Urbains et harmoniques
 La lignée de Marcel Virnot

époux de Simone Broudehoux-Boisse

Quatorze générations

Blason-Virnot-Virnot-de-Lamissart

Vir notus

"De gueules à quatre noix d'or posées 
deux à deux"
ou "D'azur à quatre écailles d'or, posées deux à deux"
D’HOZIER: Armorial de Flandres.

D-Hozier-Virnot

La famille  Virnot vint du Val D'aoste, en Italie, à la fin du XVI° siècle pour s'implanter dans la ville de Lille. 
Charles Le Thierry d'Ennequin, dans son ouvrage de 1930 sur les anciennes familles lilloises,  mentionne:
 " D'après l' étymologie même de son nom, Vir Notus, la famille Virnot descend d'un notable de très ancienne époque; 
cependant, sa généalogie suivie ne peut plus s'établir que depuis le XVII° siècle."

1: Antoine Virnot
fils de Biérin Virnot, Epoux de Blaise Beauchy, né à Saint Nicolas de Givoye dans le Val d’Aoste (Savoie) Italie

Joseph-Virnot-1591-Val Aoste Vierenod-Virnot-Lille-Val-Aoste  Louise-Virnot-1595-Val-Aoste

2 : Urbain I Virnot
fils d'Antoine Virnot et Blaise Beauchy,
né à Saint Nicolas de Givoye (Savoie) Italie
épousa en premières noces, à Saint Etienne à Lille,
le 26 avril  1626
Simone de Berlaimont
dont il eut douze enfants
de-Berlaimont-Virnot
A la même époque, Isabelle de Berlaimont épousait Gabriel du Chasteler, chevalier, Seigneur de Moulbaix, Bersée etc
puis Marie salin dont Marie-Barbe, née à Lille le 27 février 1648,
Puis Claudine Le Blanc, fille d'Antoine dont sept enfants dont:

Urbain II Virnot
 né le 25 Avril 1651,
Conseiller du Roy, Contrôleur des Guerres à  Hondschoote

Hondshote

qui épousa en la Collégiale de Saint-Pierre de Lille, le 11 Avril I683,  Marie-Anne DESTEXCHE

st-pierre-detail-croy
et, quoique demeurant à Dunkerque, releva a Lille sa bourgeoisie, le 16 Aout de la même année.
Il affrèta "deux frégates, La Serpente et la Sorcière, pour aller à Cadix; elles partent le 5 mai 1680. Sur la route du retour, Jean Bart, qui commande la Sorcière, 
rencontre un pirate Barbaresque de Salé, armé de 24 canons. 
Il revire dessus, avec une décision telle que l'autre intimidé par cette manoeuvre, 
prend le parti de la suite." Lesté de sel, il rentre à Dunkerque, le 24 août, avec des balles de laines et 3.000 écus  pour son armateur." G. de Raulin: Jean Bart, Corsaire du Roy

Jean-Bart-Urbain-Virnot-1680

Jean Bart

VirnotVirnot

 

Document Alain Barrois

magistrat-louis14-1680   st-pierre-detail-croy vue-aerienne-lille Voyage-Louis-XIV-Lille

En présence du Magistrat de la ville,                          La collégiale saint Pierre à Lille                  Vue générale de Lille                   La visite du Roi Louis XIV à Lille en 1680      

                     virnot-dunkerque-chambre-commerce-lille    Virnot-chambre-commerce-Dunkerque-XVII    
Son fils est: 

Ignace-Charles VIRNOT

(1686-1749)

 ignace-virnot

Portrait par Wallerand Vaillant

Baptisé à Dunkerque le 18 Octobre 1686,
Conseiller du Roi,
Lieutenant de la gouvernance du souverain baillage de Douai et d'Orchies,
décéda à Douai le 17 Mars 1749,
 Paroisse St Jacques, inhumé dans la chapelle Notre-Dame de Lorette de ladite église.

Portrait par Wallerand Vaillant

Wallerant Vaillant, né à Lille en 1623 et mort à Amsterdam en 1677, fut un peintre et graveur flamand.

Né à Lille, il se fit aux Pays-Bas une réputation dans la manière noire, dont il tenait le secret du prince Rupert. Il séjourna à Anvers, à Amsterdam, et passa quatre années en France.

Les portraits de Vaillant constituent un important témoignage sur les représentants de la société du Siècle d'or : bourgmestres, régents, marchands, armateurs, médecins, libraires, pasteurs, femmes peintres, ou autres membres du gouvernement municipal qui multiplièrent les commandes auprès de lui. Le portraitiste travaillait dans un style de référence nordique, celui qui a donné le ton à une représentation très conventionnelle du portrait. Ses tableaux poursuivent cet art hérité de l'ascendant flamand et hollandais.

Il eut quatre frères, Jean, Bernard, Jacques et André, qui tous furent ses élèves, et qui se distinguèrent aussi, surtout Bernard.

 

Un problème se pose devant ce magnifique portrait ; malgré l'ancien cartouche certifiant en bas du cadre que le peintre a bien peint Ignace Charles Virnot, on constate facilement que Vaillant a vécu avant la naissance d’Ignace : est ce donc une attribution de complaisance devant un portrait de distnction discrète ? On peut seulement constater qu’il convient à un jeune patricien, conseiller du Roi, Lieutenant particulier du siège de la Gouvernance du Souverain Baillage de Douai et Orchies, fils d’un  Conseiller du Roy, Contrôleur des Guerres à  Hondschoote

 

Baptisé à Dunkerque le 18 Octobre 1686, Ignace-Charles VIRNOT  fut Conseiller du Roi, lieutenant de la gouvernance du souverain baillage de Douai et d'Orchies, décéda à Douai le 17 Mars 1749, Paroisse St Jacques, inhumé dans la chapelle Notre-Dame de Lorette de ladite église.

                                         ignace-virnot-archivest-jacques-douai-detail

                   orchies
Orchies

                                                                                                                                                                   

Virnot-Ignace-Cachets

 

Cachets sur les lettre d’Ignace Virnot

 

Virnot-Ignace-Porfonval


Urbain Virnot a pour frère : 

3 : Pierre VIRNOT (1649-1701)

échevin de Lille en 1700

baptisé le 9 Novembre 1649,

épousa a Lille, paroisse St-Etienne, le 14 Juillet 1676, Marie-Elisabeth SAMPART,  fille de Jean, et de Catherine Coolen 

Sampart-Blason.

coolen-signature

Coolen

Coolen

Il releva sa bourgeoisie le 11 Septembre 1676 et mourut Paroisse St-Etienne, le II Avril 1701.

 

Virnot-Pierre-veuve

Le décès de sa femme est du 14 Avril 1719, même paroisse. En 1680, Catherine Coolen céda à ses deux gendres une maison avec savonnerie et saline 

au rendage de 400 florins et tant en argent qu'en huile, potasse, savon, sel gris et blanc, un fond de 20.000 florins au cours de 660 florins annuellement.

Charite-Virnot-Ransart

il releva sa bourgeoisie le II Septembre 1676 et mourut Paroisse St-Etienne, le II Avril 1701.

Le décès de sa femme est du 14 Avril 1719, même paroisse.

En 1680, Catherine Coolen céda à ses deux gendres une maison avec savonnerie et saline au rendage de 400 florins

et tant en argent qu'en huile, potasse, savon, sel gris et blanc, un fond de 20.000 florins au cours de 660 florins annuellement.

eglise-saint-Etienne Virnot-Place-St-Martin-rue-Tours  maison-coolen-virnot         

           Saint Etienne à Lille           Rue des Tours (arrière Place Saint Martin) Lille, puttis sur l'ancienne façade Virnot de la rue des Tours.        

     

Pierre et Marie-Elisabeth avaient eu seize enfants, dont :

 Pierre-Urbain VIRNOT,

 Baptisé le 3 Juillet 1678, 

Directeur de la Chambre de Commerce,  

Juge consulaire,

décédé le 25 Novembre 1761, célibataire;

             magistrat-dauphin-lille-magistrat       bourse-lavaine-lille-virnot     petrus-urbanus-virnot

Virnot-Pierre-Urbain-sepulture

 

Virnot-Pierre-Urbain-sepulture

 

Les fêtes organisées a Lille en l'honneur de la naissance du Dauphin, premier fils de Louis XV et de Marie Leczynska (4 septembre 1729), furent extraordinaires.
On peut les reconstituer grâce a un admirable album manuscrit orne de soixante-dix aquarelles, de François-Casimir Pourchez (décédé en 1750),
fils d'un marchand d'images lillois; lui-même établi libraire et relieur de livres, rue des Jésuites (de I’ Hôpital Militaire) a Lille.
On voit ici le Magistrat se rendant en procession à la collégiale Saint-Pierre où doit être chanté le Te Deum,
tandis qu'un hardi couvreur, nomme Druon, monte au haut de la flèche de l’église Saint-Etienne, Grand-Place, agite un drapeau aux armes du Dauphin.

fete-dauphin-1729  feu-artifice-1729-lille   joute-dauphin-1729-lille

La principale réjouissance populaire, le lundi 30 septembre 1729, fut la joute sur la Deûle, près du Pont Neuf. Pour les bateliers vêtus de blanc,
il s'agit, soit de jeter I’ adversaire a l’eau avec une lance (au centre), soit de saisir une oie ou une anguille qu'on monte et descend a l'aide de cordages (a gauche),
Soit de courir sans tomber le long de mâts placés horizontalement (a droite).
Les vainqueurs reçoivent du Magistrat - qui assiste aux joutes d'une estrade dressée sur le quai - une tabatière en argent.
A l'arrière-plan : la haute et étroite silhouette de la collégiale Saint- Pierre.
Il y eut aussi un grand banquet pour les pauvres de la ville.

Marie-Catherine Virnot,

Baptisée à St-Etienne le 26 Avril 1689, religieuse a l’Abbaye des Près, à Douai.

L'Abbaye des Prés fut fondée en 1219 par trois pieuses sœurs au lieu-dit le Champ fleuri à Douai et placer sous les règles de l'Ordre de Cîteaux.


Catherine-Claudine-Françoise Virnot,

baptisée à St-Etienne, le 9 Mars 1698, religieuse à l'Abbaye des Près à Douai.

mere-Marie-bernard-Virnot

abbaye-des-pres-douai-virnot

L’abbaye des Près à Douai

Virnot-Jubile

Virnot-Catherine-Wevelghem

Virnot-Catherine-WevelghemVirnot-Catherine-Wevelghem


Virnot-place-Saint-Martin-Lille

Poutre sculptée dans l’ancienne demeure Virnot contigue à l’actuel hôtel Virnot de la place Saint Martin à Lille.

4 : Dominique VIRNOT (1683-1766)

Baptisé le 8 Septembre 1683,
Marchand Salineur, Bourgeois par relief du 10 Novembre 1732,
Épousa à Lille, paroisse St- Etienne, le 22 Janvier 1732,
Marie-Marguerite-Joseph COUSIN, fille de Charles et de Marie Rohart ; baptisée le 2 Juillet 1700, décédée le 18 Octobre 1744. 
Syndic de la Chambre de Commerce en 1748
(La chambre de commerce de Lille avait été crée par ordre du Conseil du 31 juillet 1714 ; la juridiction Consulaire par décret du mois de février suivant)

Virnot-UN%20MARIAGE%20DE%20ROMAN%20CHEZ%20LES%20VIRNOTVirnot-UN%20MARIAGE%20DE%20ROMAN%20CHEZ%20LES%20VIRNOT

Virnot-UN%20MARIAGE%20DE%20ROMAN%20CHEZ%20LES%20VIRNOTVirnot-UN%20MARIAGE%20DE%20ROMAN%20CHEZ%20LES%20VIRNOT

 Virnot-UN%20MARIAGE%20DE%20ROMAN%20CHEZ%20LES%20VIRNOT

Virnot-Cousin-1733

il mourut veuf le 12 Juin 1766.

 
son portrait à cheveux blancs appartient à Urbain Virnot,

dominique-virnot

 

Virnot-partages-1766

 

Virnot-Dominique-testament

 

Virnot-succession-Mlle-Virnot.

 Virnot-CousinVirnot-Cousin

 ayant eu trois enfants:
Urbain III Dominique Virnot  (voir ci-dessous: "les deux frères")
Charles-Louis Virnot, Sgr de Lamissart
 (voir ci-dessous: "les deux frères")
3° Ignace-joseph, né le 28 Septembre 1738, décédé le 3 février 1739·

 Virnot-deux-freres-partages-1769

B° Marie-Madeleine Virnot

née le 18 Février 1653 qui épousa Antoine PALFART, décédé sans enfant;
puis en la paroisse Ste-Catherine, le 5 Août 1694, Mathieu STADAERT, de Dunkerque .

eglise-sainte-catherine-lille   EgliseSainteCatherine-lille

C° Guislain-Alexis Virnot,
 né le 6 Mars 1655, Capucin sous le nom de Père Alexis, Décèdé fin Décembre 17II;

 D° Marie-Anne Virnot,

 née le 9 Novembre 1657, marie-anne-virnot-signature-vauban, Fille d’Urbain Virnot et Claudine Le Blanc, urbain-virnot-signature-vauban
qui épouse en premières noces par contrat du 17 Aout 1699,
Jacques-Philibert MANIN, Sgr de Sonotte,
écuyer,
Major du fort St-Sauveur à Lille,

fort-saint-sauveur-lille-virnot

 (Le Fort Saint-Sauveur fut construit par VAUBAN en 1671-74 . Il avait pour but de renforcer les fortifications au sud de la ville et de faire impression sur la population du quartier populaire
et un peu agitée de Saint-Sauveur. Il servait à stocker des armes et contenait une petite garnison avec un commandant comme à la Citadelle.
Le Fort Saint-Sauveur
fut déclassé en 1859 : il ne présente donc plus que quelques bâtiments et une chapelle de style classique datant de 1707, construite en pierres blanches de Lezennes.
Seules quelques constructions annexes furent ajoutées depuis 1947. Le Fort loge encore aujourd'hui les services du génie militaire.)

manin-sonotte-signature-vauban-virnot

 Voir, ci-dessous, le contrat de mariage.

 et en secondes noces, par contrat du 14 Aout 17II, avec Guillaume-Charles FOULLON, écuyer, Sgr de Porfonval,

 foulon-porfonval-virnot
fils de Guy, Sgr de Seranvillers et d'Isabelle Obert,
baptisé à St-Aubert à Cambrai le 15 Septembre 1656,
Échevin,
 franc-fiévé de Cambrai,
Grand Bailli du Cambrésis.
vue-de-cambrai

Elle mourut a Douai, le 27 Avril 1727 sans enfants .

 Porfonval-Virnot

Porfonval-VirnotVirnot-Marie-Anne

Elle mourut a Douai, le 27 Avril 1727 sans enfants.


E) Catherine-Geneviève Virnot,
 baptisée le 29 Novembre 1659, Religieuse à 1'Abbaye de Wevelghem;

 
F) Marie-Christine Virnot,
 baptisée le 24 Mai 1661, décédée avant 1672

vauban-virnot1 Vauban-Virnot-2 vauban-virnot-3

toutes-signatures-vauban-virnot

dugue-de-bagnols           lille-plan-relief       vauban-citadelle-virnot         Vauban_Portrait_Small

La citadelle de Lille en plan-relief

                                                                                                                                                                                                  
  

 Guillaume du Gué, seigneur de Bagnolles, né en 1616, décédé le 15 mai 1657, inhumé, église de Saint-Jean de Boullay-Les-Trous (Essonne) (à l'âge de 41 ans), conseiller au parlement de Paris (1637), maître des requêtes (1643), puis conseiller d'état.
Marié le 18 juin 1640, église Saint-Jean en Grève à Paris, avec Gabrielle Feydeau de Brou, née en 1623, baptisée le 11 septembre 1623, décédée le 20 juin 1658, inhumée, église de Saint-Jean de Boullay-Les-Trous (Essonne) (à l'âge de 35 ans), dont

« Boullay-lès-Troux, un village de l'Essonne proche de Paris, dont un Grand Seigneur a été Guillaume du Gué de Bagnols de 1650 à 1657, en même temps qu'il était propriétaire du château de Bagnols, près de Lyon, sa région natale. A Boullay-lès-Troux, il a fait construire l'église où ses cendres ainsi que celles de sa famille reposent. Selon les dires de l'écrivain Maurice-Pierre Boyé, il fut le plus attachant et le plus glorieux personnage du village à travers le temps, ainsi qu'un grand serviteur de Dieu qui reçut une estime extraordinaire pour son zèle et sa fermeté envers la justice. Bienfaiteur de l'abbaye de Port-Royal des Champs, haut-lieu du Jansénisme, très actif, il est pourtant très méconnu, injustement. Mon dessein n'est rien que créer un musée dans l'église Saint-Jean l'Evangéliste à sa mémoire, son cerceuil a fait l'objet de miracles a plusieurs reprises lors de ses exhumations et transports. L'église était alors devenue un lieu de pélerinage, elle doit le redevenir. La mémoire de Guillaume doit revivre.

Je suis persuadé qu'il existe un ou plusieurs portraits de lui, son armoirie, son buste, une estampe du château des Troux." Alain Pailloux

Livre-1771-Virnot  

Virnot-Demoiselles.  Virnot-Demoiselles  

Virnot-gestion

Croquis-Virnot    Croquis-Virnot

Quelques croquis trouvés dans les archives Virnot


 Les deux frères:

Urbain III Dominique Virnot  et  Charles-Louis Virnot, Sgr de Lamissart

5 : Urbain III Dominique VIRNOT (1734-1794) 

Blason-Virnot            urbain-dominique-et-catherine-virnot-par-heinsius             lenglart-Blason

Urbain-Dominique-Virnot-place-Saint-Martin-Lille

hotel-virnot-place-saint-martin-lille

  
 L'hôtel Virnot
 place Saint Martin à Lille comprenant les deux maisons; celle de droite fut reconstruite au XVIII° siècle.
La famille Virnot habitait dans les lieux depuis la première partie du XVII° siècle,

fils de Dominique, Syndic de la Chambre de Commerce en 1748; la Chambre de Commerce avait été créée par ordre du Conseil du 31 Juillet 1714; la juridiction Consulaire
et de Marie-Marguerite-Joseph COUSIN.
Il naquit a Lille, paroisse St-Etienne, le 15 Janvier 1734,
Consul et Négociant changeur, Bourgeois par relief du 17 Décembre 1764,
il épousa a la même paroisse le 4 Juin 1764 Catherine-Joseph-Charlotte LENGLART (1745-1818),
par décret du mois de février suivant , 
(LENGLART: d'argent à l'aigle de sable), fille de Nicolas Hubert-Joseph Lenglart et de Alexandrine-Gabrielle-Albérique Carpentier , baptisée Paroisse Saint Etienne le 5 Avril 1745 d'une famille liée à l'industrie de la dentelle depuis plus de 200 ans: "à l'époque de Louis XVI, Carpentier donne du travail à un millier de dentellières, et ses bénéfices lui permettent de mener grande vie dans son hôtel décoré à la française"  Trénard: histoire d'une métropole.

Lenglart-Carpentier-partage

Virnot-St-Martin

Virnot-bateaux-Martinique-Guadeloupe-St-Domingue



Carpentier-detail-1602     Carpentier-en-1602      Carpentier-detail2-1602

Les ancêtres Carpentier peints par Jacops en 1602, tableau resté depuis lors  chez les descendants

Pattou-hospice-ComtessePattou-maison%20gilles%20deboe

L’hôtel Virnot de la place Saint Martin fait face à l’hospice Comtesse sur une autre aile : il montre la Flandre éternelle

De même pour les « maisons espagnoles », montrant l’influence espagnole de l’Empire des Habsbourg.

Oeuvres du grand Jean Pattou.

catherine-virnotCarpentierurbain-dominique-virnot-pastel

                                           naissance-udv                                             

                                                          Acte de naissance d'Urbain-Dominique Virnot                                                            

M. et Mme Virnot-Lenglart habitaient rue de Gand (place Saint-Martin), un hôtel où la jeune génération donna de charmantes représentations avant les sombres jours de la Révolution et de l'Invasion ; Dans l'hôtel de la rue de Gand, une vaste salle avait longtemps servi déjà de théâtre de Société. Louis Lenglart brossait les décors; la jeune et élégante Catherine Virnot de Lamissart, épouse de Dominique Virnot était une prima Donna délicieuse et on se rappela longtemps une représentation de la Flute enchantée, particulièrement brillante.

Livre-Virnot

Europe-Virnot

 

Blanchard-aeronaute

 

Dehau-Virnot-XVIII-

Dehau-Virnot-XVIII-

        Dehau-Virnot-XVIII

Marie Dehau Lenglart, Livre de famille, publié par M-R et J-L Pelon (éd. L'Epi d'or, 2001)

Le 11 Frimaire an II (Dimanche 27 Octobre 1793) alors que le pays était encore occupe par les armées coalisées, Urbain-Dominique, sur les instances de Pierre-Augustin Serrurier son fermier, se rendait a Bouvines afin d'apprécier les dégâts causes dans sa propriété de la Court pendant les cinq mois que les troupes ennemies de la République avaient occupe le territoire de cette commune; entre Ascq, Sainghin et Lezennes, il se trouva tout-a- coup cerné par deux groupes de cavaliers et hussards autrichiens et fut emmené a Tournai ainsi que sa femme et deux de ses enfants qui l'accompagnaient.

Courte-Bouvines

Ferme de la Courte à Bouvines.

C’est là que naquit le général Achille Deffontaines, le premier général français tué pendant le premier conflit mondial, le 26 août 1914 (l’Allemagne a déclaré la guerre à la France le 3 août), alors qu’il commandait sa brigade. Son fils Jean fut tué l’année suivante, à l’âge de 18 ans. ». Le général était le beau frère de Gabrielle Prouvost, fille d’Amédée.

 

 

 

 

Willebaud Wibaux 1819-1897
&1844 Stéphanie Motte 1823-1882

 

 

 

 

 

 

 

 

|

 

 

 

 

 

 





 

 

 

 

 

 

|

 

 

|

 

 

 

 

 

Achille Deffontaines 1858-1914

 

 

Joséphine Wibaux 1868-1954

 

 

Léon Wibaux 1858-1910

 

 

Gabrielle Marie Prouvost 1863-1920

 

 

|

 

 

|

 

 

|

 

 

|

 

 





 

 





 

 

 pendant les cinq mois que les troupes ennemies de la République avaient occupé le territoire de cette commune ; entre Ascq, Sainghin et Lezennes, il se trouva tout-a-coup cerné par deux groupes de cavaliers et hussards autrichiens et fut emmené à Tournai ainsi que sa femme et deux de ses enfants qui l'accompagnaient.

Au bout de deux jours Catherine-Charlotte Lenglart et son fils Louis furent remis en liberté, mais sur les instances du General Comte Kinsky  et du Capitaine Obern qui se plaignaient de n'avoir pu obtenir des Lillois l'élargissement de deux échevins de Templeuve-en-Dossemetz, le Prince de Cobourg  et le Duc d'York , les jugeant de bonne prise, décidèrent de retenir M. Virnot et sa fille Julie comme otages. 

« François-Joseph, Comte Kinsky, né en 1739, prit part à la guerre de sept ans, à la campagne de 1788 contre les Turcs, et à celle de 1793-96 contre la France; il devint Grand-Maître de l'Artillerie des Armées impériales et mourut en 1805. Vainqueur de Dumouriez à Nervinde, le feld-maréchal de Cobourg fut à son tour vaincu à Tourcoing par Moreau à Wattignies, et à Fleurus par Jourdan. Deuxième fils de Georges III, né à Windsor en 1763, Evêque d'Osnabrick, commandant des troupes anglaises envoyées au secours des impériaux, Fréderic d'York, jusqu'à la paix de Valenciennes, agit en commun avec le Prince de Cobourg ».

 

Prince Frederick Josias de Saxe-Cobourg-Saalfeld (26 décembre 1737, Cobourg – 26 février 1815, Cobourg), général au service de l'Autriche.

Saxe-Frederick_Josias_de_Saxe-Coburg-Saalfeld

Né au château d'Ehrenbourg à Cobourg, il est le plus jeune fils de François Joseph, duc de Saxe-Cobourg-Saalfeld et d'Anne-Sophie, princesse de Schwarzbourg-Rudolstadt

Au service de l'Autriche depuis la Guerre de Sept Ans, Frédéric Josias de Saxe-Cobourg commanda un corps d'armée dans la guerre contre les Guerre russo-turque de 1787-1792 sous le commandement de Ernst Gideon von Laudon et conquit la Moldavie et la ville de Khotyn, aidé des russes triomphe à Fokshany. Il conquiert Bucarest et une partie de la Valachie en août 1789. Cela lui a valu d'être nommé maréchal. Il fut mis à la tête de l'armée autrichienne dans les Pays-Bas autrichiens pendant la première coalition destinée à envahir la France en (1792) ayant sous son commandement l'Armée de Condé. Il remporta d'abord plusieurs victoires : il obtint un avantage à la bataille d'Aldenhoven, gagna en 1793 la bataille de Neerwinden sur Charles François Dumouriez, et l'obligea à évacuer la Belgique. Il commençait à envahir le département du Nord lorsqu'il fut successivement battu par Jean Victor Marie Moreau à Tourcoing, par Jean-Baptiste Jourdan à Wattignies, à Fleurus (1794), et se vit contraint de quitter le commandement. Il se retira dans sa principauté d'Aldenhoven et y mourut oublié en 1815. Il fut marié à Thérèse Stroffeck, mais les deux parents n'étant pas noble, leur fils fut Freiherr von Rohmann sans pouvoir prétendre aux titres de son père. Pendant longtemps, le nom de Cobourg fut associé à celui de William Pitt dans la haine nationale en France et devint sous la Terreur le symbole de la coalition de l'Europe contre la Révolution. » Wikipedia

 

Le prince Frederick Augustus (Fredéric-Auguste), comte d'Ulster et duc d'York et Albany, est un membre de la famille royale britannique, né le 16 août 1763 au Palais St. James (Londres) et mort le 5 janvier 1827 au Rutland House, près de Piccadilly (Londres).

York

Il était le fils cadet du roi George III du Royaume-Uni et de la reine Charlotte. La colonne du duc d’York vue depuis le Mall, à Londres, sur une gravure de 1837. Il épousa le 29 septembre 1791 la princesse Frédérique de Prusse, fille du roi Frédéric-Guillaume II, dont il n'eut pas de postérité. Il s'intéressait aux lettres et à la philosophie. En 1793, il reçut le commandement des troupes britanniques en Belgique mais battu, il dut rembarquer. Une nouvelle tentative à la tête d'une armée russo-britannique en Hollande, en 1799, ne fut pas plus heureuse. Il fut défait à la bataille de Castricum par le général Guillaume Marie-Anne Brune. Il se consacra par la suite à des tâches administratives. Il fut l'amant de Mary Anne Clarke et fut obligé de démissionner en 1809 de son poste de commandant en chef de l'armée lorsque fut découvert un trafic de commissions militaires organisé au bénéfice de celle-ci. Il fut cependant exonéré par la suite de sa responsabilité. Il fut choisi par certains révolutionnaires pour succéder à Louis XVI de France et pour d'autres épouser Marie-Thérèse de France. Une colonne lui est dédiée à Londres près de Buckingham Palace. Ste. Anne's Point, la capitale du Nouveau-Brunswick, est renommé Frederick's Town puis Fredericton au milieu des années 1780 en son honneur. De 1793 à 1834, York, d’après le titre du prince Frederick, est le nom donné à la capitale du Haut-Canada, l'actuel centre historique de Toronto. » Wikipedia
 

 

Brunswick-VirnotBrunswick-Virnot


Brunswick-Virnot


Brunswick-Virnot

Brunswick-Virnot


Madame Virnot-Lenglart fit rédiger un procès-verbal de la capture de son mari, obtint du Directoire du département du Nord l'attestation qu'il n'était compris dans aucune liste des émigrés ou présumés tels, et que ses biens n'avaient pas été mis sous séquestre (Douai 4 Nivôse, an II); elle sollicita du Tribunal l'autorisation de pouvoir en son absence signer valablement des lettres de change  et vendre telle ou telle partie de biens de ville ou de campagne pour remplir les obligations auxquelles elle avait été fixée dans l'emprunt force; mais, pour obtenir l'échange des otages, les démarches multipliées  auprès du General La Valette et des représentants du peuple a la Convention restèrent vaines. La fortune d'Urbain-Dominique Virnot était considérable, mais au moment de sa capture il avait a faire face a des traites de 48.000 florins et de 90.000 marks a. Hambourg et Catherine-Charlotte Lenglart redoutait qu'elles ne fussent pas payées par ses correspondants. « Vous feriez bien, (sic) lui écrivait-on de Paris, le 7 ventôse 1794 si vous aviez encore chez vous quelques parties de potasse, de les offrir a. la Municipalité pour être employées a la confection du salpêtre, que l'on ne cesse actuellement de travailler pour la République (et qui serait certainement acceptée avec plaisir par nos frères ». Le prince-de Cobourg se refusa a rendre la liberté a la jeune fille qui s'était dévouée à son père, -mais comme l’étroite surveillance antérieure s'était relâchée, Julie Virnot en profita pour s'évader.
Transféré sous bonne garde a Cysoing, puis dans le fort de Condé, Urbain-Dominique Virnot y mourut le 3 Prairial an II (1° Juin 1794) après sept mois de captivité. Plus tard, il fut inhume a Lille St-André, par les soins de Charles Le Thierry.
 Un magnifique portrait exécuté en 1771 par Heinsius représente le couple de M. et de Mme Virnot-Lenglart dans leur jeunesse, Urbain-Dominique en habit de velours, s'ouvrant sur un jabot de dentelle et un gilet de soie brochée, la perruque poudrée, nouée d'un ruban noir, avec sur le coté des rouleaux pommades, les lèvres bien dessinées, le nez aquilin, le regard tourne vers sa femme derrière laquelle il est appuyé ; de Catherine-Charlotte Lenglart, bornons-nous a dire que l'arrangement exquis de sa coiffure et de sa toilette de taffetas rose, l' élégance suprême des nœuds retenant le fichu et les manches doublées de dentelles ne peuvent qu'exciter l'admiration la plus enthousiaste. Son portrait, a cheveux blancs, appartient a M. Urbain Virnot-Ovigneur.
C'est Heinsius peut-être encore qui exécuta un portrait ovale d'Urbain Virnot, en habit rouge et gilet de soie brochée jaune, mais c'est a Iui certainement qu'on doit son pendant, celui de Catherine-Charlotte Lenglart ; ses traits en 1810 sont ceux d'une femme âgée déjà, mais pleine de vigueur et d'activité intellectuelle; le visage apparait souriant, les lèvres minces, le nez busque, les yeux. vifs et perçants. Sur une chevelure grisonnante un bonnet de dentelle blanche, décoré de plumes de Marabout gris-bleu; le corsage est de taffetas bleu-paon, décolleté en rond, et recouvert d'une fine barbe de dentelle.
Jean-Ernest Heinsius (1740-1810) Artiste d'origine hollandaise, mais bien français de style et de gout, Johann-Ernest Heinsius (1740-1810) travailla longtemps a Weimar et a Rudolstadt. Appelé en 1786 a exécuter le portrait de Madame Victoire, la cinquième des filles de Louis XV. Heinsius reçut le nom de peintre de Mesdames de France. En 1771, il avait exécuté Ie double portrait de Charles Lenglart, échevin, frère ainé de Catherine-Charlotte Lenglart, aux cotes de Marie-Anne Van Huffel, son épouse, fille d'Arnould, Sgr de Marselaer, d'Anvers. C'est encore un délicieux tableau de genre. Charles est en habit de velours rouge; la jeune femme, remarquable pour sa beauté, en déshabillé de satin jaune clair, assise devant son mari, un petit chien noir sur les genoux. (Exposition rétrospective à Bagatelle I9II). Ce portrait des grands-parents de Jules et de Auguste Lenglart appartenait a M. Desmeotte-Lenglart, fut racheté 18.000 francs par M. Dubar et se trouve au château de l'Assessoye a Lambersart. Il fut copié plusieurs fois, et un petit chapeau ajoute a l'original. Une copie appartenait a Madame Louis Lenglart, une-.autre par le peintre Colas, a M'j-dame Delesalle- Une version, celIe que vous voyez ici a été peinte avec virtuosité par le peintre Colas. Autour, six ravissants portraits au pastel des femmes de la famille ; entoures de cadres en bois finement sculptes et dores de l' époque de Louis XVI, ils étaient enchâssés dans les boiseries de la salle à manger; j'ai pu les recopier au pastel et nous pouvons donc leur attribuer les prénoms des femmes et filles qui constituaient la fa mille : Charles Le Thierry d'Ennequin nous guide pour en retracer la vie:

Après avoir procédé au partage de ses biens le 4 Mai 1810, Catherine-Charlotte Lenglart décéda le 30 juin 1818, ayant eu neuf enfants ; il existe un inventaire de 1818 après décès de Catherine Lenglart, veuve de Urbain-Dominique Virnot, en sa demeure 56, rue de Tournay à Lille : côté objets (un cartel doré avec statue bronze prisé à la forte somme de 450 F) et meubles (piano, bergères, fauteuils, etc...), il n'apporterait pas grand chose. Peut-être côté argenterie. Il y en a beaucoup : cafetière, théière, plateaux et des couverts nombreux, certains marqués DL, DV et LB.

Il y avait un cabriolet (220 F), une calèche (400 F), une voiture forme antique (500 F), une vinaigrette (voiture découverte) 150 F). Il y avait aussi des fermes et des maisons à Lille.

Le partage des biens de feu Urbain-Dominique Virnot a eu lieu le 4/5/1810 devant Salembier.

La maison de la rue de Tournai a été acquise le 31/5/1768 (notaire Legrand à Lille)

Le mariage François Barrois x Alexandrine Virnot le 21/10/1785 devant Leroy à Lille. Chacun 100.000 livres Tournoi d'apport au mariage.

Le mariage Dominique Joseph Virnot et Catherine-Sophie Virnot de Lamissart le 7/6/1800 devant Couvreur à Lille. » François Boutry .

Virnot-partage-UDV.

Lenglart-Raphael-Louis-Virnot

Vente au Comte Sieyès

Sieyes-Virnot

Vente au Comte Sieyès

Sieyes-Virnot

 

Emmanuel-Joseph Sieyès

Peint par David en 1817

« Né à Fréjus en 1748, mort à Paris en 1836, Sieyès devint prêtre et, en cette qualité, fréquente les salons et les académies, où se répandaient les idées des Lumières.

Vicaire général de Chartres en 1787, Sieyès publie en 1788 son Essai sur les privilèges puis son célèbre pamphlet : « Qu’est-ce que le Tiers Etat ? », en janvier 1789 qui deviendra un des textes fondateurs de la Révolution.

Elu député Paris pour le tiers état aux États généraux, Sieyès propose de changer le nom « Etats généraux » en « Assemblée nationale ».

Il rédige le texte du serment du Jeu de paume (20 juin 1789) qui sera la base de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Il est à noter qu’il sera aidé dans cette démarche par Mirabeau.

Sieyès qui est à l’origine de la création des départements français est aussi membre fondateur du club des Jacobins. Sieyès reste très discret pendant la Révolution : il est à la Convention, l’un de ces hommes du Marais qui, pour l’essentiel, votent comme les Montagnards, et dont ils n’approuvent pas l’idéologie. Ainsi il vote la mort du roi. Il est souvent critiqué par Robespierre, qui l’accuse d’être « la Taupe de la Révolution ».

Sieyès n’en subit néanmoins aucun dommage et entre au Conseil des Cinq-Cents  après la mort de Robespierre. Il refuse son élection au Directoire en 1795 et devient l’un des chefs du mouvement révisionniste à partir de 1798.

Il accepte enfin d’être élu au Directoire en mai 1799, inspire le coup d’État du 30 prairial an VII (18 juin 1799), par lequel les Assemblées reprennent l’avantage sur le pouvoir exécutif. Sieyès prépare une Constitution destinée à renforcer le pouvoir de l’exécutif sans supprimer le rôle des Assemblées.

Pressentant le général Joubert pour mener à bien cette opération, il est obligé de se retourner vers Bonaparte, Jouber ayant été tué à Novi. Après le coup d’Etat du 18 Brumaire, Sieyès est l’un des trois consuls du Consulat, mais Bonaparte refuse sa Constitution, trop parlementaire à son gré.

Il est promu grand officier de la Légion d’honneur en 1804 et comte d’Empire en 1808. Il ne siège plus beaucoup durant les Cent-Jours et à la fin de l’Empire, la Restauration ne lui pardonnant pas son vote en faveur de la mort du roi le force à s’exiler pendant quinze ans.

De retour après Juillet 1830, il meurt à 88 ans, fidèle à ses idées premières d’une France bourgeoise et constitutionnelle. » http://www.histoire-en-ligne.com

Lenglart-Raphael-Louis-Virnot-Sieyes

Salembier-notaire-Virnot-Lenglart

 

Virnot-Lenglart-Rue-Tournay-Lille.

 

Lenglart-Virnot-Brigode-freres-soeurs.

1792%20laisser%20passer%20urbain%20dominique

Plans-Lille-18eme

Plans de Lille au XVII° siècle

Le frère de Catherine-Charlotte était un mécène et collectionneur du siècle des lumières, Charles Lenglart, Seigneur- de Lannoy et de Plancques, Chevalier du Lys par Louis XVIII le 26/7/1814, Trésorier Lille, Echevin, négociant, futur conseiller municipal, président canton de 1813/16, député  Lille sacre  Napoléon, conservateur musée de Lille. (1740-1816). Charles ép. 1767, Marie Anne van Nuffel, de la noblesse bruxelloise. En 1771, double portrait  Charles et Marie-Anne Lenglart-van Nuffel par Heinsius. Mécène, notmt Watteau de Lille,  possède collection consid (flamands, Jan Garemijn, Jacques-Louis David qui viendra visiter , Piat-Joseph Sauvage, Noel Lemire, Louis- Nicolas van Blarenberghe etc);  peintre amateur, attentif l’école de dessin co commissaire dès 1782. il est véritablement un homme du siècle des Lumières.

       charles-lenglart-van-nuffel            

lenglart-Blasonarnolphe-van-nuffelmarie-allard-van-nuffelmarie-d-ancre-van-nuffelBlason-Carpentier

                                          Lenglart   J van Nuffel et son épouse      Marie Begge d'Ancré      Charles Lenglart et Marie-Anne Van Nufffel  Blason Carpentier                                                                                                                                                          

david   enfants-lenglart    van-blarenberghe   Watteau-de-Lille-Fete-au-Colisée-1791   piat-sauvage

                           Jacques Louis David      Enfants de Charles Lenglart par Watteau de Lille      Louis- Nicolas van Blarenberghe                     Watteau de Lille: fête Colisée 1791              Piat-Joseph Sauvage,      

filles virnot

 

Nous pouvons comparer les portraits familiaux, ci dessus, avec beaucoup des dessins des Watteau de Lille, ci-dessous, provenant de la collection de Charles Lenglart, principal mécène et immédiat parent des Virnot, Prouvost, Quecq d’Henriprêt, Lethierry d’Ennequin, Barrois, de Fosseux, de Raismes etc…On peut facilement imaginer que les modèles appartiennent à ces familles : le tableau ci-dessous pourrait parfaitement se passer dans un des hôtels familiaux.

Watteau-Citoyenne-toilette-Arras-1791-Watteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de Raismes

Watteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de Raismes

Echange de courrier entre Raphaël Lenglart, fils de Charles, et sa famille, depuis Paris, notamment sa tante Virnot-Lenglart.

Voici des adresses familiales à Paris à l’époque ; il semble que la principale ait été le 41, rue Quincampoix.

 

Lenglart-Raphael

  

Lenglart-RaphaelLenglart-Raphael

 

Allusions au mariage de Napoléon et Marie-Louise :

« En 1809, Napoléon doit faire face à la cinquième coalition, menée par l’Angleterre et l’Autriche. Après sa défaite à Wagram, l’Autriche signe une paix humiliante à Vienne, le 6 octobre 1809. Le 16 décembre, le Sénat annonce la dissolution du mariage contracté par Napoléon et Joséphine. Dominant un empire de 130 départements qui s’étend de l’Elbe au Tibre, l’Empereur n’a cependant pas d’héritier. Il sollicite dans un premier temps la main de la sœur du tsar de Russie, flatté à l’idée de s’allier à la plus vieille famille régnante d’Europe. Las de négociations qui traînent durant plusieurs mois pour divers prétextes et prévoyant un refus, Napoléon renonce à son projet. Sous l’influence de Metternich, François Ier, afin d’endormir la méfiance de Napoléon, s’arrange pour lui faire savoir qu’il accorderait la main de sa fille, Marie-Louise, s’il la lui demandait. Elevée dans la haine d’un homme ayant infligé à son pays de cruelles humiliations, Marie-Louise est cependant peu à peu éblouie par la perspective de monter sur le premier trône d’Europe et donne son consentement à cette union.

La cérémonie eut lieu dans le Salon carré du Louvre, transformé par Percier et Fontaine en chapelle pour la cérémonie. On retira les tableaux malgré l’opposition de Denon (Napoléon avait menacé de les brûler !) afin d’y ménager deux étages de tribunes. « Les murs étaient tendus d’étoffes cramoisies et bleues brodées d’or, de tapisseries des Gobelins de l’Ancien Testament d’après Coypel, et du Nouveau Testament d’après Jouvenet. […] Une grande croix d’Autel, six candélabres, une croix processionnelle. » Rouget présente le moment où, après la bénédiction de l’anneau et des pièces d’or, a lieu la bénédiction nuptiale : Napoléon et Marie-Louise sont debout, entourés des princes et des princesses, se tenant la main droite. L’officiant est le cardinal Fesch. Comme le rapporte la Wiener Zeitung, « la bénédiction de l’anneau et des pièces d’or étant achevée, le grand maître des cérémonies fit une révérence à l’Empereur et à l’Impératrice. Ceux-ci se rendirent au pied de l’autel ; ils s’y tinrent debout, en se donnant la main, après avoir retiré leurs gants ; le grand chambellan reçut les gants de l’Empereur, et la dame d’honneur ceux de l’Impératrice ». Ensuite commença la messe.

Les similitudes entre cette composition et Le Sacre sont évidentes. Rouget reprend textuellement les éléments de la composition de David à laquelle il a lui-même tant contribué. Composition en frise, chatoiement des couleurs (sur le groupe formé par les ecclésiastiques) semblent repris du Sacre. De fait, au-delà de la simple similitude due au travail que Rouget réalisa avec David pour sa grande composition, il est évident que, pour Napoléon, ce nouveau mariage (de cette union devait naître le Roi de Rome, héritier du trône impérial français) méritait d’être immortalisé avec autant de faste que les cérémonies du couronnement. C’est néanmoins Louis-Philippe qui fera, en 1835, l’acquisition de l’œuvre pour les Galeries historiques de Versailles.

Auteur : Jérémie BENOÎT Wikipedia

Napoleon_Marie-LouiseNapoleon-Marie-Louise-vers91_rouget_Napoleon-Marie-Louise-vers91_rouget_

 

Lenglart-Raphael-Louis-Virnot

 

Lenglart-Raphael-Louis-Virnot

Lenglart-Raphael-Louis-Virnot-Sieyes

Quelques banquiers :

 

Lenglart-Raphael-Virnot-Perrier-Perregaux-Laffitte-RougemontLenglart-Raphael-Virnot-Perrier-Perregaux-Laffitte-RougemontLenglart-Raphael-Virnot-Perrier-Perregaux-Laffitte-Rougemont

  

Lenglart-Raphael-Virnot-Perrier-Perregaux-Laffitte-Delessert-Rougemont

Benjamin Delessert

baron Delessert et de l'Empire (19 septembre 1810)

Membre de l'Institut de France (Académie des Sciences, membre libre, 8 juillet 1816)

(Benjamin Jules Paul Delessert)

Banquier, régent de la Banque de France, président du tribunal de commerce de la Seine

Député de Maine-et-Loire, Député de la Seine,

Régent de la Banque de France (XII° fauteuil - 1802-1847)

Né le 14 février 1773 - Lyon (Rhône)

Décédé le 1er mars 1847 - Paris

À l'âge de 74 ans

 

Fils d’Étienne Delessert 1735-1816

Madeleine Boy de La Tour 1747-1816

Marié le 22 août 1807 avec Laure Delessert 1772-1823 (sans postérité)

Relations

« 1832 : Témoin au mariage de Leopold Ier von Sachsen-Coburg und Gotha, roi des Belges 1790-1865 et de Louise d'Orléans, reine des Belges 1812-1850

1837 : Témoin au mariage de Ferdinand-Philippe, duc d'Orléans 1810-1842 et de Helene, Herzogin von Mecklenburg-Schwerin 1814-1858

1838 : Témoin au mariage de Edouard Alexandre Odier 1800-1887 et de Mathilde de Laborde 1815-1904

 

Il fit ses études d'abord à Genève. Mais très vite son père l'envoya en Grande Bretagne où il suivit les enseignements d'Adam Smith et de David Hume et où il assista aux expériences de Watt sur les machines à vapeur. En 1795 - il n'est âgé que de 22 ans - son père Etienne, malade, éprouvé par l'épisode révolutionnaire, lui transmet les rênes de l'entreprise familiale. Celle-ci s'occupe alors à la fois de négoce et de banque. Son activité est également industrielle, puisque à Passy, à coté d'une manufacture où fonctionne une des premières filatures mécaniques de coton, Benjamin est pionnier en matière d'industrie du sucre de betterave. Ses activités furent également de banque (il finança Louis XVIII et Louis Philippe) et de commerce (commerce de denrées coloniales). Il fut régent de la Banque de France dès 1802 et s'y montra très actif pendant 45 ans.

Philanthrope et homme politique

C'est cependant pour son activité politique et surtout pour son activité philanthropique que Benjamin Delessert est connu. Défiant à l'égard de Napoléon, il le soutint pourtant pendant l'épisode des cent jours. Il fut député de la Seine de 1817 à 1824, puis de 1827 à 1842. En juillet 1830, il figurait parmi les députés qui signèrent avec Guizot une protestation contre les ordonnances. Vice-président de la Chambre, il était « juste milieu » et son activité politique tourna essentiellement autour des questions de morale et d'amélioration sociale (combat contre les jeux et les loteries, assistance aux enfants trouvés). Dès 1795 il est administrateur du bureau de bienfaisance du quartier du Mail.

En 1800 il crée le premier fourneau économique Rumford, l'ancêtre des soupes populaires. Puis la Société philanthropique (1802), dont le but est de promouvoir toutes inventions ou innovations sociales susceptibles d'aider les pauvres : création de dispensaires, patronage de sociétés de secours mutuels etc. Il siège au Conseil Général des hospices, à la Société royale pour l'amélioration des prisons. Il pense qu'il faut non pas assister, mais aider l'ouvrier ou l'indigent réduit à son état par l'industrialisation naissante. On est loin de la conception ancienne de la charité où le pauvre était considéré comme responsable de son état. Dans ces conditions l'émancipation intellectuelle et financière des classes pauvres reste pour lui une priorité, le fil rouge de toute sa vie de philanthrope.

En 1801, il crée la Société d'encouragement pour l'enseignement industriel. Dès les débuts de la Restauration il fait partie des initiateurs de diverses méthodes d'enseignements populaires, il siège au Conseil de Perfectionnement des Arts et Métiers.

Benjamin Delessert et la Caisse d'épargne

Mais c'est bien entendu la création de la Caisse d'Épargne de Paris, en 1818, qui constitue son oeuvre principale. Précédée de diverses tentatives familiales de même nature dès avant la révolution, très influencée en particulier par la Caisse d'Edimbourg qui la première met en place un système de dépôt et de retrait simples et rapides des fonds, l'idée première de la Caisse d'épargne est éloignée de tout principe de charité. Elle constitue un acte de foi en l'homme et en sa capacité à faire des efforts pour améliorer sa situation. La pédagogie financière, les notions de prévoyance, de lutte contre le paupérisme, de protection sociale, mais également le souci de prémunir la société contre l'instabilité sociale, sont immédiatement au cœur de ce projet. À la suite de son ami le duc de La Rochefoucault-Liancourt, il prend la présidence de la Caisse d'Épargne en 1829 et ne la quittera plus. Jusqu'à sa mort, en 1847, il accompagnera les jeunes institutions, faisant voter en particulier en 1835 la première d'une série de lois organiques.

