époux de Simone Broudehoux-Boisse
Quatorze générations
Vir notusLa famille
Virnot vint du Val D'aoste, en Italie, à la fin du XVI°
siècle pour s'implanter
dans la ville de Lille.
Charles Le Thierry
d'Ennequin, dans son ouvrage de 1930 sur les anciennes familles lilloises,
mentionne:
"
D'après l' étymologie même de son nom,
Vir Notus, la famille Virnot
descend d'un notable de très ancienne époque;
cependant, sa généalogie
suivie ne peut plus s'établir que depuis le XVII°
siècle."
1: Antoine Virnot
fils de Biérin Virnot, Epoux de Blaise Beauchy, né à
Saint Nicolas de Givoye dans le Val d’Aoste (Savoie) Italie
Urbain
II Virnot
né le 25 Avril 1651,
Conseiller du Roy, Contrôleur des Guerres
à Hondschoote
qui épousa en la Collégiale de Saint-Pierre de Lille, le 11 Avril I683, Marie-Anne DESTEXCHE
et, quoique demeurant à
Dunkerque, releva a Lille sa
bourgeoisie, le 16 Aout de la même année.
Il
affrèta "deux frégates, La Serpente et la
Sorcière, pour aller à Cadix; elles partent le 5 mai
1680. Sur la route du retour, Jean Bart, qui commande la
Sorcière,
rencontre un pirate Barbaresque de Salé, armé de 24 canons. Il revire dessus, avec une
décision telle que l'autre intimidé par cette manoeuvre,
prend le parti
de la suite." Lesté de sel, il rentre à Dunkerque, le 24 août, avec des
balles de laines et 3.000 écus pour son armateur." G. de Raulin: Jean Bart, Corsaire du Roy
Jean Bart
Document
Alain Barrois
En présence du Magistrat de la ville, La collégiale saint Pierre à Lille Vue générale de Lille La visite du Roi Louis XIV à Lille en 1680
Ignace-Charles
VIRNOT
(1686-1749)
Portrait par Wallerand Vaillant
Conseiller du Roi,
Lieutenant de la
gouvernance du souverain baillage de Douai et d'Orchies,
décéda à Douai le 17
Mars 1749,
Paroisse St Jacques, inhumé dans
Portrait par Wallerand Vaillant
Wallerant Vaillant, né à Lille en 1623
et mort à Amsterdam en 1677, fut un peintre et graveur flamand.
Né à Lille, il se fit aux Pays-Bas une
réputation dans la manière noire, dont il tenait le secret du prince Rupert. Il
séjourna à Anvers, à Amsterdam, et passa quatre années en France.
Les portraits de Vaillant constituent un
important témoignage sur les représentants de la société du Siècle d'or :
bourgmestres, régents, marchands, armateurs, médecins, libraires, pasteurs,
femmes peintres, ou autres membres du gouvernement municipal qui multiplièrent
les commandes auprès de lui. Le portraitiste travaillait dans un style de
référence nordique, celui qui a donné le ton à une représentation très
conventionnelle du portrait. Ses tableaux poursuivent cet art hérité de
l'ascendant flamand et hollandais.
Il eut quatre frères, Jean, Bernard,
Jacques et André, qui tous furent ses élèves, et qui se distinguèrent aussi,
surtout Bernard.
Un problème se pose devant ce magnifique
portrait ; malgré l'ancien cartouche certifiant en bas du cadre que le
peintre a bien peint Ignace Charles Virnot, on constate facilement que Vaillant
a vécu avant la naissance d’Ignace : est ce donc une attribution de
complaisance devant un portrait de distnction discrète ? On peut seulement
constater qu’il convient à un jeune patricien, conseiller du Roi, Lieutenant
particulier du siège de la Gouvernance du Souverain Baillage de Douai et
Orchies, fils d’un Conseiller du Roy,
Contrôleur des Guerres à Hondschoote
Baptisé à Dunkerque le 18 Octobre 1686, Ignace-Charles
VIRNOT fut Conseiller du Roi, lieutenant
de la gouvernance du souverain baillage de Douai et d'Orchies, décéda à Douai
le 17 Mars 1749, Paroisse St Jacques, inhumé dans la chapelle Notre-Dame de
Lorette de ladite église.
Cachets sur
les lettre d’Ignace Virnot
3 : Pierre VIRNOT (1649-1701)
échevin de Lille en
1700
baptisé le 9 Novembre
1649,
épousa a Lille, paroisse St-Etienne, le 14 Juillet 1676, Marie-Elisabeth SAMPART, fille de Jean, et de Catherine Coolen
Il releva sa bourgeoisie le 11
Septembre 1676 et mourut Paroisse St-Etienne, le II Avril 1701.
Le décès de sa femme est du 14 Avril 1719, même paroisse. En 1680, Catherine Coolen céda à ses deux gendres une maison avec savonnerie et saline
au rendage de 400 florins et tant en argent
qu'en huile, potasse, savon, sel gris et blanc, un fond de 20.000 florins au
cours de 660 florins annuellement.
il releva sa
bourgeoisie le II Septembre 1676 et mourut Paroisse
St-Etienne, le II Avril 1701.
Le décès de sa femme
est du 14 Avril 1719, même paroisse.
En 1680, Catherine
Coolen céda à ses deux gendres une maison avec savonnerie et saline au rendage
de 400 florins
et tant en argent qu'en
huile, potasse, savon, sel gris et blanc, un fond de 20.000 florins au cours de
660 florins annuellement.
Pierre et
Marie-Elisabeth avaient eu seize enfants, dont :
Baptisé le 3 Juillet 1678,
Directeur de la Chambre de Commerce,
Juge consulaire,
décédé le 25 Novembre
1761, célibataire;
Les fêtes organisées a
Lille en l'honneur de la naissance du Dauphin, premier fils de Louis XV et de
Marie Leczynska (4 septembre 1729), furent extraordinaires.
On peut les
reconstituer grâce a un admirable album manuscrit orne de soixante-dix
aquarelles, de François-Casimir Pourchez (décédé en 1750),
fils d'un marchand
d'images lillois; lui-même établi libraire et relieur de livres, rue des
Jésuites (de I’ Hôpital Militaire) a Lille.
On voit ici le
Magistrat se rendant en procession à
tandis qu'un hardi
couvreur, nomme Druon, monte au haut de la flèche de l’église Saint-Etienne,
Grand-Place, agite un drapeau aux armes du Dauphin.
La principale
réjouissance populaire, le lundi 30 septembre 1729, fut la joute sur la Deûle,
près du Pont Neuf. Pour les bateliers vêtus de blanc,
il s'agit, soit de
jeter I’ adversaire a l’eau avec une lance (au centre), soit de saisir une oie
ou une anguille qu'on monte et descend a l'aide de cordages (a gauche),
Soit de courir sans
tomber le long de mâts placés horizontalement (a droite).
