous. En 1978 Cécile reçoit une sœur comme compagne sous la tente ; mais pour que la Fraternité soit reconnue par les instances suprêmes de l’Institut, il faudrait une troisième sœur, qui se fera attendre encore cinq ans.

En février 1983, Cécile est opérée à l’hôpital d’une occlusion intestinale. Et cette opération révèle un cancer très avancé. Trop avancé même pour qu’on puisse intervenir. Elle est mise au courant par le médecin et elle accepte dans la foi, dans la joie et dans l’espérance. Puis, malgré l’insistance des siens, elle exprime le désir de finir ses jours à la tente, puisque médicalement il n’y a rien à faire. Elle quitte l’hôpital quand la plaie est cicatrisée et continue de soigner les nomades par l’intermédiaire de la sœur qui est avec elle sous la tente. Les derniers mois, les souffrances physiques furent intenses ; et pareillement sa vie d’union à Dieu. Deux mois environ avant sa mort, Cécile commença un jeûne, ne buvant que du liquide. Je ne vois pas pourquoi je devrais nourrir mes cellules cancéreuses quand il y a tant de gens qui meurent de faim…Ce fut la veille de sa mort, le 10 octobre 1983, qu’arriva – dernière délicatesse du Seigneur – la reconnaissance par Rome de cette fraternité sous la tente. C’était dans la montagne les fêtes de mariages et toute la nuit avaient résonné les sons des derbouka (tambours), plus proches ou plus lointains. C’était pour Cécile, l’annonce d’un autre festin, d’autres noces. À l’aube du mardi 11 octobre 1983, après une nuit de grandes souffrances, entourée de ses trois sœurs, elle dit : « Je vais vers mon Père », prononça le nom de Jésus, entra dans la lumière qui n’a pas de déclin et dans la joie de Dieu. À ses obsèques, dans le cimetière de la Kasbah Myriem, c’est une foule qui l’accompagnait, composée de chrétiens et de musulmans, de prêtres et de religieuses ; mais surtout de ses frères et sœurs de la montagne, les nomades.

Témoignages

Un prêtre qui l’a bien connue. Le but premier de Cécile a été de vivre avec les plus pauvres, de partager le dénuement de ce peuple berbère, nomade, qu’elle aimait. Le partage de leur vie avec tout ce qu’il y a de difficile, de dur et parfois même de rebutant, c’était son choix et non pas une conséquence à supporter tant bien que mal. Elle aimait les pauvres, non pas en phrases et en théorie, mais dans la réalité des actes quotidiens.

Son programme de vie

Imitation de Marie : surtout dans son mystère de la Visitation, puisque, comme elle, je porte le Corps de son Fils.

Adoratrice de cette Eucharistie avec laquelle je vis en intimité totale.

Victime, car les sacrifices ne manquent pas quand il faut affronter les intempéries, la privation de tout ...

Missionnaire, selon l’esprit de Mère Fondatrice, Marie de la Passion.

Son faire-part de décès composé par elle-même

Au nom de Dieu le Clément, le Miséricordieux,

Jésus a dit : Je suis la Résurrection. Qui croit en moi, fut-il mort, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? (Jn 11, 25)

Réjouis-toi avec moi !

Le Seigneur est venu me chercher pour la vie qui ne finit pas.

Je prie pour toi et je t’attends dans la joie de la Résurrection

Amen. Alleluia !

Cécile Prouvost

Monseigneur Chabert, l’archevêque de Rabat :

Je l’admirais et j’étais fier d’avoir dans mon diocèse une telle ambassadrice de Jésus parmi les plus pauvres. Elle représentait bien cette option préférentielle que l’Église demande.

Et sa Provinciale :

Telle que je la connais, l’estime et l’admire, profondément dans son don total, dans ce cheminement qu’elle a fait depuis des années et qui […] me semble une authentique recherche du Seigneur, à l’exemple de saint François et de Marie de la Passion.

 

Denis Prouvost
ingénieur, consacre son temps libre à l’étude du Vieux Paris ; Il s’intéresse notamment au cycle de l’eau et à la topographie historique. Il est également contributeur de l’Atlas du Paris souterrain;  il est le fils d'Hubert Prouvost et Brigitte de la Martinière.
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Renaud Gagneux, Denis Prouvost, Emmanuel Gaffard (photographies)
Sur les traces des enceintes de Paris : promenades au long des murs disparus.
De la muraille du Bas-Empire à l’enceinte de 1840, Paris s'est protégée derrière de solides ouvrages, d'un rayon toujours plus vaste alors que la ville ne cessait de repousser ses limites. Il demeure des vestiges importants de certains de ces murs quand d'autres ont pratiquement disparu. L’empreinte en est cependant encore fréquemment gravée dans le tissu urbain: c'est durablement que les enceintes - ou leur fantôme - ont en effet marqué la limite entre des propriétés, que l’orientation du mur a guidé la découpe des parcelles. Ainsi, c'est en portant attention à des éléments d'apparence bien anodine, comme l’orientation des souches de cheminées, la continuité des mitoyens ou les moindres dénivelés de la chaussée, que le promeneur se fera archéologue pour retrouver le chemin des remparts de Paris. 