Bien que sa vie ait été comme on le voit très variée, Benjamin Delessert a toujours considéré que l'invention des Caisses d'Épargne était son oeuvre essentielle. Dans son testament, en effet, il demanda que ne figure sur sa tombe qu'une inscription : « Ci-gît l'un des principaux fondateurs des Caisses d'Épargne en France » Base Roglo

 

Un libéral. Casimir Perier (1777-1832) fut l'un des hommes politiques les plus en vue de la Restauration et des tout débuts de la monarchie de Juillet, régimes durant lesquels il ne cessa de défendre les idéaux politiques libéraux caractéristiques de la grande bourgeoisie capitaliste. Septième fils de Claude Perier, riche négociant et industriel du Dauphiné, il devint l'un des régents de la Banque de France et fut élu, en 1817, député de Paris.

-Raphael-Virnot-Perrier-Perregaux-Laffitte-Delessert-Rougemont
Portrait par Louis Hersent de Casimir Perier et de ses deux fils

« Il se spécialisa dans les questions financières et devint l'un des orateurs d'opposition redoutés du gouvernement. Il joua un grand rôle dans l'insurrection de 1830 (les réunions de députés hostiles aux ordonnances se tenaient à son domicile), mais désireux de maintenir un régime monarchique et la Charte, il se rallia au régime de Louis-Philippe, qui l'appela comme Premier ministre en 1831. Prenant la succession du banquier Laffitte, emblématique du « mouvement », Perier se posa en homme de la « résistance », soucieux de rétablir l'ordre afin de favoriser la reprise des affaires. Il réprima ainsi la grande révolte des canuts de Lyon, avant de connaître une fin prématurée : ayant visité les victimes de l'épidémie de choléra qui sévissait à Paris, il contracta lui-même la maladie et mourut peu après. Mais en une année de gouvernement, il avait su donner une assise solide à la monarchie de Juillet.

Un immense tombeau-mausolée est construit en 1837 pour lui au Père Lachaise, grâce à une souscription publique et à une concession accordée par la Ville de Paris. «  Base Roglo

voir sa page sur wikipédia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Casimir_P%C3%A9rier

·         Membre du Jockey Club

Jacques Laffitte

président du Conseil (1830-1831)
    Banquier, gouverneur de la Banque de France, ministre des finances, président du conseil sous Louis-Philippe, député de la Seine
    Ministre des Finances, Député de la Seine,
    Gouverneur de la Banque de France (1814-1820),
    Régent de la Banque de France (Ier siège 1809-1814)
    Né le 24 octobre 1767 - Bayonne (64)
    Décédé le 26 mai 1844 - Paris (75)
    À l'âge de 76 ans
    Inhumé - cimetière du Père Lachaise, Paris (75)

Parents
    Pierre Laffitte ca 1725-1789
    Etiennette Rogere ca 1735-1788

Mariages et enfants
    Marié le 3 prairial an IX (23 mai 1801), Paris 1er (ancien), avec Marine Françoise Laeüt 1784-1849, dont
        Albine 1805-1881
    1813 : Témoin au mariage de Nicolas Jean Marie Baignères /1793-1830 et de Jeanne Adélaïde Eugénie Bossange 1793
    Jacques Laffitte est né Bayonne dans les Pyrénées atlantiques le 24 octobre 1767. Il est issu d'une famille modeste et nombreuse (10 enfants, quatre fils et six filles). Son père, Pierre Laffitte (+1789) était maître charpentier.
    Après de courtes études, il devient d'abord apprenti charpentier auprès de son père, puis 3ème clerc chez un notaire de Bayonne, puis commis chez un négociant de Bayonne, M. Formalaguès.
    En 1788, à l'âge de 21 ans, il entre chez le banquier Jean Frédéric Perregaux, (1744-1808) qui lui manifeste très vite une grande confiance.

    Une carrière de banquier
    Jacques Laffitte fait preuve de remarquables qualités et manifeste de réelles aptitudes pour le métier de la banque et il connaît, grâce à cela, une ascension rapide.
    La Banque Pérégaux était à cette époque, en raison de ses relations avec l'étranger, la Banque du Comité de Salut Public. Pérégaux est devenu par la suite l'un des conseillers financiers de Napoléon.
    Pérégaux lui permet de progresser et lui confie des responsabilités de plus en plus importantes. Il l'intéresse aux bénéfices et en fait même, en 1806, son associé dans la Sté Pérégaux et Cie.
    Mais l'état de santé de Pérégaux obligeant à dissoudre cette société, une nouvelle société est constituée en 1807 : " Pérégaux , Laffitte et Cie. Laffitte détient 50% du capital social et devient Directeur-Gérant. (50 % du capital social à Laffitte, chef et gérant, 25 % à Perrégaux fils, commanditaire et 25 % à la fille de Perrégaux, commanditaire).
    Cette nouvelle banque devient très vite la première Banque de Paris et l'une des plus puissantes banques européennes.
    Le 19 janvier 1809, Laffitte devient Régent de la Banque de France prenant la place de Pérégaux après le décès de celui-ci. Il est en même temps juge au Tribunal de Commerce de la Seine et devient, en 1810, Président de la Chambre de Commerce.
    Le 6 avril 1814, il est nommé Gouverneur de la Banque de France. Il occupera cette fonction jusqu'en 1820.
    Laffitte est à la tête d'une fortune très importante. Cette fortune lui permet de racheter en 1818 le château de Maisons à la duchesse de Montebello, veuve du Maréchal Lannes.
    Il possède également le château de Meudon, le château de Breteuil sur Iton dans l'Eure ainsi qu'un hôtel particulier à Paris.
    Sa fortune était évaluée à 20 / 25 millions.

    Il épouse en 1801 Marine Françoise Laeut, fille d'un négociant. De cette union naît une fille unique : Albine qui épousera en 1828 le prince de la Moskowa, fils du maréchal Ney.

    Une carrière politique
    Jacques Laffitte est élu député de la Seine en 1816 et siège dans l'opposition libérale.
    Il est l'un des instigateurs de l'insurrection de Juillet 1830 qui aboutit à l'abdication de Charles X et à l'accession au pouvoir de Louis Philippe. Il finance le Journal Le National.
    Il est nommé Président du Conseil avec la charge de Ministre des Finances le 2 Novembre 1830 et exerce ces responsabilités jusqu'au 13 mars 1831.
    La tâche de Laffitte fut difficile car le procès des Ministres de Charles X (15-21 décembre 1830), qui furent condamnés à la détention perpétuelle, provoqua une émeute. De plus, son désaccord avec Louis Philippe qui refusait une intervention en Pologne conduit à son remplacement par Casimir Périer. Il sera réélu député quelques années plus tard et siègera dans l'opposition à Louis Philippe.
    Laffitte déclarait plus tard : " Je demande pardon à Dieu et aux hommes d'avoir concouru à la révolution de Juillet. "
    Au lendemain des journées de juillet 1830, il avait fondé la loge " Les trois jours " à l'Orient de Paris, dont il fut le vénérable.

    Un revers de fortune
    Lorsque Laffitte quitte ses fonctions de Président du Conseil, il est quasiment ruiné. La politique l'avait entraîné à des dépenses importantes. De plus, sa banque avait prêté à des industriels ou à des sociétés immobilières qui ont fait faillite et n'ont pas pu le rembourser. Il se trouve dans l'obligation de liquider sa banque le 28 janvier 1831. Il n'échappe à la faillite que grâce à une avance conssentie par la Banque de France et garantie sur ses biens propres. L'avance dont il bénéficie lui donne un délai qui lui permet d'organiser la vente d'une partie du parc de son domaine de Maisons. Son hôtel particulier est racheté par une souscription nationale pour le lui offrir. Son épouse est même amenée à vendre ses diamants.
    En 1836, il réussit cependant à créer une nouvelle banque d'affaires.

    L'évolution de son domaine de Maisons
    En 1833, à la suite de ses difficultés financières, Jacques Laffitte décide donc de procéder au morcellement du grand parc du château sur le modèle des lotissements paysagers anglais.
    Il fait de Maisons une ville composée de maisons de campagne acquises le plus souvent par des parisiens fortunés appartenant aux milieux des affaires et du spectacle.
    Les acquéreurs sont attirés à Maisons par une importante campagne publicitaire.
    Jacques Laffitte fait démolir les écuries du château afin d'en récupérer les pierres pour les vendre et permettre la construction des villas du parc. C'est à partir de cette époque que l'appellation Maisons-Laffitte commence à être utilisée. Elle sera officialisée plus tard, en 1882, comme nom de la ville.
    A partir de 1833, Jacques Laffitte, encouragé par son gendre le Prince de la Moskowa et son neveu Charles Laffitte, organise les premières courses de chevaux à Maisons.
    Jacques Laffitte meurt à Paris, dans son hôtel de la rue Laffitte, le 26 mai 1844, à 77 ans, et vingt mille parisiens suivent les funérailles de ce banquier généreux qui n’avait pas oublié ses modestes origines. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise, 30e division (chapelle avenue des Acacias, 1re ligne).
    "Je vous connais Monsieur Laffitte, je sais que vous n'aimez pas mon gouvernement, mais je vous tiens pour un honnête homme.". Napoléon.
    Source : Jacques Marec (Président de la Société des Amis du Château de Maisons) (2002) 

Virnot-UD-enfants   




Cousins germains de Marie-Thérèse Virnot
Etude parallèle des familles Prouvost et Virnot

Couverture-%20Virnot            Couverture-Prouvost

La recherche offre des découvertes très passionnantes; nous avons été intéressés de découvrir la simitude de statut et de profil des familles Virnot et Prouvost sous l’Ancien Régime.

Cela commence déjà avant le XVII° siècle car les deux familles n’évoluent pas dans les villes: les Virnot viennent du village montagnard de Saint Nicolas de Givoye dans le Val d’Aoste, actuellement l’Italie ; les Prouvost sont installés, de date immémoriale, à Wasquehal où ils sont propriétaires terriens aisés. C’est seulement cognatiquement qu’ils descendent des Prouvost des Huchons -de Roubaix- dont Jehan fut bras droit de Pierre de Roubaix, proche collaborateur du duc de Bourgogne.

Aux XVII°, XVIII° et début du XIX° siècle, le parallèle entre deux familles de « bourgeois des Flandres » dont nous sommes si fiers, est étonnant de similitude:

Comparons donc quelques contemporains des deux familles :

Pierre VIRNOT (1649-1701)
échevin de Lille en 1700, baptisé le 9 Novembre 1649,
épousa a Lille, paroisse St-Etienne, le 14 Juillet 1676, Marie-Elisabeth SAMPART,  fille de Jean, et de Catherine Coolen.

Il releva sa bourgeoisie le II Septembre 1676 et mourut Paroisse St-Etienne, le II Avril 1701.
Le décès de sa femme est du 14 Avril 1719, même paroisse.
En 1680, Catherine Coolen céda à ses deux gendres une maison avec savonnerie et saline au rendage de 400 florins
et tant en argent qu'en huile, potasse, savon, sel gris et blanc, un fond de 20.000 florins au cours de 660 florins annuellement.  Pierre et Marie-Elisabeth avaient eu seize enfants.

ET
Pierre II  Prouvost (1648-1691)

baptisé à Wasquehal le 09/06/1648, échevin de Wasquehal, (épitaphe à gauche de l'autel Saint Nicolas de l'Eglise de Wasquehal), épouse le 25 février 1669 Marguerite de Lespaul,  née le 30 janvier 1648 décédée le 27 janvier 1720, inhumée près de l'autel  Saint Nicolas de l'église de Wasquehal). Ils ont 4 enfants connus nés à Wasquehal de 1670 à 1678.
Elle est la fille de Jacques de Lespaul, Seigneur du Gauquier à Wattrelos, lieutenant de Roubaix de 1668 à 1672, maître de manufacture ; En 1690, il était réputé le plus riche de Roubaix;  il habitait le quartier de I'Hommelet.  il fit, cette année, un don de 200 livres à la Table des pauvres et lui remit en outre 900 livres pour capital d'une rente à charge d' obi. Honorable homme Jacques de Lespaul, seigneur du Gauquier à Wattrelos, mourut le 4 septembre 1691, âgé de 85 ans, et fut inhume dans I' église de Roubaix et Jehanne de le Dicque, fille de Gilles de le Dicque, Seigneur de la Boutillerie à Watrelos et Marguerite Flameng, dame de la Boutillerie, d'une famille notable de nombreux échevins et trois religieuses à l'hôpital Sainte Elisabeth.
Vers 1681, (1691), Marguerite de Lespaul, veuve de Pierre Prouvost lègue à la paroisse de Wasquehal centre trente livres parisis à charge de prières "  et le reste des revenus à acheter des camisoles pour les pauvres vieil hommes". Le 1° juin 1700, Marguerite de Lespaul, veuve de Pierre Prouvost, passe un accord avec les religieuses de l'hôpital Sainte-Elisabeth de Roubaix, par lesquelles deux parties s'interdisent pendant 50 années de planter des  bois montant; le long des héritages aboutissant à la piedsente du bourg au hamel de Blanchemaille (rue des Lignes) et à la piésente qui mène  de la précédente au chemin de la croisette du Pret à la rue Nain ( rue de l’Hermitage) ;  ladite Marguerite se réserve le droit de planter des baies d'épine.  (Archives de Roubaix, CG. 287.) (" Recueil de généalogies roubaisiennes" de l'abbé Th Leuridan).
« Pierre Prouvost, de Wasquehal, fils de Pierre, et de Péronne Florin, époux de Marguerite de Lespaul, de Roubaix, fille de Jacques et de Jeanne de Le Dicque, mort le 7 juin 1681; et inhumé dans l'église de Wasquehal où on lisait son épitaphe à gauche de l'autel Saint-Nicolas, légua à ladite église une somme de 350 livres parisis pour être converties en rente héritière, à charge d'an obit à trois psaumes et trois leçons, etc., avec distribution de camisoles à des pauvres vieux hommes. La veuve de Pierre Prouvost, Marguerite de Lespaul, mourut le 27 janvier 1720 et fut aussi inhumée dans l'église de Wasquehal, près de l'autel Saint-Nicolas où l'on voyait sa pierre sépulcrale. Elle fonda de même un obit à perpétuité, avec distribution de 4 camisoles à 4 vieilles femmes. Sur la censé occupée en 1748 par la veuve de Martin Franchomme, étaient assignés 15 florins par an pour celte fondation. Jacques Prouvost, leur fils aîné, fut également inhumé dans la chapelle Saint-Nicolas, sous une pierre de marbre. Mais, la plus importante fondation fut celle du pasteur Jacques Blampain. Par son testament des 16 juillet 1707 et 17 novembre 1708, levé le 4 septembre 1711, jour delà mort dudit pasteur, Me Jacques Blampain demande â être inhumé dans l'église de Wasquehal au-dessous du marchepied de l'autel de Notre-Dame. Il ordonne mille messes pour le repos de son âme et de celles de ses parents et amis trépassés. Il donne à l'église de Wasquehal la table d'autel du choeur avec la peinture de Saint-Vincent, les reliquaires d'ébène et d'écaillé enrichis de cuivre doré et argenté, les reliquaires de laiton rouge enrichis d'argent et de cuivre doré et  Généalogie manuscrite, 1748. — De Pierre Prouvost, arriére petit- fils de Jean Prouvost et d'Antoinette Le Blan, descend directement la belle famille Prouvost de Roubaix, l'une des plus distinguée de cette ville - où elle compte de nombreux représentants ; les derniers nés, arrière-neveux de M. Amédée Prouvost, constituent la douzième génération. » Leuridan
" Dans le cours du XVII' siècle, les représentants de cette branche de la famille de Lespaul, favoris de la fortune, ont quitté Roubaix pour s’établir à Lille,  où, insensiblement, ils ont pris rang parmi la noblesse.
Leur départ était, en novembre 1696, mis au nombre des malheurs publics: " Nous, lieutenant et gens de loy du marquisat de Roubaix, déclarons et certifions que ce lieu, quy par ci-devant a este renommé à raison de ses manufactures et des gens de considération quy l'habitoient, est présentement tombé  en décadence et dépérit par suite de plusieurs événements fatals, à savoir le feu quy, en 1684, a consommé la plus belle partie du bourg, les banqueroutes des marchands de Tourcoing et de Lannoy qui en ont causé beaucoup d'autres a Roubaix, la retraite des héritiers de Lespaul  et des principaux habitans quy ont pris leur résidence a Lille, les grandes contributions qu'on a du payer en 1693,  la famine arrivée en mesme tems, quy a mis à la besace 1es deux tiers des habitants, et nonobstant le secours des autres, plus de cinq cens desdits habitants seraient morts de pauvreté, de disette et de faim, le manquement de travail des manufactures  ont mis ce bourg à telle extrémité qu'il  ne retient plus rien de ce qu’ils a esté autrefois. Archives de Roubaix, EE. 25, n' 33) " Leuridan
Ils seront tous inhumés au sein même des différentes églises de la ville de Lille.

Autre ressemblance entre deux contemporains :
Pierre-Urbain VIRNOT (1678-1761)
Baptisé le 3 Juillet 1678, décédé le 25 Novembre 1761, célibataire;
Directeur de la Chambre de Commerce, 
Juge consulaire,

ET
Pierre III Prouvost (1675-1749)
baptisé le 6 janvier 1675, Wasquehal, Nord, décédé en 1749 (à l'âge de peut-être 74 ans), auteur d'une généalogie de la famille Prouvost. Marié le 5 octobre 1705, Lille (Saint-Etienne), Nord, avec Marie-Elisabeth Boutry, décédée le 3 octobre 1706. Marié le 5 septembre 1712, Lille (Saint-Maurice), Nord, avec Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaines , née en 1687, décédée le 23 août 1715, Lille (Saint Pierre), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint Pierre, Lille, Nord (à l'âge de 28 ans) après avoir reçu les Saints Sacrements, inhumée dans la grande nef de l'église Saint Pierre de Lille), fille de Pierre Trubert de Boisfontaines, receveur héréditaire des douanes et de Jeanne de Lespaul, après en avoir obtenu dispense en la cour de Rome. épousa, à Saint Maurice de Lille,  le 5 septembre 1712 sa cousine du deux au troisième degré, Marie Claire (1687-1715 décédée à l'âge de 23 ans neuf mois .
Il rédigea en 1748 la première généalogie de la famille Prouvost:
« Voila la description des descendants des Prouvost et de ceux qui se sont alliez
jusques a la fin de cette année mille sept cens quarante huit.
Et on peut dire sans vanité, que lesdits du surnom Prouvost,
ont toujours vécu en gens de biens, d’honneurs
et de bonne réputation en la foi catholique apostolique et romaine
et les plus notables des villages qu’ils ont habitez "

il vivait à Lille, rue du Nouveau Siècle;
sa belle-sœur  Elisabeth-Julie Trubert de Boisfontaine, dame de La Vigne, épousa Philippe Emmanuel du Bus, comte du Bus, seigneur de Moustier, Ogimont et d'Acquignies ;
les deux autres furent religieuses à Argenteuil.

Constatons cela aussi chez ces deux contemporains :
Dominique VIRNOT (1683-1766)

baptisé le 8 Septembre 1683, marchand Salineur, Bourgeois par relief du 10 Novembre 1732,
épousa à Lille, paroisse St- Etienne, le 22 Janvier 1732, Marie-Marguerite-Joseph COUSIN, fille de Charles et de Marie Rohart ; baptisée le 2 Juillet 1700, décédée le 18 Octobre 1744.
Syndic de la Chambre de Commerce en 1748
(La chambre de commerce de Lille avait été crée par ordre du Conseil du 31 juillet 1714 ; la juridiction Consulaire par décret du mois de février suivant)
il mourut veuf le 12 Juin 1766.
son portrait à cheveux blancs appartient à Urbain Virnot,
ayant eu trois enfants:
1° Urbain III Dominique Virnot  
2° Charles-Louis Virnot, Sgr de Lamissart  
3° Ignace-joseph, né le 28 Septembre 1738, décédé le 3 février 1739·

ET
Jacques II Prouvost (1699-1774)

(1699-1774 inhumé dans l'église de Roubaix), Maître de manufacture,  épouse à Roubaix 1712 Marie-Agnès Florin (1712-1767), fille de Jean Nicolas Florin, membre de la Manufacture de Roubaix et administrateur de la table des Pauvres (1686-1737) et  Marie Catherine de Surmont (1692-1744), inhumée dans l'église de Roubaix, sœur de Pierre Constantin Florin,  Député suppléant aux Etats généraux de Versailles et premier maire de Roubaix (sa petite fille Sophie Florin épousa Henri II Prouvost) époux de Marie Bacon de Sains, fille de Philippe et  Augustine Macquart (de Terline),  de deux religieuses de l'abbaye de Wevelghem (1713 et 1715) et des Brigittines à Lille (1723):
Jacques et Marie Agnès Prouvost vont s'établir à Roubaix comme négociants et habitent la rue Pellart; n'étant pas fils de maître,  il entre dans la manufacture en 1734 grâce à son mariage avec la fille d'un maître." RP Louis d'Halluin.
Jacques Prouvost, un des cinquante maîtres de manufactures compris dans le corps de métiers en 1761, taxé à 10 livres d’impots, dans son livre de fabrique, mentionne les tissus suivants : satains de laine, satains anglais, les minorques, les prunelles, les satains soie. Mais, dans la région, c’était l’industrie de la laine qui occupait le plus grand nombre d’ouvriers.  Leur succession en 1775 dénombre leurs biens à Bondues, Tourcoing, Wasquehal, Roubaix, Estainpuis et Willems. A l'époque, le voyageur la Force, décrivant la Flandre en 1722, dépasse les estimations, en affirmant : « Outre les villes de la châtellenie de Lille, il y a des bourgs aussi considérables que des villes : Tourcoing et Roubaix sont de ce nombre et ne contiennent pas moins de 12000 âmes chacun. (histoire de Roubaix:Hilaire-Trénard,p 77)

Leurs enfants furent :
Stanislas Prouvost, né en 1736, baptisé le 2 septembre 1736, Roubaix (Nord).
Alexandre Prouvost, né le 24 novembre 1738, Roubaix (Nord), baptisé le 25 novembre 1738, Roubaix (Nord), marchand.  Marié avec Rosalie Coulon, née en 1745, décédée le 20 septembre 1780, Roubaix (Nord), inhumée le 22 septembre 1780, Roubaix (Nord) (à l'âge de 35 ans).
Augustin Prouvost, né le 29 décembre 1742, Roubaix (Nord), baptisé le 30 décembre 1742, Roubaix (Nord), prêtre, vicaire de Bersée, curé d'Hertain.
Ursule Prouvost, née le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), baptisée le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), décédée en décembre 1747, inhumée le 12 décembre 1747, Roubaix (Nord) (à l'âge de 2 ans).
Pierre Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747, Roubaix (Nord), baptisé le 8 juin 1747, Roubaix (Nord), décédé le 17 juillet 1808, Roubaix (Nord) (à l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, député du Tiers-Etat aux Etats-Généraux de Versailles, maire de Roubaix.  Marié le 21 février 1775, Roubaix (Nord), avec Marie Henriette Destombes, née le 13 mars 1747, Roubaix (Nord), baptisée le 14 mars 1747, Roubaix (Nord), décédée le 22 juin 1798, Roubaix (Nord) (à l'âge de 51 ans).
Ursule Prouvost, née le 28 avril 1752, Roubaix (Nord), décédée le 9 septembre 1753, Roubaix (Nord), inhumée le 11 septembre 1753, Roubaix (Nord) (à l'âge de 16 mois).

Deux grandes figures Virnot et Prouvost ont aussi ce parallèle :

Urbain III Dominique VIRNOT (1734-1794)
 fils de Dominique, Syndic de la Chambre de Commerce en 1748; la Chambre de Commerce avait été créée par ordre du Conseil du 31 Juillet 1714; la juridiction Consulaire par décret du mois de février suivant, et de Marie-Marguerite-Joseph COUSIN.
Il naquit à Lille, paroisse St-Etienne, le 15 Janvier 1734,
Consul et Négociant changeur, Bourgeois par relief du 17 Décembre 1764, il épousa a la même paroisse le 4 Juin 1764 Catherine-Joseph-Charlotte LENGLART (1745-1818), (LENGLART: d'argent à l'aigle de sable), fille de Nicolas Hubert-Joseph Lenglart et de Alexandrine-Gabrielle-Albérique Carpentier , baptisée Paroisse Saint Etienne le 5 Avril 1745 d'une famille liée à l'industrie de la dentelle depuis plus de 200 ans: "à l'époque de Louis XVI, Carpentier donne du travail à un millier de dentellières, et ses bénéfices lui permettent de mener grande vie dans son hôtel décoré à la française"  Trénard: histoire d'une métropole. 

M. et Mme Virnot-Lenglart habitaient rue de Gand (place Saint-Martin), un hôtel où la jeune génération donna de charmantes représentations avant les sombres jours de la Révolution et de l'Invasion ; Dans l'hôtel de la rue de Gand, une vaste salle avait longtemps servi déjà de théâtre de Société. Louis Lenglart brossait les décors; la jeune et élégante Catherine Virnot de Lamissart, épouse de Dominique Virnot était une prima Donna délicieuse et on se rappela longtemps une représentation de la Flute enchantée, particulièrement brillante.
Le 11 Frimaire an II (Dimanche 27 Octobre 1793) alors que le pays était encore occupe par les armées coalisées, Urbain-Dominique, sur les instances de Pierre-Augustin Serrurier son fermier, se rendait a Bouvines afin d'apprécier les dégâts causes dans sa propriété de la Court pendant les cinq mois que les troupes ennemies de la République avaient occupe le territoire de cette commune; entre Ascq, Sainghin et Lezennes, il se trouva tout-a- . coup cerne par deux groupes de cavaliers et hussards autrichiens et fut emmené a Tournai ainsi que sa femme et deux de ses enfants qui l'accompagnaient.
Au bout de deux jours Catherine-Charlotte Lenglart et son fils Louis furent remis en liberté, mais sur les instances du General Comte Kinsky  et du Capitaine Obern qui se plaignaient de n'avoir pu obtenir des Lillois l'élargissement de deux échevins de Templeuve-en-Dossemetz, le Prince de Cobourg  et le Duc d'York , les jugeant de bonne prise, décidèrent de retenir M. Virnot et sa fille Julie comme otages. François-Joseph, Comte Kinsky, ne en 1739, prit part a. la guerre de sept ans, a la campagne de 1788 contre les Turcs, et a celle de 1793-96 contre la France; il devint Grand-Maitre de l'Artillerie des Armées impériales et mourut en 1805. Vainqueur de Dumouriez a Nervinde, le feld-maréchal de Cobourg fut a. son tour vaincu a Tourcoing par Moreau a Wattignies, et a Fleurus par Jourdan. Deuxième fils de Georges III ne a Windsor en 1763, Evêque d'Osnabrick commandant des troupes anglaises envoyées au secours des impériaux, Fréderic d'York, jusqu'a la paix de Valenciennes, agit en commun avec le Prince de Cobourg.
Madame Virnot-Lenglart fit rédiger un procès-verbal de la capture de son mari, obtint du Directoire du département du Nord l'attestation qu'il n'était compris dans aucune liste des émigrés ou présumés tels, et que ses biens n'avaient pas été mis sous séquestre (Douai 4 Nivôse, an II); elle sollicita du Tribunal l'autorisation de pouvoir en son absence signer valablement des lettres de change  et vendre telle ou telle partie de biens de ville ou de campagne pour remplir les obligations auxquelles elle avait été fixée dans l'emprunt force; mais, pour obtenir l'échange des otages, les démarches multipliées  auprès du General La Valette et des représentants du peuple a la Convention restèrent vaines. La fortune d'Urbain-Dominique Virnot était considérable, mais au moment de sa capture il avait a faire face a des traites de 48.000 florins et de 90.000 marks a. Hambourg et Catherine-Charlotte Lenglart redoutait qu'elles ne fussent pas payées par ses correspondants. « Vous feriez bien, (sic) lui écrivait-on de Paris, le 7 ventôse 1794 si vous aviez encore chez vous quelques parties de potasse, de les offrir a. la Municipalité pour être employées a la confection du salpêtre, que l'on ne cesse actuellement de travailler pour la République (et qui serait certainement acceptée avec plaisir par nos frères ». Le prince-de Cobourg se refusa a rendre la liberté a la jeune fille qui s'était dévouée à son père, -mais comme l’étroite surveillance antérieure s'était relâchée, Julie Virnot en profita pour s'évader.
Transféré sous bonne garde a Cysoing, puis dans le fort de Condé, Urbain-Dominique Virnot y mourut le 3 Prairial an II (1° Juin 1794) après sept mois de captivité. Plus tard, il fut inhume a Lille St-André, par les soins de Charles Le Thierry.
Un magnifique portrait exécuté en 1771 par Heinsius représente le couple de M. et de Mme Virnot-Lenglart dans leur jeunesse, Urbain-Dominique en habit de velours, s'ouvrant sur un jabot de dentelle et un gilet de soie brochée, la perruque poudrée, nouée d'un ruban noir, avec sur le coté des rouleaux pommades, les lèvres bien dessinées, le nez aquilin, le regard tourne vers sa femme derrière laquelle il est appuyé ; de Catherine-Charlotte Lenglart, bornons-nous a dire que l'arrangement exquis de sa coiffure et de sa toilette de taffetas rose, l' élégance suprême des nœuds retenant le fichu et les manches doublées de dentelles ne peuvent qu'exciter l'admiration la plus enthousiaste. Son portrait, a cheveux blancs, appartient a M. Urbain Virnot-Ovigneur.

C'est Heinsius peut-être encore qui exécuta un portrait ovale d'Urbain Virnot, en habit rouge et gilet de soie brochée jaune, mais c'est a Iui certainement qu'on doit son pendant, celui de Catherine-Charlotte Lenglart ; ses traits en 1810 sont ceux d'une femme âgée déjà, mais pleine de vigueur et d'activité intellectuelle; le visage apparait souriant, les lèvres minces, le nez busque, les yeux. vifs et perçants. Sur une chevelure grisonnante un bonnet de dentelle blanche, décoré de plumes de Marabout gris-bleu; le corsage est de taffetas bleu-paon, décolleté en rond, et recouvert d'une fine barbe de dentelle. Otage des Autrichiens, il mourut au Fort de Condé.

12: Pierre IV Constantin Prouvost (1747-1808)
échevin de Roubaix sous l'Ancien Régime ,
"Maître de Manufacture"
puis maire de Roubaix le 13 août 1795, 
l'un des principaux fabricants roubaisiens  après avoir échappé à la guillotine par la grâce de la "Réaction Thermidorienne" 
épouse Marie Henriette des Tombes (1747-1798),
fille de Jean Joseph des Tombes, 12° du nom, échevin de Roubaix de 1740 à 1751 comme ses oncles Charles et Jean et soeur de Louis-Joseph des Tombes, échevin de 1783 à 1790 ;  Reçu "Maître de Manufacture" en 1777, il devint l'un des principaux fabricants roubaisiens  et, avant la Révolution, figurait en tête des habitants les plus imposés de la paroisse.
Pierre Contantin Prouvost habitait rue Saint Georges à Roubaix, « une maison qu’il avait acheté avec cinq autres  pour la sommes de 530 florins, 13 patars et 5 deniers aux héritiers d’Albert et Joseph Lecomte. La maison avait un magnifique jardin dont les murs étaient couverts de vignes de raisins bleus et blancs. En été les fleurs donnaient un air enchanteur à la propriété, plantée d’arbres à fusées, dont on cueillait les fruits en juillet ; on y trouvait aussi des beurrés, des callebasses, l’amande de Suède. Il y avait deux grandes pelouses qui furent la cause d’un procès entre Constantin Prouvost et son voisin, Pierre Rouzé qui avait la prétention d’y curer son linge. Constantin Prouvost ne dédaignait pas les plaisirs de la table. Les faïences de porcelaine de Tournai et de Lille étaient, à cette époque, d’un usage courant. Il y avait chez lui, de belles pièces d’argenterie portant la marque des Fermiers Généraux de Lille : l’alouette volante : parmi ces pièces, on admirait une grande cafetière Louis XV et un important service à liqueur Louis XVI composé de quatre carafons garnis de rinceaux et roses et, au centre, une pyramide surmontée d’une grosse boule d’argent qui représentait, sans doute, une montgolfière, très à la mode, même dans le ?, à la suite des ballons inventés en juillet 1783. » Ce journal, Pierre-Joseph Prouvost le tenait sur un ordo de Tournai, diocèse auquel appartenait Roubaix. Ce Pierre Prouvost, né en 1725, à Roubaix, avait épousé Marie-Catherine de Ramery, de Mons, en Belgique. Il habitait rue du Fontenoy. Il était l’un des cinquante maîtres de manufacture de tissus. Il était imposé à 12 livres. Le document qu’il nous a laissé est bien curieux. Le 2 novembre 1771, écrit il, nous avons mis en bouteilles une pièce de champagne rouge venant de Monsieur Roussel, de Tourcoing. Nous avons payé 221 florins 15. Il y avait en cave : Bourgogne, vieux Frontignan, vin de Rilly, une pièce de champagne à 22 de gros la pièce, une pièce de Macon à 14 de gros. (…) : Pierre Prouvost reçoit le 20 janvier, la famille : l’abbé Prouvost, Philippe Constantin, son père, Pierre Constantin, son oncle, sa sœur Béatrice Prouvost, qui fut prieure de l’Hôpital sous la Révolution,  sa mère Agnès Florin et d’autres.  (…) : Le 1° septembre, table ouverte pendant trois jours pour fêter la dédicace ducate de Roubaix) : grande réunion des familles de Fontenoy, Desmazières, Charvet, Lenôtre, Deldique,  Deffrennes, Delannoy.
En cette circonstance, on a bu 27 bouteilles de Mâcon et 25 flacons de champagne. L’année terminée, on fait l’inventaire de la cave : Pierre Prouvost constate qu’on a consommé pour l’année 1771-72, en liqueurs, Macon, Rilly, Bourgogne et Champagne, 187 flacons et 175 bouteilles ". Extraits d’un article par Ernest Prouvost, le peintre, fils de Liévin, auteur de la branche puinée.

Sa « vertueuse femme » Henriette Destombes s’alarmait de cette prospérité pour l’avenir spirituel de ses enfants. Lorsque survinrent les mauvais jours de la révolution, beaucoup de riches propriétaires, craignant la confiscation de leurs biens, crurent prudent de les vendre pour les convertir en assignats faciles à emporter en exil. Pierre-Constantin vendit la plupart de ses propriétés. Il pensait bien que ses opinions pouvaient à tout instant l’obliger à émigrer ; mais il ne put s’y résigner. Il envoya sa femme et ses enfants dans un village voisin et se cacha dans une des dernières propriétés qu’il avait conservées. Après le 9 thermidor, le 26 messidor an III (14 juillet 1795), le représentnat du peuple Delamarre notifia à Pierre-Constantin Prouvost sa nomination comme maire de Roubaix» AE Prouvost. Le 22 vendémiaire an IV, avec le conseil municipal, il leva, comme maire, le séquestre apposé  sur la caisse du précepteur pour employer les fonds comme secours aux pauvres.  "Homme généreux et probe, il avait proposé à sa commune trois actions principales. D'abord, venir en aide aux pauvres. Ensuite, protéger les cultivateurs  dont les charrois réquisitionnés les forçaient à négliger les champs. Enfin, défendre l'hygiène de Roubaix dont les citoyens laissaient  devant les domiciles des amas de boue et d'immondices ». Le souci des autres pour faire leur bonheur, déjà." Albert Prouvost Toujours plus loin " On peut le considérer comme le fondateur de la fortune industrielle des Prouvost ".
A l'époque, Panckoucke écrit dans son Petit Dictionnaire Historique et Géographique de la châtellenie de Lille : 
« Beaucoup de villes ne valent pas le bourg de Roubaix tant dans la beauté des maisons du lieu que dans le nombre de ses habitants ».

Leurs sept fils furent négociants:  Pierre Constantin Prouvost, né le 28 avril 1776, Roubaix (Nord), baptisé le 28 avril 1776, Roubaix (Nord), décédé le 25 mars 1781, Roubaix (Nord) (à l'âge de 4 ans).
    Eléonore Prouvost, née le 6 mai 1777, Roubaix (Nord), baptisée le 6 mai 1777, Roubaix (Nord). Mariée, Roubaix (Nord), avec Ferdinand Bulteau, né le 9 décembre 1770, Roubaix (Nord), baptisé le 10 décembre 1770, Roubaix (Nord), fabricant.
La fille de son frère épousa Esprit Charles Gabriel de Bully, Payeur général du Trésor Royal à Lille, Chevalier du Lys, propriétaire du château de Coeuilly, fils de Charles, avocat en Parlement de Paris, payeur général du Trésor Royal à Lille, député du Nord, conseiller municipal de Lille, d’une illustre et très ancienne lignée d’écuyers:
    Albertine Prouvost, née le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord), baptisée le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord), décédée le 14 avril 1849, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans). Mariée le 8 août 1804, Roubaix (Nord), avec Aimé Gruart, né le 28 septembre 1778, Roubaix (Nord), baptisé le 28 septembre 1778, fabricant de tissus.
    Augustin Joseph Prouvost, né le 7 septembre 1780, Roubaix (Nord), baptisé le 7 décembre 1780, Roubaix (Nord), décédé en 1816 (à l'âge de 36 ans), négociant.Marié le 26 mai 1806, Roubaix (59), avec Henriette Thérèse Destombes, née le 5 octobre 1778, Roubaix, baptisée le 5 octobre 1778, Roubaix (Nord), décédée le 10 janvier 1808 (à l'âge de 29 ans).
    Pierre Constantin Prouvost, né le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), baptisé le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), décédé le 12 novembre 1812, Roubaix (Nord) (à l'âge de 30 ans), négociant.Marié avec Augustine Constance Grossemy.
    Henri Prouvost, né le 19 novembre 1783, Roubaix (Nord), baptisé le 20 novembre 1783, décédé le 20 août 1850, Roubaix (Nord) (à l'âge de 66 ans), fabricant, filateur, négociant.Marié le 1er août 1809, Roubaix (Nord), avec Liévine Defrenne, née le 25 novembre 1791, Roubaix (Nord), décédée le 4 novembre 1824, Roubaix (Nord) (à l'âge de 32 ans).
(sa soeur épousa Gaspard-Aimé Charvet, Membre de la chambre de Commerce et conseiller municipal de Lille) dont  Rose, religieuse du Saint Sacrement, Louis-Camille, supérieur des Rédemptoristes, Gaspard-Justine, doyen de Valenciennes.
    Bon Ami Prouvost, né le 27 mars 1785, Roubaix (Nord), baptisé le 28 mars 1785, décédé le 8 mai 1827, Roubaix (Nord) (à l'âge de 42 ans), négociant, administrateur des Hospices (parrain: Philippe Constantin Prouvost 1743-1785/ ). Marié le 6 décembre 1813, Roubaix (Nord), avec Camille Defrenne, née le 21 janvier 1793, Roubaix (Nord), baptisée le 22 janvier 1793, Roubaix (Nord). (sa soeur épousa Gaspard-Aimé Charvet, Membre de la chambre de Commerce et conseiller municipal de Lille)  dont  Rose Prouvost, religieuse du Saint Sacrement, Louis-Camille  Prouvost, supérieur des Rédemptoristes, ordre fondé en 1732 par Saint Alphonse de Liguori (1696-1787). Gaspard-Justine Prouvost,  doyen de Valenciennes (Un doyen est également le prêtre coordinateur d'un doyenné, c'est-à-dire d'un ensemble de plusieurs paroisses). 
 
Pierre Constantin Prouvost (1747-1808), officier de la Garde Nationale dt  François Henri Prouvost, avocat Cour de Bruxelles épx de Julia d'Elhougne dt Marie  ép d'Edmond d'Heilly  et 
Georges Jules Prouvost, avocat, conseiller à la cour d'appel d'Amiens, lieutenant des Gardes Nationaux époux de Marie Lucie de Mailly.
 Dans leur descendance, Françoise Le Grain, née à La Tronche (Isère), mariée le 18 mai 1985, Ferney-Voltaire (Ain), avec Jean de Farcy, comte de Pontfarcy, né au château de Champfleury, Arquenay ; Laurent Vaudoyer, né en 1972,  marié avec Eléonore Le Grix de La Salle , descendant de Jacques, Chevalier, conseiller du Roi, président trésorier général de France et garde-scel au bureau des finances de la généralité de Bordeaux, Alphonse d'Heilly, né le 26 juin 1908, Roubaix ,décédé le 25 janvier 1979, Grenoble (Isère) (70 ans), prêtre jésuite, aumônier des Centres  de Préparation au Mariage, Véronique d'Heilly, née à Versailles (Yvelines), mariée le 21 juin 1997, Avignonet-Lauragais (Haute-Garonne), avec Bertrand de Castelbajac, né à Bordeaux, Élisabeth Dubois, née le 25 octobre 1907, Roubaix, décédée le 23 avril    1983, Epinay sous Sénart (75 ans), fille de la Charité de Saint Vincent de Paul.

Observons aussi deux femmes d’exception, contemporaines :

Catherine-Joseph-Charlotte LENGLART (1745-1818), (LENGLART: d'argent à l'aigle de sable), fille de Nicolas Hubert-Joseph Lenglart et de Alexandrine-Gabrielle-Albérique Carpentier , baptisée Paroisse Saint Etienne le 5 Avril 1745 d'une famille liée à l'industrie de la dentelle depuis plus de 200 ans: " A l'époque de Louis XVI, Carpentier donne du travail à un millier de dentellières, et ses bénéfices lui permettent de mener grande vie dans son hôtel décoré à la française"  Trénard : histoire d'une métropole.
Le 11 Frimaire an II (Dimanche 27 Octobre 1793) alors que le pays était encore occupe par les armées coalisées, Urbain-Dominique, sur les instances de Pierre-Augustin Serrurier son fermier, se rendait a Bouvines afin d'apprécier les dégâts causes dans sa propriété de la Court pendant les cinq mois que les troupes ennemies de la République avaient occupe le territoire de cette commune; entre Ascq, Sainghin et Lezennes, il se trouva tout-a- . coup cerne par deux groupes de cavaliers et hussards autrichiens et fut emmené a Tournai ainsi que sa femme et deux de ses enfants qui l'accompagnaient.
Au bout de deux jours Catherine-Charlotte Lenglart et son fils Louis furent remis en liberté, mais sur les instances du General Comte Kinsky  et du Capitaine Obern qui se plaignaient de n'avoir pu obtenir des Lillois l'élargissement de deux échevins de Templeuve-en-Dossemetz, le Prince de Cobourg  et le Duc d'York , les jugeant de bonne prise, décidèrent de retenir M. Virnot et sa fille Julie comme otages. François-Joseph, Comte Kinsky, ne en 1739, prit part a. la guerre de sept ans, a la campagne de 1788 contre les Turcs, et a celle de 1793-96 contre la France; il devint Grand-Maitre de l'Artillerie des Armées impériales et mourut en 1805. Vainqueur de Dumouriez a Nervinde, le feld-maréchal de Cobourg fut a. son tour vaincu a Tourcoing par Moreau a Wattignies, et a Fleurus par Jourdan. Deuxième fils de Georges III ne a Windsor en 1763, Evêque d'Osnabrick commandant des troupes anglaises envoyées au secours des impériaux, Fréderic d'York, jusqu'a la paix de Valenciennes, agit en commun avec le Prince de Cobourg.
Madame Virnot-Lenglart fit rédiger un procès-verbal de la capture de son mari, obtint du Directoire du département du Nord l'attestation qu'il n'était compris dans aucune liste des émigrés ou présumés tels, et que ses biens n'avaient pas été mis sous séquestre (Douai 4 Nivôse, an II); elle sollicita du Tribunal l'autorisation de pouvoir en son absence signer valablement des lettres de change  et vendre telle ou telle partie de biens de ville ou de campagne pour remplir les obligations auxquelles elle avait été fixée dans l'emprunt force; mais, pour obtenir l'échange des otages, les démarches multipliées  auprès du General La Valette et des représentants du peuple a la Convention restèrent vaines. La fortune d'Urbain-Dominique Virnot était considérable, mais au moment de sa capture il avait a faire face a des traites de 48.000 florins et de 90.000 marks a. Hambourg et Catherine-Charlotte Lenglart redoutait qu'elles ne fussent pas payées par ses correspondants. « Vous feriez bien, (sic) lui écrivait-on de Paris, le 7 ventôse 1794 si vous aviez encore chez vous quelques parties de potasse, de les offrir a. la Municipalité pour être employées a la confection du salpêtre, que l'on ne cesse actuellement de travailler pour la République (et qui serait certainement acceptée avec plaisir par nos frères ». Le prince-de Cobourg se refusa a rendre la liberté a la jeune fille qui s'était dévouée à son père, -mais comme l’étroite surveillance antérieure s'était relâchée, Julie Virnot en profita pour s'évader.
Transféré sous bonne garde a Cysoing, puis dans le fort de Condé, Urbain-Dominique Virnot y mourut le 3 Prairial an II (1° Juin 1794) après sept mois de captivité. Plus tard, il fut inhume a Lille St-André, par les soins de Charles Le Thierry.
Un magnifique portrait exécuté en 1771 par Heinsius représente le couple de M. et de Mme Virnot-Lenglart dans leur jeunesse, Urbain-Dominique en habit de velours, s'ouvrant sur un jabot de dentelle et un gilet de soie brochée, la perruque poudrée, nouée d'un ruban noir, avec sur le coté des rouleaux pommades, les lèvres bien dessinées, le nez aquilin, le regard tourne vers sa femme derrière laquelle il est appuyé ; de Catherine-Charlotte Lenglart, bornons-nous a dire que l'arrangement exquis de sa coiffure et de sa toilette de taffetas rose, l' élégance suprême des nœuds retenant le fichu et les manches doublées de dentelles ne peuvent qu'exciter l'admiration la plus enthousiaste. Son portrait, a cheveux blancs, appartient a M. Urbain Virnot-Ovigneur.
Après avoir procédé au partage de ses biens le 4 Mai 1810, Catherine-Charlotte Lenglart décéda le 30 juin 1818, ayant eu neuf enfants ; il existe un inventaire de 1818 après décès de Catherine Lenglart, veuve de Urbain-Dominique Virnot, en sa demeure 56, rue de Tournay à Lille : côté objets (un cartel doré avec statue bronze prisé à la forte somme de 450 F) et meubles (piano, bergères, fauteuils, etc...), il n'apporterait pas grand chose. Peut-être côté argenterie. Il y en a beaucoup : cafetière, théière, plateaux et des couverts nombreux, certains marqués DL, DV et LB. Il y avait un cabriolet (220 F), une calèche (400 F), une voiture forme antique (500 F), une vinaigrette (voiture découverte) 150 F). Il y avait aussi des fermes et des maisons à Lille. Le partage des biens de feu Urbain-Dominique Virnot a eu lieu le 4/5/1810 devant Salembier.