Les vainqueurs
reçoivent du Magistrat - qui assiste aux joutes d'une estrade dressée sur le
quai - une tabatière en argent.
A l'arrière-plan : la
haute et étroite silhouette de
Il y eut aussi un grand
banquet pour les pauvres de la ville.
Marie-Catherine
Virnot,
Baptisée à St-Etienne le 26 Avril 1689, religieuse a l’Abbaye des Près, à Douai.
L'Abbaye des Prés fut fondée en 1219 par
trois pieuses sœurs au lieu-dit le Champ fleuri à Douai et placer sous les
règles de l'Ordre de Cîteaux.
Catherine-Claudine-Françoise
Virnot,
baptisée à St-Etienne, le 9 Mars 1698, religieuse à l'Abbaye des Près à Douai.
L’abbaye des Près à Douai
Poutre sculptée dans l’ancienne demeure
Virnot contigue à l’actuel hôtel Virnot de la place Saint Martin à Lille.
Baptisé le 8 Septembre
1683,
Marchand Salineur, Bourgeois par relief du
10 Novembre 1732,
Épousa à Lille,
paroisse St- Etienne, le 22 Janvier 1732,
Marie-Marguerite-Joseph
COUSIN, fille de Charles et de Marie Rohart ; baptisée le 2 Juillet 1700,
décédée le 18 Octobre 1744.
Syndic de la Chambre de
Commerce en 1748
(La chambre de commerce
de Lille avait été crée par ordre du Conseil du 31 juillet 1714 ;
il mourut veuf le 12 Juin 1766.
son portrait à cheveux
blancs appartient à Urbain Virnot,
1° Urbain III Dominique
Virnot (voir ci-dessous: "les deux frères")
2° Charles-Louis
Virnot, Sgr de Lamissart (voir ci-dessous: "les deux frères")
3° Ignace-joseph, né le
28 Septembre 1738, décédé le 3 février 1739·
B° Marie-Madeleine Virnot
née le 18 Février 1653 qui épousa Antoine
PALFART, décédé sans enfant;
puis en
C°
Guislain-Alexis Virnot,
né le 6 Mars 1655, Capucin sous le nom de
Père Alexis, Décèdé fin Décembre
17II;
née le 9 Novembre 1657, , Fille d’Urbain Virnot
et Claudine Le Blanc,
qui épouse en premières
noces par contrat du 17 Aout 1699,
Jacques-Philibert
MANIN, Sgr de Sonotte,
écuyer,
Major du fort
St-Sauveur à Lille,
et un peu agitée de
Saint-Sauveur. Il servait à stocker des armes et contenait une petite garnison
avec un commandant comme à
Le Fort Saint-Sauveur
Seules quelques
constructions annexes furent ajoutées depuis 1947. Le Fort loge encore
aujourd'hui les services du génie militaire.)
fils de Guy, Sgr de
Seranvillers et d'Isabelle Obert,
baptisé à St-Aubert à
Cambrai le 15 Septembre 1656,
Échevin,
franc-fiévé de Cambrai,
Grand Bailli du
Cambrésis.
Elle mourut a Douai, le 27 Avril 1727 sans enfants .
Elle mourut a Douai, le 27 Avril
1727 sans enfants.
E)
Catherine-Geneviève Virnot,
baptisée le 29 Novembre 1659, Religieuse à 1'Abbaye
de Wevelghem;
F)
Marie-Christine Virnot,
baptisée le 24 Mai 1661, décédée avant 1672
La citadelle de Lille en plan-relief
Guillaume du Gué,
seigneur de
Bagnolles, né en 1616, décédé le 15 mai 1657,
inhumé, église de Saint-Jean de Boullay-Les-Trous (Essonne) (à l'âge de 41
ans), conseiller au parlement de Paris (1637), maître des requêtes (1643), puis
conseiller d'état.
Marié le 18 juin 1640,
église Saint-Jean en Grève à Paris, avec Gabrielle
Feydeau de Brou, née en 1623, baptisée le 11 septembre 1623,
décédée le 20 juin 1658,
inhumée, église de Saint-Jean de Boullay-Les-Trous (Essonne) (à l'âge de 35
ans), dont
« Boullay-lès-Troux,
un village de l'Essonne proche de Paris, dont un Grand Seigneur a été Guillaume
du Gué de Bagnols de 1650 à 1657, en même temps qu'il était propriétaire du
château de Bagnols, près de Lyon, sa région natale. A Boullay-lès-Troux, il a
fait construire l'église où ses cendres ainsi que celles de sa famille
reposent. Selon les dires de l'écrivain Maurice-Pierre Boyé, il fut le plus
attachant et le plus glorieux personnage du village à travers le temps, ainsi
qu'un grand serviteur de Dieu qui reçut une estime extraordinaire pour son zèle
et sa fermeté envers la justice. Bienfaiteur de l'abbaye de Port-Royal des
Champs, haut-lieu du Jansénisme, très actif, il est pourtant très méconnu,
injustement. Mon dessein n'est rien que créer un musée dans l'église Saint-Jean
l'Evangéliste à sa mémoire, son cerceuil a fait l'objet de miracles a plusieurs
reprises lors de ses exhumations et transports. L'église était alors devenue un
lieu de pélerinage, elle doit le redevenir. La mémoire de Guillaume doit
revivre.
Je suis persuadé qu'il existe un ou plusieurs portraits de lui, son armoirie, son buste, une estampe du château des Troux." Alain Pailloux
Quelques croquis trouvés dans les archives Virnot
Urbain III Dominique Virnot et Charles-Louis Virnot, Sgr de Lamissart
5 : Urbain III Dominique VIRNOT (1734-1794)
place
Saint Martin à Lille comprenant les deux maisons; celle de
droite fut reconstruite au XVIII° siècle.
La famille Virnot habitait dans les lieux depuis la première partie du XVII° siècle,
fils de Dominique, Syndic de
et de Marie-Marguerite-Joseph COUSIN.
Il naquit a Lille, paroisse St-Etienne, le 15
Janvier 1734,
Consul et Négociant changeur, Bourgeois par
relief du 17 Décembre 1764,
il épousa a la même paroisse le 4 Juin 1764
Catherine-Joseph-Charlotte LENGLART (1745-1818),
par décret du mois de février suivant , (LENGLART: d'argent à l'aigle de sable), fille de Nicolas Hubert-Joseph
Lenglart et
de Alexandrine-Gabrielle-Albérique Carpentier ,
baptisée Paroisse Saint
Etienne le 5 Avril 1745 d'une famille liée à l'industrie
de la dentelle depuis plus de 200 ans: "à l'époque de
Louis XVI, Carpentier
donne du travail à un millier de dentellières, et ses
bénéfices lui permettent de mener grande vie dans son
hôtel décoré à la française"
Trénard: histoire d'une métropole.