Alors qu'on la pensait disparue depuis longtemps, les vestiges de la porte Saint-Michel, partie de l’enceinte du XIIIe siècle de Paris, ont été retrouvés. Par Denis Prouvost.   



Les monographies sont, pour les plus détaillées, issues de l'ouvrage de 1930 sur ces familles écrit par  Charles Le Thierry d'Ennequin: 

nous voulons lui rendre hommage. Il sera co-auteur de l'ouvrage que nous sommes en train de publier.

« Charles-Désiré Le Thierry d’Ennequin

Armes-Le-Thierry-d-Ennequin

petit fils de Désiré Le Thierry d’Ennequin -Delebecque, né à Lille le 6 janvier 1860, 11, rue des Buisses, dans une ancienne maison datant de 1727, précédemment habitée par Henri Deleruyelle, le 6/01/1860, licencié en droit et sculpteur, mort à  Paris le 14/06/1929 et inhumé à Flers-Les-Lille, avec ses ancêtres, dans un caveau de style grec qu'il avait fait ériger.

Tombe-Le-Thierry-d-Ennequin

Sa mère était la fille de l'éminent maire et héros de Lille, Jean Baptiste Smet, Chevalier de la Légion d'honneur, dont voici le château du Recueil à Flers près de Lille. qui restera dans sa descendance jusqu'aux années 1980.

Chateau-du-Recueil à Flers-les-Lille-Jean-Baptiste-Smet-famille-Lefebvre

Après avoir acquis quelques notions d'astronomie, de paléontologie, et soigneusement scruté les textes bibliques, les Beaux-arts et l' archéologie furent l'objet de ses études et de ses voyages.
Cité par Lavignac comme fervent Wagnérien, M. LTE contribua de ses deniers à faire connaitre en Octobre 1899, à Paris l’opéra de Tristan et Yseult, fréquenta les musées d'Europe, des Etats-Unis et du Japon.
Au Musée de la Ville de Lille, il laissa par testament plusieurs œuvres décoratives inspirées par ses séjours répétés aux Indes, en Grèce, en Palestine et en Egypte : le Rishi l’ancêtre en prière, Pasiphaé, Némésis (le titre en grec chypriote de droite à gauche), Danaé, la harpie, cires perdues ; Judith devant Holopherne, statuette en ivoire ; Moïse, qui, après avoir emprunté aux égyptiens leurs vases d’or et d’argent, pour les en dépouiller, entraîne le peuple de Dieu à la conquête des terres des Cananéen, marbre jaune de Sienne ; Salomé dansant, cire perdue ;  Jean Baptiste Smet, maire de Lille, son grand père; Le colonel Albéric Smet à Sedan, cire perdue; le duc Philippe de Bourgogne, Cupidon, La sorcière, statuettes en bleu turquin, en marbre Savarezza, en ivoire ; Persée délivrant Andromède, pendentif pectoral en or émaillé par Tourette ; des vases, des plateaux, des lampes ; de l’orfèvrerie, des bijoux etc; il eut le rare bonheur de pouvoir étudier sous leurs formes diverses et jusque dans la mélancolique poésie de leurs ruines, tous ces rêves de beauté dont tant de civilisations ont parsemé le Monde, et notamment les temples de Bijanagar dévastés en 1564, de Khajurao, de Magda, du Guzrat, de l'Orissa" d'Angkor, de Boroboudha que l’indifférence et l’abandon ont voués à la mort. Sur les Merveilles architecturales, éparses dans les brousses de l'Orient. V. FERGUSSON, History of indian and eastern architecture. LEBON: La civilisation de l'Inde (1887). La peste et le choléra qui ravageaient les Indes à ces époques, il les affronta deux fois impunément, mais pas tout à fait la cruelle maladie coloniale qui avait déjà emporté son cousin Carlos Barrois.
De Charles Le Thierry d'Ennequin à 25 ans, il existe un buste en bronze par Samain, artiste belge, Prix de Rome. 
 Auteur d’une généalogie sur sa famille, d'où est extrait cet article »  

La lignée des Virnot

Antoine Virnot, né en 1585, décédé après février 1641.
Marié avec Blaise Beauchy, dont