ET
Catherine Françoise Prouvost (1752 – 1801)
épousa, le 30 avril 1782, François Joseph DUROT 1747-1815, fils d’Arnould-François DUROT, bourgeois de Lille, remarquable exemple de parcours proto-industriel :
sa vie intense a été racontée par Alexis Cordonnier dans son article : « Une industrie d’art au siècle des lumières : l’indiennerie DUROT (1765-1790) : il créa ou racheta les:
Manufacture Royale des toiles peintes, indiennes & papiers peints en façon de damas & d'indiennes  de Lille qu’il créa : lettres patentes le 25 janvier 1770 (toiles frappées des armes fleurdelisées),
Manufacture Royale de verres, rachetée en 1775 et nommée sous la raison de son fils ainé « Louis-François Durot et fils », dirigée avec son gendre Auguste de LAGARDE ; cédée en 1777 à son associé Bernard Rousselle
Manufacture Royale de Mousselines d’Houplines  (association avec de Raincour) en 1768, Beau-père de Louis-François LEPERRE-DUROT, fondateur de la 
Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin,
crée le 13 janvier 1784 place des Carmes à Lille et fabriquait de la porcelaine dure cuite au charbon de terre. Marque au « dauphin couronné » et « A Lille »
Après la Révolution, elle fut dirigée par Gaboria. Elle ferma en 1817.
Marque au Dauphin Couronne porcelaine dure de Lille
Il installa sa  manufacture-château au château de Beaupré, à Haubourdin, propriété du comte de Roncq
François-Joseph est le frère d’Hubertine-Clotilde épouse d’Auguste Joseph de LAGARDE de BOUTIGNY , seigneur de Bielville & autres lieux trésorier de France au Bureau de Lille ,  chevalier , seigneur de Boutigny, substitut au Bureau des Finances de Lille 1717-1749 
de Dorothée-Julie Durot épouse de François-Joseph LEPERRE, fondateur de la Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin,neveu d’Antoine, dirige la chambre de Commerce de Lille , de Marie-Catherine et Amélie-Félicité  qui épousèrent deux frères : Pierre-François et Jean-Baptiste Beghein d’Aignerue.
de Pierre-Marie-Régis qui épousa la fille d’un des plus gros fabricant de toiles peintes des Pays-Bas catholiques : la gantoise Anne-Barbe CLEMMEN,
de Louis-François qui épousa Marguerite BAYARD, riche propriétaire aux Antilles.
de Nathalie-Françoise, dominicaine au couvent de Lille;
de Patrice-Joseph, religieux à l’abbaye de Marchiennes.
Alexandre Lauwick  peintre, petit-fils de Catherine-Françoise Prouvost,
Femme juive d’Alger 1861 par Alexandre Lauwick     Alexandre Lauwick

« Oeuvres exposées au salon annuel organisé par le Ministère de la Maison de l'Empereur et des beaux-arts (Surintendance des beaux-arts), en 1865, au Palais des Champs-Elysées à Paris. Tirage photographique sur papier albuminé représentant : - "Retour de l'enfant prodigue", tableau par François Germain Léopold Tabar, No 2030, appartient à l'auteur;
- "Léda", tableau par Gaston Casimir Saint-Pierre, No 1914, appartient à l'auteur; - "Jésus, source de vie", d'après le chapitre VII, verset 37 de l'Evangile selon St-Jean, tableau par Charles Henri Michel, No 1511; - "Une rue au Caire", tableau par Alexandre Lauwick, No 1258; - "La Vierge et l'Enfant Jésus", d'après l'Evangile de la Saint-Enfance, tableau par Albert Lambron, No 1209.
« Alexandre Abel Félix Lauwick, parfois orthographié Lauwich, né le 24 mars 1823 à Lille et mort le 6 février 1886 à Paris 8°, est un peintre orientaliste français. Issu d'une grande famille de la bourgeoisie lilloise, Alexandre Lauwick est le fils de Charles Frédéric Joseph Lauwick, propriétaire, et Catherine Françoise Joseph Durot, et le petit-fils de Catherine-Françoise Prouvost. En 1864, il épouse à Paris Louise-Thérèse Riesener, nièce d’Eugène Delacroix. Après des études aux beaux-arts de Lille, Alexandre Lauwick est élève de Charles Gleyre aux beaux-arts de Paris. Il peint ensuite sur le motif à Barbizon, puis voyage en Italie et en Afrique du Nord. Il reste alors plusieurs années en Algérie où il fait partie de la Société des Beaux-Arts d'Alger. Il a exposé au Salon de Paris de 1850 à 1869 des toiles exclusivement orientalistes. Œuvres :Femme juive de la province d’Alger (1861), Palais des beaux-arts de Lille. Une Vue du Caire, acquise par l'État au Salon de 1865 et déposée au Musée des Beaux-Arts de Dunkerque, semble avoir disparu lors de la destruction de ce musée en 1940. 

Il épousa en 1864 Thérèse Riesener 1840-1932, dont Gabrielle 1865-1945  Laure 1868-1894; Thérèse est la fille de Léon Riesener,  élève de son père Henri-François Riesener et d’ Antoine-Jean Gros. Petite fille de Henri-François Riesener (1767-1828),fils du grand ébéniste, élève de Vincent, puis de Jacques-Louis David, époux en 1807 Félicité Longrois, dame d'annonce de l'impératrice Joséphine. Arrière-petite fille de Jean-Henri Riesener (1734-1806), élève de Jean-François Oeben. Il épouse la veuve de ce dernier, Françoise-Marguerite Vandercruse. Reçu maître en 1768, Françoise-Marguerite Vandercruse  est la fille de François Vandercruse dit La Croix, 1728-1799, ébéniste, flamand d'origine, surnom emprunté également par son fils, Roger, ébéniste à la Cour, lui aussi, qui signa ses œuvres R.V.L.C. pour Roger Vandercruse La Croix, célèbre ébéniste  estampillant RVLC ;  Thérèse Riesener est la nièce du peintre Eugène Delacroix, cousin germain de son père, Léon Riesener.

OU
Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728, fut  chanoinesse de Saint Augustin,
prieure de l'hôpital Saint Elisabeth  de Roubaix  qu'avait fondé en 1500 Isabeau de Roubaix, en 1764 et s'illustra lors de la Révolution.: Toute jeune, au mois de janvier 1749, elle était rentrée au couvent de saint-Elisabeth de  Roubaix.  Elle était prieure de son monastère lorsqu’éclata la Révolution. Le 2 novembre 1792, des commissaires envoyés par le district de Lille envahissent la maison et signifient aux religieuses qu’elles ont à se disperser dans les vingt quatre heures. Sœur Beatrix avait alors 65 ans ; A l’heure où les femmes les plus  héroïques ne savaient que bien mourir, sœur Béatrix eut le courage de se défendre. Après une longue captivité, elle sortit de la tourmente

saine et sauve mais triste à jamais. On la revit dans la famille, portant le deuil de son couvent détruit et de sa mission interrompue. Elle s’en alla doucement mais elle ne mourut pas toute entière. Son visage resta populaire au foyer des pauvres  et au chevet des malades. Sœur Béatrix ressuscitera un jour sous le pinceau d’Amédée Prouvost. "    Lecigne

A Roubaix, il n'y eut pas une seule défection parmi les soeurs Augustines chargées de desservir l'Hôpital Sainte-Elisabeth fondé en 1488 par Isabeau de Roubaix, veuve de Jacques de Luxembourg. Par un mémoire adressé, le 14 avril 1790, à l'Assemblée Nationale, la municipalité de cette ville, demandait, au nom de l'humanité, la conservation de leur couvent. Grâce sans doute à cette sollicitude de l'administration, les religieuses purent se maintenir, dans la ville, près de trois années encore, traversées néanmoins par toutes sortes de troubles, visites, enquêtes, inventaires. Il y eut même, à certaine' époque, des menaces assez graves contre les soeurs, parce qu'elles recevaient des prêtres n'ayant pas prêté le serment. Enfin des commissaires, envoyés par le Directoire du District de Lille, vinrent, le 2 novembre 1792, signifier aux soeurs l'ordre d'évacuer la maison dans les vingt-quatre heures. Qui peindra, s'écrie l'historien de Roubaix, la douleur des vingt-huit religieuses expulsées sans pitié de leur cloître où, calmes et détachées du siècle, elles goûtaient les ineffables charmes d'une vie d'austérités, de prière et de dévouement ? Violemment arrachées des lieux où reposaient leur bienfaitrice et leurs compagnes qui, plus heureuses, les avaient devancées dans un monde meilleur et éternel; ravies aux pauvres chartrières que leur angélique charité entourait des plus tendres soins, on les refoulait au sein d'une société que les passions agitaient, où elles devaient trouver à peine un toit pour s'abriter ! Douze de ces religieuses ne quittèrent pas Roubaix et, pour se conformer à l'arrêté du département du Nord, du 11 décembre 1791, déclarèrent à la municipalité leur intention était de faire leur résidence en cette ville. La vénérable prieure, dame Béatrix Prouvost, fut arrêtée et incarcérée, mais elle sut se défendre énergiquement et victorieusement contre les ineptes accusations auxquelles elle fut en butte. Après le Concordat, six des pauvres soeurs de Sainte- Elisabeth, vénérables débris de la plus florissante communauté, regagnèrent leur couvent, appelées par l'administration municipale à s'y vouer à l'instruction de la jeunesse; mais, affaiblies par l'âge, les misères et les privations de l'exil, elles durent bientôt renoncer à ce pénible travail et vécurent tristement de la modeste pension que leur faisait le Gouvernement. Une autre vivait encore à Valenciennes, en 1836, presque aveugle et sans ressources ; le conseil municipal de Roubaix lui accorda un secours annuel de 150 francs. Les Soeurs de Notre-Dame-des-Anges de Tourcoing ayant également refusé de trahir leurs voeux, furent forcées de quitter leur monastère le 4 novembre 1792. Leurs biens eussent été vendus, comme ceux de la plupart des maisons religieuses, si la municipalité ne s'en fût emparée au profit de l'hôpital, en vertu d'une loi portée dans ces temps de détresse. Ces biens furent depuis lors réunis à la fondation primitive et administrés en faveur des vieilles femmes par une commission que nomma le Gouvernement. Lorsque la persécution cessa, les autorités de la ville écrivirent à chacune des soeurs pour les prier de revenir dans leur maison et de reprendre la mission de charité qu'elles avaient été obligées d'interrompre. Théodore Leuridan, Histoire de Roubaix, 1.1, p. 304; t. Il, p. 371 à 277.

Nous pouvons aussi nous pencher sur deux autres contemporains :
Louis-Joseph VIRNOT, (1781-1829)
Banquier à Paris, né le 10 Juillet 1781, décédé en 1829. Au partage de 1810, Louis Virnot fit avec Charles Lethierry l'échange de terres d'un hectare et demi a Wambrechies contre quatorze hectares de bois a Renescure, où il fit construire le château Virnot.

ET
13: Henri I Prouvost (1783-1850)
Maire adjoint de Roubaix, de 1821 à 1826, membre du Conseil de fabrique de Saint Martin à Roubaix de 1826 à 1847, administrateur des hospices de 1817 à 1822 ,
Maître de manufacture, epx Liévinne Defrenne (1791-1824), fille de Liévin Joseph de Frenne (1750-1814), Maître de manufacture, marchand drapier, administrateur des hospices,  " chef de la branche ainée de la famille de Frenne"  (Leuridan) et de Clémentine Dervaux; cette très ancienne famille de Fresnes remonte ses preuves de noblesse vers 1340, est connue dans la région de Tournai, Roubaix. Cette famille donne naissance aux seigneurs de Fresnes, du Lobel, de Gaucquier, et occupe des fonctions échevinales à Roubaix, de lieutenant de Saulx et du marquis de Salm à Néchin, bailli de Néchin, censier de nombreuses terres, négociants et industriels dans le textile : plusieurs générations d’ancêtres des Prouvost fabriquaient,  aux  XVII° et XVIII° siècles, ces sublimes tapisseries des Flandres de haute lisse ( Liévin de Frenne 1686 - 1743 et son fils Liévin Joseph  Defrenne-Prouvost, sieur du Gaucquier,
Henri Prouvost, né le 9 juin 1810, Roubaix (Nord), décédé le 22 avril 1857, Flers-lez-Lille (Nord) (à l'âge de 46 ans).   Marié le 26 avril 1835, Roubaix (Nord), avec Sophie Florin, née le 15 juin 1812, Roubaix (Nord), décédée le 27 juin 1871, Roubaix (Nord) (à l'âge de 59 ans).
Augustin Prouvost, né le 15 juin 1812, Roubaix (Nord), décédé en 1877 (à l'âge de 65 ans).    Marié avec Zoé Wacrenier.
Liévin Prouvost, né le 21 août 1818, Roubaix (Nord), décédé le 7 juillet 1869, Cattegnières (Nord) (à l'âge de 50 ans). Marié le 6 février 1842, Roubaix (Nord), avec Alphonsine Gruart, née le 30 novembre 1819, Roubaix (Nord), décédée le 11 avril 1907, Roubaix (Nord) (à l'âge de 87 ans).
Amédée Prouvost, né le 30 mars 1820, Roubaix (Nord), décédé le 11 décembre 1885, Roubaix (Nord) (à l'âge de 65 ans).   Marié le 15 septembre 1844, Roubaix (Nord), avec Joséphine Yon, née le 6 janvier 1827, Roubaix (Nord), décédée le 25 juillet 1902, Estaimbourg (Hainaut, Belgique) (à l'âge de 75 ans).
Adolphe Eutrope Prouvost , né le 30 avril 1822, Roubaix (Nord), décédé le 24 novembre 1884 (à l'âge de 62 ans). qui secondera Amédée à la tête de l'entreprise familiale , sœur, marié le 28 avril 1850 avec Adèle Virginie Scrépel, née le 30 juin 1824, Roubaix (Nord), décédée le 31 décembre 1887, Roubaix (Nord) (à l'âge de 63 ans) de Louis Jean Scrépel, portraituré par Victor Mottez, dont Marie et Adolphe-Henri qui continuera.
Henriette Prouvost.
Parmi les fondateurs de la Conférence Saint Vincent de Paul de Roubaix, le 6 novembre 1846, on note : MM. Constantin Prouvost; Louis Prouvost, plus tard rédemptoriste; Gaspard Prouvost, qui mourut doyen de Notre-Dame, à Valenciennes; Willebaud Wibaux, nommé secrétaire quoique absent de la séance. Parmi les membres entrés dans la Conférence de 1842 à 1852 : Gruart-Prouvost, membre honoraire (date d’admission?). ; Prouvost Joseph, membre actif. Henri Prouvost. 6 Février 1843. Wattinne-Prouvost, membre honoraire. Prouvost Liévin, membre honoraire.

Nous savons qu’il y a eu quatre alliances entre les Prouvost et les Virnot : nous avons ici, à l’extrème fin du XVIII° siècle,  une sœur et un frère Virnot qui épousent respectivement un frère et une sœur Prouvost.

Rose-Marie VIRNOT de LAMISSART (1772-1851), épousa, le 13 Brumaire an III (Novembre 1795), Jean-Baptiste PROUVOST, né la Madeleine-lez-Lille, âgé de 29 ans, fils de Jean-Baptiste, « practicien» et de feue Marie-Madeleine-Elisabeth Baillant (fille de Jacques et de défunte Marie-Magdeleine Malfait), fils de « sieur Jean Baptiste Prouvost», né à Wasquehal, bourgeois de Lille en 1776, fils de Robert Prouvost et Marie-Anne Joseph Florin, décédé le  7/5/1797, sans postérité ; remariée à Marie-Jean-Charles Gennart, receveur des domaines, + 12/2/1834, + paroisse St-André 15/11/1881dont le beau frère était Charles-Alexandre-Joseph Rameau : sans enfant et grand amateur de fleurs, celui-ci se retira a Mons-en-Pévèle, ou il mourut laissant par donation entre vifs des 7 et 15 Septembre 1875 à la Ville de Lille, une somme de 480.000 francs pour l'érection d'un palais destiné aux concours agricoles et aux expositions florales.

Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART, (1779-1837), né le 23 Novembre 1779, décédé le 20 septembre 1837; en Prairial an X (3I mai 1802), épouse Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le 30 Mai 1819, 44 ans, fille de Jean Baptiste Prouvost, négociant et Marie-Magdelaine Isabelle Joseph Baillant, dont un fils Urbain-Léon PROUVOST, né le 29 Fructidor, an XII (16 Septembre 1804), décédé le 26 Vendémiaire 15/12/04.
le 11 Prairial an X (3I Mai I802), il avait épousé Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le 30 Mai 1819, âgée de 44 ans, dont un fils Urbain-Léon VIRNOT de LAMISSART, ne le 29 Fructidor, an XII (16 Septembre 1804), décédé le 26 Vendémiaire (I5 Décembre de la même année). A propos de l'hôtel Virnot de Lamissart, en janvier 1838, Barthélemy Delespaul, dit Delespaul Aîné, achète aux héritiers de Monsieur Virnot-Delamyssart, moyennant 91.720 francs, une belle maison avec atelier adjacent, située 73 rue de Jemmapes à Lille (actuellement 52, façade de l'esplanade à Lille); Il s’agit de la succession de Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART. Ils avaient aussi l’hôtel de lamissart, rue Royale à Lille.

C’est la révolution industrielle qui va distinguer l’activité des deux familles : nous savons l’activité intense des roubaisiens Prouvost dans l’industrie textile et la volonté des Virnot de se tenir à l’écart de cette lame de fond des sociétés occidentales au milieu du XIX° siècle.

Nous aurons, au XX° siècle le mariage de Marthe Virnot avec Georges Prouvost et de Brigitte Virnot avec Christian Prouvost. 

Merveilleuse mission de l’historiographe dont le principal fut, coté Virnot, Charles Lethierry d’Ennequin, décédé en 1929 et qui est mon co-auteur et, coté Prouvost, Pierre Prouvost … en 1748.

       Alexandrine-Joseph VIRNOT,

baptisée paroisse Saint-Etienne le 14 Septembre 1765, épousa le 25 Octobre 1785 François-Joseph Barrois, baptisé le 23 Mars 1759, fils de Jean-Baptiste et de Marguerite Lucet, filateur de coton. Le texte de leur contrat de mariage est rapporte dans le Caducée et le Carquois.

barrois

François Barrois

Dehau-Barrois

Marie Dehau Lenglart, Livre de famille, publié par M-R et J-L Pelon (éd. L'Epi d'or, 2001)

En 1790, François Barrois fit pour ses affaires un voyage en Italie au cours duquel il échangea avec son épouse, une délicieuse correspondance qui, publiée récemment, remit le couple en évidence. I1s habitaient originairement rue des Malades (de Paris) une maison avec grand' porte et quatre fenêtres a cote de leur petit magasin.
Ils s'installèrent ensuite dans un très grand hôtel, 45, rue de Tournai. Les salons, situes au premier étage donnaient sur une terrasse et un escalier qui descendait a un vaste pare. « François Barrois avait des idées plutôt Voltairiennes ».

Virnot-Alexandrine

Président de la Chambre et du Tribunal de Commerce, Conseiller Municipal en 1807,adjoint en I8I8,puis Maire de Lille par ordonnance royale du 12 Août I830, Député du Nord en 1824 et en 1831, il fut l'un des principaux actionnaires-fondateurs du chemin de fer du Nord et des Mines de Lens (5). Son buste se trouvait jadis chez M. Theodore Barrois-Demesmay. Les archives Départementales conservent un plan de cette propriété, dresse en 1820 par François Barrois (Quarre-Reybourbon p. 79). Le Chemin de fer du Nord l'expropria pour y établir sa gare, les propriétaires furent indemnises par des titres qui les firent les plus gros actionnaires de la Compagnie après les Rothschild. Mais le chagrin qu’Alexandrine Virnot en ressentit ne fut pas sans hâter sa fin.  II jouissait en outre d'une très grosse fortune en terre du chef de sa femme. Mme DELESALLE-DUBUS. Etat des tableaux et objets d'art de sa propre  succession,
Henry-Louis DUBLY : Le Caducée et le Carquois. Lil1e, édition du Mercure de Flandre.

LH-Barrois-Jean%20BaptisteLH-Barrois-Fran%E7ois-Joseph

______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Quelques figures dans la descendance de

Marie Alexandrine Joseph Virnot

Jusqu'à la 5e génération.

Marie Alexandrine Joseph Virnot, née le 14 septembre 1765, Lille , décédée le 17 janvier 1845, Lille, Nord (France) (79 ans). Mariée le 25 octobre 1785, Lille , avec François-Joseph Barrois, né le 22 mars 1759, Lille , décédé le 19 décembre 1848, Lille, Nord (France) (89 ans), maire de Lille, Député du Nord, Président du Tribunal et de la Chambre de Commerce, 
Enfants
Marguerite Alexandrine Barrois
, née le 8 juin 1788, Lille, décédée le 16 juin 1865, Lille (à l'âge de 77 ans).
Mariée le 15 juin 1807, Lille (59, Nord), avec Charles Joseph Delebecque, né le 3 novembre 1774, Tourcoing , décédé le 13 mai 1810, Gand (Belgique) (à l'âge de 35 ans).
Henri Barrois
, né le 8 juin 1790, Lille , décédé le 1er octobre 1870, Lille (à l'âge de 80 ans).
Marié le 7 février 1820, Lille , avec Adélaïde Le Thierry, née le 18 juin 1802, Lille , décédée en 1833 (à l'âge de 31 ans).
Marié le 11 juin 1840, Lille , avec Félicie Virnot, née le 9 novembre 1817, Marconne (62), décédée le 14 juin 1886, Lille (59) (à l'âge de 68 ans).
Théodore Barrois
, né le 29 septembre 1792, Fives (59), décédé le 6 avril 1851, Fives (59)(à l'âge de 58 ans), filateur de coton.
Marié le 24 novembre 1822, Lille , avec Catherine Henriette Demesmay, née en 1806, Lille , décédée le 22 juillet 1872, Lille (à l'âge de 66 ans).
Julie Marie Barrois
, née le 27 octobre 1795, Seclin , décédée le 20 janvier 1864 (à l'âge de 68 ans).
Mariée le 24 novembre 1816, Lille (59, Nord), avec Adolphe Joseph Le Thierry, né le 5 novembre 1795, Lille , décédé le 12 août 1863, Lille (à l'âge de 67 ans).
Apolline Zoé Barrois
, née le 29 octobre 1795, Seclin, décédée le 24 avril 1883, Douai (à l'âge de 87 ans).
Mariée le 14 novembre 1835, Lille, avec Amédée Copineau, né le 16 janvier 1798, Paris, décédé.
François Alexandre Barrois
, né le 23 février 1801, Lille, décédé le 17 mars 1868, Lille (à l'âge de 67 ans).
Marié le 16 janvier 1822, Lille, avec Clotilde Marie Virnot, née le 24 juillet 1801, Lille, décédée le 17 mars 1868, Lille (à l'âge de 66 ans).

 Petits enfants
Prudence Delebecque
, née le 10 avril 1808, Gand (Belgique), décédée le 8 avril 1868, Bailleul (59 ans). Mariée le 24 janvier 1827, Lille , avec Lucien Marie Le Thierry d'Ennequin, né le 14 septembre 1799, Wazemmes, Nord, décédé le 1er novembre 1883, Lille, Nord (84 ans), 
Marie Eléonore Catherine Delebecque
, née le 24 juillet 1809, Gand (Belgique), Saint Michel, décédée le 16 juillet 1847, Templeuve (37 ans).
Mariée en 1832 avec Etienne Ubald Demesmay, né en 1797, décédé le 21 janvier 1869, Templeuve, Nord (72 ans), chimiste, fabricant de sucre à Templeuve, membre de la Chambre de Commerce de Lille, 
Henri Joseph Barrois
, né le 17 octobre 1833, Lille , décédé le 20 juillet 1872, Lille (38 ans).
Marié le 1er août 1859, Lille , avec Julie Jeanne Virnot, née le 27 décembre 1839, Lille , décédée en 1908 (69 ans),
Edouard Félix Barrois
, né le 20 août 1840, Lille , décédé le 13 juin 1891, Lille (50 ans). Marié le 2 septembre 1868, Lille , avec Louise Marie Valérie Sagnier, née le 6 octobre 1849, Toulon (Var), décédée en 1932 (83 ans), 
Théodore Barrois
, né le 14 mai 1825, Lille (59), décédé le 19 octobre 1899, Lille (59) (74 ans), filateur de coton à Fives. Marié le 10 mai 1848, Lille, avec Pétronille Carpentier, née le 1er décembre 1828, Lille (59), décédée le 10 juillet 1910, Lille (59) (81 ans), 
Gustave Barrois
, né le 10 août 1829, Fives , décédé le 25 mars 1885, Lille (55 ans), filateur de coton. Marié le 10 mai 1858, Lille , avec Marie Henriette Charvet, née le 22 août 1838, Lille , décédée le 27 février 1916, Dinard, Ille-et-Vilaine (77 ans), 
Françoise Agathe Copineau
, née le 17 août 1836, Lille, décédée le 18 janvier 1912 (75 ans). Mariée avec Alfred Dumas. Mariée le 7 mai 1856, Douai, avec Alfred Jean Baptiste Dumont, né le 7 mars 1831, décédé le 21 septembre 1859, Douai (28 ans). Mariée le 1er septembre 1862, Douai, avec Elzéar de Négrier, né le 15 septembre 1828, Périgueux, décédé le 24 juin 1889, Paris (60 ans), général de brigade.
Cécile Alexandrine Barrois
, née le 15 octobre 1825, Lille, décédée le 23 mai 1883 (57 ans). Mariée le 5 août 1851 avec Oscar Dubus, né en 1818, Orchies 59, décédé le 14 mai 1871, Lille (53 ans), bâtonnier de l'Ordre des Avocats, 

    • Arrière petits enfants
    • Lucien François Le Thierry d'Ennequin, né le 27 janvier 1830, Lille , décédé le 4 avril 1894, Lille (64 ans), entomologiste. Marié le 31 août 1872, Lille , Saint André, avec Anna Claire Charlotte Bocquet, née le 3 juin 1850, Corbehem (62, Pas-de-Calais), décédée le 4 avril 1928, Lille (77 ans), 
    • Désiré Marie Le Thierry d'Ennequin, né le 18 décembre 1834, Lille , décédé le 23 août 1898 (63 ans). Marié le 5 mars 1859, Lille , Sainte Catherine, avec Marie Lucie Octavie Smet, née le 23 avril 1836, Lille , décédée le 24 février 1877, Lille (40 ans), 
    • Marc Frédéric Le Thierry d'Ennequin, né le 4 septembre 1836, Lille , décédé le 6 janvier 1885, Lille (48 ans), chef d'escadron d'artillerie. Marié le 25 avril 1876, Lille , avec Céline Julie Marie Charvet, née le 3 mars 1851, Lille , décédée le 4 octobre 1896, Lille (45 ans), 
    • Marie Catherine Le Thierry d'Ennequin, née le 17 avril 1838, Lille , décédée le 1er janvier 1886, Menin, Nord (France) (47 ans). Mariée le 22 mai 1860, Lille , avec Gustave Morael, né le 27 juin 1828, Wormhout , décédé le 2 septembre 1887, Wormhout (59 ans), notaire à Cassel , conseiller général, maire de Wormhout, 
    • Louise Demesmay, née le 6 octobre 1831, Lille , décédée le 6 novembre 1897, Lille (66 ans).
    • Mariée le 21 septembre 1857, Templeuve , avec Emile François Marie Le Boucq de Rupilly, né le 21 septembre 1831, Mérignies (témoins: Alfred Le Boucq de Rupilly 1821, Alphonse Le Boucq de Rupilly 1827, Charles Demesmay 1806, Paul Demesmay 1830-1863).
    • Félix Demesmay, né le 6 décembre 1845, décédé le 1er mai 1902, Templeuve (56 ans), agent de change, conseiller d'arrondissement.
    • Charles Barrois, né le 21 avril 1851, Lille , décédé le 5 novembre 1939, château de Sainte-Geneviève-en-Caux, Beauval-en-Caux (Seine-Maritime) (88 ans), géologue, paléontologue.
    • Marié avec Henriette Bonte, née le 27 septembre 1859, Lille , décédée en 1947 (88 ans), 
    • Marie Adélaïde Lenglart, née le 9 août 1849, Fives, Lille , décédée le 12 avril 1940, Bouvines (90 ans).
    • Mariée le 21 novembre 1868, Lille , avec Félix Dehau, né le 22 janvier 1846, Lille , décédé le 19 août 1934, Bouvines (88 ans), docteur en droit, maire de Bouvines, 
    • Henri François Barrois, né le 4 octobre 1863, Lille, Nord, décédé le 9 octobre 1927, Douai, Nord (64 ans), filateur de coton.
    • Marié le 19 avril 1887 avec Marguerite Céline Adèle Decoster, née le 25 décembre 1865, décédée le 4 janvier 1953 (87 ans), 
    • Émile Barrois, né le 21 février 1865, Lille , décédé le 7 juin 1940, Le Crotoy (Somme) (75 ans), filateur de coton.
    • Marié le 4 juin 1889, Lille , avec Pauline Elisa Florin, née le 18 septembre 1868, Lille , décédée le 21 mai 1890, Lille (21 ans), 
    • Lucie Marie Clothilde Barrois, née le 16 juin 1878, Lille , décédée en 1959, Seine et Marne (81 ans). Mariée le 19 août 1897, Lille , avec Maurice Durosoy, né le 3 mars 1869, Grenoble (Isère), décédé en 1943, Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais) (74 ans), colonel de cavalerie, aide de camp du maréchal Lyautey, 
    • Théodore Barrois, né le 10 février 1857, Lille (59), décédé le 9 juin 1920, Neuilly sur Seine (63 ans), médecin à Lille, professeur à la faculté de médecine de Lille, administrateur des Mines de Lens
    • député du Nord (1898-1906). Marié le 29 juillet 1891, Loos, avec Marie Thérèse Kiener, née en 1872, Lille (59), décédée le 26 octobre 1893 (21 ans), 
    • Gustave Joseph Barrois, né le 26 mars 1860, Lille , décédé le 15 août 1920, Marquillies (60 ans), filateur, fabricant sucre, agriculteur, maire de Marquillies. Marié le 8 décembre 1884, Marquillies , avec Elise Brame, née le 1er mars 1865, décédée le 17 décembre 1925, Lille (60 ans) (contrat 4/12/1884), 
    • Eugène Emile Barrois, né le 7 octobre 1864, décédé le 16 décembre 1866 (2 ans).
    • Julie Jeanne Virnot, née le 27 décembre 1839, Lille , décédée en 1908 (69 ans). Mariée le 1er août 1859, Lille , avec Henri Joseph Barrois, né le 17 octobre 1833, Lille , décédé le 20 juillet 1872, Lille (38 ans),
    • Clémentine Barrois, née le 2 novembre 1856, décédée en 1879 (23 ans). Mariée le 20 juin 1874 avec Raymond Théry, né le 25 août 1848, décédé, notaire.
    • Berthe Dubus, née le 18 juin 1852, décédée le 12 octobre 1926 (74 ans). Mariée le 14 mai 1873 avec Charles-Emile Delesalle, né le 4 février 1850, Lille , décédé le 16 juillet 1923 (73 ans), filateur de lin, maire de Lille, conseiller général du Nord, 

4° génération
Lucien Marie Le Thierry d'Ennequin, né le 18 mai 1881, Lille , décédé le 30 décembre 1944, Lille (63 ans), astronome. Marié le 28 décembre 1903, Lille , avec Lucie Aimée Marie Lefebvre,
Charles Désiré Le Thierry d'Ennequin, né le 6 janvier 1860, Lille , décédé le 14 juin 1929, Paris (75) (69 ans), avocat, artiste statuaire, grand voyageur.
Georges Morael, né le 15 avril 1861, Cassel , décédé le 16 août 1927, Boulogne-Billancourt (92, Hauts-de-Seine) (66 ans), bâtonnier de l'ordre des avocats, censeur de la Banque de France à Dunkerque, administrateur de la Société Foncière du Nord et de la Mondiale, maire de Wormhout.
Marié le 16 avril 1890, Roubaix , avec Marguerite Réquillart, née le 1er mai 1868, Roubaix , décédée, 
Gustave Morael, né le 28 juin 1862, Cassel , décédé le 14 mai 1948, Grasse, Alpes Maritimes (France) (85 ans), courtier maritime conseiller-général du Nord 1897.
Marié le 6 juillet 1895, Lille , avec Anne Marie Varé,
Auguste de Mesmay, né le 16 décembre 1874, Templeuve , décédé le 15 février 1949, Dax (40, Landes) (74 ans), administrateur de sociétés. Marié le 9 février 1902, Lille , avec Léonie Ray,
Louis Demesmay, né le 10 octobre 1876, Templeuve , décédé le 5 janvier 1940, Templeuve (63 ans), agriculteur à Huquin, courtier en coton, sécrétaire du Conseil Général.
Jean Barrois, né le 30 novembre 1884, Lille , décédé le 28 octobre 1967, Lille (82 ans), médecin radiologue.
Marié le 21 juillet 1912, Roubaix , avec Germaine Prouvost, née le 29 mars 1893, Roubaix , décédée le 13 octobre 1987, Lille (94 ans), 
Thérèse Barrois, née le 27 février 1880, Nice (Alpes-Maritimes). Mariée le 4 septembre 1900 avec Gaston Varé, né en 1868, décédé le 10 mars 1944, Tanger (Maroc) (76 ans), magistrat, juge d'instruction à Chinon (Indre-et-Loire) 1897, administrateur de sociétés, 
Pierre Dehau, né le 5 août 1870, Bouvines , décédé le 21 octobre 1956 (86 ans), religieux dominicain.
Félicie Valérie Dehau, née le 7 juillet 1871, Bouvines , décédée en 1962, Paris (91 ans).
Mariée le 9 juin 1890, Bouvines , avec Georges Louis Prouvost, né le 14 juin 1866, Roubaix , décédé le 6 août 1926, Lille (60 ans), 
Claire Dehau, née en 1872, décédée en 1932 (60 ans), en religion (soeur de St Vincent de Paul).
Marie Madeleine Dehau, née le 2 avril 1874, Bouvines ,décédée le 11 juillet 1929, Renescure (55 ans).
Mariée le 16 mai 1893, Bouvines , avec André Bonduelle, né le 7 novembre 1868, Marquette-lez-Lille , décédé le 9 août 1946, Renescure (77 ans), 
Elisabeth Dehau, née le 29 mars 1878, Bouvines , décédée vers 19 juin 1968, Bouvines (peut-être 90 ans). Mariée le 6 août 1901, Bouvines , avec Henri Philippe, né le 26 septembre 1875, Lille , décédé le 12 juillet 1959, Bouvines (83 ans), notaire à Cysoing, 
Henriette Dehau, née le 6 avril 1884, Bouvines , décédée le 25 juillet 1953 (69 ans). Mariée le 19 avril 1903, Bouvines , avec Louis Rollinde de Beaumont, né le 15 mars 1879, Cambrai , décédé le 29 décembre 1943 (64 ans), avocat, Batonnier,
Jean Dehau, né le 5 février 1888, Bouvines , décédé le 5 août 1959, Paris (71 ans), propriétaire agriculteur.
Marié le 14 mai 1912 avec Thérèse Davaine, née le 22 janvier 1891, Saint-Amand-les-Eaux , décédée en 1965 (74 ans), 
Michel Barrois, né le 27 février 1895, Lille , décédé le 3 janvier 1975, Lille (79 ans), ingénieur civil des Ponts & Chaussées. Marié le 24 septembre 1921, basilique Notre-Dame du Saint Cordon, Valenciennes , avec Geneviève Marie Antoinette Vasseur, née en 1900, Valenciennes , décédée le 29 novembre 1930, Lille (30 ans), 
Marcel Barrois, né le 30 mai 1900, Lille , exécuté le 2 mai 1944, Dachau (Bavière, Allemagne), inhumé, Lille (43 ans), industriel, président du Centre d'Entraide des Prisonniers de Guerre au Ministère du Travail, président des Anciens Combattants de l'Allier, membre de l'Organisation de Résistance de l'Armée (filleule: Valentine Vasseur 1934-).
Marié le 8 août 1925, basilique Notre-Dame-du-Saint-Cordon, Valenciennes , avec Hélène Vasseur, née le 2 janvier 1904, Valenciennes , décédée le 8 décembre 2000, Lons-le-Saunier (Jura), inhumée, Moulins (Allier) (96 ans), décoratrice, 
Marie Paule Barrois, née le 21 mai 1890, Lille , décédée le 27 avril 1988, Lambersart (97 ans).
Mariée le 21 octobre 1911, Lambersart , avec Guy Fauchille, né le 20 juillet 1885, Lille , décédé le 28 septembre 1971, Lambersart (86 ans), filateur de coton,
Jean Villedieu
, comte de Torcy, né le 4 mars 1900, Beaune (21, Côte-d'Or), décédé le 13 novembre 1999, Versailles, (78, Yvelines) (99 ans), capitaine de frégate, 
Jacqueline Durosoy. Mariée avec André Gilbert de Vautibault, né le 10 septembre 1899, L'Ile-Bouchard, 37, décédé le 10 mars 1991 (91 ans),
Maurice Barrois, né le 2 avril 1878, Fives (59), décédé.
Marié le 15 février 1910, Fixecourt (80), avec Thérèse Sint, née le 14 août 1883, Fixecourt (80), décédée le 24 janvier 1967, Rouen (76) (83 ans) (onze enfants), 
Marie Thérèse Boutemy, née le 31 janvier 1888, Lille , décédée le 21 octobre 1978, Paris, inhumée, Groffliers (Pas-de-Calais) (90 ans). Mariée le 30 janvier 1908, Lille , avec Charles Delesalle, né le 16 avril 1886, Lille , décédé le 26 avril 1973, Paris, inhumé, Groffliers (Pas-de-Calais) (87 ans), filateur de coton, député du Nord, sénateur du Pas-de-Calais, secrétaire d'Etat au Ministère de l'Air (sans postérité).
Germaine Wallaert, née le 9 mai 1885, Lille , décédée le 22 mai 1955, Paris (70 ans). Mariée le 22 novembre 1904, Lille , avec Maurice Decroix, né le 13 janvier 1878, Lille , décédé le 15 juillet 1936, Paris (58 ans), artiste peintre et dessinateur de l'École Française, sociétaire du Salon des Artistes Français,  
Victor Virnot, né le 22 janvier 1862, Lille , décédé le 28 janvier 1944, Lille (82 ans). Marié le 25 juillet 1889 avec Marie Bocquet, née le 26 août 1867, Lille , décédée le 2 septembre 1903, Mons-en-Baroeul (36 ans), Marié avec Berthe Cailliau, née le 1er décembre 1872, Tournai (Hainaut, Belgique), décédée, 
Albert Dominique Virnot, né le 17 octobre 1864, Lille , décédé le 18 octobre 1910, Paris (75) (46 ans).
Marié le 12 novembre 1890, Paris (75), avec Thérèse Tourangin, née le 12 novembre 1870, Évreux (27, Eure), décédée le 15 janvier 1920, Mons-en-Baroeul (49 ans), 
Urbain Daniel Virnot, né le 25 juillet 1869, Mons (Belgique), décédé le 17 novembre 1951, Lille (82 ans).
Marié le 4 mai 1895, Lille , avec Marguerite Ovigneur, née le 9 juillet 1873, Lille , décédée le 22 mars 1933, Lille (59 ans), 
Thérèse Marie Henriette Mathon, née le 25 avril 1886, Roubaix (59, Nord, décédée le 22 août 1959, Nice (06, Alpes-Maritimes) (73 ans). Mariée le 11 juillet 1911, Neuilly-sur-Seine (92, Hauts-de-Seine), avec Alexandre Louis Julien Marius Benazet, né le 8 juin 1870, Saint-Girons (Ariège), docteur es lettres, directeur de la Santé Publique, maire de Viroflay,
Marie Amélie Delesalle, née le 13 novembre 1884, Lille , décédée le 20 mai 1977, Verlinghem (92 ans).
Mariée en 1903 avec Alfred Thiriez, né le 9 octobre 1871, Lille , décédé le 29 janvier 1962, Paris (90 ans), industriel, 
Charles Delesalle, né le 16 avril 1886, Lille , décédé le 26 avril 1973, Paris, inhumé, Groffliers (Pas-de-Calais) (87 ans), filateur de coton, député du Nord, sénateur du Pas-de-Calais, secrétaire d'Etat au Ministère de l'Air.
Marié le 30 janvier 1908, Lille , avec Marie Thérèse Boutemy, née le 31 janvier 1888, Lille , décédée le 21 octobre 1978, Paris, inhumée, Groffliers (Pas-de-Calais) (90 ans) (sans postérité).
5° génération
Jacques Martin, né le 22 août 1898, Lille , décédé le 27 janvier 1941, Paris (42 ans), docteur en droit, manufacturier. Marié le 10 février 1926, Lille , avec Françoise Boutry,
Alix Marguerite Morael, née le 13 juin 1891, Dunkerque , décédée, artiste Peintre.
Georges Morael, né le 4 avril 1895, Dunkerque , tué le 20 juin 1916, Verdun (Meuse), inhumé, mort pour la France (21 ans), 2ème canonnier au 28ème Régiment d'Artillerie - 6ème batterie.
Charles-Marie Barrois, né le 26 octobre 1913, décédé. Marié avec Sabine Doré. Marié avec Brigitte Barrois, née en 1915, décédée le 24 juillet 2011, Fontaine-les-Grès (Aube), inhumée le 2 août 2011, cimetière de Fontaine-les-Grès (Aube) (96 ans).
Marthe Prouvost, née le 15 janvier 1892, Roubaix , décédée le 17 juin 1967, Paris (75 ans). Mariée le 31 juillet 1912, Lille , avec Joseph Lotthé, licencié en droit.
Georges Prouvost, né en 1894, industriel en confection textile à Paris. Marié le 26 septembre 1919, Lille , avec Marthe Virnot, née le 11 mars 1896, Lille , décédée en 1985 (89 ans).
Jacques Prouvost, né en 1902, décédé. Marié le 17 juillet 1928 avec Gabrielle de La Broüe de Vareilles-Sommières, née le 15 février 1908, Lille , décédée le 8 avril 1964, Tilques (Pas-de-Calais) (56 ans).
Jeanne Prouvost, née en 1904, religieuse.
André Bonduelle, né le 20 avril 1901, Marquette-lez-Lille , décédé le 15 janvier 1980 (78 ans), en religion -Dominicain.
Félix Bonduelle, né en 1906, décédé, en religion - Dominicain.
Claire Bonduelle, née le 28 avril 1909, Renescure ,décédée le 7 juin 1937 (28 ans), religieuse dominicaine.
Bernadette Bonduelle, née le 20 août 1914, Renescure,, décédée le 21 décembre 2011, Dax (40) (97 ans), religieuse dominicaine.
Paul Jeanson, né le 2 novembre 1899, Armentières , décédé le 20 mars 1931, Étampes (Essonne) (31 ans), administrateur de sociétés (filleul: Michel Jeanson 1923-2001). Marié le 11 juillet 1923, Paris (75), avec Marguerite Join-Lambert, née le 2 février 1906, Paris (75), décédée le 2 décembre 1932 (26 ans).
Félix Jeanson, né le 3 mars 1909, Pérenchies , décédé en 1990 (81 ans), maire de Labosse (Oise). Marié le 20 décembre 1932, Paris (75), avec Monique Jeanson, née le 10 août 1913, Lille (59).
Joseph Philippe, né le 15 juin 1902, décédé en 2000 (98 ans). Marié en 1931 avec Gabrielle de La Broüe de Vareilles-Sommières, née le 15 février 1908, Lille , décédée le 8 avril 1964, Tilques (Pas-de-Calais) (56 ans).
Marie Philippe, née le 26 octobre 1903, décédée en 1999 (96 ans), religieuse dominicaine à l'Abbaye de Wisques.
Jean Philippe, né le 18 mars 1905, Cysoing , décédé le 4 février 1993, Trosly-Breuil (60) (87 ans), prêtre, religieux dominicain, co-fondateur de l'Arche avec Jean Vanier.
Cécile Philippe, née le 6 août 1906, décédé le 25 mai 1986, Langéac (43) (79 ans), religieuse dominicaine.
Elisabeth Philippe, née le 23 avril 1908, religieuse bénédictine à l'Abbaye de Wisques.
Evrard Philippe, né le 1er août 1911, décédé le 24 novembre 1940, Osseja (29 ans), religieux.
Henri Philippe, né le 8 septembre 1912, Cysoing , décédé le 26 août 2006, Prieuré Saint Joseph, Saint-Jodard (Loire) (93 ans), prêtre, dominicain, professeur de philosophie, fondateur de la communauté Saint-Jean en 1975.
Henriette Philippe, née le 26 janvier 1915, religieuse bénédictine.
Louise Rollinde de Beaumont, née en 1908, décédée le 9 mars 2011, inhumée le 12 mars 2011, cimetière de La Trinité-sur-Mer (56) (103 ans). Mariée le 3 avril 1929 avec Roger Denis du Péage, né le 19 mai 1905.
Joseph Rollinde de Beaumont, décédé le 15 décembre 1980, artiste peintre.
Marié avec Odette Jeanson, née le 1er août 1924, Serquigny (27).
Françoise Barrois, née le 7 avril 1926, Lille . Mariée le 15 septembre 1946, Mons-en-Baroeul , avec François Giard, né le 1er mars 1914, Saint-André-lez-Lille , décédé le 30 mai 1995, Lille (81 ans), archiviste paléographe, bibliophile, directeur de la Librairie Giard à Lille.
Geneviève Barrois, née le 23 juillet 1927, Lille , religieuse des Dames de la Sagesse.
Janine Barrois, née le 10 novembre 1929, Lille . Mariée le 2 mai 1962, Marcq-en-Baroeul , avec Pierre Vassel, né le 13 mars 1923, Amiens (Somme), directeur de la Compagnie Française de Radiologie.
Monique Barrois, née le 10 juillet 1926, Lille , religieuse de la Congrégation des Petites Soeurs des Pauvres.
Dorothée Barrois, née le 2 août 1927, Lille , décédée en février 2011 (83 ans) (filleul: Stéphane Derome 1964-). Mariée avec Jean Deruelle, né vers 1925, décédé en 2001 (peut-être 76 ans), ingénieur polytechnicien, directeur aux Charbonnages de France.
Christine Barrois, née  Lille . Mariée avec François Magerand, Fontainebleau (Seine-et-Marne), docteur en médecine, colonel.
Bruno Barrois, né le 6 mars 1936, Lille , tué le 23 octobre 1966, Port-Harcourt (Nigéria), inhumé, Moulins (Allier) (30 ans), ingénieur des Arts & Manufactures, ingénieur chez Schlumberger.
Guy Fauchille, Marié, Tourcoing, avec Rosane Binet
Dominique Fauchille, né le 29 décembre 1924, Lambersart , décédé, inhumé le 12 août 1990, Amiens (Somme) (peut-être 65 ans), industriel.
Marié Lille , avec Marthe Dujardin, inhumé le 24 janvier 2009, Santes (86 ans), président de Chambre à la Cour d'Appel de Paris. Marié  Lille , avec Thérèse Dumont,
François Barrois, juge à la Cour d'Appel de Douai. Marié avec Nicole Danjou.
Roland Asselin de Williencourt, décédé le 8 janvier 2008, inhumé le 12 janvier 2008, Brest (Finistère) , capitaine de vaisseau (h.). Marié avec Jacqueline Montagner.
Jacques Villedieu
, comte de Torcy, né le 9 avril 1922, Toulon (Var), décédé le 9 octobre 2000, Champcueil (91, Essonne) (78 ans), directeur des ressources humaines. Marié  Paris (75) - 7ème arrondissement, avec Marie Arnoux de Maison Rouge, née le 28 juillet 1931, Lunéville (54), décédée le 6 décembre 1993, Paris 17è, inhumée en décembre 1993, Chaptuzat (Puy-de-Dôme) (62 ans) (mariage religieux célébré le 12.07.1952 à la chapelle de l'École Militaire à Paris - 75, 7ème arrondissement).
Hubert Villedieu de Torcy, né le 29 juin 1926, Nogent-sur-Marne (94), contre-amiral. Marié le 11 août 1951 avec Anne Bertrand,
Marie-Cécile Villedieu de Torcy, née le 22 novembre 1932, Toulon, 83. Mariée le 19 février 1955 avec Philippe Beaussant, né le 6 mai 1930, Caudéran (Gironde), écrivain, enseignant, musicologue, critique d'art.
Brigitte Barrois, née en 1915, décédée le 24 juillet 2011, Fontaine-les-Grès (Aube), inhumée le 2 août 2011, cimetière de Fontaine-les-Grès (Aube) (96 ans). Mariée avec Charles-Marie Barrois, né le 26 octobre 1913, décédé.
Béatrix Goblet, née le 14 décembre 1904, Tournai (Belgique), décédée le 19 décembre 1993, inhumée, Verrier-du-Lac (89 ans).
Mariée en avril 1932 avec Henri Bigot de La Touanne, né le 23 janvier 1901, château d'Ecreux, Fleury la Montagne (71), décédé le 14 avril 1974, inhumé, Verrier-du-Lac (73 ans).
Fanny Barrois, née le 4 juillet 1913, Marquillies , décédée le 24 juillet 2006, Grasse (Alpes-Maritimes), inhumée le 28 juillet 2006, Bormes-les-Mimosas (Var) (93 ans). Mariée le 8 janvier 1934, Wavrin , avec Michel Détroyat, né le 28 octobre 1905, Paris, décédé le 5 octobre 1956, Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), inhumé, Saint-Pierre d’Irube, 64 (50 ans), aviateur, pilote d'essai, virtuose de voltige aérienne, champion de courses de vitesse. Mariée le 15 juin 1957, Bormes les Mimosas (83, Var), avec Hubert Schlienger, né le 11 août 1906, Grasse (Alpes-Maritimes).
Jacqueline Barrois, née le 17 octobre 1914, Wizernes (62). Mariée le 20 juin 1936 avec Antoine Sala, né le 8 octobre 1897, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), décédé le 28 juin 1973, Paris (Seine) (75 ans), amiral, membre de de l'Académie de marine.
Thérèse Wallaert. Mariée avec Maurice Devilder, né le 31 mai 1908, Lille , décédé le 4 décembre 1961, Marcq-en-Baroeul (53 ans), industriel cotonnier.
Marthe Virnot, née le 11 mars 1896, Lille , décédée en 1985 (89 ans). Mariée le 26 septembre 1919, Lille , avec Georges Prouvost, né en 1894, industriel en confection textile à Paris.
Jeanne Virnot, née le 16 juillet 1899, Mons-en-Baroeul , décédée le 30 août 1974, Santes , inhumée, Santes (75 ans). Mariée le 22 janvier 1922, Lille , avec Alexandre Bernard, né le 16 janvier 1897, Santes , décédé le 26 janvier 1970, Santes , inhumé, Santes (73 ans), industriel sucrier (parrain: Charles Vincent Verley 1860 ).
Marie-Thérèse Virnot, Supérieure des Sacré-Coeur de France, née en 1905.
André Virnot, né en 1907.
Jean Dominique Virnot, né le 13 mai 1892, Mons-en-Baroeul , décédé le 28 février 1971, Le Havre (76, Seine-Maritime) (78 ans). Marié le 3 mai 1923, Le Havre (76, Seine-Maritime), avec Marthe Augustin-Normand, née le 14 novembre 1904, décédée le 9 septembre 1973, Sainte-Adresse (76, Seine-Maritime) (68 ans).
Anne-Marie Annette Thiriez, née en 1904, décédée en 1998 (94 ans). Mariée avec Liévin Danel, né en 1903, décédé en 1970 (67 ans).
Germaine Thiriez, née en 1905, décédée en 1979 (74 ans). Mariée avec Albert Six, né en décembre 1901, décédé en 1987 (86 ans).
Marie-Amélie Miquette Thiriez, née en 1912, décédée en 1997 (85 ans), Soeur Dominique de La Croix, religieuse dominicaine.
Elisabeth Betsy Thiriez, née en 1914, décédée le 14 avril 2008, inhumée le 19 avril 2008, Groffliers (Pas-de-Calais) (94 ans). Mariée avec Gustave Rombaut, né en 1912, décédé en juillet 1983, inhumé, Groffliers (Pas-de-Calais) (71 ans), conseiller municipal, maire ajoint de Lille.
François Xavier Thiriez, né le 8 septembre 1917, Montluçon (Allier), décédé en 1996, inhumé, Groffliers (Pas-de-Calais) (79 ans), industriel textile, président et administrateur de sociétés. Marié le 14 novembre 1939 avec Nicole Verley, née en 1919, décédée en 1997, inhumée, Groffliers (Pas-de-Calais) (78 ans).
Colette Thiriez, née le 16 janvier 1920, Lille . Mariée avec Marcel Desurmont, né le 21 avril 1920, Tourcoing , décédé en 1990 (70 ans), industriel. Mariée avec Eugène Lehembre, né en 1911, décédé en 2000 (89 ans), docteur en médecine.
Philippe Thiriez
, né en 1925, prêtre, religieux de l'Ordre Missionaire des Pères Blancs.