Les ancêtres Carpentier peints par Jacops en 1602, tableau resté depuis lors chez les descendants
L’hôtel Virnot de la place Saint Martin fait face à l’hospice
Comtesse sur
une autre aile : il montre la Flandre éternelle
De même pour les « maisons espagnoles », montrant l’influence espagnole de l’Empire des Habsbourg.
Oeuvres du grand Jean Pattou.
Acte de
naissance d'Urbain-Dominique Virnot
M. et Mme Virnot-Lenglart habitaient rue de
Gand (place Saint-Martin), un hôtel où la jeune génération donna de charmantes
représentations avant les sombres jours de
Marie Dehau Lenglart, Livre de famille, publié
par M-R et J-L Pelon (éd. L'Epi d'or, 2001)
Le 11 Frimaire an II (Dimanche 27 Octobre
1793) alors que le pays était encore occupe par les armées coalisées,
Urbain-Dominique, sur les instances de Pierre-Augustin Serrurier son fermier,
se rendait a Bouvines afin d'apprécier les dégâts causes dans sa propriété de
Ferme de la Courte à
Bouvines.
C’est
là que naquit le général Achille Deffontaines, le
premier général français tué
pendant le premier conflit mondial, le 26 août 1914
(l’Allemagne a déclaré la
guerre à la France le 3 août), alors qu’il
commandait sa brigade. Son fils Jean
fut tué l’année suivante, à
l’âge de 18 ans. ». Le général
était le beau
frère de Gabrielle Prouvost, fille d’Amédée.
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Willebaud
Wibaux 1819-1897 |
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Achille
Deffontaines 1858-1914 |
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Joséphine
Wibaux 1868-1954 |
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Léon
Wibaux 1858-1910 |
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Gabrielle
Marie Prouvost 1863-1920 |
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pendant les cinq mois que les
troupes ennemies de la République avaient occupé le territoire de cette commune
; entre Ascq, Sainghin et Lezennes, il se trouva tout-a-coup cerné par deux
groupes de cavaliers et hussards autrichiens et fut emmené à Tournai ainsi que
sa femme et deux de ses enfants qui l'accompagnaient.
Au bout de deux jours Catherine-Charlotte Lenglart et son fils Louis furent remis en liberté, mais sur les instances du General Comte Kinsky et du Capitaine Obern qui se plaignaient de n'avoir pu obtenir des Lillois l'élargissement de deux échevins de Templeuve-en-Dossemetz, le Prince de Cobourg et le Duc d'York , les jugeant de bonne prise, décidèrent de retenir M. Virnot et sa fille Julie comme otages.
« François-Joseph, Comte Kinsky, né en 1739, prit part à la guerre de
sept ans, à la campagne de 1788 contre les Turcs, et à celle de 1793-96 contre
la France; il devint Grand-Maître de l'Artillerie des Armées impériales et
mourut en 1805. Vainqueur de Dumouriez à Nervinde, le feld-maréchal de Cobourg
fut à son tour vaincu à Tourcoing par Moreau à Wattignies, et à Fleurus par
Jourdan. Deuxième fils de Georges III, né à Windsor en 1763, Evêque d'Osnabrick,
commandant des troupes anglaises envoyées au secours des impériaux, Fréderic
d'York, jusqu'à la paix de Valenciennes, agit en commun avec le Prince de
Cobourg ».
Prince Frederick Josias de Saxe-Cobourg-Saalfeld (26 décembre 1737, Cobourg
– 26 février 1815, Cobourg), général au service de l'Autriche.
Né au château d'Ehrenbourg à Cobourg, il est le plus jeune fils de François
Joseph, duc de Saxe-Cobourg-Saalfeld et d'Anne-Sophie, princesse de
Schwarzbourg-Rudolstadt
Au service de l'Autriche depuis la Guerre de Sept Ans, Frédéric Josias de
Saxe-Cobourg commanda un corps d'armée dans la guerre contre les Guerre
russo-turque de 1787-1792 sous le commandement de Ernst Gideon von Laudon et
conquit la Moldavie et la ville de Khotyn, aidé des russes triomphe à Fokshany.
Il conquiert Bucarest et une partie de la Valachie en août 1789. Cela lui a
valu d'être nommé maréchal. Il fut mis à la tête de l'armée autrichienne dans
les Pays-Bas autrichiens pendant la première coalition destinée à envahir la
France en (1792) ayant sous son commandement l'Armée de Condé. Il remporta
d'abord plusieurs victoires : il obtint un avantage à la bataille d'Aldenhoven,
gagna en 1793 la bataille de Neerwinden sur Charles François Dumouriez, et
l'obligea à évacuer la Belgique. Il commençait à envahir le département du Nord
lorsqu'il fut successivement battu par Jean Victor Marie Moreau à Tourcoing,
par Jean-Baptiste Jourdan à Wattignies, à Fleurus (1794), et se vit contraint
de quitter le commandement. Il se retira dans sa principauté d'Aldenhoven et y
mourut oublié en 1815. Il fut marié à Thérèse Stroffeck, mais les deux parents
n'étant pas noble, leur fils fut Freiherr von Rohmann sans pouvoir prétendre
aux titres de son père. Pendant longtemps, le nom de Cobourg fut associé à
celui de William Pitt dans la haine nationale en France et devint sous la
Terreur le symbole de la coalition de l'Europe contre la Révolution. »
Wikipedia
Le prince Frederick Augustus (Fredéric-Auguste), comte d'Ulster et duc
d'York et Albany, est un membre de la famille royale britannique, né le 16 août
1763 au Palais St. James (Londres) et mort le 5 janvier 1827 au Rutland House,
près de Piccadilly (Londres).
Madame Virnot-Lenglart fit rédiger un
procès-verbal de la capture de son mari, obtint du Directoire du département du
Nord l'attestation qu'il n'était compris dans aucune liste des émigrés ou
présumés tels, et que ses biens n'avaient pas été mis sous séquestre (Douai 4
Nivôse, an II); elle sollicita du Tribunal l'autorisation de pouvoir en son
absence signer valablement des lettres de change et vendre telle ou telle partie de biens de
ville ou de campagne pour remplir les obligations auxquelles elle avait été
fixée dans l'emprunt force; mais, pour obtenir l'échange des otages, les
démarches multipliées auprès du General
Transféré sous bonne garde a Cysoing, puis
dans le fort de Condé, Urbain-Dominique Virnot y mourut le 3 Prairial an II (1°
Juin 1794) après sept mois de captivité. Plus tard, il fut inhume a Lille
St-André, par les soins de Charles Le Thierry.