§  Jeanne Virnot, née le 16 juillet 1899, Mons en Baroeul , décédée le 30 août 1974, Santes , inhumée, Santes (75 ans), mariée le 22 janvier 1922, Lille, avec Alexandre Bernard, né le 16 janvier 1897, Santes , décédé le 26 janvier 1970, Santes , inhumé, Santes (73 ans), sucrier (parrain: Charles Vincent Verley 1860 ), marié avec Berthe Cailliau, née le 1er décembre 1872, Tournai (Hainaut, Belgique), décédée, dont

·         Elisabeth Virnot, née le 16 avril 1924, Le Havre (Seine-Maritime), docteur en médecine, mariée le 5 juillet 1951, Paris, avec Alain de Christen, né le 16 mars 1924, La Mulatière (69), décédé le 26 décembre 2011 (87 ans), ...

·         Alain Virnot, né le 4 juin 1925, Le Havre (Seine-Maritime), marié le 18 décembre 1950, Paris, avec Hélène Angliviel de La Beaumelle, née le 5 décembre 1925, Paris 1er, décédée le 8 mai 2000, Paris (74 ans), dont descendance.

 

·         Anne Marie Virnot.

·         Urbain Virnot, né à Wasquehal (Nord),  marié le 27 avril 1956, Mouvaux (Nord), avec Chantal Segard, née à Lausanne (Vaud, Suisse), dont

o    Urbain Virnot, né à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), marié en 1990, Morges (Vaud, Suisse), avec Marie de Celis, dont

§  Aurélien Virnot, né à Paris.

§  Laurent Virnot, né à Paris.

o    Olivier Virnot, né à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), marié vers 15 août 1991 avec Ingrid Vandenbussche, dont

o    Alexandra Virnot, Delphine Virnot, Stephanie Virnot

 

o    Nicolas Virnot, né à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), marié avec Hélène Lemoine, dont

o    Charles Virnot, Céline Virnot, Rémi Virnot, Théophile Virnot

o    Bruno Virnot, né à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), marié avec Lucie Youroukova, dont

o    Amélie Virnot, Isabelle Virnot,

o    Jean-Dominique Virnot, né à Morges (Vaud, Suisse), marié avec Sylviane Currat, dont

§  Solène Virnot, Eloïse Virnot.

·         Marie Antoinette Virnot, née le 7 septembre 1926, décédée ; mariée avec Yves Carré, décédé.

·         Ignace Virnot, né le 20 décembre 1927, Wasquehal (Nord), décédé le 28 mars 2010, Chevilly-Larue (Val-de-Marne), inhumé le 31 mars 2010, Chevilly-Larue (Val-de-Marne) (82 ans), prêtre.

·         Marie Agnès Virnot, née le 15 janvier 1929, décédée le 27 février 1972 (43 ans).

·         Francis Virnot, né le 26 avril 1930, Wasquehal , décédé, marié le 27 juillet 1955, Croix , avec Elisabeth Poissonnier, née à Roubaix , dont

o    Élisabeth Virnot, mariée avec Hassan Zougari, ...

o    Martine Virnot, mariée avec François Delannoy, ...

o    Pascale Virnot, mariée en 1984 avec Jocelyn Vallet de Villeneuve,

o    Dorothée Virnot, mariée avec Didier Cossart,

·         Cécile Virnot, mariée avec André Masquelier, décédé,

·         Françoise Virnot décédée,
mariée avec Jean-Pierre Maquet, ...

·         Marie Christine Virnot, mariée en 1974 avec Michel Boulanger,

·         Brigitte Virnot, née le 3 juin 1931, La Madeleine (Nord), décédée le 18 février 2010, Bure-les-Templiers (Côte-d'Or), inhumée le 22 février 2010, Recey-sur-Ource(Côte-d'Or) (78 ans), mariée le 29 novembre 1951, La Madeleine (Nord), avec Christian Prouvost, né le 18 novembre 1927, décédé le 3 août 2011 (83 ans),

·         Sabine Virnot, née à La Madeleine (Nord),  mariée le 16 avril 1956, La Madeleine (Nord), avec Yves Minart, né le 6 septembre 1931, Tourcoing (Nord), décédé le 14 avril 2001 (69 ans),

·         Danièle Virnot, née le 2 avril 1944, mariée en 1967 avec Yves Besnard, ...

·         Claudine Virnot, née le 9 mars 1946, mariée le 12 octobre 1968 avec Patrick Puppinck, fondateur de Supeuropa, ...

§  Simone Virnot, née le 4 juin 1904, décédée en 1969 (65 ans), marié le 11 juin 1878 avec Marie Augusta Gamonez, décédée le 11 septembre 1919.

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