______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ 

° Pierre-Urbain VIRNOT
dit Pedro, conseiller municipal de Lille, banquier a Paris, membre de la chambre de commerce de Lille ; un revers de fortune mirent sa famille dans une délicate situation.
époux de Rosalie DE RAISMES (1791 -1820), fille de Jean Baptiste, lieutenant général d'Aire, issue des veneurs héréditaires du Hainaut du Xl° siècle ;
Leur fille Rosalie Virnot qui épousa Henri Barrois recevait dans son hôtel du 84, rue de Tournai, tous les quinze jours, la nombreuse famille Barrois-Lethierry- Virnot.

 

Virnot-Pedro.


Quelques extraits de lettres envoyées Amsterdam ou de Londres :

 

Virnot-Pedro-Calonne


Virnot-PedroVirnot-Pedro


Virnot-Pedro


Virnot-Pedro

Virnot-Pedro-Memoire

Virnot-Pedro-jugement

Menars_3_dPellapra-adulteVisite-Louis-XVIII-de-BrigodeBlason-Louis-de-BrigodeHotel-d-Avelin-Lille-de-Brigode              
Château de Ménars                    Emilie Pellapra               Louis XVIII  à l'hôtel d'Avelin          Blason Louis de Brigode                                                                            

Charles Lenglart et ses deux sœurs Virnot et Virnot de Lamissart avaient une sœur, Marie-Reine Lenglart, qui épousa Jean Chrysostome de Brigode : ses neveux, fils de son frère, furent Louis, maire de Lille (la gravure avec la visite de Louis XVIII) et Romain, baron de Brigode, qui épousa Célestine de La Tour Maubourg (cousine germaine du tableau de Winterhalter). 
Louis-Marie de Brigode-Kemlandt 1776-1827, Maire Lille, Chambellan Empereur. né 24/10/1776, bapt.St Etienne Lille, frère de Romain-Joseph de Brigode-Kemlandt, baron d'empire 1775-1854 et Pierre-François de Brigode-Kemlandt 1773-1849. Jean Chrysostome de Brigode de Canteleu, comte, échevin, épx  Marie-Reine, sœur Catherine Charlotte Virnot-Lenglart, de Marie-Alexandrine Virnot de Lamissart-Lenglart. Apprenti à la Loge des Amis Réunis en 1800, il commença sa carrière politique en 1801, par les fonctions de conseiller-général du département du Nord. Il fut nommé maire de Lille par arrêté du 14 vendémiaire de l'an XII, et, ensuite, chambellan de l'Empereur. En 1804, pour le sacre de l'empereur, le comte de Brigode fut un des commissaires chargés d'aller chercher le Pape et de l'accompagner à Paris. Il fut de service, auprès du saint-père, pendant son séjour. Avec Monsieur Durosnel, écuyer de l'Empereur, il fit également le voyage de retour à Rome.Chevalier d'empire en janvier 1809, Comte sous majorat en août de la même année. De 1811 à 1812, il a tenu en Espagne, un détachement de la maison de l'Empereur, des écuyers, des brigades de chevaux, des mulets de bât, et tout un service de campagne.Il accomplit son service auprès de l'Empereur, sans abandonner toutefois les fonctions administratives de Maire qui lui avaient été confiées. le Comte De Brigode était, également le commandant (nominal) en Chef de la Garde d'Honneur de Lille depuis 1809.     En 1814, il jure fidélité aux Bourbons. Des placards apparaissaient dèjà sur les murs de la ville : De Brigode-Kenlan, Chambellan du Tyran, prends tes guêtres et va-t-en. Le 22 mars, Louis XVIII se dirigeant vers Gand, s'arrêta dans la Résidence du Comte, accompagné de ses fidèles, Maréchaux et Ministres. Le lendemain, le comte de Brigode donna sa démission, persuadé que l'abdication de Fontainebleau et le serment qu'il avait prêté à un autre souverain. indiquaient un nouveau but au dévouement et à la loyauté qui avaient marqué sa carrière. Élevé à la pairie le 17 août 1815, M. de Brigode a constamment défendu à la tribune de la chambre héréditaire les institutions garanties par la Charte, et voté contre les lois d'exception qui tendaient à l'anéantir.Dans le procès du maréchal Ney, il fut l'un des cinq pairs, (le comte de Nicolaï, le marquis d'Aligre, le comte de Brigode, le comte de Sainte-Suzanne et le duc de Choiseul-Stainville,) qui tout en s'abstenant, proposèrent de recommander le Maréchal à la clémence du Roi. Monsieur le comte de Brigode était, excellent musicien et avait, également, la réputation d'avoir beaucoup d'esprit. (les salons de Paris, Comtesse d'Arbantès).Le 2 avril 1825, il épousa, en seconde noce, Émilie Louise Marie Françoise Joséphine (de) Pellapra. Officiellement fille de Françoise-Marie Leroy, elle-même fille d’un libraire de Lyon et de son mari, Henri (de) Pellapra, riche financier devenu sous l’Empire receveur des Finances, Émilie Pellapra laissait entendre qu’elle était la fille naturelle de Napoléon Ier. Ce dernier aurait eu une aventure avec sa mère lors d’une étape à Lyon.Il succombe d'une atteinte d'apoplexie le 22 septembre 1827 à Bourbonne-les-Bains. (Extraits et Blason de Michel Laisnez de lillempire.fr)

Charles-Joseph, ne le 31 juillet 1769, de cédé le 7 Mai 1778 

Virnot-Charles-Joseph

 Catherine-Charlotte Virnot (1770-1851) appelée Mademoiselle de Stradin,

Catherine-Charlotte-Virnot-epouse-Charles-Lethierry-d-Ennequin

née a Lille, paroisse St Etienne, le 17 Novembre 1770, de Urbain-Dominique, ancien syndic de la Chambre de Commerce de Lille, et de Catherine-Charlotte- Joseph Lenglart : 'Virnot : De gueules à quatre noix d'or posées 2 et 2. On trouve encore: d'azur à quatre écailles de tortues d'or, posées 2 et 2. D’HOZIER: Armorial de Flandres. Mignonne et fort jolie Catherine Virnot n'avait que 18 ans lors de son mariage. On l'appelait familièrement Mlle de Stradin du nom d'un fief de ses parents. Son père, un des plus importants négociants de Lille, en était peut-être le plus riche.

 épousa  

charles lethierry d-ennequinArmoiries-Le-Thierry-D-Ennequin

bonneval-chevalierNoiret-de-Saint-Antoine-de-BonnevalEnfant-de-BonnevalLe-Thierry-d-Ennequin-de-Bonnevalde-Bonneval-Le-Thierry-d-EnnequinBlason-de-Bonneval

 Chevalier de Bonneval  Marie Noiret de St Antoine Charles-Victor de Bonneval  Jacques LTE et Françoise de Bonneval  Blason de Bonneval

 Charles-Marie-Désiré LE THIERRY,
Seigneur d’'ENNEQUIN et de Riencourt,

écuyer,
Chevalier de l'ordre impérial de la Légion d'Honneur, décernée  par M. de Villèle sur ordre du roi Charles X,
député a Paris avec M. de Muyssart, Maire de Lille, et le Chevalier de Basserode pour représenter la ville au baptême et aux fêtes données a l'occasion de la naissance du Duc de Bordeaux,
Conseiller Municipal de 1807 a 1830,
membre de la Chambre de Commerce  de Lille,
Président du Conseil de Fabrique de l'église St-Maurice,
puis de l'église St-André de Lille
Un des plus fermes soutients des Ecoles des Frères de la Doctrine chrétienne de Lille,
naquit a Lille le 26 Mars 1766, et fut baptisé, paroisse Saint Maurice, le même jour Le « parrein » fut Me Nicolas-Charles-Turpin, avocat, cousin maternel; la Marraine: Dame Marie-Thérèse-Désirée Le Thierry, veuve du sieur Thomas- François Joirès. 

Dehau-Lethierry

Dehau-Lethierry

Marie Dehau Lenglart, Livre de famille, publié par M-R et J-L Pelon (éd. L'Epi d'or, 2001)

Apres avoir liquidé le 21 Avril 1789 le partage des biens délaissés par son oncle Gabriel le Thierry, Sgr de la Butinerie, et le 22 Avril suivant le part âge de la succession paternelle, demeurée indivise depuis 1782 En vertu du premier de ces partages, Charles Le Thierry d'Ennequin reçut la propriété des deux maisons de la rue a Fiens et celle d'une rente sur les Assennes n°402 constituée par lettres du 6 Juillet 1643 au profit de Sieur Liévin Laignel. 
En vertu du second partage il reçut le fief d'Ennequin Monnoyer estime I7.0OO florins, une maison située au coin des rues Royale et Française, une seconde maison située au coin des rues Royale et française E. 550, une maison rue Royale E 551, des maisons rue Notre-Dame, de l' Abiette, des Terres a Fives et Mons-en-Barœul, Lomme, Tourcoing, etc. 

Lille-Abiette-Virnot
La maison de la rue Esquermoise étant échue a sa soeur, Charles Ie Thierry d'Ennequin alIa habiter l’hôtel de la rue à Fiens, où son oncle Gabriel était décédé. 
Le mariage de Charles-Marie et Catherine-Charlotte eut lieu
dans la chapelle de Notre-Dame de Lorette située rue Esquermoise, contre l'ancienne Eglise St-Etienne.
le 30 Avril 1789 (une des plus tristes journées de l'histoire de Lille : Des troubles avant-coureurs de la Révolution imminente se multipliaient déjà partout; le prix élevé des denrées et particulièrement du pain détermina ce jour-la une émeute de la population lilloise ordinairement paisible. Les boulangeries furent pillées et on brisa les vitres chez quelques personnes accusées d'accaparer les grains. Aussi pour ne point attirer 1'attention de malveillants, les personnes qui assistèrent au repas de noces, durent-elles apporter le pain qui leur était nécessaire.) .

Les témoins furent Charles-Louis Virnot de Lamissart, oncle de la contractante ; Pierre-Urbain Virnot, son frère; Messire Jérôme Formigier de Beaupuy, beau-frère au contractant, Garde du corps du Roy, et Messire Jean-Baptiste-François Quecq, chevalier, Sgr de la Cherye, trésorier de France honoraire de la généralité de Lille, oncle allie paternel du contractant.
Le contrat fut passe  le 27 dudit mois par devant Me Couvreur, avocat et notaire a Lille : En outre des parents et témoins, étaient présents: Dame Marie-Aldegonde-Joseph Le Thierry, épouse de Messire Jérôme Formigier de Beaupuy, Garde du Corps du Roi; Dame Henriette-Thérèse-Joseph Gennard; Messire Jean-Gabriel-Joseph Quecq, chevalier, Sgr de Sévelingue, trésorier de France; Messire François-Emmanuel-Désiré Quecq, chevalier, Sgr d'Henriprêt, trésorier de France et garde-scel; Messire Jean-Pierre Lachau de Logueyssie, Garde du corps du Roy, d'une part; et Pierre-Urbain Virnot, Dominique-François Virnot, Alexandrine-Joseph Virnot et François-Joseph Barrois son époux, Julie-Marie et Louise-Pélagie Virnot ; M. Charles-Louis Virnot, Sgr de Lamissart, trésorier de la ville de Lille et Marie-Anne-Alexandrine Lenglart, son épouse; Charles-Joseph-Marie Lenglart du Magistrat de Lille, et Marie-Anne Van Huffel son épouse; Dame Marie-Blanche- Joseph Lenglart, veuve de M. Jean-Chrysostome de Brigode, Sgr de Canteleu ; Charles-Henri de Savary, Sgr du Gavre, Conseiller à la Gouvernance et Alexandrine-Marie- Joseph Virnot, son épouse ; Charlotte-Joseph Virnot, épouse de Messire François Emmanuel Quecq d'Henriprêt. Rose-Marie Virnot; Pierre-Louis-Joseph Carpentier. Conseiller du Roi à la Gouvernance
et Adelaide-Félicité Montaubon, son épouse. Charles-Joseph Philippe Carpentier. Messire Jacques-Joseph-Marie de Croix, écuyer. conseiller-secrétaire du Roi et dame Marie-Catherine-Louise Joseph Vanhoenacker, son épouse, d'autre part.

Le futur déclarait apporter en son mariage: 1 le fief et seigneurie d'Ennequin-Monnoyé; 2 le fief et seigneurie de Riencourt; 30 le fief et seigneurie d'Ennequin-Noisel :
En considération de sa qualité d'héritier male, ces seigneuries lui avaient été attribuées dans sa part des biens paternels, mais dans l'article 14 du contrat de mariage, il était stipulé une parfaite égalité entre tous les enfants et petits-enfants à naitre, dans toutes les successions mobilières, immobilières et féodales, sans aucune différence de sexe, ni d'âge, et autres avantages coutumiers.
 
Parmi les autres apports figuraient trois maisons.rue Royale, trois rue a Fiens, d'autres encore rues du Lombard, Notre-Dame, de l'Abbiette, des Fosses, et des terres a. Mons-en-Baroeul, a. Neuville-en-Ferrain, à Sailly-lez-Lannoy, a Lomme, etc.
Le 26 Juin, il faisait l'aveu et le dénombrement du premier de ces fiefs. « Reçu pour l'examen, confrontation et expédition du Récépissé du Dénombrement du fief et Seigneurie de la Haye d'Ennequin dit Monnoyé treize florins dix patars. 26 Juin 1789. Signé: Planque.» Archives de M. Lucien Le Thierry d'Ennequin

Lethierry-de-Bonneval%Lethierry-de-Bonneval%Lethierry-de-Bonneval%

Dans les listes imprimées de la Garde Bourgeoise, créée le 22 juillet 1789 pour mettre fin aux émeutes et incendies qui terrorisaient la ville,
il figure encore sous le nom de Lethierry d'Ennequin, mais désormais, il ne quittera plus celui de Lethierry-Virnot, et son titre d'écuyer ne reparaitra  plus que dans 1'acte de son décès. 
Charles s' était déterminé a reprendre la filterie de son oncle Gabriel. Le 13 Septembre 1790, a la tête des autres filtiers, il alla a la Chambre de Commerce exiger qu’elle écrivit à l’Assemblée Nationale afin de protester contre la multiplication des assignats qui menaçait de l'obliger a renvoyer ses ouvriers. 

On connait l’énergique refus oppose a la sommation par Albert de Saxe-Teschen, fils d'Auguste III, roi de Pologne, né à Dresde en 1738, époux de Marie-Christine, Archiduchesse d’Autriche, Gouvernante des Pays-Bas. Il fut le créateur du château de Laeken, près Bruxelles, de rendre la ville et la Citadelle : « Nous venons de renouveler notre serment d'être fidèles a la Nation, de maintenir la Liberté et l'Egalite ou de mourir à notre poste : Nous ne sommes pas des parjures. »
 . En dix jours furent tires plus de quarante mille coups de canon dont six mille contre les habitants et leurs demeures DERODE : Histoire de Lille, III page 137.
  La flèche de St-Sauveur fut abattue, L’église saint Etienne s'embrasa et périt tout entière, la Caserne de la Porte de Roubaix et plusieurs maisons de la rue du Vieux-Faubourg prirent feu a leur tour; situe dans le quartier le plus exposé aux boulets rouges de l' ennemi, l'h6tel de la rue à Fiens fut a demi ruiné. Lorsque la Convention décréta le remboursement par l'Etat des dommages occasionnes par un aussi rigoureux bombardement Charles Lethierry refusa les sommes importantes qui lui étaient offertes, et déclara qu'il réparerait sa maison a ses frais.
Sa générosité était extrême (En l'an X, Charles Lethierry racheta une pièce de terre qui avoisinait sa campagne et faisait partie des biens de la famille Van der Cruysse, adjuges au citoyen Nauwelaerts pour une somme insignifiante. Des que les représentants de la famille dépossédée revinrent d'émigration, Charles leur fit savoir qu'il tenait a leur disposition soit la terre, contre restitution de son prix d'achat, soit la différence entre ce prix et sa valeur réelle. L'offre fut agréée avec gratitude, et acte fut dresse d'une transaction, que M. Lethierry-Virnot avait jugée nécessaire pour légitimer son droit de propriété.)
, elle égalait la vaillante énergie de son caractère: II s'était rendu a Paris afin de conjurer son beau-frère, Garde du Corps du Roi, de ne point quitter la France, il avait ramène sa sœur de la capitale afin qu'elle n'y demeurât pas sans protection, et l'avait recueillie avec ses enfants chez lui. Donner asile a la famille d'un émigré devint sous la Terreur un crime passible de la mort. Porte sur la liste des suspects, Charles Lethierry ne dut qu'à la connivence du commissaire de police Jacquart (parent de la famille Castelain) de n' être pas emprisonné aux Bons- Fils (Ce couvent transformé en prison était situé a l'emplacement actuel de la gare du chemin de fer du Nord. Au moment de la chute de Robespierre, on se proposait de tuer en masse les 3.000 captifs dont on était embarrasse.) (Juin 1794).
Aussi, après le lamentable régime du Directoire, ce dut être avec soulagement qu'il accueillit l'Empire; en 1807, il est Conseiller Municipal. Un portrait datant a peu près de cette époque nous montre un homme jeune encore, aux lèvres épaisses, la chevelure brune retombant sur le front, aux yeux voiles de lourdes paupières; il est en gilet blanc avec une grosse cravate blanche, tandis q u' un. portrait ovale représente sa jeune femme de trois-quarts, les traits fins, la chevelure relevée en arrière, vêtue d'une robe de soie noire largement décolletée en carre. 
Sous la Restauration Charles Lethierry-Virnot fut député a Paris avec M. de Muyssart, Maire de Lille, et le Chevalier de Basserode pour représenter la ville au baptême et aux fêtes données a l'occasion de la naissance du Duc de Bordeaux, et reçut une médaille en souvenir de cette mémorable journée le
Ier Mai I821 (Charles Le Prévost de Basserode, né a St-Savinien (Charente-Inferieure), le 25 Juin 1777, sous-lieutenant au régiment de Vintimille, chef de bataillon au 7e Voltigeurs de la Garde Impériale, Colonel d'infanterie Ie II Décembre 1816, Chevalier de St-Louis, de la Légion d'Honneur et de l'ordre du Phénix de Hohenlohe:.e, Maire de \Wasquehal, Conseiller Municipal de Lille de 1826 à 1830, épousa Marie Lespagnol de Grimbry, il eut pour filles la Vicomtesse de Muyssart, belle-fille du Président du Conseil Général, et Mme Charles Desfontaines de Preux, épouse du Maire de Valenciennes, Conseiller General.) .
La filterie dont Charles avait réussi a maintenir la prospérité était assez importante pour mériter l'attention de Charles X, lors de son voyage dans les départements du Nord ( L'occupation du pays par les armées coalisées rendait presque impossible en 1815, les communications entre Ie département du Nord et l'intérieur, de nombreuses industries avaient du cesser leur production faute d'argent et de débouchés: confiante en la loyauté de Charles Lethierry, la maison de banque Charvet-Decroix lui avait procuré tous les fonds nécessaires pour fournir du travail à ses ouvriers, et traverser victorieusement une crise des plus graves). 

Charles-X-A-Lille  
Accompagné du Duc de Polignac, son premier écuyer, le Roi se rendit le 7 Septembre 1827 chez M. Lethierry-Virnot et visita divers métiers en activité pour préparer, filer et retordre un lin destine aux plus fines dentelles. Apres s'être informé du nombre des filteries lilloises et du chiffre de leur production annuelle (alors de quinze millions environ), le Monarque voulut bien s'informer de l'ancienneté de la maison, et de ce qui était particulier à M. Lethierry. Celui-ci ayant déclaré qu'il ne désirait rien tant que la continuité du régime actuel, Charles X lui frappa  amicalement sur l'épaule en lui adressant les paroles les plus aimables et les plus flatteuses ; Le roi partit après avoir donne des gratifications considérables aux ouvriers, laissant dans tous les coeurs des sentiments d'amour et de reconnaissance. RICHARD: Relation du séjour du Roi a Lille. Reboux-Leroy, 1828.
. La bonne grâce du Roi témoignait de son intense désir de plaire et d'être aime. A la suite de cette visite, M. de Villèle fit remettre la croix de la Légion d'Honneur a M. Lethierry
. Cette croix était la récompense de longs et loyaux services: 

Legion-honneur-Lethierry-d-EnnequinLegion-honneur-Lethierry-d-Ennequin
Dans ses mémoires, M. Félix CUVELIER rapporte qu'outre un titre nobiliaire, transmissible d'ainé en ainée, a condition d'établir un majorat. « Charles Lethierry déclina la proposition; il ne songeait pas à revenir en arrière, a enfreindre les dispositions de son contrat de mariage (art. 14), et ne voulait pas créer d'inégalité entre ses enfants dont la plupart étaient déjà maries ». 
Conseiller Municipal de 1807 a 1830, membre de la Chambre de Commerce (3), Charles Lethierry-Virnot fut aussi Président du Conseil de Fabrique de l'église St-Maurice, puis de l'église St-André, qu'il contribua a décorer par une verrière a ses initiales ; Les initiales C. L. T. E. s'y trouvent reparties sur deux écussons ovales; la vieille argenterie de Charles Lethierry-Virnot était seulement marquée d'un T. 
Cette époque de 1820 à 1840 qui fut la plus brillante de la carrière de Charles Lethierry, fut aussi celle de l'apogée de sa famille. Son fils Urbain était membre du Conseil d'Arrondissement et de la Chambre de Commerce, son fils Désiré était Maire de Lille, son neveu Carlos.de Beaupuy, adjoint, son neveu Louis Mottez, conseiller Municipal, son cousin J.B. Quecq de Sevelingue, conseiller général et François Barrois, le beau-père de ses enfants, Président du Tribunal et de la Chambre de Commerce. 

Lethierry-Ennequin-hotel-rue-Richelieu-Paris

Lieu de séjour à Paris


Lille_hospice_comtesse_chapelleQuecq-de-Sevelingue-Hospice Comtesse-Lille

Plaque, en bas à droite, dans le cœur de la chapelle de l’hospice Comtesse à Lille.

Peu après la visite royale, Charles Lethierry laissa a son fils Lucien, la filterie (La multiplication a Lille des filatures devait en 1863 mettre fin a cette ancienne industrie locale.), avec la jouissance de l'hôtel de la rue a Fiens, et alla résider dans celui de la rue Royale (N° 116) qui lui était échu au partage de I810. 

Lille-116-rue-Royale-LethierryLille-116-rue-Royale-Charles-Lethierry

Le 116 rue Royale ( maison à droite) google Map.

La maison de « Bon papa Thierry» était hospitalière et
patriarcale (Le foyer de Charles Lethierry était celui de ses quatre fils célibataires, Alix, Léon, Louis et Edouard ; d'Urbain, l'ainé, qui veuf deux fois vint avec ses trois enfants se réunir à son père ; de M. de Beaupuy, son beau-frère revenu d'émigration et retire du service militaire, de Carlos de Beaupuy qui passait dans la demeure de son oncle tout le temps qu'il ne consacrait pas à la capitale, de Madame Mottez, de ses enfants et petits-enfants qui y firent de fréquents séjours. Le chevalier de Basserode, M. Faure-Dujardin, maire de Wazemmes, qui mourut à 95 ans, Victor-Virnot en étaient les hôtes assidus...) : Des le retour de la belle saison, avec toute sa famille, il se transportait a. la campagne de Wazemmes, où, comme son père, il passait tous les étés ; il y donnait de grandes fêtes. 

Wazemme-campagne-Lethierry

Maison de campagne à Wazemmes, probablement celle des Lethierry

Chaque année cependant, cette campagne perdait de ses agréments champêtres et des constructions finirent par l'entourer de toute part (Le parc fut morcelé peu à peu. Sur une partie de ses terrains, on perça d'abord la rue d'Antin. Un hectare et demi fut exproprié au prix total de I franc pour créer la place de la Nouvelle-Aventure, puis un bois touffu sis en face de cette place fut livré aux constructions. En 1858, il ne restait plus en dehors des quatre cents verges sur lesquels s'élevait l'habitation, que le jardin Anglais d'une contenance de huit cents verges, séparé par une ruelle et auquel on accédait par deux chemins souterrains en pente douce. Apres le décès d’Alix Lethierry, le restant de cette propriété fut vendu a. M. Le Blan le 3 Mars 1879.
A l’extraordinaire développement de cette commune suburbaine qui maintenant comptait 20.000 habitants, Charles Lethierry contribuait avec sa générosité habituelle par ses largesses répétées aux bonnes œuvres, aux écoles, aux maisons religieuses, aux deux églises qu'il vit bâtir. Son grand âge n'avait aucunement affaibli ses facultés (Nous avons sous les yeux une lettre écrite le 25 juillet 1847 par Charles Lethierry à son fils Urbain voyageant alors en Espagne. Elle montre combien a quatre-vingts ans, il avait le jugement net et a la veille de la révolution de 1848 une claire prévision des évènements; il jouissait d'une excellente santé qu'il attribuait aux salutaires exercices de la chasse et à la régularité de l'existence. 
Dans les dernières années de sa vie, son neveu le peintre Victor Mottez exécuta d'après lui un portrait magistral, absolument dans la manière de Mr Ingres. Le vieillard est représenté de profil, la boutonnière ornée d'un large ruban rouge, tel qu'il se portait en ce temps-là. 

Lethierry-Mottez-1846

Lethierry-de-Bonneval%

Autoportrait-peintre-Mottez                Atelier-Victor-Mottez-neveu-Catherine-Virnot-Lethierry-d-Ennequin

Autoportrait de Victor Mottez            Son Atelier à Bièvre peint par son fils Henri Mottez

Apres avoir célébré leurs noces d'or, et fêté encore pendant douze ans 1'anniversaire de cette date solennelle, Catherine Virnot, mourut a. Lille, en son hôtel de la rue Royale, le 23 Mai 1851, âgée de quatre-vingt-un ans et son mari, le 7 Janvier 1858,
agé de quatre-vingt-douze ans, inhumés l'un et l'autre en leur caveau du cimetière du Sud (Les témoins du décès de Charles-Marie-Désiré Lethierry furent Auguste Lenglart et Henri Barrois, ses petits-fils. 
Son testament du 27 avril 1852 contenait un legs en faveur des pauvres de Wazemmes. Le partage de cette importante succession fut effectuée par Me Jules Desrousseaux, le 18 Septembre 1858 entre ses sept enfants survivants. On peut supposer qu'elle ne devait pas être très éloignée de quatorze millions.
« Nous venons de faire une perte bien regrettable en la personne de Messire Charles Lethierry, écuyer, Chevalier de l'ordre impérial de la Légion d'Honneur, décédé a Lille, le 7 de ce mois, qui habitait Wazemmes dans la belle saison. Dire tout le bien que faisait cet homme honorable serait chose difficile. C'était une grande âme et jamais une bonne œuvre, une entreprise utile ou pieuse n'a été faite sans qu'il y prit une large part. 

Il a été constamment l'un des plus fermes soutiens des Ecoles des Frères de la Doctrine chrétienne de notre ville et c'est grâce a sa générosité que ces écoles nous sont restées dans les moments difficiles ou les souscriptions n'étaient plus en nombre suffisant. M. Lethierry sera regretté de tout le monde car il était bon et affable pour chacun. Les malheureux surtout étaient les bienvenus auprès de lui : il donnait, donnait toujours ! Sa vie a été noble et belle; la récompense là haut sera magnifique... » Gazette de Wazemmes, 10 Janvier 1858.

______________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Quelques figures dans la descendance de Catherine Charlotte Virnot

 épouse de Charles-Marie-Désiré LE THIERRY

Jusqu'à la 5e génération.

Catherine Charlotte Virnot, née le 17 décembre 1770, Lille, Nord, décédée le 23 mai 1851 (80 ans). Mariée le 30 avril 1789, Lille (Saint-Etienne), Nord, avec Charles Marie Désiré Le Thierry, seigneur d'Ennequin, né le 26 mars 1766, Lille , décédé le 7 janvier 1858, Lille (91 ans), conseiller municipal de Lille, 

Enfants
    Urbain Charles Le Thierry, né le 26 février 1790, décédé le 30 mai 1868, Lille (à l'âge de 78 ans).
    Jules Désiré Le Thierry, né le 12 septembre 1791, Lille , décédé le 23 septembre 1834, Lille (à l'âge de 43 ans), Maire de Lille du 9 Février 1832 au 23 septembre 1834.
    Marié le 24 novembre 1816, Lille, Nord, avec Apolline Barrois.
    Adolphe Joseph Le Thierry, né le 5 novembre 1795, Lille , décédé le 12 août 1863, Lille (à l'âge de 67 ans).
    Marié le 24 novembre 1816, Lille (59, Nord), avec Julie Marie Barrois, née le 27 octobre 1795, Seclin , décédée le 20 janvier 1864 (à l'âge de 68 ans).
    Lucien Marie Le Thierry d'Ennequin, né le 14 septembre 1799, Wazemmes, Nord, décédé le 1er novembre 1883, Lille, Nord (à l'âge de 84 ans).
    Marié le 24 janvier 1827, Lille (59, Nord), avec Prudence Delebecque, née le 10 avril 1808, Gand (Belgique), décédée le 8 avril 1868, Bailleul (à l'âge de 59 ans).
    Adélaïde Le Thierry, née le 18 juin 1802, Lille , décédée en 1833 (à l'âge de 31 ans).
    Mariée le 7 février 1820, Lille , avec Henri Barrois, né le 8 juin 1790, Lille , décédé le 1er octobre 1870, Lille (à l'âge de 80 ans).
    Dominique Alix Le Thierry, né le 11 mars 1807, Lille , décédé le 15 décembre 1878, Wazemmes (à l'âge de 71 ans).
    Léon François Le Thierry, né le 20 novembre 1808, Lille , décédé le 28 novembre 1847 (à l'âge de 39 ans).

Petits enfants :

Adèle Catherine Le Thierry, née le 30 octobre 1817, Lille , décédée le 7 février 1876, Lille (58 ans).
Mariée le 18 mai 1836, Lille, avec Victor Dominique Virnot, né le 2 février 1803, Lille, décédé le 17 juin 1868, Lille (65 ans), 
Lucien François Le Thierry d'Ennequin
, né le 27 janvier 1830, Lille , décédé le 4 avril 1894, Lille (64 ans), entomologiste.
Marié le 31 août 1872, Lille , Saint André, avec Anna Claire Charlotte Bocquet, née le 3 juin 1850, Corbehem (62, Pas-de-Calais), décédée le 4 avril 1928, Lille (77 ans), 
Marc Frédéric Le Thierry d'Ennequin
, né le 4 septembre 1836, Lille , décédé le 6 janvier 1885, Lille (48 ans), chef d'escadron d'artillerie. Marié le 25 avril 1876, Lille , avec Céline Julie Marie Charvet,
Marie Catherine Le Thierry d'Ennequin
, née le 17 avril 1838, Lille , décédée le 1er janvier 1886, Menin, Nord (France) (47 ans).
Mariée le 22 mai 1860, Lille , avec Gustave Morael, né le 27 juin 1828, Wormhout , décédé le 2 septembre 1887, Wormhout (59 ans), notaire à Cassel , conseiller général, maire de Wormhout, 
Henri Joseph Barrois
, né le 17 octobre 1833, Lille , décédé le 20 juillet 1872, Lille (38 ans).
Marié le 1er août 1859, Lille , avec Julie Jeanne Virnot, née le 27 décembre 1839, Lille , décédée en 1908 (69 ans), 

Arrière petits enfants
Urbain Dominique Virnot
, né le 14 juin 1837, Lille , décédé le 24 janvier 1914, Lille (76 ans).
Marié le 9 octobre 1860, Lille , avec Louise Angélique Félicie Derode, née le 28 mai 1841, Lille , décédée le 30 septembre 1870, Lille (29 ans), 
Julie Jeanne Virnot
, née le 27 décembre 1839, Lille , décédée en 1908 (69 ans).
Mariée le 1er août 1859, Lille , avec Henri Joseph Barrois, né le 17 octobre 1833, Lille , décédé le 20 juillet 1872, Lille (38 ans), voir plus loin.
Lucien Marie Le Thierry d'Ennequin
, né le 18 mai 1881, Lille , décédé le 30 décembre 1944, Lille (63 ans), astronome. Marié le 28 décembre 1903, Lille , avec Lucie Aimée Marie Lefebvre,
Charles Désiré Le Thierry d'Ennequin
, né le 6 janvier 1860, Lille , décédé le 14 juin 1929, Paris (75) (69 ans), avocat, artiste statuaire, grand voyageur.
Georges Morael
, né le 15 avril 1861, Cassel , décédé le 16 août 1927, Boulogne-Billancourt (92, Hauts-de-Seine) (66 ans), bâtonnier de l'ordre des avocats, censeur de la Banque de France à Dunkerque, administrateur de la Société Foncière du Nord et de la Mondiale, maire de Wormhout. Marié le 16 avril 1890, Roubaix , avec Marguerite Réquillart, née le 1er mai 1868, Roubaix , décédée, 
Gustave Morael
, né le 28 juin 1862, Cassel , décédé le 14 mai 1948,Grasse, Alpes Maritimes (France) (85 ans), courtier maritime,conseiller-général du Nord 1897. Marié le 6 juillet 1895, Lille , avec Anne Marie Varé, née le 29 juin 1871, Cambrai , décédée le 23 février 1918, Paramé, Ile-et-Vilaine (France) (46 ans), 
Charles Barrois
, né le 21 avril 1851, Lille , décédé le 5 novembre 1939, château de Sainte-Geneviève-en-Caux, Beauval-en-Caux (Seine-Maritime) (88 ans), géologue, paléontologue.
Marié avec Henriette Bonte, née le 27 septembre 1859, Lille , décédée en 1947 (88 ans), 
Marie Adélaïde Lenglart
, née le 9 août 1849, Fives, Lille , décédée le 12 avril 1940, Bouvines (90 ans).
Mariée le 21 novembre 1868, Lille , avec Félix Dehau, né le 22 janvier 1846, Lille , décédé le 19 août 1934, Bouvines (88 ans), docteur en droit, maire de Bouvines, 

                        

   4° génération
Victor Virnot
, né le 22 janvier 1862, Lille , décédé le 28 janvier 1944, Lille (82 ans). Marié le 25 juillet 1889 avec Marie Bocquet, née le 26 août 1867, Lille , décédée le 2 septembre 1903, Mons-en-Baroeul (36 ans), Marié avec Berthe Cailliau, née le 1er décembre 1872, Tournai (Hainaut, Belgique), décédée,
Albert Dominique Virnot
, né le 17 octobre 1864, Lille , décédé le 18 octobre 1910, Paris (75) (46 ans). Marié le 12 novembre 1890, Paris (75), avec Thérèse Tourangin, née le 12 novembre 1870, Évreux (27, Eure), décédée le 15 janvier 1920, Mons-en-Baroeul (49 ans), 
Urbain Daniel Virnot
, né le 25 juillet 1869, Mons (Belgique), décédé le 17 novembre 1951, Lille (82 ans).
Marié le 4 mai 1895, Lille , avec Marguerite Ovigneur, née le 9 juillet 1873, Lille , décédée le 22 mars 1933, Lille (59 ans), 
Thérèse Marie Henriette Mathon
, née le 25 avril 1886, Roubaix (59, Nord, décédée le 22 août 1959, Nice (06, Alpes-Maritimes) (73 ans). Mariée le 11 juillet 1911, Neuilly-sur-Seine (92, Hauts-de-Seine), avec Alexandre Louis Julien Marius Benazet, né le 8 juin 1870, Saint-Girons (Ariège), docteur es lettres, directeur de la Santé Publique, maire de Viroflay, 
Alix Marguerite Morael
, née le 13 juin 1891, Dunkerque , décédée, artiste Peintre. Mariée le 29 avril 1922, Paris (75), avec André Emile Lecomte,
Georges Morael
, né le 4 avril 1895, Dunkerque , tué le 20 juin 1916, Verdun (Meuse), inhumé, mort pour la France (21 ans), 2ème canonnier au 28ème Régiment d'Artillerie - 6ème batterie.
Gustave Morael
, né le 3 juin 1897, Dunkerque , décédé en 1998, Nice, Alpes-Maritimes (France) (101 ans). Marié le 18 décembre 1923 avec Anne Marie de Saint-Aubert, née le 8 août 1905, Sains-les-Marquion (62, Pas-de-Calais), 
Jean Morael
, né le 29 mars 1906, Wormhout , décédé le 19 août 1976, Esquelbecq (70 ans), conseiller général du Nord. Marié le 15 novembre 1939, Paris 8ème (75), avec Madeleine Bernard, née le 5 décembre 1913, Paris 16è, 
Jean Barrois
, né le 30 novembre 1884, Lille , décédé le 28 octobre 1967, Lille (82 ans), médecin radiologue. Marié le 21 juillet 1912, Roubaix , avec Germaine Prouvost, née le 29 mars 1893, Roubaix , décédée le 13 octobre 1987, Lille (94 ans), 
Thérèse Barrois
, née le 27 février 1880, Nice (Alpes-Maritimes).
Mariée le 4 septembre 1900 avec Gaston Varé, né en 1868, décédé le 10 mars 1944, Tanger (Maroc) (76 ans), magistrat, juge d'instruction à Chinon (Indre-et-Loire) 1897, administrateur de sociétés,
Pierre Dehau
, né le 5 août 1870, Bouvines , décédé le 21 octobre 1956 (86 ans), religieux dominicain.
Félicie Valérie Dehau
, née le 7 juillet 1871, Bouvines , décédée en 1962, Paris (91 ans).
Mariée le 9 juin 1890, Bouvines , avec Georges Louis Prouvost, né le 14 juin 1866, Roubaix , décédé le 6 août 1926, Lille (60 ans), 
Claire Dehau
, née en 1872, décédée en 1932 (60 ans), en religion (soeur de St Vincent de Paul).
Marie Madeleine Dehau
, née le 2 avril 1874, Bouvines , décédée le 11 juillet 1929, Renescure (55 ans).
Mariée le 16 mai 1893, Bouvines , avec André Bonduelle, né le 7 novembre 1868, Marquette-lez-Lille , décédé le 9 août 1946, Renescure (77 ans), 
Elisabeth Dehau
, née le 29 mars 1878, Bouvines , décédée vers 19 juin 1968, Bouvines (peut-être 90 ans). Mariée le 6 août 1901, Bouvines , avec Henri Philippe, né le 26 septembre 1875, Lille , décédé le 12 juillet 1959, Bouvines (83 ans), notaire à Cysoing, 
Henriette Dehau
, née le 6 avril 1884, Bouvines , décédée le 25 juillet 1953 (69 ans). Mariée le 19 avril 1903, Bouvines , avec Louis Rollinde de Beaumont, né le 15 mars 1879, Cambrai , décédé le 29 décembre 1943 (64 ans), avocat, Batonnier, 
Jean Dehau
, né le 5 février 1888, Bouvines , décédé le 5 août 1959, Paris (71 ans), propriétaire agriculteur.
Marié le 14 mai 1912 avec Thérèse Davaine, née le 22 janvier 1891, Saint-Amand-les-Eaux , décédée en 1965 (74 ans), 
Michel Barrois
, né le 27 février 1895, Lille , décédé le 3 janvier 1975, Lille (79 ans), ingénieur civil des Ponts & Chaussées. Marié le 24 septembre 1921, basilique Notre-Dame du Saint Cordon, Valenciennes , avec Geneviève Marie Antoinette Vasseur,
Marcel Barrois
, né le 30 mai 1900, Lille , exécuté le 2 mai 1944, Dachau (Bavière, Allemagne), inhumé, Lille (43 ans), industriel, président du Centre d'Entraide des Prisonniers de Guerre au Ministère du Travail, président des Anciens Combattants de l'Allier, membre de l'Organisation de Résistance de l'Armée (filleule: Valentine Vasseur 1934-).
Marié le 8 août 1925, basilique Notre-Dame-du-Saint-Cordon, Valenciennes , avec Hélène Vasseur, née le 2 janvier 1904, Valenciennes , décédée le 8 décembre 2000, Lons-le-Saunier (Jura), inhumée, Moulins (Allier) (96 ans), décoratrice, 

                       

5° génération
Elisabeth Morael
, née le 12 août 1943, Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), décédée le 30 mai 1996 (52 ans) Mariée le 18 septembre 1970, Esquelbecq , avec Charles de Clermont-Tonnerre
le 6 juillet 1945, Bertangles, décédé le 30 mai 1996, accidentellement (50 ans).
Marie Madeleine Morael
. Mariée avec Joseph Tamer.
Bernadette Morael
, née le 2 juin 1952, Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), décédée le 20 décembre 1974, Paris 13è (75), inhumée, Esquelbecq (59) (22 ans). Mariée le 24 avril 1970, Esquelbecq , 
avec Gérald Savary de Beauregard, né le 2 septembre 1946, Sarreguemines (Moselle), décédé le 17 juin 1990, Paris 15è (75), inhumé, Montravers (79) (43 ans).
Mildrède Morael
, née le 26 août 1953, Le Mans (Sarthe), journaliste juridique. Mariée le 26 septembre 1981, Tours (Indre-et-Loire), avec Philippe Prové, né le 8 décembre 1952, Uccle, Bruxelles (Belgique), ingénieur agronome.
Marthe Prouvost
, née le 15 janvier 1892, Roubaix , décédée le 17 juin 1967, Paris (75 ans).Mariée le 31 juillet 1912, Lille , avec Joseph Lotthé, licencié en droit.
Georges Prouvost
, né en 1894, industriel en confection textile à Paris.
Marié le 26 septembre 1919, Lille , avec Marthe Virnot, née le 11 ma s 1896, Lille , décédée en 1985 (89 ans).
Joseph Prouvost
, né le 10 août 1896, Croix , décédé le 27 janvier 1965, Paris VII (68 ans).
Marié, Lille , avec Sabine Ovigneur, née le 2 novembre 1900, Lille , décédée.
Jacques Prouvost
, né en 1902, décédé. marié le 17 juillet 1928 avec Gabrielle de La Broüe de Vareilles-Sommières, née le 15 février 1908, Lille , décédée le 8 avril 1964, Tilques (Pas-de-Calais) (56 ans).
Jeanne Prouvost
, née en 1904, religieuse.
Louise Bonduelle
, née en 1895, décédée en 1895.
André Bonduelle
, né le 20 avril 1901, Marquette-lez-Lille , décédé le 15 janvier 1980 (78 ans), en religion -Dominicain.
Félix Bonduelle
, né en 1906, décédé, en religion - Dominicain.
Claire Bonduelle
, née le 28 avril 1909, Renescure , décédée le 7 juin 1937 (28 ans), religieuse dominicaine.
Bernadette Bonduelle
, née le 20 août 1914, Renescure, , décédée le 21 décembre 2011, Dax (40) (97 ans), religieuse dominicaine.
Charles Jeanson
, né le 2 septembre 1898, Armentières , décédé le 11 décembre 1990, Paris (75) (92 ans). Marié le 21 avril 1920, Paris (75), avec Antoinette Augier de Moussac, née le 22 novembre 1898, Compiègne 60, décédée le 15 février 1942, Compiègne 60 (43 ans) (filleul: Claude Jeanson 1922-2007). Marié le 30 janvier 1953, Paris (75), avec Chantal Camus La Guérinière, née le 25 juillet 1912, La Flèche (72), décédée le 22 avril 2003, La Flèche (72) (90 ans).
Paul Jeanson
, né le 2 novembre 1899, Armentières , décédé le 20 mars 1931, Étampes (Essonne) (31 ans), administrateur de sociétés (filleul: Michel Jeanson 1923-2001). Marié le 11 juillet 1923, Paris (75), avec Marguerite Join-Lambert,
Joseph Philippe
, né le 15 juin 1902, décédé en 2000 (98 ans). Marié en 1931 avec Gabrielle de La Broüe de Vareilles-Sommières, née le 15 février 1908, Lille , décédée le 8 avril 1964, Tilques (Pas-de-Calais) (56 ans).
Marie Philippe
, née le 26 octobre 1903, décédée en 1999 (96 ans), religieuse dominicaine à l'Abbaye de Wisques.
Jean Philippe
, né le 18 mars 1905, Cysoing , décédé le 4 février 1993, Trosly-Breuil (60) (87 ans), prêtre, religieux dominicain, co-fondateur de l'Arche avec Jean Vanier.
Cécile Philippe
, née le 6 août 1906, décédée le 25 mai 1986, Langéac (43) (79 ans), religieuse dominicaine.
Elisabeth Philippe
,  religieuse bénédictine à l'Abbaye de Wisques.
Evrard Philippe
, né le 1er août 1911, décédé le 24 novembre 1940, Osseja (29 ans), religieux.
Henri Philippe
, né le 8 septembre 1912, Cysoing , décédé le 26 août 2006, Prieuré Saint Joseph, Saint-Jodard (Loire) (93 ans), prêtre, dominicain, professeur de philosophie, fondateur de la communauté Saint-Jean en 1975.
Henriette Philippe
, née le 26 janvier 1915, religieuse bénédictine.
Louise Rollinde de Beaumont
, née en 1908, décédée le 9 mars 2011, inhumée le 12 mars 2011, cimetière de La Trinité-sur-Mer (56) (103 ans). Mariée le 3 avril 1929 avec Roger Denis du Péage, né le 19 mai 1905.
Joseph Rollinde de Beaumont
, décédé le 15 décembre 1980, artiste peintre. Marié avec Odette Jeanson, née le 1er août 1924, Serquigny (27).
Louis Rollinde de Beaumont
, né en 1918, décédé le 17 avril 2011, inhumé le 20 avril 2011, cimetière de Coquainvilliers (14) (93 ans). Marié avec Micheline Prouvost, décédée en 1968. Marié en 1969 avec Paule Donati, née en 1925, décédée le 25 décembre 2007, Paris, inhumée le 31 décembre 2007, cimetière, Huillé (Maine-et-Loire) (82 ans).
Charlotte Rollinde de Beaumont
, née le 10 février 1922, Lille, décédée le 27 octobre 1991, Paris (69 ans) (filleule:Angélique Remÿ de Campeau 1987-).Mariée le 18 octobre 1945, Paris, avec Guy de Craecker, né le 4 avril 1915, décédé le 19 mars 1983, Paris (67 ans).
Marthe Dujardin
, née le 7 janvier 1923, Lille , décédée le 9 mai 1993, Mézières-en-Santerre (Somme) (70 ans). Mariée le 18 août 1945, Lille , avec Dominique Fauchille, né le 29 décembre 1924, Lambersart , décédé, inhumé le 12 août 1990, Amiens (Somme) (peut-être 65 ans), industriel.
Antoine Dujardin
, en religion.
Françoise Barrois
, née Lille .
Mariée Mons-en-Baroeul , avec François Giard, né le 1er mars 1914, Saint-André-lez-Lille , décédé le 30 mai 1995, Lille (81 ans), archiviste paléographe, bibliophile, directeur de la Librairie Giard à Lille.
Geneviève Barrois
, née Lille , religieuse des Dames de la Sagesse.
Janine Barrois
, née Lille .
Mariée Marcq-en-Baroeul , avec Pierre Vassel, né Amiens (Somme), directeur de la Compagnie Française de Radiologie.
Monique Barrois
, née Lille , religieuse de la Congrégation des Petites Soeurs des Pauvres.
Dorothée Barrois
, née le 2 août 1927, Lille , décédée en février 2011 (83 ans) (filleul: Stéphane Derome 1964-). Mariée avec Jean Deruelle, né vers 1925, décédé en 2001 (peut-être 76 ans), ingénieur polytechnicien, directeur aux Charbonnages de France.
Christine Barrois
, néeLille . Mariée avec François Magerand, né Fontainebleau (Seine-et-Marne), docteur en médecine, colonel.
Bruno Barrois
, né le 6 mars 1936, Lille , tué le 23 octobre 1966, Port-Harcourt (Nigéria), inhumé, Moulins (Allier) (30 ans), ingénieur des Arts & Manufactures, ingénieur chez Schlumberger.
Gérard Théry
, né le 7 novembre 1922, Lille , décédé le 20 janvier 2009, Marcq-en-Baroeul , inhumé le 24 janvier 2009, Santes (86 ans), président de Chambre à la Cour d'Appel de Paris. Marié  Lille , avec Thérèse Dumont,
François Barrois
, juge à la Cour d'Appel de Douai. Marié avec Nicole Danjou.