C'est Heinsius peut-être encore qui exécuta un
portrait ovale d'Urbain Virnot, en habit rouge et gilet de soie brochée jaune,
mais c'est a Iui certainement qu'on doit son pendant, celui de
Catherine-Charlotte Lenglart ; ses traits en 1810 sont ceux d'une femme âgée
déjà, mais pleine de vigueur et d'activité intellectuelle; le visage apparait
souriant, les lèvres minces, le nez busque, les yeux. vifs et perçants. Sur une
chevelure grisonnante un bonnet de dentelle blanche, décoré de plumes de
Marabout gris-bleu; le corsage est de taffetas bleu-paon, décolleté en rond, et
recouvert d'une fine barbe de dentelle.
Jean-Ernest Heinsius (1740-1810) Artiste d'origine
hollandaise, mais bien français de style et de gout, Johann-Ernest Heinsius
(1740-1810) travailla longtemps a Weimar et a Rudolstadt. Appelé en
Après avoir procédé au partage de ses
biens le 4 Mai 1810, Catherine-Charlotte Lenglart décéda le 30 juin 1818, ayant
eu neuf enfants ; il existe un inventaire de 1818 après décès de Catherine
Lenglart, veuve de Urbain-Dominique Virnot, en sa demeure 56, rue de Tournay à
Lille : côté objets (un cartel doré avec statue bronze prisé à la forte
somme de 450 F) et meubles (piano, bergères, fauteuils, etc...), il
n'apporterait pas grand chose. Peut-être côté argenterie. Il y en a beaucoup :
cafetière, théière, plateaux et des couverts nombreux, certains marqués DL, DV
et LB.
Il y avait un cabriolet (220 F), une
calèche (400 F), une voiture forme antique (500 F), une vinaigrette (voiture
découverte) 150 F). Il y avait aussi des fermes et des maisons à Lille.
Le partage des biens de feu Urbain-Dominique Virnot a eu lieu le 4/5/1810 devant Salembier.
La maison de la rue de Tournai a été
acquise le 31/5/1768 (notaire Legrand à Lille)
Le mariage François Barrois x
Alexandrine Virnot le 21/10/1785 devant Leroy à Lille. Chacun 100.000 livres Tournoi
d'apport au mariage.
Vente au Comte Sieyès
Vente au
Comte Sieyès
Peint
par David en 1817
« Né à
Fréjus en 1748, mort à Paris en 1836, Sieyès devint prêtre et, en cette
qualité, fréquente les salons et les académies, où se répandaient les idées des
Lumières.
Vicaire général
de Chartres en 1787, Sieyès publie en 1788 son Essai sur les privilèges puis
son célèbre pamphlet : « Qu’est-ce que le Tiers Etat ? », en janvier 1789 qui
deviendra un des textes fondateurs de la Révolution.
Elu député
Paris pour le tiers état aux États généraux, Sieyès propose de changer le nom «
Etats généraux » en « Assemblée nationale ».
Il rédige le
texte du serment du Jeu de paume (20 juin 1789) qui sera la base de la
Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Il est à noter qu’il sera aidé
dans cette démarche par Mirabeau.
Sieyès qui
est à l’origine de la création des départements français est aussi membre
fondateur du club des Jacobins. Sieyès reste très discret pendant la Révolution
: il est à la Convention, l’un de ces hommes du Marais qui, pour l’essentiel,
votent comme les Montagnards, et dont ils n’approuvent pas l’idéologie. Ainsi
il vote la mort du roi. Il est souvent critiqué par Robespierre, qui l’accuse
d’être « la Taupe de la Révolution ».
Sieyès n’en
subit néanmoins aucun dommage et entre au Conseil des Cinq-Cents après la mort de Robespierre. Il refuse son
élection au Directoire en 1795 et devient l’un des chefs du mouvement
révisionniste à partir de 1798.
Il accepte
enfin d’être élu au Directoire en mai 1799, inspire le coup d’État du 30
prairial an VII (18 juin 1799), par lequel les Assemblées reprennent l’avantage
sur le pouvoir exécutif. Sieyès prépare une Constitution destinée à renforcer
le pouvoir de l’exécutif sans supprimer le rôle des Assemblées.
Pressentant
le général Joubert pour mener à bien cette opération, il est obligé de se
retourner vers Bonaparte, Jouber ayant été tué à Novi. Après le coup d’Etat du
18 Brumaire, Sieyès est l’un des trois consuls du Consulat, mais Bonaparte
refuse sa Constitution, trop parlementaire à son gré.
Il est promu
grand officier de la Légion d’honneur en 1804 et comte d’Empire en 1808. Il ne
siège plus beaucoup durant les Cent-Jours et à la fin de l’Empire, la
Restauration ne lui pardonnant pas son vote en faveur de la mort du roi le force
à s’exiler pendant quinze ans.
De retour après Juillet 1830, il meurt à 88 ans, fidèle à ses idées premières d’une France bourgeoise et constitutionnelle. » http://www.histoire-en-ligne.com
Le frère de
Catherine-Charlotte était un mécène et collectionneur du siècle des lumières, Charles Lenglart, Seigneur- de Lannoy et de Plancques, Chevalier
du Lys par Louis XVIII le 26/7/1814, Trésorier Lille, Echevin,
négociant, futur conseiller municipal, président canton de
1813/16, député Lille sacre Napoléon, conservateur musée de Lille. (1740-1816).
Charles ép. 1767, Marie Anne van Nuffel, de la noblesse bruxelloise. En
1771, double portrait Charles et
Marie-Anne Lenglart-van Nuffel par Heinsius. Mécène, notmt Watteau
de Lille, possède
collection consid (flamands, Jan Garemijn, Jacques-Louis David qui viendra
visiter , Piat-Joseph Sauvage, Noel Lemire, Louis- Nicolas van
Blarenberghe etc); peintre amateur, attentif l’école de dessin co
commissaire dès 1782. il est
véritablement un homme du siècle des Lumières.
Lenglart J van Nuffel et son
épouse Marie Begge d'Ancré
Charles Lenglart et Marie-Anne Van Nufffel Blason Carpentier
Jacques Louis David Enfants de Charles Lenglart par Watteau de Lille Louis- Nicolas van Blarenberghe Watteau de Lille: fête Colisée 1791 Piat-Joseph Sauvage,
Nous
pouvons comparer les portraits familiaux, ci dessus, avec beaucoup des
dessins des Watteau de Lille, ci-dessous, provenant de la
collection de Charles Lenglart, principal mécène et
immédiat parent des Virnot, Prouvost, Quecq
d’Henriprêt,
Lethierry d’Ennequin, Barrois, de Fosseux, de Raismes
etc…On peut facilement
imaginer que les modèles appartiennent à ces familles : le tableau ci-dessous
pourrait parfaitement se passer dans un des hôtels familiaux.
Echange de courrier entre Raphaël Lenglart, fils
de Charles, et sa famille, depuis Paris, notamment
sa tante Virnot-Lenglart.
Voici des adresses familiales à Paris à l’époque ; il semble que la
principale ait été le 41, rue Quincampoix.
Allusions au mariage de Napoléon et Marie-Louise :
« En 1809, Napoléon doit faire face à la cinquième coalition, menée par
l’Angleterre et l’Autriche. Après sa défaite à Wagram, l’Autriche signe une
paix humiliante à Vienne, le 6 octobre 1809. Le 16 décembre, le Sénat annonce
la dissolution du mariage contracté par Napoléon et Joséphine. Dominant un
empire de 130 départements qui s’étend de l’Elbe au Tibre, l’Empereur n’a
cependant pas d’héritier. Il sollicite dans un premier temps la main de la sœur
du tsar de Russie, flatté à l’idée de s’allier à la plus vieille famille régnante
d’Europe. Las de négociations qui traînent durant plusieurs mois pour divers
prétextes et prévoyant un refus, Napoléon renonce à son projet. Sous
l’influence de Metternich, François Ier, afin d’endormir la méfiance de
Napoléon, s’arrange pour lui faire savoir qu’il accorderait la main de sa
fille, Marie-Louise, s’il la lui demandait. Elevée dans la haine d’un homme
ayant infligé à son pays de cruelles humiliations, Marie-Louise est cependant
peu à peu éblouie par la perspective de monter sur le premier trône d’Europe et
donne son consentement à cette union.
La
cérémonie eut lieu dans le Salon carré du Louvre,
transformé par
Percier et Fontaine en chapelle pour la cérémonie. On
retira les tableaux
malgré l’opposition de Denon (Napoléon avait
menacé de les brûler !) afin d’y
ménager deux étages de tribunes. « Les murs
étaient tendus d’étoffes cramoisies
et bleues brodées d’or, de tapisseries des Gobelins de
l’Ancien Testament
d’après Coypel, et du Nouveau Testament
d’après Jouvenet. […] Une grande croix
d’Autel, six candélabres, une croix processionnelle.
» Rouget présente le moment
où, après la bénédiction de l’anneau
et des pièces d’or, a lieu la bénédiction
nuptiale : Napoléon et Marie-Louise sont debout, entourés
des princes et des princesses,
se tenant la main droite. L’officiant est le cardinal Fesch.
Comme le rapporte
la Wiener Zeitung, « la bénédiction de
l’anneau et des pièces d’or étant
achevée, le grand maître des cérémonies fit
une révérence à l’Empereur et à
l’Impératrice. Ceux-ci se rendirent au pied de
l’autel ; ils s’y tinrent
debout, en se donnant la main, après avoir retiré leurs
gants ; le grand
chambellan reçut les gants de l’Empereur, et la dame
d’honneur ceux de
l’Impératrice ». Ensuite commença la messe.
Les similitudes entre cette composition et Le Sacre sont évidentes.
Rouget reprend textuellement les éléments de la composition de David à laquelle
il a lui-même tant contribué. Composition en frise, chatoiement des couleurs
(sur le groupe formé par les ecclésiastiques) semblent repris du Sacre. De
fait, au-delà de la simple similitude due au travail que Rouget réalisa avec
David pour sa grande composition, il est évident que, pour Napoléon, ce nouveau
mariage (de cette union devait naître le Roi de Rome, héritier du trône
impérial français) méritait d’être immortalisé avec autant de faste que les
cérémonies du couronnement. C’est néanmoins Louis-Philippe qui fera, en 1835,
l’acquisition de l’œuvre pour les Galeries historiques de Versailles.
Auteur : Jérémie BENOÎT Wikipedia
Quelques banquiers :
Benjamin Delessert
baron Delessert et de
l'Empire (19 septembre 1810)
Membre de l'Institut
de France (Académie des Sciences, membre libre, 8 juillet 1816)
(Benjamin Jules Paul Delessert)
Banquier, régent de la
Banque de France, président du tribunal de commerce de la Seine
Député de
Maine-et-Loire, Député de la Seine,
Régent de la Banque de
France (XII° fauteuil - 1802-1847)
Né le 14 février 1773
- Lyon (Rhône)
Décédé le 1er mars
1847 - Paris
À l'âge de 74 ans
Fils d’Étienne
Delessert 1735-1816
Madeleine Boy de La
Tour 1747-1816
Marié le 22 août 1807
avec Laure Delessert 1772-1823 (sans postérité)
Relations
« 1832 : Témoin
au mariage de Leopold Ier von Sachsen-Coburg und Gotha, roi des Belges
1790-1865 et de Louise d'Orléans, reine des Belges 1812-1850
1837 : Témoin au
mariage de Ferdinand-Philippe, duc d'Orléans 1810-1842 et de Helene, Herzogin
von Mecklenburg-Schwerin 1814-1858
1838 : Témoin au
mariage de Edouard Alexandre Odier 1800-1887 et de Mathilde de Laborde
1815-1904
Il fit ses études
d'abord à Genève. Mais très vite son père l'envoya en Grande Bretagne où il
suivit les enseignements d'Adam Smith et de David Hume et où il assista aux
expériences de Watt sur les machines à vapeur. En 1795 - il n'est âgé que de 22
ans - son père Etienne, malade, éprouvé par l'épisode révolutionnaire, lui
transmet les rênes de l'entreprise familiale. Celle-ci s'occupe alors à la fois
de négoce et de banque. Son activité est également industrielle, puisque à
Passy, à coté d'une manufacture où fonctionne une des premières filatures
mécaniques de coton, Benjamin est pionnier en matière d'industrie du sucre de
betterave. Ses activités furent également de banque (il finança Louis XVIII et
Louis Philippe) et de commerce (commerce de denrées coloniales). Il fut régent
de la Banque de France dès 1802 et s'y montra très actif pendant 45 ans.