___________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Cachet de l’Abiette

Au sujet des Muyssart 

Muyssart

D'azur à trois coquilles d'or

"Le comte Charles Emmanuel François de Muyssart, né le 25 décembre 1785 à Lille (Nord) et mort célibataire le 20 avril 1856 dans la même ville, était un administrateur colonial français. Il est issu d'une vieille dynastie lilloise anoblie par l'office. Son aïeul paternel, le comte François de Muyssart, était grand bailli des états de la Flandre wallonne. Son père Jean-Baptiste Joseph de Muyssart (Lille 1753-idem 1848) fut lui aussi grand bailli des états de la Flandre wallonne puis devint, sous la Seconde Restauration, maire de Lille de 1816 à 1830 et député ultra du Nord de 1823 à 1827. 

Muyssart

Charles de Muyssart entre dans l'administration de la Marine comme élève-commissaire au port de Brest en 1808. Il embarque comme agent comptable sur le lougre Le Granville en 1810 avant de réintégrer son poste à terre jusqu'en 1812. Il sert ensuite comme sous-commissaire de la Marine au port d'Anvers de 1812 à 1814. Après la chute du Premier Empire, il est brièvement affecté au port de Lorient, puis employé au Ministère de la Marine jusqu'en janvier 1816. Il sert ensuite durant deux ans comme chef de service au port de Dunkerque, puis au port du Havre pendant l'année 1818.  Sa promotion comme commissaire de la Marine de 2e classe en décembre 1818 inaugure le versant colonial de sa carrière. Il est employé en Martinique de décembre 1818 à février 1823. A cette date, il passe commissaire ordonnateur de la Marine à Cayenne. Le 25 mars 1825, Muyssart prend possession par intérim des fonctions de gouverneur, commandant et administrateur de la Guyane française après le départ pour la métropole du titulaire, le capitaine de vaisseau Milius. Il est promu au grade de commissaire de la marine de 1e classe en mai 1825. Il transmet le poste de gouverneur par intérim de la Guyane au capitaine de frégate Joseph de Burgues de Missiessy le 26 mars 1826, et succède le 11 avril à Jean Jubelin en qualité de commissaire ordonnateur de la Marine à la Guadeloupe2. Il est élevé au rang de commissaire principal de la Marine par ordonnance royale du 16 février 1827. Il exerce les attributions d'ordonnateur de la Guadeloupe jusqu'au 1er juin 1829 puis, à l'issue d'un congé en métropole, du 1er mars 1830 au 31 janvier 1833. Rentré en métropole en 1833 et placé en position en non-activité, il regagne sa ville natale où il s'adonne aux bonnes œuvres, acquérant ainsi la réputation d'un « bienfaiteur des pauvres ». Ses actions charitables et le renom de sa lignée, dont il était le dernier représentant, expliquent que son nom ait été donné à une des rues de la cité lilloise après sa mort. Charles de Muyssart avait été fait chevalier de la Légion d'honneur en mai 1825 et chevalier de Saint-Louis en octobre 1829. » Wikipedia

Leprevost-Basserode-Muyssart

Guidin

 ils avaient eu onze enfants : 

1° Urbain-Charles LETHIERRY

urbain-lethierry

Lethierry-Urbain-bapteme

naquit le 26 Février 1790. Membre du Conseil d'Arrondissement, de la Chambre et du Tribunal de Commerce de Lille, Economiste distingue, il publia divers ouvrages pour soutenir la doctrine du libre-échange. Le 26 Mai 1819 il avait épouse en premières noces Céline-Joseph-Marie BONNIER DU METZ, née a Marquette-lez- Lille, le ref Aout I79I, de Messire Hyacinthe- Ignace-Joseph, Chevalier, Conseiller du Roi; Trésorier de France au Bureau des finances de Lille et de Sophie-Félicité Mathon, décédée le 29 Septembre 1829, à Wazemmes ou elle fut inhumée le 1er Octobre. Elle avait eu trois enfants. Au mois d’avril 1832, Urbain Lethierry épousa en secondes noces Elisabeth Arshdall, née à Londres le 8 septembre 1785, fille de Richard Montgommeri, membre du parlement britannique, archevèque de Cantorbery, primat d’Angleterre, Primat d’Angleterre, le premier personnage du royaume après les princes de la famille royale, décédé à Tours, et de Anne-Marie Montagne, décédée à Derby. Elisabeth Arshdall n’eut pas d’enfant et mourut à Lille, 24, rue Française, le 30 septembre 1835, agée de quarante-neuf ans. Le service funèbre fut célébré le 2 octobre au temple évangélique de la rue de Tournai et l’inhumation eut leiu au cimetière de l’Est, dans la section des protestants. Madame Auguste Barrois possédait dans un beau cadre Empire, une minitaure ovale d’Elisabeth Arshdall ; le peigne en forme de couronne, est en écaille, la robe blanche en mousseline brodée, l’écharpe tricolore, afin sans doute de  souligner sa nationalité nouvelle. Madame Eugène Martin  possède son portrait en pied à l’aquarelle, le portrait de sa mère, celui de son père avec son frère Edouard.

Lethierry-Hotel-Urbain

L' hôtel Lethierry d’Ennequin: 32, rue Vantroyen , Lille : « Charles Simon Lethierry, Seigneur d’Ennequin, en bordure d’une voie privée ouverte en 1860, la rue Vantroyen, Sur des terres familiales ayant appartenu ,Urbain Lethierry fera construire en 1864 sa maison de campagne et quittera pour elle le 114 de la rue Royale. C’est un personnage important, né à Lille en 1790, économiste distingué, partisan du libre échange, époux en secondes noces d’Elizabeth Arshdall, sœur de l’archevêque de Canterbury, primat d’Angleterre... Urbain Lethierry survivra longtemps à sa seconde femme et à ses enfants. Grand amateur de musique, possesseur de violons de Stradivarius et d’Amiati, il s’est aménagé dans sa maison de la rue Vantroyen une salle de concert que son cousin Victor Mottez décore de fort belles fresques. Elles représentaient le maître de maison, sous les traits d’Ulysse, dans son vaisseau au milieu des Sirènes, et l’assemblée des Muses. Ces fresques furent recouvertes de papiers peints et depuis lors gravement détériorées. Après sa mort, le nom des Lethierry restera longtemps attaché à la maison voisine du 46 rue Blanche, mais Urbain Lethierry fut le premier de sa famille à choisir Saint-Maurice! En 1979, en prolongeant la rue Mehl et en démolissant quelques maisons rue Blanche, la ville met en place le projet de faire descendre tout ce qui roule des hauteurs de la rue de la Madeleine vers la rue Eugène Jacquet et vers Fives. Au coin de la rue Blanche, qu’empruntent désormais d’énormes camions, la vieille maison semble se dresser avec reproche contre cette nouveauté... mais dans le parc, le superbe marronnier continue à chanter la gloire de Saint Maurice des Champs ! (Lille-Ancien-2002). D’un voyage à Munich, il ramenaz la réduction à cire perdue de deux bustes antiques de la Glyptothèque : un satyre et un athlète.

Mottez-Lethierry-Urbain

Mottez-Lethierry-UrbainMottez-Lethierry-UrbainMottez-Lethierry-Urbain

 

 

           Archdall

Archdall-Lethierry-Cantorbery


 

« Céline Bonnier du Metz était la nièce de Jacques-Nicolas Taverne de Mondhiver, Seigneur de Renescure et la belle sœur de M. Reynard, l’érudit conservateur du musée de Lille » CLT.

Reynard-Carpeaux

Carpeaux, Jean-Baptiste : Edouard Reynard, peintre de paysage (Lille 1802-Lille 1879), conservateur puis directeur du musée de Lille, 1841-1879,

administrateur des Académies, 1867, médaillon octogonal en bronze dans un cadre en cuivre, H. 0.253 ; L. 0.211 ; P. 0.026 m.

En 1720, la seigneurie de Renescure, qui appartenait à Anne Auguste de Montmorency sortit de cette maison et passa en celle de Jean Nicolas Taverne, descendant de Nicolas Taverne qui se fixa à Dunkerque après le sac de Thérouanne par Charles Quint en 1553.
Le tableau, oeuvre d'un auteur inconnu de l'école française du 18éme siècle, intitulé "Concert en famille au château de Renescure" ©Photo RMN "Quecq d'Henripret" , est la propriété du musée des Beaux-Arts de Lille.
Concert Taverne-de-Mondhiver-en famille au château de Renescure

"Sur le plan de droite figure le seigneur Jean Nicolas de Renescure portant un habit vert à boutons d'or.
Au milieu Dame Marie Van der Linden, son épouse en secondes noces; elle joue du clavecin.
A côté du seigneur, Dame Jeanne Mahieu de Burgault en robe rose, tenant un éventail à la main; près d'elle, son mari Louis Nicolas Taverne seigneur de Beauval, fils d'un premier mariage. Marie Anne Félicité Taverne de Renescure porte le vêtement des jeunes filles des grandes maisons de cette époque. Nicolas Honoré Marie Taverne de Boisforest en habit gris foncé chante avec sa soeur. Nicolas François Taverne de Longchamp, officier de génie est revêtu d'un habit tirant sur le gris avec parements en velours marron; il joue du violon.
François Taverne de Lamoral en habit mauve est chargé d'exécuter la partie écrite pour la flûte, et Jacques Joseph Nicolas Taverne de Montdhiver celle pour le violoncelle. Jean Nicolas Taverne, seigneur de Tersud, encore en jupe avec un bonnet rose, une robe bleue de roi, tient à la main un livre de musique. Demoiselle Henriette Taverne de Renescure est habillée en jeune fille avec une robe mordorée. Le précepteur en habit gris bat la mesure. La Demoiselle Hornaert, dame de compagnie en robe capucine a les mains croisées. A gauche dans le fond, M. de Lacoste, officier au régiment du Limousin, monte l'escalier accompagné de sa Dame en robe bleue. Au balcon l'on aperçoit deux femmes de chambre. A droite, derrière M. Taverne de Renescure, se tient son domestique nègre. Dans un coin du tableau à gauche, une autre main a peint Jacques Joseph Nicolas Taverne de Montdhiver, l'héritier du titre de seigneur de Renescure au décès de son père. Ce fut après son mariage avec Demoiselle Anne Marie Coppens d'Honschoote qu'un artiste peintre fit une seconde reproduction de ce personnage, qui apparaît en mousquetaire ayant à ses côtes sa compagne en robe blanche à ramages.

Un portrait de Nicolas Taverne de Montdhiver.

« Une dizaine de villes françaises de province, dont Dunkerque, ont eu le privilège de bénéficier d'une activité théâtrale continue depuis la fin du règne de Louis XIV. Par lettres patentes du 2 avril 1776, Nicolas Taverne de Montdhiver obtient l'autorisation de bâtir une salle de spectacle, place Dauphine à Dunkerque. En juillet 1776, le magistrat approuve ces lettres en lui cédant un terrain rue de Nieuport.

La construction de la salle de spectacle appelée communément La Comédie est rondement menée puisque les travaux commencés en avril 1777 sont achevés six mois plus tard. L'exploitation de cet établissement culturel est confiée à un directeur dépendant à la fois du gouverneur, qui lui octroie le privilège des spectacles, et du magistrat qui exerce un droit de police générale sur les comédiens et les spectateurs.

La police des spectacles se décline dans une grande variété de tâches, depuis l'autorisation du spectacle en ville jusqu'à la discipline des comédiens, en passant par le prix des places, autant d'objets qui intéressent peu la sûreté publique. Les aspects les plus sécuritaires de la police du spectacle concernent les bâtiments, la police du public et l'impact sur la circulation urbaine. Cette police qui n'est pas tout à fait nouvelle se développe particulièrement dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, au moment où les villes s'équipent de lieux adaptés. » La Voix du Nord
Jacques Joseph Nicolas Taverne, seigneur de Renescure, de Montdhiver, de Beauval, de Zegerscappel, espier de Saint-Omer et Swynland, après avoir été mousquetaire de la garde du roi et lieutenant du roi d'Hondschoote, fut bourgmestre de la ville de Dunkerque. Pendant son administration, il fit graver une vue de Dunkerque du côté de la mer qu'il dédia à son Altesse Sérénissime Monseigneur le duc de Penthièvre, amiral de France." http://humez.perso.neuf.fr/Pages/hist.html
 

2° Désiré LETHIERRY
 Engagé a dix-huit ans dans I’ armée de l'Empereur, il était capitaine d'artillerie a 21 ans. II se signala dans les batailles de Salamanque, de Vittoria, de l’Adour et surtout a celle de Toulouse, ou sa batterie fit des prodiges qui contribuèrent a la victoire; il y fut blesse d'un éclat d'obus et propose pour la croix.

bataille-Toulouse-Desire-LethierryBataille-Vitoria-Desire-Lethierrybataille-vitoria-Desire-Lethierry

Batailles de Toulouse, de Vittoria.

 Désiré Lethierry rentra dans la vie civile afin de se marier, remplaça son père au Conseil Municipal et succéda a M. Jean Baptiste Smet comme Maire de Lille le 9 Février 1832. II suivi l'exemple de désintéressement de ce dernier, et renonça spontanément au traitement de 12,000 francs, alors attache a cette fonction (5).' « Esprit conciliant et ferme, d'une extrême aménité de caractère, il rendit de grands services a sa ville natale, et donna une vigoureuse impulsion aux travaux d’assainissement et d’embellissement. Sa conduite fut admirable pendant l'épidémie de cholera qui désola la ville a cette époque. En ces tristes circonstances, il se multiplia, organisa les secours avec un dévouement et une activité au-dessus de tout éloge, se transporta au domicile des cholériques et alla même jusqu'a toucher les malades afin de rassurer la population affolée» ("). Apres l'épidémie, le Roi Louis-Philippe décida de venir a Lille et fit coïncider son voyage avec la rentrée des troupes du Siege d' Anvers. La Reine Marie-Amélie fit son entrée avec Madame Adelaïde et les princesses d'Orléans.

Visite-Louis-Philippe-LilleOrleans-Marie-Amelie

 elles furent reçues par le Lieutenant-General Corbineau, le préfet baron Méchin, et M. Lethierry, Maire de Lille, qui le 16 Janvier 1833 fut décoré de la main du Roi et reçut de Madame Adelaïde une épingle de cravate en brillants.

M%E9chin,_AlexandreCorbineau-Jean_Baptiste_Juv%E9nal_Corbineau

Alexandre Edme, baron Méchin est un haut fonctionnaire et homme politique français né à Paris le 18 mars 1772 et mort à Paris le 20 septembre 1849.

Jean-Baptiste Juvénal Corbineau (né le 1er août 1776 à Marchiennes (Nord), mort le 18 décembre 1848 à Paris) est un général de division français, comte de l'Empire, grand-croix de la Légion d'honneur et pair de France. Il fut frère cadet du général Constant Corbineau, et frère ainé du baron Hercule Corbineau. Il fut chargé de la 16e division militaire (Lille), et plus tard créé pair de France (12 septembre 1835) et élevé grand-croix de la Légion d'honneur (5 mai 1838).

C'est lui qui, le 6 août 1840, fit arrêter à Boulogne le prince Louis-Napoléon Bonaparte.

Mort à Paris en 1848, il avait à l'armée deux frères, Constant, mort à Eylau, et Hercule, distingués comme lui par leur bravoure, ce qui les avait fait surnommer les Trois Horaces. Napoléon Ier donna pour armes à la famille Trois bras. Fernand de Wissocq, arrière-neveu du général Corbineau, a publié leur vie : Trois soldats, Constant, Juvénal et Hercule Corbineau (Paris, imprimerie des Orphelins-Apprentis d'Auteuil, 1904, in-8°, 62 p.). Son nom est gravé sur la 32e colonne de l'Arc de Triomphe, côté Ouest

Désiré Lethierry était encore en fonctions lors de sa mort, le 23 Septembre 1834. 
Il avait épouse sa cousine germaine Apolline-Zoe BARRROIS , née le 24 Pluviose an VII (13 Février r799) fille de François- Joseph, Chevalier de la Légion d'Honneur, et d’Alexandrine Virnot. L'acte civil fut passe a la Municipalité le 24 Novembre 18r6 au soir, et le mariage célébré, paroisse St-Maurice le 25 a minuit en même temps que le mariage d'Adolphe Lethierry avec Julie Barrois, les deux frères épousant les deux sœurs.

3° Charlotte-Adelaïde, née paroisse Saint-Maurice, le 17 Mars 1793, décédée a Wazemmes, le 14 Fructidor an VI (31 Août1798) ;

4° Adolphe, époux de Julie BARROIS, qui formera une première branche collatérale.

 Adolphe-Joseph LETHIERRY, quatrième enfant de Charles et de Catherine Virnot, ne le 5 N novembre 1795, épousa a la mairie le 24 Novembre 1816, et a l'église St-Maurice, le 25 Novembre a minuit sa cousine germaine, Julie-Marie BARROIS née a Seclin, le 29 Octobre 1795, de François, chevalier de la Légion d'Honneur et d'Alexandrine Virnot.
Adonne a l'étude des langues orientales, Adolphe Lethierry publia a Paris et a Leipzig divers ouvrages sur les racines Hébraïques et Chaldéennes avec leurs dérives dans les principales Langues de l' Asie et de I’ Europe et sur les signes du Zodiaque . (Bibliothèque Nationale X 5074 et 5075).
Le portrait de l'auteur appartient a M. Adolphe Barrois-Watine.
II mourut a St-Maurice-Iez-Lille le 10 Aout 1863 ; sa femme le suivit au tombeau Ie 20 Janvier 1864, ayant eu trois enfants :

5° Henriette-Aldegonde, née le 16 Frimaire an V (5 Décembre 1795) rue a-Fiens, décédée le 27 Décembre 1804

6° Lucien, qui  continuera la descendance directe,
Lucien-Marie LETHIERRY, Sixième enfant de Charles et de Catherine Virnot, ne a Wazemmes, faubourg de Béthune, le 28 Fructidor, an VII (14 Septembre 1799) fut présente ledit jour a la Maison Commune par son père, assiste du citoyen François-Emmanuel Désiré Quecq, domicilie rue de la Barre, et de la citoyenne Marie-Anne-Françoise de Bonneval, domiciliée a Wazemmes, faubourg de Béthune. 
Le 24 Janvier 1827, par devant Charles-Marie-Armand de Formigier, son cousin, Adjoint au Maire de Lille, il épousa Prudence- Josèphe DELEBECQUE , née- Paroisse S L Michel a Gand (Royaume des Pays-Bas) le 10 Avril r808 de Charles-Joseph et de Marguerite-Alexandrine Barrois, domiciliée a Lille, rue de Fives. Les témoins furent Désiré et Adolphe Lethierry, frères a l'époux; François-Joseph Barrois, aïeul a l'épouse et Henri-Thomas Barrois, son oncle. 
 DELEBECQUE: D'azur à un chevron d'or accompagne en chef de deux vols d'argent et en pointe d'une bécasse d'or. La famille Delebecque était alliée aux familles Demesmay, Piat, Mathon, Malou et de Wavrin; au nombre de ses membres elle comptait Mgr Charles Delebecque, évêque de Gand, ne a Deulemont, décédé a Gand en 1865.
Apres en avoir retire les tapisseries, les vieilles vaisselles en étain  en faïence de Lille (La manufacture royale de porcelaine de Mgr. Ie Dauphin avait ete fondee _ a Liile en 1782 par Leperre-Durot. )  et en porcelaine du Japon qui le garnissaient (toute la dinanderie fut réquisitionnée par l'ennemi au cours de l'invasion de 1914), Lucien vendit l'h6tel de la rue a Fiens, en 1863 au prix  de 140.000 frs pour se fixer au faubourg St-Maurice ; Les cinq hectares de terres situes a Fives, qui furent expropries pour les fortifications et la gare du Chemin de fer du Nord, Prudence Delebecque les avait hérités de sa mère. il y mourut le 2 Novembre 1883 dans sa maison de la rue Vantroyen et fut inhume au cimetière de l'Est ou reposait sa femme décédée le 8 Avril 1868 . Il avait eu quatre enfants.

 7° Alexandrine, épouse d' Henri-Thomas BARROIS,
Adélaïde-Alexandrine LETHIERRY, septième enfant de Charles-Marie-Désiré, et de Catherine Virnot, née a Lille le ler Juin 1802, épousa le 8 Février 1820 Henri-Thomas BARROIS, son cousin germain, ne a Lille le 8 Juin 1790, fils aine de François-Joseph, chevalier de la Légion d'Honneur, et d' Alexandrine- Joseph Virnot; elle mourut a Lille, Paroisse St-Maurice, le 2 Novembre 1833 ayant eu huit enfants : 

En secondes noces, Henri Thomas Barrois épousa sa cousine Félicie VIRNOT, dont il eut trois enfants:

8 Dominique-Alix, ne a Lille le II Mars 1807, décédé le I5 Décembre 1878 à Wazemmes, rue des Stations, dans la maison de campagne qu'il tenait de son père, inhume au caveau de famille du cimetière du Sud.  
9° Léon-François, ne le 20 Novembre 1808, célibataire, décédé chez son père le 28 Novembre 1847 et inhumé le 1er Décembre au nouveau cimetière de Wazemmes;  
10° Louis-Amédée, né a Lille le 5 Février 1815 à 2 heures du matin, décédé à Wazemmes,le 27 Mai 1820.

11 Edouard-Alexandre, frère jumeau du précédent, né le 5 Février 1815 a 3 heures du matin, décédé le 10 juin 1830, Paroisse St-André, et inhumé à Wazemmes, le 12 Juin près de son frère.

Textes issus de l’ouvrage du vénéré Charles Le Thierry d’Ennequin à qui nous rendons hommage : « Une famille bourgeoise de Lille, ses alliances, ses seigneuries, 1610-1930 »

La petite fille d’Alexandrine Virnot 

Copineau-de-Negrier-Virbnot-Barrois*

épousa Elzéar de Négrier, Capitaine de grenadiers, né à Périgueux, de François , Général de division, mort à Paris, 37, rue Vaneau, portraituré par Louis Joseph César Ducornet.

Le Général Négrier Né au Mans (Sarthe), le 27 Avril 1788. Général de Division. Questeur de l'Assemblée Nationale. Mort à Paris, le 25 Juin 1848 : [estampe] - 1

Elzéar de Négrier appartient à une dynastie de soldats : « son grand père , officier de marine avait eu deux fils : François-Casimir ci après et Ernest, général, père du général de négrier, inspecteur d’armée, membre du Conseil Supérieur de la guerre, grand croix de la légion d’Honneur, décédé subitement au cours  d’une croisière au Spitzberg en août 1913 » Ch Lethierry d’Ennequin.

« François-Marie-Casimir de Négrier, né le 27 avril 1788 au Mans et tué le 25 juin 1848 à Paris, est un général français. Il participa aux guerres du Premier Empire et à la conquête de l'Algérie par la France et fut tué durant les journées de Juin 1848.

Son père, le capitaine de vaisseau François Gabriel de Négrier, fuit la France sous la Terreur et se réfugia à Lisbonne. Il avait 12 ans lorsque le général Lannes le prit sous sa protection et l’emmena avec lui dans son ambassade au Portugal. Lannes le confia ensuite aux soins de son aide-de-camp Subervie, qui le ramena en France et surveilla son éducation. Destiné au métier des armes par son illustre protecteur, les succès de la campagne d’Austerlitz enflammèrent tellement le jeune cœur de Négrier que, abandonnant le lycée et ses études, il entra comme simple soldat dans le 2e d’infanterie légère en septembre 1806, et rejoignit immédiatement les bataillons de guerre à la 2e division du 8e corps de la grande armée. Il assista au siège de Hamelin en octobre et y fut nommé caporal le 24 novembre.

Dans la campagne suivante, au siège de Dantzig, avec le 10e corps, Négrier se trouva, le 20 mars 1807, au passage de l'île de Noyat, opération dont le but était de couper les communications de la place avec la mer, et dont le succès valut six décorations aux soldats qui s’y étaient le plus distingués. Il était également à la bataille du 4 avril, où sa compagnie repoussa de la presqu’île de Pilau une colonne prussienne qui fut contrainte de se jeter en désordre dans les bateaux pêcheurs en abandonnant trois-cents prisonniers. Le 17, sa compagnie contribua encore à repousser dans la place une colonne de Russes et de Prussiens qui laissa cinq-cents hommes sur le terrain.

Après la capitulation de Dantzig, le 2e Léger étant passé au 2e corps, Négrier, qui avait été fait sergent le 1er juin, se trouva le 14 à la bataille de Friedland, où un éclat d’obus l’atteignit au-dessus de l’œil gauche, au moment où, formé en carré, son régiment essuyait, l’arme au bras, tout le feu de la droite et du centre de l’armée russe.

Après la paix de Tilsitt, Négrier à qui sa blessure avait mérité l’épaulette d’adjudant-sous-officier le 24 juin, rentra en France et reçut le 1er septembre la décoration de la Légion d'honneur. Il n’avait alors que dix-neuf ans et comptait déjà deux campagnes en moins d’une année de service.

Du camp de Rennes il passa en Espagne, fut nommé sous-lieutenant le 7 juillet 1808 et lieutenant le 13 novembre ; il combattit, le 10 décembre, à la bataille de Gamonal qui ouvrit aux français les portes de Burgos, et le 11, à la reconnaissance de San Vicente de la Barquera, dans les Asturies. Dans cette affaire, où 10 000 Espagnols furent battus et chassés par un bataillon du 2e Léger, fort de 1 200 hommes, on s’était emparé d’un petit bâtiment chargé de montres. Le général Michel Silvestre Brayer les fit distribuer aux militaires, aux officiers et aux soldats. Négrier se trouva du nombre des récompensés.

Dans la campagne de 1809, il se trouva à la bataille de Cacabelos le 3 janvier, à celles de Lugo, d’Elviña et de La Corogne qui décidèrent la retraite du général anglais Moore. Au Portugal, avec le maréchal Soult, il assista à la bataille de Monterey, le 5 mars, puis à la retraite de l’armée française devant les armées combinées de sir Arthur Wellesley et du maréchal Beresford.

Le 27 septembre 1810, Négrier reçut, à la bataille de Buçaco un coup de feu à la tête, au moment où les généraux Merle, Foy et Graindorge, un fusil à la main, combattant comme les soldats, faisaient de vains efforts pour maintenir leurs troupes sur la serra de Alcoba.

Nommé capitaine le 31 juillet 1811, il assista l’arme au bras à la bataille de Fuentes de Oñoro, se trouva en 1812 au siège de Castro et à la bataille des Arapyles, qui fut le signal des revers français dans la Péninsule ibérique. En mai 1813, il suivit le mouvement de retraite de l’armée de Portugal sur l’Èbre. Blessé d’un coup de feu à la tête le 21 juin, à la bataille de Vitoria en défendant le pont de l’Ariago et le village d’Abechucho, il conserva néanmoins assez de force pour rester à son poste et se trouva, le 31 août, à la bataille de San Marcial, où il eut le bras droit traversé par une balle.

À l’ouverture de la campagne de 1814, il fut élu chef de bataillon le 4 octobre 1813 et assista aux batailles de Brienne, de La Rothière, de Champaubert et de Vauchamps. Après l’occupation de Méry-sur-Seine par le général Boyer, le 23 février, le corps du feld-maréchal autrichien Schwarzemberg avait mis le feu à la ville, espérant que l’incendie arrêterait les troupes françaises, mais le commandant Négrier, à la tête du 2e de Ligne, s’élança au milieu des flammes, traversant le pont au pas de charge au milieu d’un feu si ardent que quelques gibernes s’enflammèrent et sautèrent. Cet acte héroïque permit aux troupes françaises de rentrer à Troyes avec Napoléon Ier le 25.

Il suivit Napoléon dans sa marche sur Soissons, et dans la nuit qui précéda la bataille de Craonne, il surprit, avec cinq-cents hommes, les Russes dans leur bivouac, en tua un grand nombre et rejeta les autres au-delà du village. Napoléon, témoin de ce beau fait d’armes, le nomma officier de la Légion d’Honneur le 13 mars et accorda vingt-cinq décorations à son bataillon. C’était la dernière fois qu’il participait à cette lutte.

La Restauration le conserva en activité. Après le 20 mars, il fit partie, avec le 2e léger, de la division Reille, 2e Corps, et se trouva engagé le 15 juin en avant de Thuin contre un corps prussien de 890 hommes qu’il chassa devant lui jusqu’au-delà du pont de Marchiennes. Dans la journée du 16, il combattit aux Quatre-Bras. Le 18, il fit partie de l’attaque du bois et du château de Hougoumont, où il eut la jambe droite traversée par un coup de feu.

À la Seconde Restauration, il échappa encore au licenciement, grâce à sa grande réputation de courage et de talent. De 1816 à 1829, il fut successivement employé dans les grades de major, de lieutenant-colonel et de colonel dans la légion de Lot-et-Garonne, les 54e et 16e Régiments de Ligne, et il reçut la croix de Saint-Louis le 17 août 1822.

Promu au grade de colonel le 22 août 1830 et mis à la tête du 54e de Ligne, il obtint la croix de commandeur de la Légion-d’Honneur le 18 avril 1834, fut compris dans la promotion des maréchaux de camp le 22 novembre 1836 ; il prit le commandement de la subdivision du Pas-de-Calais, le 8 décembre.

Appelé en mars 1837 à la tête d’une brigade d’infanterie dans la division d’Alger, il séjourna au camp d’observation de Boufarik durant le mois de juin, et remplaça le gouverneur général dans la province d’Alger pendant la seconde expédition de Constantine.

À la fin de novembre, le maréchal Valée lui confia le commandement de Constantine et de ses dépendances, et en août 1838, il fut chargé de compléter la reconnaissance du chemin de Constantine à Stora. Sa marche hardie dans une contrée où les Turcs n’osaient pas s’aventurer étonna les Kabyles. Dès lors, commença, sous sa direction, l’exécution de cette voie militaire, longue de 22 lieues, qui conduit en trois jours de marche de Constantine à la mer.

Vers le même temps, le commandant de Mjez Amar ayant été arrêté par les Haraktas, dans une reconnaissance, le général Négrier marcha pour les punir mais, à l’apparition de ses troupes, cette tribu demanda l’aman et se soumit à la réparation qu’il exigea d’elle, puis comme l’ex-bey El-Hadj-Ahmed s’approchait de Constantine qu’il espérait surprendre, le général se porta au-devant de lui et le contraignit à reculer sans combat.

Rappelé en France en juillet 1838, le général Négrier prit le commandement du département du Nord. En janvier 1839, on lui confia celui de la 2e brigade, 3e division, rassemblée sur cette partie de la frontière, et il rentra dans sa subdivision au licenciement des corps d’observation le 25 mai. Vers la fin de juin, il eut le commandement de la 4e division d’infanterie à Paris, fut employé au camp de Fontainebleau en 1839 et 1840, alla en mission à Heilbronn pour assister aux manœuvres des troupes du 8e corps de la confédération germanique. Envoyé de nouveau en Algérie à la fin de janvier 1841, il reprit le commandement supérieur de la province de Constantine.

Abd-el-Kader avait conservé du côté de Msilah, au sud-ouest de Sétif, un reste d’influence qu’il importait de détruire. À cet effet, le général Négrier se rendit à Msilah, en mai, à la tête d’une forte colonne. Il y fit reconnaître l’autorité d’El Mokrani, calife, par un grand nombre de tribus qui vinrent faire leur soumission et pourvut aux dispositions nécessaires pour neutraliser le califat d’Abd-el-Kader. Créé lieutenant-général le 18 décembre 1841, il ouvrit la campagne de 1842, en repoussant, en janvier, une attaque dirigée contre Msilah par Ben Omar, calife de l’Émir. Le 31 mai, il prit possession de Tebessa, situé à 35 lieues sud-est de Constantine, et après avoir donné dans cette ancienne colonie romaine l’investiture, au nom de la France, à des autorités indigènes, il revint à Constantine en dissipant les rassemblements qui voulaient lui disputer le passage.

Rentré en France le 21 janvier 1843, le général Négrier commanda successivement les 13e et 16e divisions militaires, à Rennes et à Lille, fut nommé inspecteur général d’infanterie en 1845 et 1846, et reçut la croix de grand officier le 22 avril 1847. Au mois de mai 1848 le gouvernement provisoire lui conserva le commandement de la nouvelle 2e division, et il vint à la même époque siéger à l’Assemblée nationale en qualité de représentant du département du Nord.

Les journées de juin 1848

Dès ses premières réunions, l’Assemblée pressentant les dangers qu’elle aurait à courir, lui avait confié les fonctions de questeur. Dans la matinée du 23 juin, vers midi, il avait successivement passé en revue, sur la place de la Concorde, les 4e, 19e et 22e bataillons de garde mobile qui étaient partis pleins d’enthousiasme pour le Petit-Pont, la rue Saint-Séverin et la rue Saint-Jacques, sous la conduite des généraux Duvivier et Bedeau. Deux mille hommes fournis par les 10e et 11e légions de la garde nationale restèrent sous ses ordres, bivouaqués sur la place du Palais jusqu’au lendemain 24 ; mais le 25, voyant la lutte se prolonger et n’écoutant que son ardeur, il monta à cheval à une heure de l’après-midi, serra une dernière fois la main du président de l’Assemblée nationale, et partit avec une colonne composée de six compagnies du 28e régiment de ligne, de deux compagnies du 69e et du 4e de la garde mobile qu’il conduisit d’abord sur la place de l'Hôtel-de-Ville et qu’il porta ensuite en suivant les quais vers le Grenier d’abondance d’où partait le feu des insurgés embusqués dans les décombres et dans les jardins environnants. Il avait déjà parcouru le boulevard Bourdon dans toute sa longueur et renversé les nombreux obstacles qui s’opposaient à sa marche, lorsque, arrivé à la barricade parallèle à la rue Beautreillis, il fut atteint d’un coup de feu et tomba expirant dans les bras d’un sous-officier du 69e. Il était sept heures et demie du soir. Sa mort, loin d’intimider les soldats, excita leur ardeur, et d’un dernier élan ils franchirent les barricades qui les séparaient encore de la colonne de Juillet. Paris a voulu conserver son cœur et en a confié la garde aux soldats français invalides. Lille a réclamé son corps qu’une députation lui a porté solennellement. Enfin son jeune fils, soldat au 7e régiment de ligne, a été nommé sous-lieutenant, et sa veuve, indépendamment de la pension de retraite à laquelle lui donne droit la législature, obtint, à titre de récompense nationale, une seconde pension de 3 000 francs, réversible sur chacun de ses deux enfants. Négrier fut remplacé, dans ses fonctions de questeur par le général Lebreton, représentant d'Eure-et-Loir. » Wikipedia

Il eut des obsèques nationales à l'église Saint André, rue Royale à Lille, en face de l'hôtel de Lamissart (-Prouvost), rue Royale.

Ducornet-Cesar-autoportrait-enfant-collection-Cherrier

Autoportrait enfant, Collection Cherrier

Ducornet

 « Louis Joseph César Ducornet (né le 10 janvier 1806 à Lille ; mort le 27 avril 1856 à Paris) est un peintre français. Né sans bras il se servait de ses pieds pour peindre. De plus, né sans fémurs, il n'avait que quatre orteils par pied et était atteint d'une sorte de nanisme. Il reçut les leçons de François Louis Joseph Watteau et de Guillaume Guillon Lethière, attira l'attention par son talent en même temps qu'il excitait l'intérêt par son infirmité, fut pensionné par Louis XVIII et eut de nombreuses commandes. Bien qu'il n'ait jamais réussi à passer la deuxième étape du prix de Rome (à cause de son handicap), il eut plusieurs médailles à des salons. La critique a souvent été clémente avec lui, la blague étant facile : « ce que Ducornet fait avec ses pieds, d'autres ne peuvent le faire avec leurs mains ».

Sa condition le rendant impropre à la marche, il se déplaçait en étant accroché au dos de son père. Malgré ses handicaps, c'était un très bel homme. Il vécut et travailla de 1845 à 1856 au 14, rue Visconti à Paris.

Œuvre :

Pierre-Hippolyte Saint-Léger commandant du Bataillon des canonniers sédentaires de Lille (1849)

Louis Ducornet est surtout bon coloriste. Parmi ses productions, on remarque :

  les Adieux d'Hector et d'Andromaque, 1828, Palais des beaux-arts de Lille

  Saint Louis rendant la justice sous un chêne, 1831, Palais des beaux-arts de Lille

  Marguerite interrogeant une fleur, 1834

  la Mort de la Madeleine, 1840, Église Saint-André de Lille

  Saint Denis prêchant dans les Gaules

  L'Appariton de la sainte Vierge à sainte Philomène, 1847, abbaye de Saint-Riquier

  La Belle Édith, 1855. Deux portraits, celui du général Négrier et celui du commandant Saint-Léger, réalisés par Louis Ducornet, sont exposés au musée des Canonniers Sédentaires de Lille.

Critique contemporaine : « Ouvrage inachevé de la création, Monsieur Ducornet, qui n'a que la moitié d'un corps d'homme a suppléé par l'énergie de sa volonté à l'absence de ses bras. A force d'étude, de patience et d'art, il est devenu un peintre, dont les ouvrages à plus d'un titre, doivent inspirer de l'intérêt. » Wikipedia

Marie-Julie, née le 9 Février 1772, décédée le 20 septembre suivant ;

Dominique-François VIRNOT, (ci-après)


Julie-Marie VIRNOT (1776-1823),

Julie-Virnot-epouse-Charles-Lethierry-d-Ennequin

 baptisée le 18 juillet 1776; elle avait seize ans, lorsqu'elle fut emmenée en captivité à Condé avec son père, et gardée prisonnière après la mort de celui-ci ; elle devint aveugle a la fin de sa vie, et mourut a Paris, sans enfant, le 23 Février 1823. D'une humeur charmante, malgré tous les malheurs de sa courte existence, Julie Virnot laissa dans sa famille les plus aimables souvenirs. Son portrait par Heinsius, en 1810, fut légué par elle a sa nièce et filleule, Madame Adolphe Lethierry. II la représente le nez busqué, les yeux bleus largement ouverts, la chevelure châtain-dore se rassemble sous un large ruban noir brode de perles d' or ; le corsage de velours est décolleté et garni de zibeline, un croisement de tulle blanc, fixe par un losange d'or, voile en partie la poitrine.

Charité

Julie Virnot avait épousé Joseph-Marie DEFOSSEUX, fils de Joachim-Joseph, ex-receveur du Chapitre de Saint-Pierre et d'Amélie-Pélagie Castelain, baptise a St-Pierre le 17 Mars 1767, Conseiller Municipal en 1807, Maire de La Madeleine, membre de la Société des Sciences, qui mourut a Paris, le 13 Juin 1825 (2).
Joseph Defosseux avait créé, a la Madeleine-lez-Lille, et décoré avec gout une maison de campagne qui devint la propriété de M. Scrive-Wallaert.
DE FOSSEUX : de gueules a trois jumelles d'argent.

Defosseux-Virnot-heritage

Defosseux-Virnot

Virnot-JulieDefosseux.

Defosseux-FM

Defosseux-FMDefosseux-FM

Louise-Pélagie VIRNOT
née le 14 Mars 1779, décédée a Wazemmes, le 8 Thermidor, an II (26 Juillet 1794)

 
Louis-Joseph VIRNOT,
 Banquier à Paris, né le 10 Juillet 1781, décédé en 1829. Au partage de 1810, Louis Virnot fit avec Charles Lethierry l'échange de terres d'un hectare et demi a Wambrechies contre quatorze hectares de bois a Renescure, où il fit construire le château Virnot.

    chateau-virnot-a-nieppe      
 Château Virnot

5 : Charles-Louis 

VIRNOT de LAMISSART de Musemberg 

(1737-1808)

 second fils de Dominique, Syndic de la Chambre de Commerce en 1748 et de Marie-Marguerite COUSIN., frère d'Urbain Dominique Virnot et Catherine  Lenglart
Baptisé a St-Etienne le 13 Janvier 1737, 
licencié es-lois, 
Bourgeois de Lille par relief du 3 Avril 1761, 
avocat au Parlement de Flandre, 
Procureur du Roi aux Eaux et Forets.
Conseiller Municipal en 1807
Trésorier de la Ville de Lille
II fit le dénombrement de deux fiefs a Bailleul en Avril 1782, et celui du fief de Musemberg à Séquedin en Janvier 1785,
La Seigneurie de Lamissart était sise a Ennequin, pres de Wattrelos
 il mourut à Lille le 16 Mars 1808.
Le 2 Juin 1760, à St-Etienne, il avait épousé Marie-Alexandrine LENGLART, fille de Nicolas-Hubert et d'Alexandrine Carpentier, 
baptisée dans cette église le 12 Janvier 1742, décédée le 30 Juin 1818, ayant eu neuf enfants :

     Armoiries-Virnot-de-Lamissart   hotel-virnot-de-lamissart   Armoiries-Lenglart

Lamissart-Seigneurie

Lamissart

sLamissart-Musemberg

Lamissart-Musemberg
Musemberg
Lamissart-Soisseval

Soisseval

L'hôtel Virnot de Lamissart puis Quecq d'Henriprêt, 44, rue de la Barre à Lille.

Dans l'hôtel du 44, rue de la Barre, naquirent Julia Delannoy, grand mère du Général de Gaulle, son frère Henri et sa soeur Marie-Claire.

Charles Louis Virnot de Lamissart vendit " l'hôtel de Lamissart", 130 rue Royale à Lille  qui  garde encore son nom,
en 1786 à 
Pierre Joseph Du Chambge, baron d'Elbecq, maréchal de camp des armées du roi
i décédé en 1793.

Hotel-de-Lamissart-130-rue-Royale-Lille

 Hotel de Lamissart à Lille (cour d'honneur)hotel%20de%20Lamissart
Façades et toitures sur rue, sur cour et sur jardin (cad. HI 13) : inscription par arrêté du 1er mars 1978

Virnot-Charles-Louis

1° Alexandrine-Charlotte-Joseph-Marie VIRNOT de LAMISSART (1761-1832)

née le 28 Décembre 176r, de Charles et de Marie Lenglart, décédée le 8 Avril 1832, épousa le 18 Juin 1782, Charles-Henri DE SAVARY, Sgr DU GAVRE, 

savary 

Savary-hotel-rue-Royale-LilleSavary-hotel-rue_royale_rue_d_angleterre-Lille

Hôtel de Savary, rue Royale, Lille

Savary-Virnot

Conseiller du Roy, Trésorier de France à la Gouvernance de Lille, ne Paroisse St-Etienne, le 8 Juillet 1749, de Henri-Joseph et de Marie-Anne-Catherine de Has, lequel mourut Conseiller Municipal de Lille le 25 Juillet I8ro, ayant eu deux filles.