Philanthrope et homme
politique
C'est cependant pour son
activité politique et surtout pour son activité philanthropique que Benjamin
Delessert est connu. Défiant à l'égard de Napoléon, il le soutint pourtant
pendant l'épisode des cent jours. Il fut député de la Seine de 1817 à 1824,
puis de 1827 à 1842. En juillet 1830, il figurait parmi les députés qui
signèrent avec Guizot une protestation contre les ordonnances. Vice-président
de la Chambre, il était « juste milieu » et son activité politique tourna essentiellement
autour des questions de morale et d'amélioration sociale (combat contre les
jeux et les loteries, assistance aux enfants trouvés). Dès 1795 il est administrateur
du bureau de bienfaisance du quartier du Mail.
En 1800 il crée le
premier fourneau économique Rumford, l'ancêtre des soupes populaires. Puis la
Société philanthropique (1802), dont le but est de promouvoir toutes inventions
ou innovations sociales susceptibles d'aider les pauvres : création de
dispensaires, patronage de sociétés de secours mutuels etc. Il siège au Conseil
Général des hospices, à la Société royale pour l'amélioration des prisons. Il
pense qu'il faut non pas assister, mais aider l'ouvrier ou l'indigent réduit à
son état par l'industrialisation naissante. On est loin de la conception
ancienne de la charité où le pauvre était considéré comme responsable de son
état. Dans ces conditions l'émancipation intellectuelle et financière des
classes pauvres reste pour lui une priorité, le fil rouge de toute sa vie de
philanthrope.
En 1801, il crée la
Société d'encouragement pour l'enseignement industriel. Dès les débuts de la
Restauration il fait partie des initiateurs de diverses méthodes
d'enseignements populaires, il siège au Conseil de Perfectionnement des Arts et
Métiers.
Benjamin Delessert et
la Caisse d'épargne
Mais c'est bien
entendu la création de la Caisse d'Épargne de Paris, en 1818, qui constitue son
oeuvre principale. Précédée de diverses tentatives familiales de même nature
dès avant la révolution, très influencée en particulier par la Caisse
d'Edimbourg qui la première met en place un système de dépôt et de retrait
simples et rapides des fonds, l'idée première de la Caisse d'épargne est éloignée
de tout principe de charité. Elle constitue un acte de foi en l'homme et en sa
capacité à faire des efforts pour améliorer sa situation. La pédagogie
financière, les notions de prévoyance, de lutte contre le paupérisme, de
protection sociale, mais également le souci de prémunir la société contre
l'instabilité sociale, sont immédiatement au cœur de ce projet. À la suite de
son ami le duc de La Rochefoucault-Liancourt, il prend la présidence de la
Caisse d'Épargne en 1829 et ne la quittera plus. Jusqu'à sa mort, en 1847, il
accompagnera les jeunes institutions, faisant voter en particulier en 1835 la
première d'une série de lois organiques.
Bien que sa vie ait
été comme on le voit très variée, Benjamin Delessert a toujours considéré que
l'invention des Caisses d'Épargne était son oeuvre essentielle. Dans son
testament, en effet, il demanda que ne figure sur sa tombe qu'une inscription :
« Ci-gît l'un des principaux fondateurs des Caisses d'Épargne en France » Base
Roglo
Un libéral. Casimir Perier (1777-1832)
fut l'un des hommes politiques les plus en vue de la Restauration et des tout
débuts de la monarchie de Juillet, régimes durant lesquels il ne cessa de
défendre les idéaux politiques libéraux caractéristiques de la grande
bourgeoisie capitaliste. Septième fils de Claude Perier, riche négociant et
industriel du Dauphiné, il devint l'un des régents de la Banque de France et
fut élu, en 1817, député de Paris.
Portrait par Louis Hersent de Casimir Perier et de ses deux fils
« Il se spécialisa dans les
questions financières et devint l'un des orateurs d'opposition redoutés du
gouvernement. Il joua un grand rôle dans l'insurrection de 1830 (les réunions
de députés hostiles aux ordonnances se tenaient à son domicile), mais désireux de
maintenir un régime monarchique et la Charte, il se rallia au régime de
Louis-Philippe, qui l'appela comme Premier ministre en 1831. Prenant la
succession du banquier Laffitte, emblématique du « mouvement », Perier se posa
en homme de la « résistance », soucieux de rétablir l'ordre afin de favoriser
la reprise des affaires. Il réprima ainsi la grande révolte des canuts de Lyon,
avant de connaître une fin prématurée : ayant visité les victimes de l'épidémie
de choléra qui sévissait à Paris, il contracta lui-même la maladie et mourut
peu après. Mais en une année de gouvernement, il avait su donner une assise
solide à la monarchie de Juillet.
Un immense tombeau-mausolée est
construit en 1837 pour lui au Père Lachaise, grâce à une souscription publique
et à une concession accordée par la Ville de Paris. « Base Roglo
voir sa page sur wikipédia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Casimir_P%C3%A9rier
·
Membre du Jockey Club
Jacques Laffitte
président du Conseil (1830-1831)
Banquier, gouverneur
de la Banque de France, ministre des finances, président du conseil sous
Louis-Philippe, député de la Seine
Ministre des Finances,
Député de la Seine,
Gouverneur de la
Banque de France (1814-1820),
Régent de la Banque de
France (Ier siège 1809-1814)
Né le 24 octobre 1767
- Bayonne (64)
Décédé le 26 mai 1844
- Paris (75)
À l'âge de 76 ans
Inhumé - cimetière du
Père Lachaise, Paris (75)
Parents
Pierre Laffitte ca
1725-1789
Etiennette Rogere ca
1735-1788
Mariages et enfants
Marié le 3 prairial an
IX (23 mai 1801), Paris 1er (ancien), avec Marine Françoise Laeüt 1784-1849,
dont
Albine 1805-1881
1813 : Témoin au
mariage de Nicolas Jean Marie Baignères /1793-1830 et de Jeanne Adélaïde
Eugénie Bossange 1793
Jacques Laffitte est
né Bayonne dans les Pyrénées atlantiques le 24 octobre 1767. Il est issu d'une
famille modeste et nombreuse (10 enfants, quatre fils et six filles). Son père,
Pierre Laffitte (+1789) était maître charpentier.
Après de courtes
études, il devient d'abord apprenti charpentier auprès de son père, puis 3ème
clerc chez un notaire de Bayonne, puis commis chez un négociant de Bayonne, M.
Formalaguès.
En 1788, à l'âge de 21
ans, il entre chez le banquier Jean Frédéric Perregaux, (1744-1808) qui lui
manifeste très vite une grande confiance.
Une carrière de
banquier
Jacques Laffitte fait
preuve de remarquables qualités et manifeste de réelles aptitudes pour le
métier de la banque et il connaît, grâce à cela, une ascension rapide.
La Banque Pérégaux
était à cette époque, en raison de ses relations avec l'étranger, la Banque du
Comité de Salut Public. Pérégaux est devenu par la suite l'un des conseillers
financiers de Napoléon.
Pérégaux lui permet de
progresser et lui confie des responsabilités de plus en plus importantes. Il
l'intéresse aux bénéfices et en fait même, en 1806, son associé dans la Sté
Pérégaux et Cie.
Mais l'état de santé
de Pérégaux obligeant à dissoudre cette société, une nouvelle société est
constituée en 1807 : " Pérégaux , Laffitte et Cie. Laffitte détient 50% du
capital social et devient Directeur-Gérant. (50 % du capital social à Laffitte,
chef et gérant, 25 % à Perrégaux fils, commanditaire et 25 % à la fille de
Perrégaux, commanditaire).
Cette nouvelle banque
devient très vite la première Banque de Paris et l'une des plus puissantes
banques européennes.
Le 19 janvier 1809,
Laffitte devient Régent de la Banque de France prenant la place de Pérégaux
après le décès de celui-ci. Il est en même temps juge au Tribunal de Commerce
de la Seine et devient, en 1810, Président de la Chambre de Commerce.
Le 6 avril 1814, il
est nommé Gouverneur de la Banque de France. Il occupera cette fonction
jusqu'en 1820.
Laffitte est à la tête
d'une fortune très importante. Cette fortune lui permet de racheter en 1818 le
château de Maisons à la duchesse de Montebello, veuve du Maréchal Lannes.
Il possède également
le château de Meudon, le château de Breteuil sur Iton dans l'Eure ainsi qu'un
hôtel particulier à Paris.
Sa fortune était
évaluée à 20 / 25 millions.
Il épouse en 1801
Marine Françoise Laeut, fille d'un négociant. De cette union naît une fille
unique : Albine qui épousera en 1828 le prince de la Moskowa, fils du maréchal
Ney.
Une carrière politique
Jacques Laffitte est
élu député de la Seine en 1816 et siège dans l'opposition libérale.
Il est l'un des
instigateurs de l'insurrection de Juillet 1830 qui aboutit à l'abdication de
Charles X et à l'accession au pouvoir de Louis Philippe. Il finance le Journal
Le National.
Il est nommé Président
du Conseil avec la charge de Ministre des Finances le 2 Novembre 1830 et exerce
ces responsabilités jusqu'au 13 mars 1831.
La tâche de Laffitte
fut difficile car le procès des Ministres de Charles X (15-21 décembre 1830),
qui furent condamnés à la détention perpétuelle, provoqua une émeute. De plus,
son désaccord avec Louis Philippe qui refusait une intervention en Pologne
conduit à son remplacement par Casimir Périer. Il sera réélu député quelques
années plus tard et siègera dans l'opposition à Louis Philippe.
Laffitte déclarait
plus tard : " Je demande pardon à Dieu et aux hommes d'avoir concouru à la
révolution de Juillet. "
Au lendemain des
journées de juillet 1830, il avait fondé la loge " Les trois jours "
à l'Orient de Paris, dont il fut le vénérable.
Un revers de fortune
Lorsque Laffitte
quitte ses fonctions de Président du Conseil, il est quasiment ruiné. La
politique l'avait entraîné à des dépenses importantes. De plus, sa banque avait
prêté à des industriels ou à des sociétés immobilières qui ont fait faillite et
n'ont pas pu le rembourser. Il se trouve dans l'obligation de liquider sa
banque le 28 janvier 1831. Il n'échappe à la faillite que grâce à une avance
conssentie par la Banque de France et garantie sur ses biens propres. L'avance
dont il bénéficie lui donne un délai qui lui permet d'organiser la vente d'une
partie du parc de son domaine de Maisons. Son hôtel particulier est racheté par
une souscription nationale pour le lui offrir. Son épouse est même amenée à
vendre ses diamants.
En 1836, il réussit
cependant à créer une nouvelle banque d'affaires.
L'évolution de son
domaine de Maisons
En 1833, à la suite de
ses difficultés financières, Jacques Laffitte décide donc de procéder au
morcellement du grand parc du château sur le modèle des lotissements paysagers
anglais.
Il fait de Maisons une
ville composée de maisons de campagne acquises le plus souvent par des
parisiens fortunés appartenant aux milieux des affaires et du spectacle.
Les acquéreurs sont
attirés à Maisons par une importante campagne publicitaire.
Jacques Laffitte fait
démolir les écuries du château afin d'en récupérer les pierres pour les vendre
et permettre la construction des villas du parc. C'est à partir de cette époque
que l'appellation Maisons-Laffitte commence à être utilisée. Elle sera
officialisée plus tard, en 1882, comme nom de la ville.
A partir de 1833,
Jacques Laffitte, encouragé par son gendre le Prince de la Moskowa et son neveu
Charles Laffitte, organise les premières courses de chevaux à Maisons.
Jacques Laffitte meurt
à Paris, dans son hôtel de la rue Laffitte, le 26 mai 1844, à 77 ans, et vingt
mille parisiens suivent les funérailles de ce banquier généreux qui n’avait pas
oublié ses modestes origines. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise, 30e
division (chapelle avenue des Acacias, 1re ligne).
"Je vous connais
Monsieur Laffitte, je sais que vous n'aimez pas mon gouvernement, mais je vous
tiens pour un honnête homme.". Napoléon.
Source : Jacques Marec
(Président de la Société des Amis du Château de Maisons) (2002)
La recherche offre des découvertes très passionnantes; nous
avons été intéressés de découvrir la simitude de statut et de profil des
familles Virnot et Prouvost sous l’Ancien Régime.
Cela commence déjà avant le XVII° siècle car les deux familles
n’évoluent pas dans les villes: les Virnot viennent du village montagnard de
Saint Nicolas de Givoye dans le Val d’Aoste, actuellement l’Italie ; les
Prouvost sont installés, de date immémoriale, à Wasquehal où ils sont
propriétaires terriens aisés. C’est seulement cognatiquement qu’ils descendent
des Prouvost des Huchons -de Roubaix- dont Jehan fut bras droit de Pierre de Roubaix,
proche collaborateur du duc de Bourgogne.
Aux XVII°, XVIII° et début du XIX° siècle, le parallèle entre
deux familles de « bourgeois des Flandres » dont nous sommes si
fiers, est étonnant de similitude:
Comparons donc quelques contemporains des deux familles :
Pierre VIRNOT (1649-1701)
échevin
de Lille en 1700, baptisé le 9 Novembre
1649,
épousa
a Lille, paroisse St-Etienne, le 14 Juillet 1676, Marie-Elisabeth SAMPART, fille de Jean, et de Catherine Coolen.