1° Alexandrine-Henriette DE SAVARY DU GAVRE, née Paroisse Ste-Catherine, le 30 Décembre 1783, décédée le 9 octobre r855, épouse de François-Alexandre QUECQ D'HENRIPRET;
2° Thérèse-Charlotte, qui suit;
VII. -- Thérèse-Charlotte DE SAVARY DU GAVRE, née Paroisse St-Etienne, le 16 Février 1789, décédée le 10 Février 1862, avait épousé le I5 Septembre 18I3 Charles-Léopold-Marie DE LA CHAUSSEE, Chevalier, 

lachaussee

fils de Charles, Chevalier, né le 28 juillet 1753 de Charles, Chevalier, Sgr de St-Aubin et de Marie-Beatrix Moullart de Vilmarest, page du Roi Louis XVI, puis capitaine au régiment de Berry, Chevalier de St-Louis.  (3), et de Jeanne-Rufine-Françoise de Bourgogne, né a Tournai, le 2 Janvier 1792, décédé a Lille, le 21 Juin 1884, 

« par contrat passé devant Dclerue et Salembier, notaires à Lille, en présence et du consentement de plusieurs parents et amis des parties, savoir, du côté do futur, entre autres, de dame Marie-Josèphe de la Chaussée, sa tante; de messires Louis-Charles-Félix et Alexis Aimé Warnier de Wailly, écayers, ses cousins-germains ; de messire Antoine-Louis-Augustin Moullart de Vilmarest, écuyer, ancien capitaine d'infanterie; de messire Pierre Moullart de Torcy, écuyer, ancien lieutenant-colonel au service d'Espagne; de messire François-Michel de la Chaussée, écuyer, cousins issus de germains; de messire Joseph-François-Marie Lallart de Ribchem, ancien capitaine d'infanterie, chevalier de l'ordre de S. Louis ; de messire Louis - JeanBaptiste Huvino de Bourghelles, écuyer, ancien maire <lc Lille ; de messire Philippe de Bourgogne, écuyer, le premier, oncle, et les deux derniers, cousins-germains de la mère du futur; et du côté de Mlle, de Savary. darne Marie -Anne- Alexandrine Lenglart, veuve de Charles-Louis Virnot de Lamissart, ancien trésorier de la ville de Lille, son aïeule maternelle ; de demoiselle Alexandrine-Henriette de Savary, sa sœur germaine ; de Jean-Baptiste-Gabriel-Joseph Quccq, écuyer, ancien trésorier de France, membre du collège électoral et du conseil-général du département du l\ord. oncle allié du côté paternel, de François-Emmanuel-Désiré Quecq, écuyer, ancien trésorier de France, et de Marie-Jean-Charles Gennard, receveur des domaines à Lille, oncles alliés du côté maternel. »

Ils laissent quatre enfants ; Le 19 Décembre 1876, MM. Charles de la Chaussée et Jules de Vicq, avaient par devant Me Piat, notaire a Lille, signé un acte de notoriété concernant Charles le Thierry d'Ennequin, dont Madame Désiré Le Thierry avait recueilli les éléments aux Archives.
1° Elisabeth-Zénobie DE LA CHAUSSEE, née le 5 Novembre 18r6, décédée au château d'Estaimbourg, près Tournay, le 27 Juillet 1885, s'était mariée en 1838 a Charles DE BOURGOGNE, chevalier, fils de Philippe (3), Page du Roi, et de Marie-Claire-Joseph-Julie de Brandt, marquise de Maizieres,

bourgogne-armoiries 

né à  Tournai le 8 Février 18IO, Chevalier des Ordres de Léopold et de St-Jean de Jérusalem, décédé a Estaimbourg le 24 Mars 1886, dont deux enfants ; Philippe de Bourgogne, Chevalier, né à Lille le 28 Janvier 1774, entra aux pages du Roi en 1789. En 1792 il fut nomme premier page (dignité qui au bout de quatre années conférait le grade de capitaine de cavalerie).
Il avait été de service dans les appartements .du roi le 20 Juin 1791 mais il n’apprit la fuite de la famille royale que le  lendemain. Arrêté avec deux de ses camarades, il fut maltraite par la populace qui voulait le pendre a un réverbère dans la rue St-Honore, près du Palais Royal lorsqu'un escadron de gendarmes vint l'arracher des mains des forcenés.
Au 20 Juin 1792 Philippe de Bourgogne resta constamment près du Roi et le 10 aout il fut du petit nombre des serviteurs et des gardes nationaux fideles qui lui firent un rempart de leur corps. Il l'accompagna jusqu'a l'entrée de l'assemblée ou il ne fut point admis, mais où son habit de premier page lui attira une décharge qui tua un garde à ses cotés.

 20 juin 92 

Il rejoignit l'armée des Princes, y re9ut au nom du Roi un brevet de capitaine des Chasseurs de Calonne signe par Monsieur et le Comte d' Artois le II septembre 1792, et prit part à la défense de Maëstricht ce qui lui valut le titre de Bourgeois de cette ville.

DE BOURGOGNE: écartelé au 1e et 4e semés de France Ii la bordure componée d'argent et de gueules, qui est de BOURGOGNE moderne) au 2 et 3" bande d'or et d'azur de 6 pièces a la bordure de gueules (qui est de BOURGOGNE ancien) et sur le tout d'or au lion de sable orne et compossé de gueules (qui est de FLANDRE). Les écartelures brisées d'un champagne d'or a la pointe de l'écu. V. LA CHESNAYE-DES-BOIS.  Cette famille est issue de Jean II de Bourgogne ne a Dijon en 1404 du Duc Jean sans Peur, et d'Agnès de Croy, fille de Jean, Sire de Renty et de Marguerite de Craon.

estaimbourg

Le Château d'estaimbourg servit de résidence secondaire aux Amédée Prouvost: "Le château d'Estaimbourg appartenait à des descendants (par la main gauche) des ducs de Bourgogne et était situé en Belgique dans le Hainaut, entre Pecq et Nichan. C'était une grande construction d'aspect assez banal et noirâtre, mais de proportions plutôt impressionnantes. Au milieu d'une pièce d'eau le bâtiment offrait des logements tellement vastes que souvent il comptait une trentaine d'habitants, tous très à l’aise. Chaque famille avait son quartier bien  à elle. C'était la joie des enfants les soirs d'arrivées, que ces grands corridors nus et vides desservant les chambres. Le coté de la bibliothèque de M. de Bourgogne était réservé à  Mme Prouvost, il semblait un asile de mystère digne de respect. II y avait l’ aile droite, quartier de M. le Chanoine de Bourgogne dont on voyait dans les portraits du vestibule la figure jeune et rosée un peu poupine malgré son rochet de dentelle, puis la chambre de Télémaque chère aux collégiens à cause d'un grand dessin représentant le héros grec. Les meubles, dont quelques-uns de prix, avaient tous un air vieillot des châteaux inhabités depuis de longues années. La fade odeur de l’entrée recelait un peu de désuétude, cependant, par de longues fenêtres, on avait de jolis aperçus de campagne. Le mont de la Trinite se profilait comme une taupinière sur un grand clé dominant la plaine et servait de baromètre ; on le trouvait bleu empanaché, et c'était merveille de voir que le temps était toujours en rapport avec les prévisions données par la montagne. Puis la pièce d'eau, la barque, le pont menant au bois de sapins ou la vigne verge rosissait si fort des le mois d'aout et flamboyait d'un rouge de feu des septembres, et les grands espaces, les allées sombres et ombragées, vrais délices pour les promenades du matin ou les lièvres vous barraient le passage, ou sautillaient gentiment les animaux apprivoises. Lors des fenaisons, les grandes pelouses odorantes offraient avec leurs meules de foin les taches de vieil argent qui tranchaient sur le vert sombre des sapins.
Dans les parages du potager, comment dire les appâts de ces murs couverts de pèches et ces pruniers en plein vent qu’on balançait sans respect pour voir tomber les fruits tièdes de soleil et juteux de leur sucre. Les petits murs, barrières et enclos variés qui divisaient le coin du potager déjà grand comme un petit empire, permettaient aux intrigants dévastateurs de se dérober par un bout ou par l’ autre lorsqu’ils entendaient un pas de jardiner. On retombait alors dans le parc de framboisiers ou dans les plates-bandes de fraisiers et on revenait au château, l’estomac et la conscience un peu chargée mais le cœur et la tête ensoleillés par l’ivresse de la nature. La vie à Estaimbourg était très monotone, point n'est besoin de le dissimuler, et quoique ces souvenirs n'aient le droit d’évoquer aucune satire, il est avéré qu'on cherchait l’ ombre du parc pour parer aux inconvénients du soleil, puis le soleil  pour se réchauffer de la fraicheur de l’ ombre, qu'on y discutait avec un esprit charitable et plein de douceur de I’ opportunité d'un salon au nord ou au midi, qu'on y cherchait avec une inaltérable patience le bien -être des marmots chéris qu'il fallait tenir un peu éloignés et qu'on emmenait de temps en temps pour ne pas trop fatiguer les oreilles maternelles. On parlait aussi pendant les repas des recettes culinaires les plus agréables au palais. Au moins la médisance était éloignée de ces conversations. Le soir enfin, on s'endormait en remerciant la Bonne Providence de tant de jodles goutées dans une paix si profonde. On ne se plaignait cependant pas de la monotone des jours. L'influence très bien faisant de Mme Prouvost se faisait sentir très douce à tous, grands et petits. Avec l’âge, elle était devenue encore plus indulgente, plus peleuse si possible, toujours souriante de ce bon sourire qui désarmait les moins bien  intentionnés. On la sentait recueille dans une profonde ferveur, et qui aurait ose exprimer une plainte, manifester un mécontentement?
Elle se faisait toute a tous et ne se réservait que de longues stations à l’ église si proche du château que la grille du parc séparait seulement. L'église était, grâce à ses soins, toujours bien  tenue et ornée de fleurs. Elle était sans style avec son porche bas, le petit cimetière a l’ entrée, et évoquait, cette petite église de village, un sentiment attendri en contemplant la simplicité de son architecture, I’ allure un peu barbare de son clocher, et on se répétait volontiers cette strophe chaque fois qu'on y entrait : Salut, je te revois encore,
Aussi pauvre, mais plus touchante Mon clocher d'ardoise que dore La pourpre du soleil couchant Parmi les arbres et les tuiles je vois encore se pencher son coq aux ailes immobiles Mon vieux clocher.
A l’intérieur, les tombeaux de la famille de Bourgogne étaient le seul document intéressant. Les fleurs de papier ornaient la statue de Saint-Ghislain, l’orgue tremblotant auquel il manquait la moitié des touches et des jeux, ronflait sous les doigts du sacristain, menuisier du village. Le parfum d'encens mélange aux senteurs de moisi, avec la sensation de fraicheur d'une cave, tout cela vous prenait à la gorge, mais on y priait bien  et les prônes de la cure étaient écoutes sans broncher.
Mme Prouvost recevait de temps en temps son curé et les curés des environs, elle avait un grand respect pour les prêtres et peut-être avait demande depuis longtemps à Dieu la faveur de donner à l’Eglise un membre de sa famille.
L'ainé de ses petits-fils, Henri Lestienne, le tout premier de cette lignée de 27 petits-enfants qui entoura sa vieillesse, fut appelée au sacerdoce. Elle put jouir des émotions si douces de sa première messe. Dans la sainteté d'une telle vocation, Il remplit une trop courte carrière de bonnes ouvres de fondations charitables et d'exercices multiples de Dévouement. Il fut prés de sa grand-mère pour lui donner les consolations de la foi et lui fermer les yeux.
Dieu couronna cette âme de prêtre en le ceignant de l’auréole des Saints, car il mourut au champ d'honneur, comme aumôner militaire, en juin 1915, ayant été plus loin que son devoir, aussi loin que son ardeur de dévouement pouvait le conduire.
Maintenant les dernières années de Mme Prouvost sont comptées.
Elle revient à Estaimbourg cependant tous les étés. Les soirées, par les chaleurs, se passaient dans la grande galère d'entrée. Malgré son affaiblissement, elle pouvait encore faire sa partie de whist avec un de ses gendres ou de ses petits-fils. Les plus remuants sortaient jusqu'a neuf heures pour chercher des vers luisants ou étudier la cosmographe avec un oncle complaisant, mais les veillées se terminales tôt à cause du lever matinal pour la messe et aussi du départ pour Roubaix d'une partie des hôtes. En 1902 l’état de Mme Prouvost devenant alarmant, on lui recommanda le grand air et le repos d'Estaimbourg. Elle y arriva très fatiguée a la fin de juin. Elle s'affaiblit très rapidement et rendit son âme à Dieu le 25 juillet. L'agonale avait été longue et apparemment douce, avec des sursauts de vêle et des phases de prostration complète. Tous ceux qui l’approchaient étaient frappés de son aspect si calme, de son expression d'aménité, Celle qu'on lui avait toujours connue.
L'abbé, son petit-fils, ne la quittait pas. Le dernier soupir étant proche, il attendit jusqu'à midi et demi  pour y assister et put de suite dire la sainte Messe dans la petite église qui avait été si souvent témoin des oraisons de sa sainte grand-mère. Deux de ses cousins servirent, la messe, et toute la famille y assista, cherchant à travers le passage  cruel de cette terre à un monde meilleur, la figure de celle qui entrait dans le triomphe et pouvait entendre les paroles saintes. « Bon et fidèle serviteur, voici la récompense que je t’ai préparée ».   
Souvenirs de Madame Amédée II Prouvost,
née
Marie Bénat, ici au sujet de ses beaux parents:
D'UN SIECLE A L'AUTRE DE BRETAGNE EN FLANDRE, SOUVENIRS D'UNE GRAND'MERE  

Présentés par son petit fils Jacques Toulemonde Roubaix, 1970-1971 

Estaimbourg-Amedee-III-Prouvost
Amédée III Prouvost, le poète, au château d'Estaimbourg

A Marie DE BOURGOGNE, née le 14 Avril 1839, mariée à N. de MAROLLES; postérité;
B Jean, né à Tournay, le 16 Avril 1843, vicaire à la Paroisse Ste-Marguerite de Tournay.
2° Aurélie-Caroline-Clémence, née le 28 Juin 1822, décédée le 1er Janvier 1874, bienfaitrice de l'Ordre des religieuses Auxiliatrices des âmes du Purgatoire (A cet ordre, fonde-par Eugénie Smet, Aurélie de la Chaussée légua un immeuble, sis rue Nationale a Lille) ;

3° Charles-Désiré-Henri, qui suivra ;
4° Clémentine-Eugénie, née le 23 Mai 1831, alliée le 14 Octobre 1862 a Charles-Pierre-Pépin GAILLARD, baron DE BLAIRVILLE, fils de Félix-Constant et de Charlotte-Ludivine de Beaulaincourt, né à la Beuvrière, le 2r Février' 182r, chef d'Escadron d' Artillerie, Chevalier de la Légion d'Honneur, décédé a Arcachon le 28 Mars 1889, dont postérité.
VIII. - Charles-Désiré-Henri DE LA CHAUSSEE, fils de Charles et de Thérèse de Savary, ne a Lille le 6 Septembre 1825, Conseiller référendaire a la Cour des Comptes, décédé à Paris, le 1° Juin 1886, épousa en premières noces a Paris, le 21 Février 1854, Alice-Adelaïde RANFRAI DE LA BAJONNIERE, fille d' Armand-Henri, et de N. Davous, née en 183I, décédée à Strasbourg le 27 Mars 1869. En secondes, noces il épousa le 26 Juin 1880, a Versailles, Jeanne-Rose-Louise DE PORTES d'Amblérien, fille de Claude-Louis-Amédée, et de Cécile-Victoire de Gascq, née en 184I, décédée a Toulouse, le 29 Mai 1895, dont:
1° Antoinette-Marie-Charlotte- Yvonne, née en 1857, décédée au château de la Bijoire (Vendée), le 17 Septembre 1862 ;
2° Daniel-Charles-Marie, ne le 10 Mai 186I, attaché d’Ambassade.
3° Aurèlie-Félicie-Marie-Thérèse, née le 11. Novembre 1863, mariée 1° Juin 1888, à Paul-Marie-Joseph-Adolphe COLLINET, vicomte de LA SALLE, fils de Marie-Edmond-Aime, et de Marie-Armande de St-Priest, né à Seur le 26 Octobre r855, capitaine d'infanterie, veuf de Marguerite-Louise-Antoinette Perier;

4° Eugénie, morte en bas-âge.

2° Charlotte-Joseph VIRNOT de LAMISSART (1764-1812),

 baptisée le 21 Septembre 1764, décédée Ie 10 Novembre 1812, qui épousa le 13 Juin 1786 François-Emmanuel-Désiré QUECQ, Sgr d'HENRIPRET,  

Quecq-Ste-Catherine-LilleQuecq-Ste-Catherine-Lille

Quecq-Virnot

fils cadet de Jean-Baptiste-François, Sgr de la Cherye et de Marie-Jeanne le Thierry, né le 6 Décembre 1756, baptise le 7, Paroisse de la Magdeleine. Parrain, Jacques Noël-Joseph Quecq, Conseiller du Roy au Baillage de Lille, et Marraine, Marie-Thérèse-Désirée Le Thierry, veuve du Sieur Thomas Joirès. Cree Trésorier de France et Général des Finances, Garde-Scel au Bureau de la Généralité de Lille le I3 Mai I783 en remplacement de M. Bernard de Meurin devenu vétéran, il fut président de la fabrique de Ste-Catherine, et releva sa bourgeoisie le 30 Décembre I786. Le I3 Juin de la même année, en la chapelle des Dominicains de la Paroisse Ste-Catherine, il avait épousé Charlotte-Joseph VIRNOT DE LA MISSART , née Paroisse Ste Etienne, le 2I Septembre I764, fille de Charles-Louis, Sgr de la Missart, trésorier de la ville de Lille, et de Dame Marie Alexandrine Lenglart.  Les témoins furent Jean-Baptiste-Gabriel-Joseph Quecq, Chevalier Sgr de Sévelingue, Trésorier de France et General des Finances, Gabriel-Joseph Ie Thierry écuyer, Sgr de la Butinerie, Contrôleur ordinaire des Guerres ; Charles-Joseph-Marie Lenglart, du Magistrat de cette ville, et Urbain-Dominique Virnot, Syndic ~ de la Chambre de Commerce. Le contrat fut passe le 10 Juin .e~1 I786 (3), par devant Me Couvreur, avocat et Notaire a Lille. MA  En outre des futurs, de leurs parents et témoins, assistaient audit contrat : Jacques-Emmanuel-Joseph Quecq, Conseiller du Roy au Baillage de Lille, et Dame Agnès-Julie-Joseph Leclercq, son épouse ; Gabriel-Joseph Le Thierry, seigneur de la Butinerie, Contrôleur Ordinaire des guerres honoraire, et dame Henriette-Thérèse Gennart, son épouse; Emmanuel-Joseph Quecq de Burgault, Conseiller du Roy au siège royal de la gouvernance du Souverain Bailliage de Lille, Charles Louis Quecq, avocat au Parlement; Edouard-Ernest-Joseph Quecq; demoiselle Julie-Désirée Quecq; dame Marie-Thérèse-Joseph de Lalaing, veuve du sieur Michel-Ange Wibault, conseiller du Roi au Siege de la Monnaie de Lille et Demoiselle Marie-Thérèse-Pélagie- Joseph Wibault, d'une part; Dame Alexandrine-Marie- Joseph Virnot, et le sieur Charles-Henri de Savary, seigneur du Gavre, conseiller du Roi au siège royal du Souverain Bailliage de Lille, son époux; Dame Rose-Marie Virnot; dame Marie-Reine-Blanche-Joseph Lenglart, veuve de M. Jean-Chrysostome- Joseph de Brigode, seigneur de Canteleu; dame Catherine-Charlotte-Joseph Lenglart, épouse du sieur Urbain-Dominique Virnot; Dame Marie-Anne Van Huffel; Dame Alexandrine-Joseph Virnot, et le sieur François-Joseph Barrois, son époux ; Demoiselle Catherine-Charlotte Virnot ; Jacques- Joseph-Marie Decroix, conseiller Secrétaire du Roi en la Chancellerie près le Parlement de Flandres, ancien Trésorier de France et Dame Marie-Catherine-Louise-Joseph Vanhoenacker, son épouse; Pierre-Louis-Joseph Carpentier, conseiller du Roi; Dame Jeanne-Marie Thérèse Carpentier, épouse de M. Eloy, seigneur de Vicq; Me Jean-Chrysostome-Joseph le Saffre, avocat au Parlement et Conseiller des deux ordres du Clergé et de la noblesse de la Province de Flandres, d'autre part. tableau de la famille Carpentier. 
Charlotte Virnot mourut a Lille Le 10 Novembre 1812 et François-Emmanuel-Désiré Quecq d'Henripret le 14 Aout 1838, étant président de la fabrique de Ste-Catherine. Sa Maison de ville était située 44, rue de la Barre; sa maison de campagne à Wazemmes, était celle de Marie-Thérèse-Désirée Le Thierry autrefois ; ils avaient eu huit enfants: 

Virnot-deLamissart-Charlotte

1° François-Alexandre, qui suit; 2° Charles-Henri, né Paroisse St-André, le 13 Novembre 1788, Membre du Conseil Municipal de 1822 a 1827, Adjoint au Maire de Lille, décédé en célibat le 4 Avril 1827, 40, rue de la Barre  

3° Gabriel-Marie, né Paroisse St-André, le 19 Juin 1790, décédé le 23 Novembre suivant ; 4° Hyacinthe-Gabriel, né à Bailleul le 23 Octobre 1793, décédé en Juillet 1794 5° Charlotte-Désirée-Joseph, née a Bailleul le 28 Février 1795, présentée le lendemain a la Maison Commune dudit lieu, baptisée chez son père par le curé de Dranoustre (Pays-Bas), décédée a Lille le 8 Juin 1812 et inhumée a l'ancien cimetière de Wazemmes; 6° Edouard-Emmanuel, né à Lille le 10 Thermidor an IV (27 Juillet 1796) décédé le 18 Septembre 1796. 7° Jean-Baptiste-Lucien-Marie, qui suivra; 8° Catherine-Virginie, née a Lille le 5 Brumaire an VI, enregistrée le lendemain a la Municipalité, et baptisée chez son père par un .Missionnaire, décédée en célibat le 7 Février 1867 en son hôtel, 44, rue de la Barre.

Scherer-Marie-Anne

VI. - François-Alexandre QUECQ D'HENRIPRET, fils ainé de François-Emmanuel-Désiré, et de Charlotte Virnot de Lamissart, ne et baptise le 23 Mai 1787, Paroisse St André, épousa a minuit le 17 Octobre 1815 en l'église Ste-Catherine Alexandrine-Henriette DE SAVARY,  sa cousine germaine maternelle, née le 29/12/1783 de Charles Henri, Sgr du Gâvre, Trésorier de France, Conseiller à la Gouvernance de Lille en 1774, et de Alexandrine-Charlotte-Joseph-Marie Virnot de la Missart. Administrateur des hospices et secours public de la ville de Lille, Conseiller municipal en 1807, il mourut le 15 mars 1841 et fut inhumé à Wazemmes.
Alexandrine-Henriette de Savary décéda le 6 Octobre 1855 ; elle avait eu quatre enfants :
1° Agathe-Alexandrine, qui suit; 2° Charles-Arthur, 3° Adeline-Amélie-Laure-Marie-Thérèse, née Paroisse Ste-Catherine le 24 Juin 1822. Parrain: Henri Quecq, son oncle paternel; Marraine : Marie-Thérèse-Joseph de Savary, Dame de Sevelingue, sa grand-tante. Le 6 Septembre 1853, elle épousa Auguste-Joseph DE FRANCE de HELICAN (d'azur a la fasce d'or accompagnée en chef d'une fleur de lis d'argent, et en pointe d'un coq du même), né à St-Omer, le 23 Septembre 1822 de Paul-Charles, et de Marie Alexandrine Boudry et mourut au château de Lumbres, près St-Omer, le 26 Octobre suivant, empoisonnée, dit-on, par un verre d'eau qu'un domestique jaloux destinait a. une femme de chambre favorite.  Auguste de France mourut le 24 Septembre 1871. 4° Gustave-Lucien, qui suivra.
VII. - Agathe-Alexandrine QUECQ D'HENRIPRET, née le I5 Juillet 1816, présentée le 16 à la Maison Commune. Témoins: les sieurs Urbain Virnot de Lamissart et Henri Quecq, ses oncles paternels; Parrain: François-Emmanuel-Désiré Quecq d'Henripret, son grand-père; Marraine: Marie-Anne-Alexandrine Lenglart, veuve du sieur Charles-Louis Virnot de Lamissart, sa bisaïeule paternelle et maternelle. Elle épousa le I5 Juin 1845 à la Mairie et le 16 à minuit en l'Eglise Ste-Catherine Camille-Léon DE VICQ (de sable a six besants d'or 3, 2 et 1, à la fleur de lis d'argent posée en chef. V. Annuaire de la Noblesse de Belgique 1862, p. 805. Bulletin de la Societe d'Etudes de Cambrai XVI, p. 296), écuyer, Marguillier de Ste-Catherine, né le 30 Mars 1815, fils de Roland-François, écuyer (Roland-François DE VICQ, avait eu trois enfants : 1° Jules-Roland, antiquaire érudit, qui laissa une partie de ses collections au musée de Lille; il avait épousé Palmyre de Monthiver.
2° Emma, épouse de Melchior de Madre de Norguet (voir plus loin). 3° Camille3) et de Louise-Marie-Thérèse Van der Helle de Perdekerchof, décédé à Lille le 16 Avril 1894.
Agathe Quecq mourut le 23 Janvier 1887, ayant eu quatre enfants :
1° Roland-Alexandre DE VICQ, né le 30 Septembre 1846, baptisé Paroisse Ste-Catherine. Parrain : Roland de Vicq, grand’ père paternel; Marraine: Alexandrine-Henriette de Savary d'Henriprêt, grand’mère maternelle. Ordonné prêtre a Paris en l'Eglise St-Sulpice, le 25 Décembre 1873, l' Abbé fut vicaire de la paroisse du Sacré-Cœur à Lille, Chanoine honoraire de Meaux et mourut a Bon-Secours (Belgique) le ler Aout 1914 ;
2° Elise-Adeline-Charlotte, qui suivra;
3° René-Marie-Jules, ne Ie 10 Janvier 1850, Paroisse St-Etienne. Parrain : Jules de Vicq, son oncle paternel. Marraine: Adeline Quecq d'Henripret, sa tante maternelle, décédé en 1861;
4° Fernand-Paul, né le 17 Octobre 1852. Parrain : Gustave Quecq d' Henripret, son oncle maternel. Marraine: Palmyre Taverne de Montdhiver (Fille de François-Nicolas-Edmond négociant à Dunkerque en 1771, petite fille de Jacques-Nicolas et d' Anna Coppens, petite nièce de Jean Bart, Palmyre Taverne de Monthiver fut veuve en premières noces de Ferdinand Carrion, Vte de Nisas ; elle épousa le 29 Mars 1840 Jules-Roland de Vicq, fut.la bienfaitrice de l’église St-André, qui lui doit son clocher, et mourut à Lille 26 Février 1891, sa tante paternelle par alliance.
Fernand de Vicq épousa le 12 Avril 1883 Denyse Joseph SCHERER DE SCHERBOURG, née le 29 Décembre 1856 de Emile-François-Philippe, et de Adelaïde-Marie d'Hespel de Flencques, et mourut sans postérité en Octobre 1920. Denyse Scherer, petite-fille de Louis-Alexandre, et de Rosalie de Surmont de Bersee et petite-niece de Eubert Scherer de Vendeville.
IX. Elise-Adeline-Cha1'lotte DE VICQ, née le 17 Juillet 1848, baptisée Paroisse Ste-Catherine. Parrain: Arthur Quecq d'Henripret, son oncle; Marraine: Louise-Marie-Thérèse Van der Helle, sa grand’mère paternelle, épousa le 29 juillet 1873 Albert-Charles-Louis MOULLART (d'or au lion de vair armé et lampassé de gueules. Tenants : deux sauvages portant la bannière de l'écu. Voir la généalogie de cette famille dans CARPENNTIER. Histoire du Cambrésis, MORERI, LA CHESNAYE DES BOIS, St-ALLAIS. Les barons de Torey, seigneurs de Vilmarest, sont issus de Foulque Moullard, qui combattit pour les Anglais à Fauquemberghe en 1270), baron de VILMAREST, né à Ecuires près Montreuil-s-Mer (Pas-de-Calais) le 11 Septembre r840 de Pierre-Auguste, baron de Torey, et de Celine-Isabelle-Joseph Van der Cruysse de Waziers, dont deux filles: 1° Marie-Thérèse-Auguste-Agathe DE VILMAREST, née à Nielles-lez-Ardres, le 1er Juillet 1874, déclarée le 2.

2° Camille-Celine-Marie, née a Lille le II Novembre 1875 épouse de Raoul DE ROSNY dont deux enfants :a) Emmanuel DE ROSNY ; b) Antoine.
 VII. : Charles-Arthur QUECQ D'HENRIPRET, deuxième enfant de François-Emmanuel-Désiré, Chevalier, et de Alexandrine-Henriette de Savary, né à Lille le 23 Juin 18r8, présente 
le même jour a la Maison Commune. Témoins: François-Emmanuel-Désiré Quecq d'Henripret, son aïeul, et le sieur Urbain-Dominique Virnot de La Missart, son grand-oncle paternel et maternel ; il mourut le 25 Juillet 1902 au château de Barcenalle et fut inhume a Bondues. Le 23 Aout 1866, il avait épousé Marie-Mathilde-Fernande VAN EYLL, née à Malines, le 24 Décembre 1827, fille de Alexandre-Antoine-Joseph Alard, baron Van Eyll de Barcenalle C), et de Marie-Angélique- Joséphine, comtesse de Gourcy-Serainchamps, dont une fille, qui suit:

 VIII. - Marie-Antoinette-Alexandrine QUECQ D'HENRIPRET, née à Lille le 9 Mai 1868 épousa le 27 Mai 1891 Mizaël Edouard-Edmond LE MESRE, Comte de PAS, fils de Charles-Joseph-Alfred (2), et d'Idalie-Marie-Ghislain Vermeulen, né à Gand le 2r Avril 1866, dont postérité. Chateau de Pas

Gustave Quecq, né Paroisse Sainte Catherine le 14 avril 1828, présenté à la maison commune et baptisé le 21 avril; parrain : Jean Baptiste Quecq d’Henriprêt, son oncle ; Marraine: Henriette- Thérèse-Gabrielle Quecq, cousine germaine de son père. Il épousa le 17 Septembre 1865 en l'Eglise de la Madeleine Sarah-Louise-Marie DE MADRE DE NORGUET: (d'azur à un entrelacs d'or. Situé à Bachy et relevant de la Seigneurie de Templeuves en Dossenez, le fief de Norguet consistait en seize bonniers et demi.), née le 23 Mars 1843 de Me1chior-Edouard-Joseph, et de Emma-Marie-Séraphine de Vicq, décédée à la Buissière le 2 Juillet 1899 ; il mourut le 20 Juillet 1876 laissant deux enfants : 1° Louise-Marie, née à Lille le 11 Février 1870, alliée en 1890 à Etienne-Charles GIROD DE RESNES, ne a Beaumetz-les-Loges le 10 Février 1855 de Casimir-Charles et de Berthe-Alexandrine du Fresne de Beaucourt, officier de cavalerie, décédé sans enfant. Par testament, Louise Quecq de Resnes a donne au Musée de la ville de Lille une magnifique Vierge en ivoire du XIVème siècle.
2° Henri-Melchior QUECQ D'HENRIPRET, à Lille le I5 juillet 1872, épousa le 28 Aout I900 au Château de Marchin (Belgique) Cécile-Marie-Isabelle- Ghislaine, comtesse de ROBIANO (d'argent au chef d'azur émanché de trois pointes et charge de trois fleurs de lis d'or. Cette famille était établie a. Milan des le X° siècle ; au Congres d' Anvers (1626) Balthazar de Robiano, trésorier général des finances, était le Ministre plénipotentiaire des Archiducs.), Née a Bruxelles le 3 Décembre 1878 d'Alphonse, et de Clémentine Pycke de Peteghem dont il eut quatre enfants :
1° Raphael, né à la Buissine, le 12 Octobre 1901; 2° Odile-Cécile-Marie, née a Lille, le 30 Octobre 1902 ; 3° Lucienne-Jeanne-Clémentine, née a Lille, le 21 Mars:
VI. - Jean-Baptiste-Lucien-Marie QUECQ D'HENRIPRET, septième enfant de Francois-Emmanuel-Désiré, Chevalier, et de Charlotte- Joseph Virnot de Lamissart, ne a Lille le 27 frimaire an VIII (17 Décembre 1799) enregistre ledit jour a la Municipalité, et baptise le lendemain chez son père par un Missionnaire, épousa a Cambrai, Paroisse du St-Sépulcre, le 26 Septembre 1827 Claudine-Cécile-Louise de St-LEGER (d'azur Ii deux épées d'argent posées en sautoir, accompagnées en chef d'un soleil d'or. Supports: deux licornes.), née a Cambrai le 5 Mars I8u de Jean-Baptiste-Alexandre, chef de bataillon du Génie en retraite, Chevalier de la Légion d'Honneur et de Adelaïde-Marie- Louise Benoit de Neuflieu. Petite fille de César-Alexandre de St-Leger, chevalier, seigneur de Beautor. Capitaine, et d'Albertine de Preséau.
Lucien Quecq était juge honoraire au Tribunal de Ire instance de Cambrai lorsqu'il mourut Ie 26 Juillet 1887, laissant une fille unique, qui suit: 

VII. - Laurence QUECQ D'HENRIPRET, née à Cambrai le 21 Mars 1840, baptisée a la Paroisse du St-Sépulcre. Parrain : Alexandre Quecq d'Henriprêt, son oncle paternel; Marraine: Adelaïde-Marie-Louise de Neuflieu, son aïeule maternelle, épousa a Cambrai le 8 Septembre 1863 Paul-Alexandre-Joseph, baron d'HAUBERSART, ne a Douai le 12 Juillet 1833 fils de Charles-Louis-Joseph, (Charles-Louis-Joseph, baron d'Haubersart, ne le 4 Avril 1775, décédé le 23 Aout 1856, était le fils cadet d'Alexandre-Claude- Joseph-Séraphin. Celui-ci, né à Coutiches (Nord) le 18 Octobre 1732. époux le 17 Juillet 1788 de Rosalie-Ursule Raison, Substitut au Parlement de Flandres en 1789, premier Président de la Cour de Douai, Député au Corps législatif en 1805, Chevalier de l'Empire le 28 Janvier 1809, Baron et Sénateur en 1813, fut créé Pair de France le 4 Juin 1814 et mourut a Douai le 16 Aout 1823) inspecteur des contributions du Département de Vaucluse et de Marie-Clémentine de Lespaul (Clémentine de Lespaul, née à Lille de Clément-Charles-Joseph et de Marie-Philippine Aronio). d’HAUBERSART : d'azur au chevron d'or charge de deux épées appointées de sable, accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'une balance du même.
Le baron Paul d'Haubersart était secrétaire de l'Ambassade de France a Rome, chevalier de la Légion d'Honneur, des ordres de Pie IX et de François Ier de Naples, Commandeur de l'Ordre de Saint-Silvestre, et mourut accidentellement a Paris le 20 Mai r868, âgé de 35 ans ; il laissait deux enfants : 2° Maurice-Joseph, né le 21 Aout 1867 et décédé le 3 Septembre de la même année.

1° Marthe-Marie, d'HAUBERSART, née le 5 Septembre 1866, alliée à Cambrai le 12 Janvier 1886 a Raoul- Gabriel-Ghislain, baron des ROTOURS, fils d'Eugene (2), député du Nord, et de Emma Van den Heeke de Lembeeke, Robert-Eugene, baron des Rotours, né au château d'Aniche, le 23 Octobre 1833, d'Antonin, et de Séraphique-Eugénie Plichon.Premier commis des Monnaies, un de ses ancêtres publia ses « observations sur la déclaration du 30 Octobre 1785 au sujet de l'augmentation des prix des matières d'or et d'argent depuis le Ier Janvier 1720». dont deux fils:
A°- Guillaume-Antonin-Joseph-Ghislain, Baron des ROTOURS, né à Cambrai le 1er Juillet 1888, Député du Nord, épousa le 6 Mars 1912 Elisabeth de FRANQUEVILLE (de gueules au chef d'or), née a Paris le 9 Février 1888 du Comte Roger de Franqueville, et de Marie de Mun, dont sont issus :
1° Jacques-Gabriel-Joseph, né à Avelin (Nord), le 17 Mars 1913 ;
2° Laurence-Antoinette-Marie, née à Paris le 5 Mai 1916.

B°- Robert-Marie-Piat des ROTOURS (d'azur à trois besants d'argent), né à Avelin, le 19 Juillet 1891, épousa le 13 Octobre 1926 Claire Jeanne POTIER DE COURCY (de gueules a la fasce d'argent, accompagnée de trois croisettes du même), fille du Vicomte Jean et de la Vicomtesse née Slary d'Harcourt, dont une fille :Alix-Jeanne-Marie-Marthe, née à Paris le 17 Décembre 1927

Quecq-St-Legerchateau-d-AvelinProuvost-Virnotd-Haubersart-Quecq-d-Henripretdes-Rotours-d-Haubersart                               

           Blason des Rotours,        Quecq d'Henripret             Château d'Avelin,      Alliances Prouvost-Virnot,                                                   d'Haubersart              des Rotours         

3° Urbain-Louis-Joseph,

 baptisé le 29 Décembre 1765, décédé le 21 Novembre 1767;

4° Pierre-Alexandre,

baptise paroisse Ste-Catherine, le 28 Juillet 1769, décédé le 16 Octobre 1772;

5° Hubert,

 baptise le 14 Novembre 1770, décédé le 16 Mai 1777 ;

6° Rose-Marie VIRNOT de LAMISSART (1772-1851)

épousa, le 13 Brumaire an III (Novembre 1795), Jean-Baptiste PROUVOST, né la Madeleine-lez-Lille, âgé de 29 ans, fils de Jean-Baptiste, « practicien» et de feue Marie-Madeleine-Elisabeth Baillant (fille de Jacques et de défunte Marie-Magdeleine Malfait), fils de « sieur Jean Baptiste Prouvost», né à Wasquehal, bourgeois de Lille en 1776, fils de Robert Prouvost et Marie-Anne Joseph Florin, décédé le  7/5/1797, sans postérité ; remariée à Marie-Jean-Charles Gennart, receveur des domaines, + 12/2/1834, + paroisse St-André 15/11/1881dont le beau frère était Charles-Alexandre-Joseph Rameau : sans enfant et grand amateur de fleurs, celui-ci se retira a Mons-en-Pévèle, ou il mourut laissant par donation entre vifs des 7 et 15 Septembre 1875 à la Ville de Lille, une somme de 480.000 francs pour l'érection d'un palais destiné aux concours agricoles et aux expositions florales.
palais_RameauPalais Rameau Lille»

7° Jean-Chrysostome-Joseph VIRNOT de LAMISSART,

né le 1er Juillet 1774, décédé en bas âge;

 
8° Catherine-Sophie VIRNOT de LAMISSART,
 ci-dessus

9° Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART,

né le 23 Novembre 1779, décédé le 20 septembre 1837; en Prairial an X (3I mai 1802), épouse Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le 30 Mai 1819, 44 ans, fille de Jean Baptiste Prouvost, négociant et Marie-Magdelaine Isabelle Joseph Baillant, dont un fils Urbain-Léon PROUVOST, né le 29 Fructidor, an XII (16 Septembre 1804), décédé le 26 Vendémiaire 15/12/04.

le 11 Prairial an X (3I Mai IS02), il avait épousé Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le 30 Mai 1819, âgée de 44 ans, dont un fils Urbain-Léon VIRNOT de LAMISSART, ne le 29 Fructidor, an XII (16 Septembre 1804), décédé le 26 Vendémiaire (I5 Décembre de la même année). A propos de l'hôtel Virnot de Lamissart, en janvier 1838, Barthélemy Delespaul, dit Delespaul Aîné, achète aux héritiers de Monsieur Virnot-Delamyssart, moyennant 91.720 francs, une belle maison avec atelier adjacent, située 73 rue de Jemmapes à Lille (actuellement 52, façade de l'esplanade à Lille); Il s’agit de la succession de Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART. 

 

Jehan PROUVOST,

 né à Roubaix vers 1545, décédé à Wasquehal, époux d’Antoinette LEBLAN

|




|

|

Pierre PROUVOST,

laboureur à Wasquehal et peigneur de sayette, né vers 1590. Certaines sources le disent décédé le 7/12/1623 à Wasquehal, mais cela est incompatible avec la date de naissance de son fils. Il épouse Marguerite des TOMBES (Rentes héritières 2BXI 09C 1456 du 14/06/1623 er 2BXI 08B 956 du 15/03/1617)

Guillaume PROUVOST ca 1580-

|


|

 

Pierre PROUVOST,

né vers 1621, décédé le 19 février 1697 - Roubaix (Nord)épouse à Lille, le 20/12/1651, Philippotte de LESPIERRE, née à Croix le 14/12/1628, décédée à Roubaix en1709, fille de Jacques (v1600-+19/11/1639) et de Marguerite FLAMENG (vers 1600, décédée le 17/04/1646). Jacques est fils de Daniel DELESPIERRE, Seigneur de Wassegnies ca 1560-/1614Pierre et Philipotte eurent 10 enfants de 1652 à 1664.

Pierre PROUVOST 1606-1681

|

|

Guillaume PROUVOST

né le 03/03/1660, époux par contrat du 18/01/1690 à Lille (Tab 201/03) de Jeanne DUBOIS (fille de Jean °v1635 et de Jeanne d'ILLIES), née St André vers 1665, dont au moins 6 enfants nés à Wasquehal ql de 1692 à 1704,

Pierre PROUVOST, Echevin de Wasquehal 1648-1691

épouse

|

Marguerite de Lespaul

Robert Joseph PROUVOST

 né à Wasquehal le 30/04/1699, malade le 17/02/1744, épouse à Mouvaux, le  04/05/1738, Marie Anne Joseph FLORIN, dont 3 enfants connus

|

 

 

Jean Baptiste PROUVOST

Prouvost-Jean-Baptiste

 bourgeois de Lille par achat du 17/05/1776,

épouse Marie Madeleine Isabelle BAILLIANT, née à La Madeleine vers 1747, (fille de Jacques et de Marie Madeleine MONFROY), décédée à Wasquehal le 17/02/1744, demeurant à Marcq.

 

 

|

 

 

Jean Baptiste Joseph PROUVOST 1765-1797;  épouse Rose Marie VIRNOT de LAMISSART ;              sa soeur Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le 30/05/1819, épouse Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART , 23/11/1779- 20/09/1837               

 

 



Virnot-Louis-Urbain-Prouvost
Ils possédaient deux magnifiques hôtels particuliers rue Royale et façade de l’Esplanade à Lille.

Hôtel Virnot de Lamissart 52 façade de l’Esplanade LillHôtel Virnot de Lamissart 52 façade de l’Esplanade Lille  
   Hôtel Virnot de Lamissart (Prouvost)52, façade de l’Esplanade (angle rue de Jemmapes) Lille

Pattou-Jean-facade-esplanade-Lille
Une onirique vue du grand Jean Pattou

Hotel-de-Lamissart-130-rue-Royale-LilleVirnot-Prouvost

Vente hotel Virnot de Lamissart a LilleVente hotel Virnot de Lamissart a Lille


Documents  P.H. Guermonprez

A propos de l'hôtel Virnot de Lamissart, 52, façade de l'Esplanade, en janvier 1838, Barthélemy Delespaul, dit Delespaul Aîné, propriétaire avec son frère de la filature de lin Delespaul & Delespaul, maire adjoint de Lille, bienfaiteur des Hospices de Lille, Une rue de Lille portera son nom. 1805 – Lille-2 octobre 1854 4 à 49 ans, fils de Barthélémy Delespaul 1778-1813 et Henriette Julie Françoise Pollet, achète aux héritiers de Monsieur Virnot-Delamyssart, moyennant 91.720 francs, une belle maison avec atelier adjacent, située 73 rue de Jemmapes à Lille (actuellement 52, façade de l'esplanade à Lille), succession de Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART, 9° enfant de Charles-Louis.

Il y a eu quatre alliances entre les Virnot et les Prouvost : deux au XVIII°, deux au XX° siècle :

Rose-Marie VIRNOT de LAMISSART (1772-1851) épouse de Jean-Baptiste PROUVOST

Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART (1779- 1837), épouse Aimée-Joseph PROUVOST,

Au XX° siècle, Marthe VIRNOT épouse Georges PROUVOST

Brigitte VIRNOT épouse Christian PROUVOST

________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Quelques figures dans la descendance d'Alexandrine Charlotte Virnot

Alexandrine Charlotte Virnot, née le 28 décembre 1761, Lille (59), décédée le 8 avril 1832, Lille (59) (70 ans). Mariée le 26 juin 1782, Lille, avec Charles Henry de Savary, seigneur du Gâvre, né le 8 juillet 1749, Lille (59), décédé le 25 juillet 1810, Lille (59) (61 ans), trésorier de France, conseiller à la Gouvernance de Lille, 

Fille

Alexandrine Henriette de Savary, née en 1783, baptisée le 29 décembre 1783, Lille (59) Ste Catherine, décédée le 6 octobre 1855 (72 ans). Mariée le 17 octobre 1815, Lille, avec François Alexandre Quecq d'Henripret, né le 23 juillet 1787, Lille, Nord, décédé le 15 mars 1841, Lille, Nord, inhumé, Wazemmes, Nord (53 ans), administrateur des secours publics et des hospices de Lille, conseiller municipal de Lille, 

Petits enfants

Agathe Alexandrine Quecq d'Henripret, née le 15 juillet 1816, Lille, Nord, décédée le 23 janvier 1887, Lille, Nord (70 ans).Mariée le 15 juin 1845, Lille, Nord, avec Camille de Vicq, né le 30 mars 1815, Lille, décédé le 10 avril 1894, Lille (79 ans), marguillier de Ste-Catherine à Lille, 

Charles Arthur Quecq d'Henripret, né le 20 juin 1818, Lille , décédé le 25 juillet 1902, Lille , inhumé, Bondues (84 ans).
Marié le 30 août 1866, Leignon, Belgique, avec Mathilde van Eyll, née le 23 septembre 1827, Malines, décédée le 17 février 1914, Lille, inhumée, Bondues (86 ans), 

                                                                                                                                                                    Arrière petits enfants

Roland Alexandre de Vicq, né le 30 septembre 1846, Lille, Nord, décédé le 1er août 1914, Bonsecours, Belgique (67 ans), prêtre, chanoine de Meaux.

Elise de Vicq, née le 17 juillet 1848, Lille, décédée le 27 février 1902,Nielles-lès-Ardres (53 ans).
Mariée le 29 juillet 1873, Lille, avec Albert Moullart de Vilmarest, né le 11 septembre 1840, Ecuires, 

Marie Quecq d'Henripret, née le 9 mai 1868, Lille , décédée le 27 octobre 1945, château de l'Abbaye, Witternesse (Pas-de-Calais) (77 ans). Mariée le 27 mai 1891, Lille , avec Mizaël Le Mesre de Pas, né le 21 avril 1866, Gand (Belgique), décédé le 26 février 1941, Beauvoir (Loir-et-Cher) (74 ans), 

Louise Marie Quecq d'Henripret, née le 11 février 1870, Lille, Nord. Mariée le 11 février 1890, Lille, Nord, avec Étienne de Girod de Resnes, né le 10 février 1855, Beaumetz-les-Loges, officier de cavalerie, capitaine de réserve au 5ème régiment de Dragons en 1890 (fils adoptif: Jean de Guillebon de Resnes 1899-1963).

Henri Quecq d'Henripret, né le 15 juillet 1872, Lille, décédé. Marié le 28 août 1900, château de Marchin, Belgique, avec Cécile de Robiano, née le 3 décembre 1878, Bruxelles, Belgique, décédée le 15 mars 1921 (42 ans), 

                                                                                                                                                                                                     4° génération

Germaine Le Mesre de Pas, née le 13 août 1893, château, Audenhove (Belgique), décédée le 5 septembre 1975, château, Béhencourt (Somme) (82 ans). Mariée le 29 novembre 1921, Paris (75) - 8e arrondissement, avec Hubert Labbé de Montais, né le 23 avril 1897, château de Beauvoir, Saint-Jean-Froidmentel (Loir-et-Cher), décédé le 3 août 1943, château de Beauvoir, Saint-Jean-Froidmentel (Loir-et-Cher) (46 ans), 

Jean Le Mesre de Pas, né le 16 juin 1896, château, Audenhove (Belgique), décédé le 9 décembre 1939, Angers (Maine-et-Loire), inhumé, Lille (43 ans).

André Le Mesre de Pas, né le 8 octobre 1900, château de BasOha, Bas-Oha, Belgique, décédé le 8 octobre 1961, Tours, Indre-et-Loire (61 ans). Marié le 27 novembre 1929, Lille, Nord, avec Gisèle Quecq d'Henripret, née le 10 décembre 1909, Lille, Nord, décédée le 17 juillet 1971, Tours (61 ans), 

Raphaël Quecq d'Henripret, né le 12 octobre 1901, Labuissière, décédé le 11 mars 1965, Liège (63 ans). Marié le 20 décembre 1923, Lovendegem, Flandre-Orientale, avec Simone Dons de Lovendeghem, née le 9 avril 1901, Lovendegem, Flandre-Orientale, décédée le 22 février 1964, Gand (62 ans), 

Gisèle Quecq d'Henripret, née le 10 décembre 1909, Lille, Nord, décédée le 17 juillet 1971, Tours (61 ans). Mariée le 27 novembre 1929, Lille, Nord, avec André Le Mesre de Pas, né le 8 octobre 1900, château de Bas-Oha, Bas-Oha, Belgique, décédé le 8 octobre 1961, Tours, Indre-et-Loire (61 ans),

Antoinette Le Mesre de Pas, née le 4 mai 1892, château de BasOha, Bas-Oha (Belgique), décédée le 6 mai 1986, château de Sury, St Jean aux Amognes (Nièvre) (94 ans). Mariée le 16 décembre 1920, Paris, avec Henri Milliet de Faverges et de Challes, marquis de Faverges et de Challes (9e, 1909), marquis d'Arvillars (10e, 1909), né le 27 mai 1888, château de Sury, Saint Jean aux Amognes (Nièvre), décédé le 9 février 1976, château de Sury, Saint Jean aux Amognes (Nièvre), inhumé, Saint Jean aux Amognes (Nièvre) (87 ans), maire de St Jean aux Amognes, ingénieur agronome, officier de réserve, 

 

                                                                                                                                                      5° génération

Guy Milliet de Faverges et de Challes, marquis de Faverges et de Challes (10e, 1976), marquis d'Arvillars (11e, 1976), né le 30 septembre 1921, Nevers (Nièvre), décédé le 27 mai 1991, château de Sury, Saint-Jean-aux-Amognes (Nièvre) (69 ans), ingénieur agricole (ESA Angers). Marié le 28 septembre 1946, Saint-Valéry-sur-Somme, 80, avec Isabelle de Colnet,

Amédée Milliet, comte de Faverges et de Challes, né le 25 février 1923, Nevers, Nièvre, décédé le 4 janvier 2002, Bourges, Cher (78 ans), ingénieur du Génie Rural (filleule: Florence de Feuilhade de Chauvin 1964-). Marié le 2 octobre 1947, Sainte-Solange, Cher, avec Marie-Henriette de Bengy-Puyvallée, née le 27 octobre 1923, Bourges, Cher, décédée le 19 novembre 1987, Bourges, Cher (64 ans).

Élisabeth Milliet de Faverges et de Challes, née le 10 février 1927, château de Sury, Saint Jean aux Amognes (Nièvre). Mariée le 6 août 1947, Saint Jean aux Amognes (Nièvre), avec Patrice de Feuilhade de Chauvin, né le 20 mars 1920, Marseille (Bouches du Rhône), décédé le 2 novembre 1995, château du Bouilh, Saint-André de Cubzac (Gironde) (75 ans), propriétaire du château du Bouilh, ingénieur agricole.

Yvonne Labbé de Montais, née le 5 novembre 1922, Saint-Omer, 62, décédée le 28 février 2012 (89 ans). Mariée le 17 juillet 1948, Lille, 59, avec Charles-Bernard du Cauzé de Nazelle, né le 30 janvier 1919, Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise), décédé en 2002, château de Béhencourt, Béhencourt (Somme) (83 ans), ingénieur des Eaux et Forêts.

Philippe Quecq d'Henripret, né le 25 mars 1925, Gand, décédé le 20 mai 2013, Ixelles, inhumé le 24 mai 2013, Lovendegem, Flandre-Orientale (88 ans). Marié avec Jacqueline van Acker, décédée avant 2001.

 

________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Quelques figures dans la descendance de Charlotte Joseph Virnot

Jusqu'à la 5e génération.

Charlotte Joseph Virnot, née le 21 septembre 1764, Lille, Nord, baptisée le 21 septembre 1764, Lille, Nord, décédée le 10 novembre 1812, Lille (59) (48 ans). Mariée le 13 juin 1786, chapelle des Dominicains de Sainte-Catherine, Lille, Nord, avec François Emmanuel Désiré Quecq, seigneur d'Henripret, né le 6 décembre 1756, Lille, Nord, décédé le 14 août 1838, Lille, Nord (81 ans), trésorier du Roi, général des finances, garde-scel à la généralité de Lille, 

Enfants

François Alexandre Quecq d'Henripret, né le 23 juillet 1787, Lille, Nord, décédé le 15 mars 1841, Lille, Nord, inhumé, Wazemmes, Nord (53 ans), administrateur des secours publics et des hospices de Lille, conseiller municipal de Lille. Marié le 17 octobre 1815, Lille, avec Alexandrine Henriette de Savary, née en 1783, baptisée le 29 décembre 1783, Lille (59) Ste Catherine, décédée le 6 octobre 1855 (72 ans), 

Charles Henri Quecq, né le 13 novembre 1788, Lille, Nord, décédé le 4 avril 1827, Lille, Nord (38 ans), conseiller municipal de Lille et adjoint de 1821 à 1827, receveur des domaines.

Catherine Virginie Quecq, née en 1797, Lille, Nord, décédée le 7 février 1867, Lille, Nord (à l'âge de 70 ans).

Lucien Quecq d'Henripret, né le 18 décembre 1799, Lille, Nord, décédé le 26 juillet 1887, Cambrai, Nord (87 ans), juge au Tribunal de Première Instance de Cambrai. Marié le 17 septembre 1827, Cambrai (59), avec Claudine Cécile Louise de Saint-Léger, née le 5 mars 1811, Cambrai (59), décédée, 

 

                                                                                                                                                                                             Petits enfants

Agathe Alexandrine Quecq d'Henripret, née le 15 juillet 1816, Lille, Nord, décédée le 23 janvier 1887, Lille, Nord (70 ans). Mariée le 15 juin 1845, Lille, Nord, avec Camille de Vicq, né le 30 mars 1815, Lille, décédé le 10 avril 1894, Lille (79 ans), marguillier de Ste-Catherine à Lille,  

Laurence Quecq d'Henripret, née le 21 mars 1840, Cambrai . Mariée le 8 septembre 1863 avec Paul, baron d'Haubersart, né le 12 juillet 1833, Douai , décédé le 20 mai 1868, Paris, inhumé, Cambrai (34 ans), secrétaire d'ambassade, 

 

                                                                                                                                                                      Arrières petits enfants

Roland Alexandre de Vicq, né le 30 septembre 1846, Lille, Nord, décédé le 1er août 1914, Bonsecours, Belgique (67 ans), prêtre, chanoine de Meaux.

Louise Marie Quecq d'Henripret, née le 11 février 1870, Lille, Nord.
Mariée le 11 février 1890, Lille, Nord, avec Étienne de Girod de Resnes, né le 10 février 1855, Beaumetz-les-Loges, officier de cavalerie, capitaine de réserve au 5ème régiment de Dragons en 1890 (fils adoptif: Jean de Guillebon de Resnes 1899-1963).

 

                                                                                                                                                           4° génération

Antoinette Le Mesre de Pas, née le 4 mai 1892, château de Bas-Oha, Bas-Oha (Belgique), décédée le 6 mai 1986, château de Sury, St Jean aux Amognes (Nièvre) (94 ans). Mariée le 16 décembre 1920, Paris, avec Henri Milliet de Faverges et de Challes, marquis de Faverges et de Challes (9e, 1909), marquis d'Arvillars (10e, 1909), né le 27 mai 1888, château de Sury, Saint Jean aux Amognes (Nièvre), décédé le 9 février 1976, château de Sury, Saint Jean aux Amognes (Nièvre), inhumé, Saint Jean aux Amognes (Nièvre) (87 ans), maire de St Jean aux Amognes, ingénieur agronome, officier de réserve, 

Guillaume, baron des Rotours (4e), né le 1er août 1888, Cambrai , décédé le 4 août 1970, château du Nozet, Pouilly-sur-Loire (Nièvre), inhumé, Avelin (82 ans), avocat, capitaine d'infanterie, conseiller général du Nord (1937), député du Nord (1919-1935), sénateur du Nord (1935-1941), maire d'Avelines (1919). Marié le 6 mars 1912, Paris VII, avec Élisabeth de Francqueville, née le 9 février 1888, Paris VIII, décédée le 15 mai 1964, Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), inhumée, Avelin (76 ans) (mariage civil : ou 17e arrondissement ?; mariage religieux célébré le 07.03.1912 à Paris - 75), 

Robert des Rotours, né le 19 juillet 1891, Château d'Avelin, décédé le 7 novembre 1980, Viroflay (Yvelines) (89 ans), sinologue. Marié le 13 octobre 1926, Paris 8è, avec Claire Potier de Courcy, née le 8 mars 1906, Le Mans (Sarthe), décédée en 1996, Versailles (Yvelines) (90 ans), 

 

                                                                                                                                                                   5° génération

Guy Milliet de Faverges et de Challes, marquis de Faverges et de Challes (10e, 1976), marquis d'Arvillars (11e, 1976), né le 30 septembre 1921, Nevers (Nièvre), décédé le 27 mai 1991, château de Sury, Saint-Jean-aux-Amognes (Nièvre) (69 ans), ingénieur agricole (ESA Angers). Marié le 28 septembre 1946, Saint-Valéry-sur-Somme, 80, avec Isabelle de Colnet, née le 26 janvier 1923, Villers-Chatel, Pas-de-Calais, décédée le 21 février 2001, Nevers, Nièvre (78 ans).

Amédée Milliet, comte de Faverges et de Challes, né le 25 février 1923, Nevers, Nièvre, décédé le 4 janvier 2002, Bourges, Cher (78 ans), ingénieur du Génie Rural (filleule: Florence de Feuilhade de Chauvin 1964-).
Marié le 2 octobre 1947, Sainte-Solange, Cher, avec Marie-Henriette de Bengy-Puyvallée,

avec Patrice de Feuilhade de Chauvin, né le 20 mars 1920, Marseille (Bouches du Rhône), décédé le 2 novembre 1995, château du Bouilh, Saint-André de Cubzac (Gironde) (75 ans), propriétaire du château du Bouilh, ingénieur agricole.

Yvonne Labbé de Montais, née le 5 novembre 1922, Saint-Omer, 62, décédée le 28 février 2012 (89 ans). Mariée le 17 juillet 1948, Lille, 59, avec Charles-Bernard du Cauzé de Nazelle, né le 30 janvier 1919, Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise), décédé en 2002, château de Béhencourt, Béhencourt (Somme) (83 ans), ingénieur des Eaux et Forêts.

Jacques, baron des Rotours (5e), né le 17 mars 1913, Avelin , décédé le 4 septembre 1994, Avelin , inhumé, Avelin (81 ans).

Laurence des Rotours, née le 5 mai 1916, Paris. Mariée le 18 avril 1939, Paris, avec Christian de Ladoucette, né le 12 mai 1912, décédé le 8 septembre 1955, Avelin (43 ans).

Alix des Rotours, née le 17 décembre 1927, Paris. Mariée le 20 juillet 1956, Viroflay, 78, avec Gaëtan Moullart de Vilmarest, né le 17 juillet 1917, Paris, décédé le 2 janvier 1996 (78 ans), colonel.

 

________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________


La descendance de Charles Louis Virnot de Lamissart comprend les familles :

De Savary du Gavre, Quecq d’Henripret, de la Chaussée, de Bourgogne, de Bourgogne Herlaer, Martin de Marolles, Martin de la Bastide, Ranfrai de la Bajonniere, de Portes d’Amblérieu,  Le Marchand de Guignard de Saint Priest, de Massol de Rebetz, de Torquat de  la Coulerie, Le Rouge de Guerdavid, Boudoux d’Hautefeuille, de Brunville, de Baillencourt dit Courcol, de Witasse-Thézy, Desjonquères, de la Huppade-Lartulière, de Pommare, Gaillard de Blairville, Lefebvre-Delattre d’Heilly, van Pradelle de Palmaert, de Rotalier, de Larminat, Wignier d’Avesnes, Barbier de La Serre, Lecuyer, de Sarrieu, de Sars, Jouan de Kervenoel, de Witwicki, Prouvost, Virnot, de Saint Léger, d’Haubersart, des Rotours et de Chaulieu, de Francqueville, de Ladoucette, de Langsdorff, Potier de Courcy, Moulard de Vilmarest, de Diesbach de Belleroche, de Lassus de Saint Geniès, de Gouvion Saint Cyr, Micklam, de Vicq, de Vilmarest, Scherrer de Scherbourg, van Eyll, Le Mesre de Pas, de Faverges et de Challes, de Colnet, Le Bourgeois, d'Astier d'Ussel, de Bengy-Puyvallee, Thomasset, de Feuilhade de  Chauvin, de Montais, de Nazelles, de Saint Martin, des Champs de Morel, d’Estampes, Dugas de la Cantonnière, de Vaux Saint Cyr, de Baynast de Septfontaines, Defrance de Hélican, de Bray, de Madre de Norguet, de Resnes, de Robiano, Vuylsteke, Dons de Lovendeghem, de Rosny, du Plessis d’Argentré, de Kerautem, de Menou, de Gelas, de Chevigné, de Poncins, Lefeuvre, de Lencquesaing, de Nanteuil, de Sainte-Foy, de Rincquesen, de Villèle, du Pontavice, de Kermoysan, Sallier-Dupin, Le Pays du Teilleul, Moullart de Torcy, de Contenson, de Pirey, de Corny etc.

Dominique-François VIRNOT (1773-1833)

baptisé à l’ église Saint Etienne le 3 octobre 1773, décédé à Lille, paroisse de La Madeleine, le 2 juillet 1833,
épouse le 20 prairial an VIII de Catherine-Sophie Virnot de Lamissart, baptisée en l'église Sainte Catherine Ie 15 janvier 1777, nièce d'Urbain Dominique, fille de Charles-Louis et Marie Alexandrine Lenglart.

    

Virnot-Dominique

Virnot-Dominique-maroquin 

Il vivaient dans l'hôtel de la place Saint-Martin :« une vaste salle servait de théâtre de société et de bal ; Louis Lenglart, élève de Watteau de Lille y brossait des décors; la jeune et élégante Catherine Sophie de Lamissart y était une prima donna délicieuse et on se rappella longtemps une représentation de la «Flute enchantée»particulièrement brillante» LTE

Virnot-theatre

Virnot-theatre

Virnot-theatreVirnot-theatre


Virnot-

Descendance-Virnot

7° Victor- Dominique Virnot (1803-1868)

Epouse Adéle-Catherine Le Thierry (1817-), fille d’Urbain Le Thierry, née en1790, Membre du Conseil d'Arrondissement, de la Chambre et du Tribunal de Commerce de Lille, Economiste distingue, il publia divers ouvrages pour soutenir la doctrine du libre-échange ; dont Urbain IV et Julie-Jeanne épx  Henri Barrois 

les-filles-virnot   hotel-virnot-place-saint-martin-lille   Adelaide-Lethierry-Virnot    Boiseries-hotel Virnot    Escalier-Hotel-Virnot-Rue-Gand-Lille    

          Hotel Virnot depuis le XVII°, place Saint Martin à Lille  reconstruit vers 1772                Adéle-Catherine Le Thierry                      Hôtel Cuvelier puis Virnot, rue de Gand à Lille 

L’église du faubourg Saint-Maurice a été construite en 1883, sur un terrain donné par M. Victor-Dominique Virnot, et d'après les plans de M. Leroy. Elle fut érigée en succursale le 28 janvier 1860, et ouverte au culte le 21 février suivant. En 1878, l’église fut considérablement agrandie, suivant les plans de M. Batteur. Le clocher fut élevé en 1887.

Petite cloche. Marie- Claire-Pirminia. Parrain, M. Dominique Virnot ; marraine, Lenglart.

1875. — Moyenne cloche. In honore sancti Angeli custodis et sancti Joseph, ego, Angela Garolina Adela Joseph, patronum habens Garolum Barrois, matrinam vero Adelam Barrois, vox sum quotidiana Dei, parochianis crebro personnans: Porro unum est necessarium. A. M. D. G. Anno MDGGGLXXV.

Petite cloche. Marie-Claire-Pirminia. Parrain, M. Dominique Virnot ; marraine, Lenglart.

IV. 1875. — Moyenne cloche. In honore sancti Angeli custodis et sancti Joseph, ego, Angela Garolina Adela Joseph, patronum habens Garolum Barrois, matrinam vero Adelam Barrois, yox sum quotidiana Dei, parochianis crebro personnans: Porro unum est necessarium. A. M. D. G. Anno MDGGGLXXV.

Saint-Maurice-Champs-Eglise-Victor-Dominique-Virnot

Virnot-Victor-Dominique-Obit          

8° Urbain IV Dominique Virnot (1837-1914)

Epoux de Louise Derode 1841 + 1870, fille de Prosper Derode, 
Vice-Président de la Chambre de Commerce et du Tribunal de Commerce, 
Chevalier de la Légion d'honneur,
et Céline Cuvelier 
cousine de la marquise de Ségur, belle fille de la Comtesse de Ségur

Urbain Virnot Derode    Blason-Virnot   Urbain-Virnot-Derode   Blason-Derode   Louise derode

Urbain Virnot et ses petits enfants sur le perron du château Wibaux , une des trois propriétés Virnot contigues à Mons en Baroeul près de Lille; Blason Derode;Louise Derode 

Chateau-Wibaux-Mons-en-Baroeul

Le château Wibaux est la propriété de gauche, celle du centre et une autre à droite dans l'alignement appartenant à la famille Virnot.

Derode-Daours

Derode-Demeure

   Derode-bronzeDerode-Cuvelier-253, fg Roubaix-Lille-Mons-en-BaroeulFamille-derode-CuvelierVictor-Derode

                Prosper Derode, Les Derode-Cuvelier, leur propriété de campagne du 253, rue du Faubourg de Roubaix, à la limite de Saint Maurice de Lille et Mons-en-Baroeul prise sur un des plus anciennes photos (1867), Victor Derode          Emmanuel Derode

Emmanuel Derode
  Comtesse-de-SegurEcrit-enfant-Monseigneur-de-Segur

               Dessins,enfant, du futur Monseigneur de Ségur                                           Ctesse de Ségur    

Faire-part-décès-Gaston-de-SégurFaire-part-décès-Anatole-de-Ségur

 
L’œuvre de la France, elle remplit toutes les pages de l’histoire humaine, elle est connue de l’univers entier et ce n’est pas  Dieu qui l’oubliera, lui a qui tout est présent. Le zèle déployé par cette noble race pour la cause et pour le nom de Dieu, l’esprit de sacrifice et d’abnégation, le dévouement et l’enthousiasme qu’elle a mis au service de Jésus-Christ et de son évangile, voilà des titres qui subsistent, des mérites qui ne s’effaceront jamais. D’autant  qu’ils n’appartiennent pas uniquement au passé. » Monseigneur Pie.

Le peuple qui a fait alliance avec Dieu aux fonds baptismaux de Reims, se repentira et retournera à sa première vocation. Un jour viendra(…) où la France, comme Saül sur le chemin de damas, sera enveloppé d’une lumière céleste… Tremblante et étonnée, elle dira : »Seigneur, que voulez vous que je fasse ? » et lui : « Lève toi, lave les souillures qui t’ont défigurées, réveille dans ton sein les sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, fille ainée de l’Eglise, nation prédestinée, vase d’élection, va porter, comme par le passé, mon nom devant tous les peuples et tous les rois de la Terre » Saint Pie X : allocution consistoriale de 20 novembre 1911.

 

  

 

 

 

 

Guillaume Simon Albert CUVELIER 1726
&1754 Isabelle Joseph BRAME 1730

 

 

 

 

 

|

 

 

 



 

 

 

 

 

|

 

 

|

 

 

 

 

 

Josse Auguste Joseph CUVELIER 1758-1815
&1787 Marguerite Constance Eléonore WARTEL 1757-1836

 

 

Henri Emmanuel Joseph CUVELIER 1761-1845
& Henriette Françoise Joseph DATHIS 1766-1814

 

 

 

 

 

|

 

 

|

 

 

 

 

 

Lucien Eugène CUVELIER 1791-1835
&1813 Marie Angélique Rose CUVELIER 1795-1863

 

 

Henri Albert Joseph CUVELIER 1800-1861
&1825 Julie Louise BERNARD 1808-1882

 

 

 

 

 

|

 

 

|

 

 

 

 

 

Céline Julie Omérine CUVELIER 1818-1898
&1840 Prosper Félix Philippe DERODE 1818-1892

 

 

Cécile CUVELIER 1830-1885

Anatole de SEGUR

 

 

 

 

 

|

 

 

 

 

 

 

 

Louise Angélique Félicie DERODE 1841-1870

épouse d’Urbain Dominique VIRNOT 1837-1914

 

 

 

 

 
Dathis-Charles-Joseph.

Pierre d'ASTICES †/1381
|
Jean d'ASTICES †/1413
|
Jean d'ASTICES
|
Bertrand d'ASTICES ca 1440-
|
Guillemin d'ASTICES
|
Pierre d'ASTICES
|
Mathis d'ATICHE †1602/
|
Jean d'ATICHE †/1653
|
Charles d'ATHIS 1632-1683/
|
Philippe André d'ATHIS ca 1660-1687
|
Jean-Baptiste DATHIS 1685-1743
|
Louis Augustin Joseph DATHIS 1734-1780
|
Henri Auguste Joseph DATHIS 1765-1814
|
Henriette Rose Désirée DATHIS 1797-1850
Prosper Félix Fortuné DERODE, né le 17 janvier 1790 - Lille, 59000, Nord, France, décédé le 6 août 1852 - Lille, 59000, Nord, France à l’âge de 62 ans, Négociant, Juge au Tribunal de Commerce de Lille

|

Prosper Félix Philippe DERODE 1818-1892

Marié le 1er juin 1840, Lille, 59000, Nord, France, avec Céline Julie Omérine CUVELIER, née le 17 juillet 1818 - Lille, 59000, Nord, France, décédée le 10 juin 1898 -

                                                                                               

 La dernière de la dynastie des peintre Van Blarenberghe, Eugénie (1790-1864) épousa de Charles Dathis (1795-1826), frère d’Henriette Dathis épouse Prosper Derode, grands parents de Louise Virnot-Derode. Pauline Derode (1847-1896) épousa le baron Jules Meunier, petit fils du peintre Jacques Louis David, notaire et maire de Lille. Le baron Meunier, père, par Jacques Louis David. Lucien Jules Derode est né le 02.11.1850 à Lille. Il est négociant en denrées coloniales, banquier et Président de la Chambre de Commerce de Paris de 1903 à 1905. Il est Membre du Conseil d'Escompte Banque France IVème Siège du 27.06.1889 au 30.01.1908 et Censeur de la Banque de France IIème Siège du 30.01.1908 à sa mort. Il épouse Marguerite Octavie Tourangin, née en 1861, fille d'Arthur Tourangin, Préfet, et d'Emma Odru. Lucien décède le 26.02.1919 à Paris, au 44 rue Henri Martin. Ses obsèques ont lieu le 01.03.1919 en l'Eglise Saint-Honoré-d'Eylau. Son fils Emmanuel Derode fut président de la chambre de commerce de Paris et du tribunal de Paris, de la Banque française du commerce extérieur (BFCE). Il dirigea également la Sovac et fut associé à la banque Lazard ; il épousa le 8 juillet 1919 avec Marie-Françoise Thiéry-Chérer de Cabanes. Louise Virnot-Derode était la cousine de Victor Derode

 Henriette DathisOrdre-Lys-Duc-Berry-Henri-de-Gamonetvan-blarenbergheStatue-duc-Berry-LilleBaron-Meunier-Derode

Henriette Dathis    Ordre du Lys à Henri de Gamonet         Louis Nicolas van Blarenberghe         Statue duc de Berry à Lille            Baron Meunier                            

        Puis Marie-Auguste Gamonet, fille de Victor-Louis de GAMONET ( Parti au 1 d’azur à un volcan surmonté de 3 flammes au naturel abaissé d’une fasce d’argent chargée aussi de trois flammes accompagnées en pointe d’un lion au naturel.Au 2°, coupé d’or et d’argent : au 1°, chargé d’une aiglette de sable ; au 2° chargé de trois bandes de sable. Couronne de Comte, support de lions : armes d’Hector de Gamonet, receveur général de la province d’Artois, éxécuté par ordre de Le Bon, 25 germinal an II) et de Caroline Eléonore Marie CUVELIER, petite fille de Louis-Hector de GAMONET, seigneur de Berval et de la Mothe, fermier-général, éxécuté le 25 germinal an II par ordre de Le Bon (d’azur à une cuvelle d’argent cerclée d’or surmontée de deux haches d’argent emmanchée d’or), veuve de Prosper-Edouard-Henri DERODE, frère de Louise, première épouse d’Urbain-Dominique dont Prosper-Victor Derode marié le 31 janvier 1899 à Heddebault de Baillencourt, native d’Amiens, décédée à Dours ( Somme) le 3 avril 1908, sans enfant.

Louis Hector de Gamonet


Cousins germains de Marie-Thérèse Virnot
Base Roglo
•    Du côté de Victor Virnot:
o    Enfants d'Albert Dominique Virnot:
    Jean Dominique Virnot 1892-1971 & Marthe Augustin-Normand 1904-1973
o    Enfants d'Urbain Daniel Virnot:
    Urbain Virnot 1897-1968 & Marie-Antoinette Piat 1903-1971
    Louise Virnot 1898-1966 & Maurice d'Halluin 1888-1964
    Agnès Virnot 1900-1986 & Louis Bonduelle 1899-1940
Agnès Virnot 1900-1986 & Étienne Sion 1893-1985
    Marcel Virnot 1902-1980 & Simone Broudehoux 1909-1979
    Simone Virnot 1904-1969
•    Du côté de Berthe Cailliau:
o    Enfants de Marie Cailliau:
    Georges Waché 1887 & Thérèse Albertine Jacquet 1894
    Marie Louise Waché 1887-1974
    Jean Waché 1890-1974 & Germaine Gomart 1896-1948
    Jules Waché 1892 & Suzanne Traverse 1901
    Albert Waché 1893-1915
    Maurice Waché 1895-1981
    Joseph Waché 1899
o    Enfants de Clothilde Cailliau:
    Antoinette de Becquevort 1891-1907
    Marie Thérèse de Becquevort 1892-1910
    Emmanuel de Becquevort 1893-1965 & Marguerite Pellerin de Beauvais 1896-1972
    André de Becquevort 1895 & Julienne Jeanne Adrienne Marie Lohest
    Gabrielle de Becquevort 1896 & Vital Teurlings
    Paule de Becquevort 1898 & Charles Soutoul
o    Enfants de Georges Cailliau:
    Jules Cailliau 1897 & Germaine Fauconier 1893
    Robert Cailliau 1899 & Alberte Marlier
o    Enfants de Paul Cailliau:
    Marie-Paule Cailliau 1902-1971 & René Courouble 1898-1972
    Maurice Cailliau 1905
    Jean Cailliau 1907
o    Enfants d'Alfred Cailliau:
    Joseph Cailliau 1910 & Marie-Louise Haas 1915-1983
    Marie-Thérèse Cailliau 1912-2006 & Louis Tardif 1904-1975
    Michel Cailliau 1913-2000 & Yvonne Carof +1952
    Henri Cailliau 1915
    Charles Cailliau 1916-1940
    Pierre Cailliau 1921-2010 & Annie Blutel
    Denys Cailliau 1929-1950
Total: 31 personnes.
Cousins issus de germains de Marie-Thérèse Virnot
•    Du côté de Urbain Dominique Virnot:
o    Enfants de Henri François Barrois:
    Marthe Barrois 1888-1910 & Albert Dujardin 1884-1974
    Claire Barrois 1889-1978 & Albert Dujardin 1884-1974
    Michel Barrois 1895-1975 & Geneviève Marie Antoinette Vasseur 1900-1930
    Marcel Barrois 1900-1944 & Hélène Vasseur 1904-2000
o    Enfants d'Adolphe Emile Barrois:
    Marie Paule Barrois 1890-1988 & Guy Fauchille 1885-1971
    François Barrois 1894-1894
    Antoinette Barrois 1896-1994 & Michel Théry 1891-1968
    Gérard Barrois 1908-1949 & Claude Foucart 1914
•    Du côté de Louise Angélique Félicie Derode:
o    Enfants de Laure Maquet:
    Anne Marie Faucheur 1894
    Étienne Faucheur 1895-1915
    Maxime Faucheur 1897-1901
    Marguerite Faucheur 1899-1957 & Jehan Michel d'Armancourt 1898-1984
o    Enfants de Georges Maquet:
    Georges Maquet 1899 & Marie Paule Bonduelle 1903
    Agnès Maquet & André Ghesquières +1993
o    Enfants de Charles Sergeant:
    Thérèse Sergeant 1908-2009 & Paul Danel 1907-1957
o    Enfants d'Emmanuel Derode:
    Lucien Derode +
    Béatrice Derode 1922- & Antoine Cottin
    Monique Derode 1924-2013 & Jacques d'Avout d'Auerstaedt 1913-2003
    Philippe Derode + & Alyette Soulange-Bodin 1926
    Dominique Derode + & René Paulze d'Ivoy de La Poype 1926-2010
    Bernard Derode 1937- & Marie Solange Decazes de Glücksbierg 1939-
•    Du côté de Edmond Cailliau:
o    Enfants de Célina Cailliau:
    Paul Bernard 1880 & Pauline Delepoulle 1880
    Marguerite-Marie Bernard 1882-1900
    Germaine Bernard 1883-1957 & René Fagniez 1878-1955
    Renée Bernard 1888-1977 & Joseph Vercoustre 1884-1940
o    Enfants de Pierre Cailliau:
    Victor Cailliau 1889-1944 & Marie Marthe Roucher 1891-1976
    Anne-Marie Cailliau 1890-1958 & Jean Besnard 1885-1945
    Madeleine Cailliau 1892-1973 & Jean Roucher 1888-1971
    Simone Cailliau 1894-1985
o    Enfants de Thérèse Cailliau:
    Maurice de Bailliencourt dit Courcol 1883-1961 & Berthe Marie de Fallois 1884-1964
    Adrienne de Bailliencourt dit Courcol 1885-1978 & Édouard Creuzé, baron de Lesser 1883-1967
    Max de Bailliencourt dit Courcol 1887-1960 & Madeleine Pellé 1890-1973
    Gaëtan de Bailliencourt dit Courcol 1896-1915
Total: 33 personnes.

D'où la branche féminine des Victor Virnot et les deux branches masculines:
la branche ainée des
Albert Dominique Virnot, dite du Havre
et la branche des Urbain Virnot, de Lille

Victor Virnot-berthe-Bocquet

Victor-Virnot-enfants

Les enfants de Victor Virnot

VirnotVirnot

« L’oncle Victor Virnot avait huit enfants: un fils prêtre André Virnot, mort séminariste à la bataille de la Marne; que des sœurs dont Marthe Virnot, future Madame Georges Prouvost-Virnot, de son premier mariage avec Mademoiselle Bocquet; puis deux enfants avec Mlle Cailleau (belle-sœur du général de Gaulle) dont Marie-Thérèse, supérieure du Sacré Cœur. Marie Louise Dubois habitait près du musée de Lille et Germaine Dubois était avec Simone Broudehoux les deux femmes les plus belles de Lille.

Victor allait à la messe tous les matins à la messe de l’église de la Madeleine à Lille , conduit par son chauffeur et rencontrait Mlle Cailleau dont le père était consul à Bruxelles en Belgique mais sans argent. Il disait souvent qu’ils étaient « les derniers », c'est-à-dire les rares familles anciennes restant à Lille.  

Le général de Gaulle avait une seule sœur a épousé un M. Cailleau dont la sœur a épousé Victor Virnot. Cette sœur  du général de Gaulle fut cachée pendant la guerre par les Virnot au Havre où ils ont une très belle propriété qui surplombe la ville et la baie. Elle en parle dans les mémoires. La famille de Gaulle habitait près de la place Saint Martin à Lille et voisinait beaucoup avec les Virnot;  à Paris, ils habitaient au 114, bd Raspail ou 110 car Agnès Virnot-Bonduelle habitait au 112, à coté celui du Larousse; ils communiquaient au 6° étage et par les grilles des balcons; la fille de Gaulle allaient à Sion; le grand père Urbain Virnot allait  régulièrement à Paris, en partie pour s’occuper des actions des chemins de fer du Nord dont ils avaient hérité lors de la succession Barrois-Virnot, devenue la plus riche détention d’actions après les Rothschild, leur hôtel particulier ayant été expatrié rue de Tournai à Lille.

Le très distingué oncle Gustave Decoster (époux de Cécile Virnot) avait été en classe avec le Général de Gaulle et sont resté s toute leur vie en correspondance. Le général fut reçu par Louise d’Halluin, née Virnot,  au château de Fanières (Louise habitait avant à Château de Champigneulles dans la Marne qu’elle partageait avec son beau frère d’Halluin: étant à coté pour une cérémonie, le général demanda de loger chez tante Louise; il y a fallu mettre un lit adapté; Agnès Dickson-d’Halluin a encore le «fauteuil du Général». Brigitte Prouvost-Virnot

« Le frère du père du général, un autre Charles de Gaulle, était au collège avec le futur député Jonglez, aïeul des Charles Prouvost-Masurel. »

Victor Virnot, né le 22 janvier 1862, Lille, décédé le 28 janvier 1944, Lille  (82 ans), marié le 25 juillet 1889 avec Marie Bocquet, née le 26 août 1867, Lille, décédée le 2 septembre 1903, Mons en Baroeul (36 ans), dont

Madeleine Virnot.

Germaine Virnot, née le 25 octobre 1891, Lille, décédée, mariée  le 7 février 1912, Lille, avec Jean Dubois, né le 10 mai 1876, Lille, décédé le 27 novembre 1922, Lille  (46 ans).

Marie-Louise Virnot, née le 31 octobre 1894, Lille  (filleule: Simone Bernard 1926-), mariée  le 31 décembre 1912, Le Havre (76), avec Augustin Dubois, né le 24 août 1890, Lille, décédé le 18 février 1946 (55 ans).

Marthe Virnot, née le 11 mars 1896, Lille, décédée en 1985 (89 ans), mariée  le 26 septembre 1919, Lille, avec Georges Prouvost, né en 1894, industriel en confection textile à Paris.

Antoinette Virnot, née le 11 mai 1898, décédée en 1972 (74 ans), mariée  le 31 mai 1920, Lille, avec Pierre Herlin, né le 15 juin 1894, décédé en 1975 (81 ans).

Jeanne Virnot, née le 16 juillet 1899, Mons en Baroeul , décédée le 30 août 1974, Santes , inhumée, Santes (75 ans), mariée  le 22 janvier 1922, Lille, avec Alexandre Bernard, né le 16 janvier 1897, Santes , décédé le 26 janvier 1970, Santes , inhumé, Santes (73 ans), sucrier (parrain: Charles Vincent Verley 1860 ). 

Bernard-Virnot-Alexandre

Marié avec Berthe Cailliau, née le 1er décembre 1872, Tournai (Hainaut, Belgique), sœur d’Alfred, né le 7 août 1877, Tournai (Hainaut, Belgique), décédé le 26 décembre 1956, Sainte-Adresse (Seine-Maritime) (à l’âge de 79 ans), ingénieur civil des mines, marié le 18 janvier 1910, Paris VII, avec Marie-Agnès de Gaulle, née en 1889, décédée en 1982 (à l’âge de 93 ans), sœur du Général de  Gaulle.

enfants%20victor%20virnot

marie%20therese%20virnot%20+%20mortuaire%20berthe-belle-soeur-General-de-Gaulle

Victor Virnot et sa deuxième épouse, Berthe Cailliau

Leur fils mourut à la première guerre:

 Virnot-Robert

Quelques parcours de vie :

Marthe Virnot, née le 11 mars 1896, Lille, décédée en 1985 (89 ans). Mariée le 26 septembre 1919, Lille, avec Georges Prouvost, né en 1894

Prouvost-Virnot-Marthe

Georges Prouvost Virnot né en 1894Marthe Virnot 1896 1985
      Georges Prouvost (1892) et Marthe Virnot  

  

Sœur Cécile Prouvost, 1921-1983

article 1 Mère Marie Dominique Prouvost
 

Une femme qui a voulu se faire nomade avec les nomades :

Née le 15 juillet 1921 à St Maurice des Champs, près de Lille, dans une famille d’industriels, elle connut une enfance sans privations dans un milieu aisé. De sa jeunesse, de la première année de guerre, de sa vocation, on ne sait rien. Entrée dans l’Institut des franciscaines missionnaires de Marie en 1940 à dix-neuf ans, elle laissa le souvenir d’une novice « casse-cou » toujours à l’affût de quelque chose à entreprendre, à inventer, sans avoir peur de l’effort, de la difficulté, du risque ou du danger. Après son noviciat, elle fit des études d’infirmière puis fut envoyée au Maroc.

Elle écrit, fin 1969, dans un bref résumé de sa vie : J’étais prête à aller dans n’importe quel pays de monde, sauf en Afrique du Nord et chez les musulmans. C’est là que l’obéissance m’envoya. J’étais jeune et pleine d’enthousiasme. Je me suis livrée avec ardeur à toutes les tâches que le Seigneur m’offrit : vie d’infirmière, étude de la langue du pays, de la religion, de la civilisation. Je passais successivement dans les maisons (communautés) de Fès, Casablanca, Taroudant, Rabat. En 1961, j’eus mon obédience pour Midelt. Je fus partout, malgré des croix réelles, profondément heureuse dans ma vocation, trouvant dans l’Institut mon plein épanouissement humain et spirituel. Midelt fut donc la dernière étape de sa vie conventuelle, avant le grand saut, chez les nomades. Là, elle avait un poste d’infirmière dans le dispensaire, dépendant de la Santé publique, et elle s’occupait plus spécialement de prévention maternelle et infantile. À la fin de 1969, Cécile écrit : Depuis deux ans, le Seigneur m’attire vers une intimité constante avec lui et un profond désir de vie contemplative. Lors de ma dernière retraite en septembre 1969, il me fit voir clairement que ma vie serait nomade-contemplative. C’est en juin 1969, au cours de l’ascension de l’Ayachi (le deuxième sommet du Haut-Atlas, 3735 mètres) qu’elle ressentit vivement et douloureusement combien les nomades étaient abandonnés au point de vue sanitaire. À la fin de 1969, elle présente, par écrit, son projet à la Provinciale et à son conseil, ainsi qu’à la Supérieure Générale et à l’archevêque de Rabat. Elle explique : Je voudrais donc, dès le printemps 1970, avoir l’autorisation de passer, de temps en temps, une nuit sous la tente, soit près d’un malade, soit chez des amis sûrs – et j’en ai de très sûrs. Il faudrait que rapidement, le rythme atteigne deux nuits par semaine ; tout en continuant mes activités normales au dispensaire et en communauté. Puis mon désir serait, dans deux ans, c’est-à-dire au printemps 1972, pouvoir vivre cinq jours sous la tente, dans la montagne et rentrer dans ma communauté le samedi et le dimanche. Plus une partie de l’hiver. Il me semble que là, je vivrais mieux l’imitation de Jésus Christ, la Voie, la Vérité, la Vie de nos âmes, qui a voulu vivre cette vie de proximité et de communauté avec les plus pauvres de son pays qui étaient si semblables au nomades de nos régions ; nomade avec les nomades. Non sans appréhension, ses supérieures et l’archevêque laissèrent ouverte cette possibilité de proximité avec les plus pauvres de la montagne. Un projet qui devint réalité en 1970, au rythme prévu. Comme « compagne », dans ces débuts, elle eut, non pas l’une de ses sœurs, mais une femme berbère et elle dira :

Il s’est créé entre nous une amitié profonde et actuellement, nous vivons en fraternité comme deux sœurs, heureuses l’une et l’autre de montrer à notre entourage qu’une musulmane et une chrétienne peuvent vivre ensemble en réalisant chacune à fond sa religion. Pour nous, ajoute-t-elle, c’est le dialogue islamo-chrétien vécu, avec simplicité, mais dans la réalité.

Très vite, elle pourra dire : J’ai enregistré et arrive à suivre d’une manière régulière près de trois cents familles (de nomades). Il doit en rester à peu près cent cinquante que je n’ai pas encore touchées. Le travail est surtout de prévention, vaccinations, visites prénatales, surveillance des nourrissons, dépistages de tuberculose...Nous faisons aussi les soins…

Ce qui est important pour elle dans ce vivre avec, ce sont les contacts avec les gens qui l’entourent. Entre 1972 et 1974, elle circule dans un rayon de trente kilomètres autour de Midelt, ce qui lui permet de contacter un grand nombre de personnes. En 1972, elle compte 584 familles, soit 3475 personnes. En 1974, elle compte 659 familles, soit 3833 personnes et, en infirmière méthodique, elle établit une fiche par famille. Elle essaie de sensibiliser les parents à la nécessité des vaccinations. Mais comment faire admettre qu’on pique un enfant en bonne santé ? Elle ne vaccine aucun enfant sans l’accord de l’un des deux parents. Un autre point à obtenir, c’est l’hospitalisation quand le médecin la demande car les gens ont peur. Elle suit avec grand soin les enfants : les rachitiques, les anémiés, les mangeurs de terre. Mais elle porte surtout ses soins sur l’éducation : hygiène, alimentation : « Cela m’est facilité par le fait que je vis avec eux, et, en partie comme eux. Je suis à la disposition de ceux qui viennent chaque jour entre 7 h 30 et 17 h 30 ; mais pour les urgences, il n’y a pas d’heure, je suis à leur disposition jour et nuit. Pour se faire nomade avec les nomades, Cécile est vêtue d’un grand burnous d’homme, coiffée d’une manière qui n’était ni féminine ni masculine, et chaussée de grosses sandales berbères, même en plein hiver. Lorsqu’elle devait prendre le car, pour ne pas déranger, elle était prête à partir de bonne heure. Enveloppée dans mon burnous, je me couche sur un banc public, on me prend pour un homme et on me laisse tranquille.

Sa vie à la tente était partagée entre son travail d’infirmière, la prière à laquelle elle consacrait beaucoup de temps et l’étude, car Cécile lisait, écrivait et étudiait beaucoup. Elle avait même composé un lexique français-berbère et berbère-français. Elle avait entrepris la traduction en berbère de l’évangile selon saint Marc et commencé celle de l’évangile selon saint Jean. Elle avait traduit le « Notre Père », le « Je vous salue Marie » et le « Magnificat » et composé quelques chants. Elle suit des cours par correspondance, cours de Bible, d’islamologie, de théologie. On lui doit aussi un livret sur le traitement par les plantes qu’elle complétera au cours des années, ainsi que des notes sur l’acupuncture.

Sa vie fut laborieuse et austère. Pour bien le comprendre, il faut se l’imaginer dans son contexte habituel : non au calme dans sa chambre ou son bureau, elle n’en a pas ; mais assise au pied d’un arbre, ou l’hiver, près du feu sous la tente ouverte à tous. En 1978 Cécile reçoit une sœur comme compagne sous la tente ; mais pour que la Fraternité soit reconnue par les instances suprêmes de l’Institut, il faudrait une troisième sœur, qui se fera attendre encore cinq ans.

En février 1983, Cécile est opérée à l’hôpital d’une occlusion intestinale. Et cette opération révèle un cancer très avancé. Trop avancé même pour qu’on puisse intervenir. Elle est mise au courant par le médecin et elle accepte dans la foi, dans la joie et dans l’espérance. Puis, malgré l’insistance des siens, elle exprime le désir de finir ses jours à la tente, puisque médicalement il n’y a rien à faire. Elle quitte l’hôpital quand la plaie est cicatrisée et continue de soigner les nomades par l’intermédiaire de la sœur qui est avec elle sous la tente. Les derniers mois, les souffrances physiques furent intenses ; et pareillement sa vie d’union à Dieu. Deux mois environ avant sa mort, Cécile commença un jeûne, ne buvant que du liquide. Je ne vois pas pourquoi je devrais nourrir mes cellules cancéreuses quand il y a tant de gens qui meurent de faim…Ce fut la veille de sa mort, le 10 octobre 1983, qu’arriva – dernière délicatesse du Seigneur – la reconnaissance par Rome de cette fraternité sous la tente. C’était dans la montagne les fêtes de mariages et toute la nuit avaient résonné les sons des derbouka (tambours), plus proches ou plus lointains. C’était pour Cécile, l’annonce d’un autre festin, d’autres noces. À l’aube du mardi 11 octobre 1983, après une nuit de grandes souffrances, entourée de ses trois sœurs, elle dit : « Je vais vers mon Père », prononça le nom de Jésus, entra dans la lumière qui n’a pas de déclin et dans la joie de Dieu. À ses obsèques, dans le cimetière de la Kasbah Myriem, c’est une foule qui l’accompagnait, composée de chrétiens et de musulmans, de prêtres et de religieuses ; mais surtout de ses frères et sœurs de la montagne, les nomades.

Témoignages

Un prêtre qui l’a bien connue. Le but premier de Cécile a été de vivre avec les plus pauvres, de partager le dénuement de ce peuple berbère, nomade, qu’elle aimait. Le partage de leur vie avec tout ce qu’il y a de difficile, de dur et parfois même de rebutant, c’était son choix et non pas une conséquence à supporter tant bien que mal. Elle aimait les pauvres, non pas en phrases et en théorie, mais dans la réalité des actes quotidiens.

Son programme de vie

Imitation de Marie : surtout dans son mystère de la Visitation, puisque, comme elle, je porte le Corps de son Fils.

Adoratrice de cette Eucharistie avec laquelle je vis en intimité totale.

Victime, car les sacrifices ne manquent pas quand il faut affronter les intempéries, la privation de tout ...

Missionnaire, selon l’esprit de Mère Fondatrice, Marie de la Passion.

Son faire-part de décès composé par elle-même

Au nom de Dieu le Clément, le Miséricordieux,

Jésus a dit : Je suis la Résurrection. Qui croit en moi, fut-il mort, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? (Jn 11, 25)

Réjouis-toi avec moi !

Le Seigneur est venu me chercher pour la vie qui ne finit pas.

Je prie pour toi et je t’attends dans la joie de la Résurrection

Amen. Alleluia !

Cécile Prouvost

Monseigneur Chabert, l’archevêque de Rabat :

Je l’admirais et j’étais fier d’avoir dans mon diocèse une telle ambassadrice de Jésus parmi les plus pauvres. Elle représentait bien cette option préférentielle que l’Église demande.

Et sa Provinciale :

Telle que je la connais, l’estime et l’admire, profondément dans son don total, dans ce cheminement qu’elle a fait depuis des années et qui […] me semble une authentique recherche du Seigneur, à l’exemple de saint François et de Marie de la Passion.

 

Denis Prouvost
ingénieur, consacre son temps libre à l’étude du Vieux Paris ; Il s’intéresse notamment au cycle de l’eau et à la topographie historique. Il est également contributeur de l’Atlas du Paris souterrain;  il est le fils d'Hubert Prouvost et Brigitte de la Martinière.
denis-prouvost-enceintes  denisenceintesparis

Renaud Gagneux, Denis Prouvost, Emmanuel Gaffard (photographies)
Sur les traces des enceintes de Paris : promenades au long des murs disparus.
De la muraille du Bas-Empire à l’enceinte de 1840, Paris s'est protégée derrière de solides ouvrages, d'un rayon toujours plus vaste alors que la ville ne cessait de repousser ses limites. Il demeure des vestiges importants de certains de ces murs quand d'autres ont pratiquement disparu. L’empreinte en est cependant encore fréquemment gravée dans le tissu urbain: c'est durablement que les enceintes - ou leur fantôme - ont en effet marqué la limite entre des propriétés, que l’orientation du mur a guidé la découpe des parcelles. Ainsi, c'est en portant attention à des éléments d'apparence bien anodine, comme l’orientation des souches de cheminées, la continuité des mitoyens ou les moindres dénivelés de la chaussée, que le promeneur se fera archéologue pour retrouver le chemin des remparts de Paris. 

Alors qu'on la pensait disparue depuis longtemps, les vestiges de la porte Saint-Michel, partie de l’enceinte du XIIIe siècle de Paris, ont été retrouvés. Par Denis Prouvost.   

Liens 
avec la famille du Général de Gaulle


de-gaulle

 Dans ses souvenirs, Brigitte Prouvost-Virnot  relatait :« L’oncle Victor Virnot avait huit enfants de son premier mariage avec Marie Bocquet: un fils prêtre André Virnot,
mort séminariste à la bataille de la Marne et que des filles dont Marthe Virnot, future Madame Georges Prouvost, puis deux enfants avec  Berthe Cailleau
(belle-sœur du général de Gaulle) dont Marie-Thérèse, future supérieure du Sacré Cœur ( on dit que le Général avait jeté le dévolu sur elle dans leur jeunesse).
Marie Louise Dubois habitait près du musée de Lille et Germaine Dubois était avec Simone Broudehoux (Madame Marcel Virnot),  les deux femmes les plus belles de Lille.

enfants-victor-virnot

Les enfants de Victor Virnot

marie%20therese%20virnot%20+%20mortuaire%20berthe-belle-soeur-General-de-Gaulle

Victor Virnot et sa deuxième épouse, Berthe Cailliau

 

Victor Virnot allait à la messe tous les matins à la messe de l’église de la Madeleine à Lille, conduit depuis l'hôtel Virnot de la place Saint Martin à Lille 

(place Louise de Bettignies) par son chauffeur et rencontrait Mademoiselle Cailleau dont le père était consul à Bruxelles en Belgique mais sans argent. 

Il disait souvent : « nous sommes les derniers », c'est-à-dire les dernières familles vraiment anciennes restant à Lille. »

Le général de Gaulle avait une seule sœur : Marie-Agnès de Gaulle, née en 1889, décédée en 1982 (à l'âge de 93 ans), épouse d’Alfred Cailliau, né le 7 août 1877, 

Tournai (Hainaut, Belgique), Marié le 18 janvier 1910, Paris VII, décédé le 26 décembre 1956, Sainte-Adresse (Seine-Maritime) (à l'âge de 79 ans), ingénieur civil des mines, 

frère de Madame Victor Virnot Cette sœur  du général de Gaulle fut cachée pendant la guerre par les Virnot au Havre – Sainte Adresse qui y ont une très belle propriété 

qui surplombe la ville et la baie. Elle en parle dans les mémoires. Il s'agit de Jean Dominique Virnot, le 13 mai 1892, Mons en Baroeul, décédé le 28 février 1971, Le Havre 

(à l'âge de 78 ans). Marié le 3 mai 1923, Le Havre, avec Marthe Augustin-Normand, née le 14 novembre 1904, décédée le 9 septembre 1973, Sainte-Adresse (76) (à l'âge de 68 ans), 

fille de Marie Augustin Augustin-Normand 1881-1964 et Aimée Simonin 1881-1954; achetèrent la propriété de Sainte-Adresse, rue des Chalets ; toute la famille était musicienne. Jean de La Varende

en écrivit une très complète histoire : Les Augustin-Normand.-Sept générations de Constructeurs de Navires. Mayenne. Imprimerie Floch. 1960: à l'origine François NORMAND (1697-1772) fonde un chantier 

de constructions navales à Honfleur, et après lui une trentaine de membres de la famille s'y distingueront tant comme constructeurs que comme ingénieurs... Parmi ceux qui marquèrent l'histoire des navires et machines :   

Augustin NORMAND (1792-1871), constructeur au HAVRE du premier vapeur français à hélice "NAPOLÉON" rebaptisé "CORSE.   Son fils Benjamin NORMAND (1830-1888) détenteur de plusieurs brevets...   

Dans ces périodes les chantiers sortiront en 1866, un des tout premiers navires en acier, le yacht "CROISSY-VERNON"; etc...   Jacques-Augustin NORMAND (1839-1906), qui jouera un rôle capital dans la naissance des 

torpilleurs et de leur évolution. Des chantiers sortiront les T 126 et T 127, le "FORBAN" en 1895, le navire le plus rapide du monde, plus de 30 nœuds, à partir de 1899 les premiers contre-torpilleurs, citons le "DURANDAL",

le "BOUCLIER". Auteur d'ouvrages effectivement, citons "Étude sur les torpilleurs" en 1886, "Notre puissance navale" en 1900....   Son fils Paul-Augustin NORMAND (1884-1979) membre puis Président de l'Académie 

de Marine en 1952. auteur d'ouvrages sur l'histoire des navires et machines... Les chantiers réaliseront des sous-marins, notamment les mouilleurs de mines comme l' "ASTRÉE" , le "PIERRE-CHAILLEY" dont le dispositif 

de mouillage fut mis au point par l'ingénieur Fernand FENAUX.


Vue-Propriete-Saint-AdresseAugustin-NormandPropriete-Virnot-Saint-Adresse

« Marie-Agnès Cailliau-de Gaulle, née Marie Agnès Caroline Julie de Gaulle le 27 mai 1889 dans le 6e arrondissement de Paris et décédée le 25 mars 1982 à Boulogne-Billancourt,

était une résistante française et la sœur aînée de Charles de Gaulle.

Le 18 janvier 1910, Marie-Agnès de Gaulle épouse à Paris Alfred Cailliau, un ingénieur belge né à Tournai le 7 août 1877 et mort en 1967. Lors de la Première Guerre mondiale, 

elle fut responsable de l'évacuation de son frère, alors lieutenant de Gaulle, blessé à Dinant le 15 août 1914, en montant à l'assaut des tranchées adverses.

Durant la Seconde Guerre mondiale, elle répond à l'appel du 18 juin 1940, lancé par son frère en s'engageant rapidement dans la Résistance française. Marie-Agnès de Gaulle fut 

arrêtée avec son époux en 1943 et emprisonnée quatorze mois à la prison de Fresnes, puis déportée à Bad Godesberg, une annexe du camp de concentration de Buchenwald où est 

déporté son mari. Quatre membres de la famille de Gaulle sont alors aux mains des Allemands et Heinrich Himmler, voyant se profiler la défaite, proposera même un échange à 

de Gaulle, ignoré par ce dernier. Vers la fin des hostilités, en avril 1945, elle sera transférée dans le Tyrol au château d'Itter aux conditions de détentions sans commune mesure 

avec les camps et où sont détenus depuis 1943 plusieurs hautes personnalités françaises : Paul Reynaud, Édouard Daladier, les généraux Weygand et Gamelin, Jean Borotra ou 

le colonel de La Rocque. Ils sont libérés par les troupes américains le 5 janvier 1945. Marie-Agnès de Gaulle a perdu un fils tombé au champ d'honneur en mai 1940, deux autres 

s'engageront dans les Forces françaises libres et le quatrième Michel Cailliau, qui fut prisonnier de guerre et évadé en 1942, créera un réseau de résistance. Elle écrira un livre 

de souvenir personnel sur sa famille en 1970. Bibliographie :     Souvenirs personnels, Marie-Agnès Cailliau-de Gaulle, ISBN 2-84573-516-2. » Wikipedia


 La famille de Gaulle habitait près de la place Saint Martin à Lille et voisinait beaucoup avec les Virnot, même à Paris : ils y habitaient au 114, bd Raspail  et 

Agnès Virnot-Bonduelle habitait au 112, à coté du magasin Larousse; ils communiquaient au 6° étage et par les grilles des balcons; la fille de Gaulle allait à Notre Dame de Sion; 

le futur Général avait été au collège Stanislas voisin, en 1908-1909, à la même période que le jeune Georges Guynemer. Le grand père Urbain Virnot allait régulièrement à Paris, 

en partie pour s’occuper des actions des chemins de fer du Nord dont ils avaient hérité de la succession Barrois-Virnot, devenue la plus riche détention d’actions après les Rothschild, 

leur hôtel particulier historique du XVII° siècle et son parc ayant été expatriés rue de Tournai à Lille.

Raspail-114-Paris

Le général fut reçu par Louise d’Halluin, née Virnot, au château de Fanières (Louise habitait avant à Château de Champigneulles dans la Marne qu’elle partageait avec son beau frère d’Halluin): étant à coté pour une cérémonie, le général demanda de loger chez tante Louise; il y a fallu mettre un lit adapté ! Agnès Dickson-d’Halluin a encore le «fauteuil du Général».

Nous nous rappelons de la réunion Virnot à Chatenay Malabry, Maison Mère du Sacré Coeur dont Marie Thérèse Virnot était la supérieure. A sa table, sa tante Marie-Agnès, sœur du Général de Gaulle, belle sœur de sa mère Virnot-Cailliau.

Virnot-Marie-Therese.


Virnot-Caillau-Marie-Therese marie%20therese%20virnot%20+%20mortuaire%20berthe

 dont

Marie-Thérèse Virnot, née en 1905. Et André Virnot, né en 1907.

Mere-Marie-Therese-Virnot

 Michel Cailliau 1679-1733 &
Anne Marie van Kassel 1685-1729
|
Michel Joseph Cailliau 1723-1784

Premier échevin & grand bailli du Vicomté de Zuytpeene&
Maria Jeanne Jacqueline Loones 1737-1785
|
Pierre Cailliau 1768-1820

Banquier, négociant, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne, & Cie, conseiller municipal de Valenciennes&1795
Catherine Caroline Isabelle Duquesne 1770-1860

Duquesne

|
Victor Cailliau 1799-1877

Banquier, directeur de la banque Cailliau &1826
Thérèse Leman 1804-1870
|
Edmond Cailliau 1834-1909 &
1859
Marie Pollet 1834
|
Berthe Cailliau 1872 &
Victor Virnot 1862-1944
|
Marie-Thérèse Virnot 1905

Lien coté Prouvost: le petit fils d’ Augustine Élisabeth Joseph Prouvost 1731-1801,  Alexandre Joseph Duquesne, Banquier, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne & Cie, membre de la Chambre de Commerce de Valenciennes 1796-1831 épousa en 1824 Adèle Cailliau 1797-1870 

Duquesne

Témoin: François Joseph Benoist de Laumont, écuyer 1756-1833, 
Benoist%20de%20Lhomond

Anobli par lettres patentes du 3 août 1816.
Maire de Valenciennes sous la Restauration (1815-1822), député du Nord (1815-16).
Sans alliance, il adopta son neveu.
Son portrait par Momal se trouve au Musée de Valenciennes.

Alexandre est le fils de Guillaume Joseph Alexandre Duquesne, né le 31 octobre 1765, Tourcoing décédé le 24 avril 1827, château de Bon-Repos, Beuvrages inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (Nord) (61 ans),
négociant, banquier et agent de change, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne & Cie, capitaine de la Garde Nationale. industriel en sucre, café et chicorée à Raismes et Valenciennes, un des pionniers de l'industrie du sucre
de betterave,  directeur de la banque Alexandre Duquesne, Cailliau et Cie. Membre de l'assemblée primaire des Trois-Ordres en 1789, membre en 1790 de la Société des Amis de la Constitution, conseiller municipal de Valenciennes, 
membre du conseil de fabrique de St Nicolas, il laisse à sa succession des dettes, que son gendre Louis Dupont éponge scrupuleusement.  Il fit construire un bel hôtel particulier de style classique sur la Placette de Valenciennes, 
décoré magnifiquement par Cadet de Beaupré, achète et fait embellir le château de Bon Repos à Beuvrages où il mourut le 24 avril 1827. Son fils Alexandre-Joseph, banquier, membre de la Chambre de Commerce de Valenciennes 
lui succéda, et y mourut le 4 mars 1831. Ce château est aujourd'hui détruit. En effet, dans un essor industriel Beuvrages a connu un grand nombre de châteaux et maisons de maître dont une grande partie est démolie actuellement.
Le château Thibaut laisse maintenant place à une résidence pavillonnaire, de même du château Malet. Le château Fénelon est aujourd'hui la mairie.

Le très distingué oncle Gustave Decoster (époux de Cécile Virnot) avait été en classe à Antoing avec le Général de Gaulle et ils sont restés toute leur vie en correspondance: « Mon cher ami,
ta lettre m’a fait grand plaisir et j’ai été sensible aux meilleurs vœux qu’elle m’a apportée de ta part. Sois assuré que ceux que je forme pour toi, pour Madame Decoster-Virnot et pour tous les vôtres-
ma femme y jint ses propres souhaits- sont aussi sincères que possible. D’après ce que tu vis en toute tranquilité physique et morale à Mons-en-Baroeul et je m’en félicite pour toi. De mon coté,
je me trouve très bien à tous égards de mon exisitance à Colombey. Celle-ci est paisible mais ausii laborieuse car je travaille à de nouveaux Mémoires. Mon cher Decoster, crois bien, je te prie, à ma fidèle amitié."

 Souvenirs de Brigitte Prouvost-Virnot.

Gaulle-Decoster-De-Gaulle-avant-de-Gaulle-%20Michel%20TAURIAC.jpg

De-Gaulle-avant-de-Gaulle-Michel-TAURIAC

DECOSTER-GUSTAVE%20PAUL%20DECOSTER

DECOSTER%20VIRNOT

« Le grand père du général, un autre Charles de Gaulle, était au collège avec le futur député Jonglez, aïeul des Charles Prouvost-Masurel. »

Jonglez-Masurel-Desurmont

La grand mère du général, Julia Delannoy, future épouse Mac Cartan, naquit dans l'hôtel Virnot de Lamissart du 44 rue de la Barre à Lille
ainsi que son frère Henri et sa soeur Marie-Céline.

Mac-Cartan

hotel-virnot-de-lamissart

de-Gaulle-Mac-Cartan-44-rue-de-la-Barre-Lille

Les Mac Cartan de Kinelarty Thérèse Ghesquière-Diérickx

Mac-Cartan-44-rue-de-la-Barre-Lille


9: Urbain V Virnot 

(1869-1951)

Epoux de Marguerite-Marie Ovigneur 1873-1933

Trois-propriétés-Virnot-Mons-en-BaroeulBlason-OvigneurUrbain-Virnot-Marguerite-Ovigneur   

Les trois propriétés de Mons-en-Baroeul ; Urbain et Marguerite-Marie Virnot-Ovigneur

Virnot-OvigneurVirnot-Mons

coupure%20presse%20marcel%20virnot

VirnotVirnot


Urbain-Virnot

Urbain-VirnotVirnot

   

Urbain-VirnotUrbain-VirnotUrbain-Virnot

Urbain-VirnotUrbain-VirnotUrbain-Virnot

Virnot

Urbain-VirnotUrbain-Virnot

Capitaine-Ovigneur-Le-Dru 

Ovigneur-Vauban

Les trois propriétés Virnot à Mons-en-Baroeul           Blason Ovigneur                              Capitaine Ovigneur


Les Ovigneur sont « bourgeois de statut » à Lille depuis le XVIe siècle. En 1735, Joseph Ovigneur (1697-1735) hérite d’un fief et d’une seigneurie constitués au début du XVIe siècle par ses aïeux Robert Le Hugier et Françoise de Corenhuze. De père en fils, ils fabriquent aussi du fil. L’aïeul de Marguerite-Marie, Charlemagne Ovigneur (1759-1832), capitaine des canonniers lillois lors du siège de Lille par l’armée autrichienne en octobre 1792, deviendra malgré lui une image d’Epinal. Le 23 mai 1810, en visite à Lille, Napoléon le fait appeler et lui remet la Légion d’honneur, en lui disant : “Tous les canonniers ont mérité la décoration, vous la porterez, Monsieur, pour vous et pour le corps”. Présente lors de cette remise, l’impératrice Marie-Louise, d’origine autrichienne, “paraît peu aimable, peut-être préoccupée par les souvenirs du siège de 1792”. Une rue de Lille porte son nom. Aux XIXe et XXe siècles à l’occasion des commémorations du siège de 1792, sa mémoire est évoquée. En 1998, une carte à puce d’un parking de Lille le représente Le 3 octobre 1792, vers minuit, on annonce au Capitaine Ovigneur commandant le seconde batterie des Canonniers Sédentaires de Lille, que sa maison est en feu, et que sa femme, abritée dans une cave de la rue Notre-Dame, vient d’accoucher. Comme on le presse d’accourir auprès d’elle et d’abandonner sa batterie, il répond au messager, venu l’avertir, en montrant les éclairs qui montent de la ligne des assiégeants : "Voici l’ennemi, je suis à mon poste, j’y reste et vais rendre feu pour feu !". La sœur de Charlemagne, Nathalie-Marie Ovigneur est l’arrière-arrière grand-mère de Monseigneur Marcel Lefebvre.

 

VirnotFa%E7ade%20Mons%20Mons%20en%20BaroeulVirnot-vacances.

Dans la carriole encore dans la famille.; arrière de la propriété de Mons; les vacances balnéaires, villa voisine des d'Udekem..

 Virnot
Mons en 1929 (photo Nicolas Virnot)

Dans la propriété de Mons ; au fond au milieu, Louis Bonduelle et Madame Urbain Virnot-Piat, à sa droite Marcel Virnot avec un enfant sur les genoux

Urbain Daniel Virnot, né le 25 juillet 1869, Mons (Belgique), décédé le 17 novembre 1951, Lille  (82 ans), marié le 4 mai 1895, Lille, avec Marguerite Ovigneur, née le 9 juillet 1873, Lille, décédée le 22 mars 1933, Lille  (59 ans), dont

Urbain Virnot, né le 22 juillet 1897, Mons-en-Baroeul , décédé le 4 novembre 1968, Lille  (71 ans), industriel, marié le 16 décembre 1924, Mons-en-Baroeul , avec Marie-Antoinette Piat, née le 7 décembre 1903, Wasquehal , décédée le 28 novembre 1971, Lille (67 ans), dont

Urbain Virnot, né Wasquehal , marié le 27 avril 1956, Mouvaux , avec Chantal Segard, née Lausanne (Vaud, Suisse), dont

Urbain Virnot, né Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), marié en 1990, Morges (Vaud, Suisse), avec Marie de Celis, née dont

Aurélien Virnot, né Paris. Laurent Virnot, né Paris.

Olivier Virnot, né Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), marié vers 15 août 1991 avec Ingrid Vandenbussche, dont Alexandra Virnot, Delphine Virnot, Stephanie Virnot,

Nicolas Virnot, né Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), marié avec Hélène Lemoine, dont Charles Virnot, Céline Virnot, Rémi Virnot, Théophile Virnot,

Bruno Virnot, Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), marié avec Lucie Youroukova, dont Amélie Virnot, Isabelle Virnot,

Jean-Dominique Virnot, Morges (Vaud, Suisse), marié avec Sylviane Currat, dont

Solène Virnot, née en 2000. Eloïse Virnot, née en 2004.

Marie Antoinette Virnot, décédée, mariée  avec Yves Carré, décédé.

Ignace Virnot, né le 20 décembre 1927, Wasquehal , décédé le 28 mars 2010, Chevilly-Larue (Val-de-Marne), âgé de 82 ans, inhumé le 31 mars 2010, Chevilly-Larue (Val-de-Marne) (82 ans), prêtre. Né : 20/12/27, Wasquehal (59),Profès : 4/10/49, Cellule ; Prêtre : le 3/10/54, Chevilly.

Ordination-Ignace-Virnot-octobre-1954

Virnot-Ignace

(photos Nicolas Virnot)

« En ce jour de la fête des Rameaux, le Seigneur a accueilli dans sa lumière et dans sa paix le Père Ignace VIRNOT

Missionnaire de la congrégation des Pères du Saint-Esprit en Afrique et en Martinique, Ancien vicaire à la paroisse Notre-Dame de Pellevoisin à Lille, décédé à Chevilly-Larue, le 28 mars 2010, à l'âge de 82 ans, dans sa 56ème année de sacerdoce. Les obsèques seront célébrées le mercredi 31 mars 2010, à 14 h 30, en la chapelle des Spiritains, 12, rue du Père-Mazurié à Chevilly-Larue (94550), suivies de l'inhumation au cimetière de la communauté. »

«Il fait ses études secondaires chez les Jésuites à Lille. Puis, tout en aidant son père, il suit des cours de comptabilité. Son service militaire se passe au Maroc. Il écrit qu’alors sa vocation missionnaire devint " de plus et plus obsédante ". Il entre en contact avec les spiritains de Ruitz et est admis au noviciat. Un an après son ordination, il rejoint la mission de MAYUMBE au Gabon où, selon son expression, il est " formé à dure école ". Il s’occupe surtout des écoles. En 1961, des ennuis de santé l’amènent à passer quelques mois de soins à Paris puis il fait sa convalescence à Grasse où il apprécie la vie de communauté. Il passe ensuite 5 ans à Lille où il est économe et aide le Frère Augustin dans son atelier de sacs de plastique. Il est aussi vicaire dans une paroisse. Mais il désire repartir " en mission ". Du fait de sa santé, il se propose pour les îles. En 1967, il embarque pour la Martinique où il passera 42 ans, successivement curé de cinq paroisses, puis ce sera une dizaine d’années de retraite semi-active à la maison spiritaine du Didier. Alors qu’il est au Lorrain, il écrit au Provincial sa joie de travailler avec des laïcs formés par ses prédécesseurs spiritains qu’il considère comme " des modèles " pour lui-même. Partout où il est passé, il a été très apprécié par la population. C’était un homme bon, de grande écoute, attentif aux petits, cultivé et ouvert d’esprit. Ignace donnait aussi le témoignage d’une vie religieuse vécue dans la fidélité, la simplicité et la prière. Ses homélies étaient soigneusement préparées, s’appuyant sur des auteurs solides. Sa délicatesse et sa grande sensibilité faisaient de lui un confrère estimé de tous. Il aime communiquer, mais assez tôt, il souffre d’une surdité bi-latérale et est appareillé. Cela le limite dans ses contacts et l’isolait malgré lui. Un accident cardiaque et le commencement d’un cancer l’amènent à se décider à rentrer en métropole en 2009. À Chevilly commence un long calvaire qui lui fera passer le plus clair de son temps dans des hôpitaux et au 3ème étage. Durant ses nombreux temps de long séjour en hôpital, il appréciait les visites de sa famille et aussi de ses confrères si fidèles et réguliers. Lui-même reconnaissait qu’il était plutôt " réservé ". Réservé mais bavard : oui ! Désormais, dans son face à face avec le Seigneur, Ignace peut dialoguer sans appareillage, sans prothèse, éternellement ! Francis Kihm

Marie Agnès Virnot, née le 15 janvier 1929, décédée le 27 février 1972 (43 ans).

Francis Virnot, né le 26 avril 1930, Wasquehal , décédé, marié le 27 juillet 1955, Croix , avec Elisabeth Poissonnier, née à Roubaix,

Virnot-Francis-Elisabeth-Poissonnier

dont

Élisabeth Virnot, mariée  avec Hassan Zougari, Martine Virnot, mariée  avec François Delannoy

Pascale Virnot, mariée  en 1984 avec Jocelyn Vallet de Villeneuve,

Vallet-Villeneuve

Dorothée Virnot, mariée  avec Didier Cossart.

Cécile Virnot, mariée  avec André Masquelier, décédé.

Françoise Virnot, née le 20 février 1939, décédée, mariée avec Jean-Pierre Maquet.

Fran%E7oise%20VirnotMaquet-Virnot

Maquet-Virnot

Jean Pierre et Françoise Maquet; à droite, Francis et Elisabeth Virnot; derrière le chateau de Dompierre sur Authie, propriété des Maquet

Marie Christine Virnot, mariée en 1974 avec Michel Boulanger,

Louise Virnot, née le 29 septembre 1898, Lille, décédée le 17 janvier 1966, Paris VII (67 ans), mariée  le 22 juillet 1919, Lille avec Maurice d'Halluin,le 26 août 1888, Roubaix, décédé le 8 avril 1964, Menton (06, Alpes-Maritimes) (75 ans).

Agnès Virnot, née le 29 juillet 1900, Leers , décédée le 17 mars 1986 (85 ans), mariée  le 30 décembre 1922, Lille, avec Louis Bonduelle,le 19 mai 1899, Marquette-lez-Lille, décédé le 6 décembre 1940, Paris (41 ans), industriel, mariée  le 11 janvier 1947 avec Étienne Sion, né le 12 octobre 1893, Tourcoing , décédé le 14 janvier 1985 (91 ans).

Marcel Virnot, né le 20 août 1902, Leers , décédé le 12 mars 1980 (77 ans), Marié le 20 avril 1929, Lille, avec Simone Broudehoux, née le 27 décembre 1909, Lille, décédée le 1er mars 1979, Lille  (69 ans),

Simone Virnot 1904-1969.

 

Virnot-rue-Gand-LilleVirnot-rue-Gand-Lille

Agnès Virnot, Madame Urbain Virnot-Piat, Madame, Louise Virnot, Madame Marcel Virnot.

Marie-Agnès et Françoise Virnot, Bernadette Bonduelle, Madame Françis Virnot

maison%20mons-Virnot

« A Mons-en-Barœul, il; y avait trois propriétés contigües:

Celle du centre, aux Urbain Virnot, était devenue la maison de campagne de la famille Virnot; elle sera habitée par Simone Virnot puis par Madame Charles Prouvost qui la lui louait après son veuvage.

Celle de gauche, construite par Urbain Virnot-Derode: louée puis vendue à une famille Wibaux  qui avait deux enfants aveugles (un garçon et une fille)  venant très souvent chez les Urbain Virnot, celui qui participa à l’élaboration du Grand Boulevard.

Celle de droite depuis la rue fut reprise par les Franciscains puis agrandie, avec une chapelle; elle était habitée par les Cardevrac d’Havrincourt, parents des Faucheur; depuis, les franciscains ont vendu et construit au fond du jardin. Il y avait aussi deux fermes de style flamand en exercice où la famille allait chercher du lait.» Brigitte Prouvost-Virnot

Facade%20Rue%20de%20Gand-Lille

Urne-sculptée-boiseries-hotel-Virnot-rue-Gand-Lille

On voit l'hôtel Virnot à l’angle de la rue de Thionville ; la porte de Gand par le grand Jean Pattou.

Pattou-hotel-Virnot


reunion-urbain-virnot
Voici La famille descendant d' Urbain Virnot et Marguerite Ovigneur réunis en L’hôtel de la rue de Gand à Lille Les 10 et 11 septembre 2005.

10: Marcel Virnot 1902-1980
époux de Simone Broudehoux 1909-1979

marcel-simone-virnot

Ici en l’hôtel Virnot de la rue de Gand, angle de la rue de Thionville.
dont Brigitte, Sabine, Danièle, Claudine
quatre-soeurs

 

Marcel et Simone Virnot, la mère de Simone, Madame Eugène Broudehoux, Sabine, Claudine et Danièle Virnot.

fiancailles%20marcel%20et%20monette.jpg

Fiançailles de Marcel Virnot et Simone Broudehoux dans l’hôtel Virnot et leur mariage.

Virnot-Marcel-Simone-Broudehoux

Marcel et Simone Virnot et leurs filles Brigitte ( à droite) et Sabine. (photo Nicolas Virnot)

Tante Simone Virnot habitait dans l’hotel de la rue de Gand dans sa jeunesse et dans la propriété de Mons en Baroeul pour ses vacances puis en permanence mais était atteinte de tuberculose; a été dix ans au sanatorium; tous les hivers elle partait à la montagne dont on a quelques photos. Grande hygiène, pas de tapis mais linoleum, lit sur rails pour éviter la poussière, soleil dans sa chambre; n’avait plus qu’un poumon, l’autre était mort. Elle accueillait de façon extraordinaire à Mons; souvenirs de son goût pour le jardin, fleurs, légumes et fruits, pour les arts. Confitures, toutes les variétés de poires qu‘elle conservait admirablement jusqu‘à bien après Noël. Elle était tombée malade à Rome en attrapant froid dans un bâtiment en sentant que la maladie lui arrivait.

Elle manifestait beaucoup de patience pour le scolaire avec ses neveux et nièces. Tous les jeudis, bridge des cousins du grand père Virnot. Félix Fiévet vers 15h30 faisait le tour des pendules car était horloger et mettait des morceaux de tapis derrière les pendules pour les équilibrer; il faut le voir avec le col cassé et ses costumes gris clair: j’y assistais; j’aimais ce moment. Sur la table roulante appelée  «Pétronille» attendait la théière, le sucrier, les tasses et les cuillers en argent avec les gâteaux de chez Meert, alors que la cheminée médiévale du grand salon réchauffait. Les Félix Fiévet habitaient sur le grand Boulevard à La Madeleine à l’angle de l’avenue du Marechal Leclerc où habitaient mes parents. 

Virnot-Marcel-Fievet-MargueriteLa-Madeleine

Il était parent du général allemand Fiévet qu’il contacta pour rendre visite à Marcel Virnot dans le camp de prisonnier. Grâce à lui, des vivres sont arrivées au camp ou était mon père et l’oncle allemand Fiévet vit mon père mais dit qu’il ne pouvait pas faire plus. Mon père distribua tout: ce fut une émotion pour mon père. Marcel Virnot a été mobilisé en 1940 comme vaguemestre: il distribuait le courrier vers Cysoing; ensuite, à l’arrivée des allemands, il a été fait prisonnier de Dunkerque; il aurait pu fuir en barque de pécheur mais préférait la terre ferme car beaucoup se noyaient; les soldats en colonnes furent conduits en Allemagne. Ayant bu un café, il s’est enfuit de la colonne et le patron pro-allemand l’a rejeté dehors; souffrait beaucoup des pieds et on les a emmené dans des wagons plombés, sans siège jusqu’en Allemagne et ils ont été répartis dans des camps avec des baraques de 200 personnes. Il s’est joint à la baraque des intellectuels et des religieux. Il constatait la rapidité que les prisonniers, même nus, avaient à se retrouver par catégories sociales. Il y suivait des cours et la vie lui semblait pas trop difficile bien qu’il faille lutter contre les poux, la malnutrition, le manque de vêtements; au bout d’un moment, trouvant que le sol n’était pas assez fertile, il demanda de partir à la campagne; il a été envoyé chez le comte von Pulip Bismark où il avait à défricher les forêts. Il s’entendait bien avec le comte, le voyait souvent pour lui dire ce qui n’allait pas mais refusa de rentrer chez lui mais cela lui aurait été facile en certaines circonstances; les prisonniers étaient logés dans les dépendances du château, prenait leur repas là et était souvent visité par le Comte; ainsi, ayant eu un dessert, un fromage blanc indigeste comme du ciment, et regardant le comte, lui dit que le dessert pourrait combler le trou dans le mur et il lança la portion dans le mur; une autre fois, Marcel Virnot rencontrait souvent les enfants du comte, très beaux; un jour la fille arrivant au galop trop rapidement et risquant de chuter, Marcel, bon cavalier, la raccompagna jusqu’à la première marche du perron.

Marcel est resté une année en captivité car il avait un dossier de propriétaire et de cultivateur. Les mots étaient bien choisis à cette époque; cela lui a permis de ne rester qu’un an et non quatre.

Dans le camp, vérification d’identité: l’allemand dit: «pas la peine, Monsieur  Virnot, donnez moi plutôt des nouvelles de Brigitte et Sabine: en fait cet allemand habitait au bout de notre jardin et était espion: nous ne le connaissions  pas mais lui nous connaissait très bien.

Simone Virnot  et Urbain Virnot,  père  de Marcel ont constitué un gros dossier pour prouver que les Virnot avait telle terre dans telle commune.

On logeait dans la propriété de Mons et non dans la maison de La Madeleine qui avait été réquisitionnée par les allemands.

Le grand père Virnot demanda à deux vieilles filles brodeuses, Laure et Marie, de tenir sa maison de Mons pendant qu’il était en évacuation. Il y avait aussi Mademoiselle van Eyck quoi s’occupait de leur éducation et qui s’occupait déjà de Marcel dans sa jeunesse.

Le dossier fut envoyé au camp de Marcel et il sortit et rentra car intéressant pour les allemands. Nous avons été prévenus qu’il revenait: tous les prisonniers furent conduits à la caserne Négrier jusqu’à droite de l’église sainte Madeleine; Chaque fois qu’une colonne passait, les Urbain V regardaient; l’oncle Urbain fils a vu Marcel; il a pris sa bicyclette jusque a Mons ou il nous a interrompu dans notre cours avec Mlle Van Eyck pour nous annoncer que notre père était de retour; j’ai remis mon lacet a toute allure et avec maman nous sommes partis en bicyclette jusqu’à la caserne Négrier; nous avons eu la

joie merveilleuse de revoir notre père; l’énorme porte de fer était fermée mais mon père, astucieux, était près de la porte et il a pu reconnaitre les trois paires de chaussures d’enfant de ses trois filles; il a pu nos recevoir dans la guérite, il nous a embrassé et j’ai vu un poux qui montait dans sa joue. Il fut libéré très peu de temps après.

Il a vu en rentrant toutes les usines qui travaillaient, de gré ou de force, pour les allemands. Il est rentré et constata que sa maison était occupée: ils ont habité pendant presque trois ans dans un appartement simple qu‘ils ont loué en face; ce général allemand, d‘une distinction affligeante.

La vie de tous les jours: Urbain Virnot-Ovigneur eut l’opportunité d’acquérir une grande maison non terminée 26, avenue du jardin botanique à La Madeleine; qui jouxtait le jardin botanique. Ils  l’ont divisé en deux maison dans la verticale avec deux belles cages d‘escalier; une pour Marcel, l’autre pour son ainé Urbain. Simone Broudehoux était toute jeune mariée et a beaucoup collaboré pour la décoration de cette maison qui fut une réussite et dont j’ai toujours été favorable à cette décoration mais ^pas du tout par la disposition des pièces tout en hauteur; il aurait fallu découper dans l’horizontale.

Mes parents ont eu une fille du nom de Brigitte et qui est décédée en Belgique quelques mois après la naissance. Je suis née ensuite dans cette maison ainsi que ma sœur Sabine deux ans après moi et bien plus tard, après la guerre, mes sœurs Danièle et Claudine.

Nous avons vécu une jeunesse tranquille, surveillée par nos parents mais aussi par des domestiques. La semaine s’écoulait dès six ans par des cours chez les demoiselles Cocheteux, très chics pour les familles du coin. La classe ne pouvait commencer qu’à six ans, à cette époque; avant, on restait à la maison. Je me souvent de cette grande table ovale pouvant accueillir douze enfants et recouverte d’un très beau tapis de table de bridge, le tout dans une petite maison bourgeoise: j’y retrouvais tout la bonne société de La Madeleine; c’est là que j’ai connu entre amie Geneviève de Guillebon qui habitait sur le Grand Boulevard et que j’ai invité à des réceptions très choisies chez tante Simone dans la propreté de Mons: il y avait des concours, des lots à gagner que tante Simone préparait avec soin pour moi.

J’ai suivi les cours jusqu’à la déclaration de guerre où mon père fut mobilisé et nous, jointes à la famille, ma mère, ma sœur et moi-même sommes parties en évacuation séparément. Et nous devions nous retrouver à Saint Lô, lieu de destination de toute la famille jusqu’à mes cousins  issus de germains et plus; avec la Peugeot, nous sommes partis et j’ai des détails très précis de mon père en militaire que nous a accompagné et il a marché près de nous jusqu’au bout de la rue et il nous a lâché. Nous n’avons pas l’intention de retrouver la famille sur la route de Saint Lo; mais, sur le pont de la Seine, tante Simone a reconnu un petit bout de robe écossaise de Notre Dame de Lourdes, la même que celle de la fresque où j’ai été portraituré avec ma petite sœur; nous avons pu continuer notre cohorte. J’ai été surprise par la foule déchainée voulait traverser ce bac avec un manque de nourriture avec une quantité de sommiers et matelas sur les voitures et nous étions arrêtés quand une caravane a proposé à maman 

des sandwiches au fromage car ils étaient marchands de camembert et ma mère jeune et jolie avec ses deux petites filles émouvait les gens. A St Lo, les têtes de famille, mon grand père, le frère de mon père ont demandé à la mairie: il nous fut accordée deux grandes villas contigües comme celles de Cabourg, un peu du même style; les enfants allaient à l’école du village, l’oncle Ignace et Antoine d’Halluin allaient sans cesse à l’église car ils étaient séminaristes; l’oncle Ignace voulait devenir bénédictin et il est devenu prêtre de l’ordre du Saint Esprit, ordre très spirituel. L’oncle Claude devint prêtre séculier. Nous allions à l’école du village. La vie de famille a battu son plein: on cuisina dans une seule villa avec un roulement comme cuisinière, à tour de rôle: déconvenues: haricots pas cuits et sucrés ou crème salée!.. On rentra dans le Nord et mon grand père au 112, boulevard Raspail  (avaient cet appartement à Paris car il y avait un meilleur  air à Paris et cela était meilleur pour l’oncle Louis Bonduelle qui était très asthmatique. 

Bonduelle-Louis-Virnot.

Sa famille était très liée avec le mouvement des scouts de France; nous avons été à Mons car La Madeleine était occupée par les allemands; Mons était libre car mon grand père avait demandé à deux vieille filles, Laure et Marie, brodeuses, expérience de la 1° guerre. Nous avons partagé avec ces deux vieilles filles (cuisine et chambre à coté, brodaient de façon admirable avec un tambour devant elles. mon grand père et tante Simone étant à Paris pour s’occupaient de l’oncle Bonduelle très malade. Occupée donc les allemands ne prenaient pas. Nous étions au premier étage; nous prenons nos cours avec Mlle Van Eyck au premier étage. Quant à la vie de tous les jours: après le départ des allemands, mon père était rentré après une année de captivité (voir histoire du retour) et mon grand père revenant à Mons, nous avons loué une maison en face de nous à la Madeleine pendant trois ans et demi. Après le demoiselles Cocheteux,  puis une année à Ste Jeanne d’Arc à la Madeleine avant la guerre puis, pendant la guerre, Mlle Van Eyck, nous étions prévues pour les Bernardine car la mère de mon père avait fait ses études; mais mes parents trouvaient lus raisonnable que nous accompagnions nos cousines du coté Derode, dans leur institution, Blanche de Castille pendant deux ans près de St Joseph Puis Bernardines car nous pouvons y aller seuls car plus grandes. » Brigitte Prouvost-Virnot

 

« Jacques Prouvost, fils de Georges Prouvost  et Félicie Dehau , est décédé au retour de son voyage de noces avec Gabrielle de Vareilles-Sommières. Georges et Félicie habitaient une propriété entre l'Eglise Saint Maurice des Champs et le Pont du Lion d'Or à Lille. Jacques était un grand ami de Marcel Virnot et de son cousin Charles Prouvost, toirisème du nom. Marcel Virnot avait passé sa jeunesse près de chez eux, à Mons ou rue de Gand. (un très joli coin de propriétés juste après la porte de Roubaix). A la fin de la vie, Félicie  habita chez ses enfants Wallaert, place de Tourcoing, un hôtel particulier dont la concierge et domestique était celle qui avait élevé Marcel Virnot pendant son enfance: il était la coqueluche des domestiques. Chaque nouvel an, les Marcel Virnot allaient fêter le Nouvel an chez leur tante Félicie. » Brigitte Prouvost-Virnot

Virnot-Marcel

La-Madeleine-La-Madeleine-26-av-Marechal-Leclerc

Le 29, avenue du Général Leclerc à la Madeleine près de Lille

Botanique12LP

Google map

fresque-ND-Lourdes-La-MadeleineLa-Madelaine-ND-Lourdes

Brigitte et Sabine Virnot, en robe écossaises, en bas à droite de l’Eglise Notre Dame de Lourdes à la Madeleine.

 

11-12-13-14 èmes générations


Brigitte Virnot, née le 3 juin 1931, La Madeleine , décédée en février 2010 (78 ans), mariée  le 29 novembre 1951, La Madeleine , avec Christian Prouvost,
 Capitaine de Cavalerie, arme blindée et cavalerie de réserve, 7° spahi à Senlis et 1° régiment de spahis algérien à Médéa, auteur de la trilogie romanesque:« A demeure », « Le tambour de Marengo », « La femme de nulle part », industriel   dont Christian Prouvost, chirurgien-obstétricien, interne des hôpitaux, commandant de réserve ; Gaëtane Prouvost, violoniste soliste international, premier prix de violon et de musique de chambre du Conservatoire de Paris,  a poursuivi sa formation à la Julliard  School de New York  auprès d’Ivan Galamian comme nombre des virtuoses contemporains. Mais son véritable maître sera Zino Francescatti, l’un des grands violonistes du siècle et unique héritier de la technique de Paganini. Elle lui a consacré une biographie et enregistré un disque de ses compositions originales et transcriptions en plus de toute une discographie. Son mari est Charles de Couëssin, diplômé de l’Imperial College de Londres, de l'Université de Paris X et de l'Ecole du Louvre dont Victor-Emmanuel, Gabriel, Maxime et Adélaïde. Thierry  Prouvost, fondateur de « Pour vous, les princes » agence de communication et d’évènementiel, redonne vie aux familiales « Manufactures Royales du Dauphin ». Après Géraldine  Prouvost,  Géry  Prouvost, né en 1964, à Paris, est professeur au Grand Séminaire de philosophie Saint-André Kaggwa de Kinshasa, docteur en philosophie de l’Institut catholique de Paris et docteur en histoire des religions de la Sorbonne, il a déjà publié de nombreux ouvrage sur l’ontologie.

christian.0.prouvostFamille-Prouvostbrigitte.0.virnot


Sabine Virnot, née à La Madeleine près de Lille,
mariée le 16 avril 1956, La Madeleine, avec Yves Minart, né le 6 septembre 1931, Tourcoing,  décédé le 14 avril 2001 (69 ans)
dont Frédéric, Emmanuelle, Jérome, Lionel

SabineMinart-VirnotYves

Danièle Virnot, mariée  en 1967 avec Yves Besnard

Dont Alexis, Loïc, Sylvain, Géraldine.

Besnard-Virnot-Famille

Claudine Virnot, mariée  le 12 octobre 1968 avec Patrick Puppinck,

dont Marika, Alexandra, Grégor

puppinck-claudine-patrick

Les monographies sont, pour les plus détaillées, issues de l'ouvrage de 1930 sur ces familles écrit par  Charles Le Thierry d'Ennequin; nous voulons lui rendre hommage.
Il sera co-auteur de l'ouvrage que nous sommes en train de publier
.

« Charles-Désiré Le Thierry d’Ennequin, 

Armes-Le-Thierry-d-Ennequin

petit fils de Désiré Le Thierry d’Ennequin -Delebecque, né à Lille le 6 janvier 1860, 11, rue des Buisses, dans une ancienne maison datant de 1727, précédemment habitée par Henri Deleruyelle, le 6/01/1860, licencié en droit et sculpteur, mort à  Paris le 14/06/1929 et inhumé à Flers-Les-Lille, avec ses ancêtres, dans un caveau de style grec qu'il avait fait ériger.

Tombe-Le-Thierry-d-Ennequin

Sa mère était la fille de l'éminent maire et héros de Lille, Jean Baptiste Smet, Chevalier de la Légion d'honneur, dont voici le château du Recueil à Flers près de Lille. qui restera dans sa descendance jusqu'aux années 1980.

Chateau-du-Recueil à Flers-les-Lille-Jean-Baptiste-Smet-famille-Lefebvre

Après avoir acquis quelques notions d'astronomie, de paléontologie, et soigneusement scruté les textes bibliques, les Beaux-arts et l' archéologie furent l'objet de ses études et de ses voyages.
Cité par Lavignac comme fervent Wagnérien, M. LTE contribua de ses deniers à faire connaitre en Octobre 1899, à Paris l’opéra de Tristan et Yseult, fréquenta les musées d'Europe, des Etats-Unis et du Japon.
Au Musée de la Ville de Lille, il laissa par testament plusieurs œuvres décoratives inspirées par ses séjours répétés aux Indes, en Grèce, en Palestine et en Egypte : le Rishi l’ancêtre en prière, Pasiphaé, Némésis (le titre en grec chypriote de droite à gauche), Danaé, la harpie, cires perdues ; Judith devant Holopherne, statuette en ivoire ; Moïse, qui, après avoir emprunté aux égyptiens leurs vases d’or et d’argent, pour les en dépouiller, entraîne le peuple de Dieu à la conquête des terres des Cananéen, marbre jaune de Sienne ; Salomé dansant, cire perdue ;  Jean Baptiste Smet, maire de Lille, son grand père; Le colonel Albéric Smet à Sedan, cire perdue; le duc Philippe de Bourgogne, Cupidon, La sorcière, statuettes en bleu turquin, en marbre Savarezza, en ivoire ; Persée délivrant Andromède, pendentif pectoral en or émaillé par Tourette ; des vases, des plateaux, des lampes ; de l’orfèvrerie, des bijoux etc; il eut le rare bonheur de pouvoir étudier sous leurs formes diverses et jusque dans la mélancolique poésie de leurs ruines, tous ces rêves de beauté dont tant de civilisations ont parsemé le Monde, et notamment les temples de Bijanagar dévastés en 1564, de Khajurao, de Magda, du Guzrat, de l'Orissa" d'Angkor, de Boroboudha que l’indifférence et l’abandon ont voués à la mort. Sur les Merveilles architecturales, éparses dans les brousses de l'Orient. V. FERGUSSON, History of indian and eastern architecture. LEBON: La civilisation de l'Inde (1887). La peste et le choléra qui ravageaient les Indes à ces époques, il les affronta deux fois impunément, mais pas tout à fait la cruelle maladie coloniale qui avait déjà emporté son cousin Carlos Barrois.
De Charles Le Thierry d'Ennequin à 25 ans, il existe un buste en bronze par Samain, artiste belge, Prix de Rome

 Auteur d’une généalogie sur sa famille, d'où est extrait cet article »  

La lignée des Virnot

Antoine Virnot, né en 1585, décédé après février 1641.
Marié avec Blaise Beauchy, dont

§  Jeanne Virnot, née le 16 juillet 1899, Mons en Baroeul , décédée le 30 août 1974, Santes , inhumée, Santes (75 ans), mariée le 22 janvier 1922, Lille, avec Alexandre Bernard, né le 16 janvier 1897, Santes , décédé le 26 janvier 1970, Santes , inhumé, Santes (73 ans), sucrier (parrain: Charles Vincent Verley 1860 ), marié avec Berthe Cailliau, née le 1er décembre 1872, Tournai (Hainaut, Belgique), décédée, dont

 Marie-Thérèse Virnot, née en 1905.

·     Elisabeth Virnot, née le 16 avril 1924, Le Havre (Seine-Maritime), docteur en médecine, mariée le 5 juillet 1951, Paris, avec Alain de Christen, né le 16 mars 1924, La Mulatière (69), décédé le 26 décembre 2011 (87 ans), 
Alain Virnot, né le 4 juin 1925, Le Havre (Seine-Maritime), marié le 18 décembre 1950, Paris, avec Hélène Angliviel de La Beaumelle, née le 5 décembre 1925, Paris 1er, décédée le 8 mai 2000, Paris (74 ans), dont descendance.·          
·         Anne Marie Virnot.

                                                                o    Olivier Virnot, né à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), marié vers 15 août 1991 avec Ingrid Vandenbussche, dont
                                                                   o   
Alexandra Virnot, Delphine Virnot, Stephanie Virnot

o    Nicolas Virnot, né à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), marié avec Hélène Lemoine, dont

o    Charles Virnot, Céline Virnot, Rémi Virnot, Théophile Virnot

o    Bruno Virnot, né à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), marié avec Lucie Youroukova, dont

o    Amélie Virnot, Isabelle Virnot,

o    Jean-Dominique Virnot, né à Morges (Vaud, Suisse), marié avec Sylviane Currat, dont

§  Solène Virnot, Eloïse Virnot.

·         Marie Antoinette Virnot, née le 7 septembre 1926, décédée ; mariée avec Yves Carré, décédé.

·         Ignace Virnot, né le 20 décembre 1927, Wasquehal (Nord), décédé le 28 mars 2010, Chevilly-Larue (Val-de-Marne), inhumé le 31 mars 2010, Chevilly-Larue (Val-de-Marne) (82 ans), prêtre.

·         Marie Agnès Virnot, née le 15 janvier 1929, décédée le 27 février 1972 (43 ans).

·         Francis Virnot, né le 26 avril 1930, Wasquehal , décédé, marié le 27 juillet 1955, Croix , avec Elisabeth Poissonnier, née à Roubaix , dont

o    Élisabeth Virnot, mariée avec Hassan Zougari

o    Martine Virnot, mariée avec François Delannoy

o    Pascale Virnot, mariée en 1984 avec Jocelyn Vallet de Villeneuve,

o    Dorothée Virnot, mariée avec Didier Cossart,

·         Cécile Virnot, mariée avec André Masquelier, décédé,

·         Françoise Virnot décédée, mariée avec Jean-Pierre Maquet

·         Marie Christine Virnot, mariée en 1974 avec Michel Boulanger,

·         Brigitte Virnot, née le 3 juin 1931, La Madeleine (Nord), décédée le 18 février 2010, Bure-les-Templiers (Côte-d'Or), inhumée le 22 février 2010, Recey-sur-Ource(Côte-d'Or) (78 ans), mariée le 29 novembre 1951, La Madeleine (Nord), avec Christian Prouvost, né le 18 novembre 1927, décédé le 3 août 2011 (83 ans),

·         Sabine Virnot, née à La Madeleine (Nord),  mariée le 16 avril 1956, La Madeleine (Nord), avec Yves Minart, né le 6 septembre 1931, Tourcoing (Nord), décédé le 14 avril 2001 (69 ans),

·         Danièle Virnot, née le 2 avril 1944, mariée en 1967 avec Yves Besnard

·         Claudine Virnot, née le 9 mars 1946, mariée le 12 octobre 1968 avec Patrick Puppinck, fondateur de Supeuropa, 

§  Simone Virnot, née le 4 juin 1904, décédée en 1969 (65 ans), marié le 11 juin 1878 avec Marie Augusta Gamonez, décédée le 11 septembre 1919.

Index