Il releva sa bourgeoisie le II Septembre 1676 et mourut Paroisse
St-Etienne, le II Avril 1701.
Le
décès de sa femme est du 14 Avril 1719, même paroisse.
En
1680, Catherine Coolen céda à ses deux gendres une maison avec savonnerie et
saline au rendage de 400 florins et
tant en argent qu'en huile, potasse, savon, sel gris et blanc, un fond de
20.000 florins au cours de 660 florins annuellement. Pierre et Marie-Elisabeth avaient eu seize
enfants.
ET
Pierre II Prouvost (1648-1691)
baptisé
à Wasquehal le 09/06/1648, échevin de Wasquehal, (épitaphe à gauche de l'autel
Saint Nicolas de l'Eglise de Wasquehal), épouse le 25 février 1669 Marguerite
de Lespaul, née le 30 janvier 1648
décédée le 27 janvier 1720, inhumée près de l'autel Saint Nicolas de l'église de Wasquehal). Ils ont 4 enfants connus nés à Wasquehal de
1670 à 1678.
Elle est la fille de Jacques de Lespaul,
Seigneur du Gauquier à Wattrelos, lieutenant de Roubaix de 1668 à 1672, maître
de manufacture ; En
1690, il était réputé le plus riche de Roubaix;
il habitait le quartier de I'Hommelet.
il fit, cette année, un don de 200 livres à la Table des pauvres et lui
remit en outre 900 livres pour capital d'une rente à charge d' obi. Honorable
homme Jacques de Lespaul, seigneur du Gauquier à Wattrelos, mourut le 4
septembre 1691, âgé de 85 ans, et fut inhume dans I' église de Roubaix et
Jehanne de le Dicque, fille de Gilles de le Dicque, Seigneur de la Boutillerie
à Watrelos et Marguerite Flameng, dame de la Boutillerie, d'une famille notable
de nombreux échevins et trois religieuses à l'hôpital Sainte Elisabeth.
Vers
1681, (1691), Marguerite de Lespaul, veuve de Pierre Prouvost lègue à la
paroisse de Wasquehal centre trente livres parisis à charge de prières
" et le reste des revenus à acheter
des camisoles pour les pauvres vieil hommes". Le 1° juin 1700, Marguerite
de Lespaul, veuve de Pierre Prouvost,
passe un accord avec les religieuses de l'hôpital Sainte-Elisabeth de Roubaix,
par lesquelles deux parties s'interdisent pendant 50 années de planter des bois montant; le long des héritages
aboutissant à la piedsente du bourg au hamel de Blanchemaille (rue des Lignes)
et à la piésente qui mène de la
précédente au chemin de la croisette du Pret à la rue Nain ( rue de
l’Hermitage) ; ladite Marguerite se
réserve le droit de planter des baies d'épine.
(Archives de Roubaix, CG. 287.) (" Recueil de généalogies
roubaisiennes" de l'abbé Th Leuridan).
«
Pierre Prouvost, de Wasquehal, fils de Pierre, et de Péronne Florin, époux de
Marguerite de Lespaul, de Roubaix, fille de Jacques et de Jeanne de Le Dicque,
mort le 7 juin 1681; et inhumé dans l'église de Wasquehal où on lisait son
épitaphe à gauche de l'autel Saint-Nicolas, légua à ladite église une somme de
350 livres parisis pour être converties en rente héritière, à charge d'an obit
à trois psaumes et trois leçons, etc., avec distribution de camisoles à des
pauvres vieux hommes. La veuve de Pierre Prouvost, Marguerite de Lespaul,
mourut le 27 janvier 1720 et fut aussi inhumée dans l'église de Wasquehal, près
de l'autel Saint-Nicolas où l'on voyait sa pierre sépulcrale. Elle fonda de
même un obit à perpétuité, avec distribution de 4 camisoles à 4 vieilles
femmes. Sur la censé occupée en 1748 par la veuve de Martin Franchomme, étaient
assignés 15 florins par an pour celte fondation. Jacques Prouvost, leur fils
aîné, fut également inhumé dans
la chapelle Saint-Nicolas, sous une pierre de marbre. Mais, la plus importante
fondation fut celle du pasteur Jacques Blampain. Par son testament des 16
juillet 1707 et 17 novembre 1708, levé le 4 septembre 1711, jour delà mort dudit
pasteur, Me Jacques Blampain demande â être inhumé dans l'église de Wasquehal
au-dessous du marchepied de l'autel de Notre-Dame. Il ordonne mille messes pour
le repos de son âme et de celles de ses parents et amis trépassés. Il donne à
l'église de Wasquehal la table d'autel du choeur avec la peinture de
Saint-Vincent, les reliquaires d'ébène et d'écaillé enrichis de cuivre doré et
argenté, les reliquaires de laiton rouge enrichis d'argent et de cuivre doré
et Généalogie manuscrite, 1748. — De
Pierre Prouvost, arriére petit- fils de Jean Prouvost et d'Antoinette Le Blan,
descend directement la belle famille Prouvost de Roubaix, l'une des plus
distinguée de cette ville - où elle compte de nombreux représentants ; les
derniers nés, arrière-neveux de M. Amédée Prouvost, constituent la douzième
génération. » Leuridan
"
Dans le cours du XVII' siècle, les représentants de cette branche de la famille
de Lespaul, favoris de la fortune, ont quitté Roubaix pour s’établir à
Lille, où, insensiblement, ils ont pris rang
parmi la noblesse.
Leur
départ était, en novembre 1696, mis au nombre des malheurs publics: " Nous, lieutenant et gens de loy du marquisat de Roubaix,
déclarons et certifions que ce lieu, quy par ci-devant a este renommé à raison
de ses manufactures et des gens de considération quy l'habitoient, est
présentement tombé en décadence et
dépérit par suite de plusieurs événements fatals, à savoir le feu quy, en 1684,
a consommé la plus belle partie du bourg, les banqueroutes des marchands de
Tourcoing et de Lannoy qui en ont causé beaucoup d'autres a Roubaix, la
retraite des héritiers de Lespaul et des
principaux habitans quy ont pris leur résidence a Lille, les grandes
contributions qu'on a du payer en 1693,
la famine arrivée en mesme tems, quy a mis à la besace 1es deux tiers
des habitants, et nonobstant le secours des autres, plus de cinq cens desdits
habitants seraient morts de pauvreté, de disette et de faim, le manquement de
travail des manufactures ont mis ce
bourg à telle extrémité qu'il ne retient
plus rien de ce qu’ils a esté autrefois. Archives de Roubaix, EE. 25, n' 33)
" Leuridan
Ils
seront tous inhumés au sein même des différentes églises de la ville de Lille.
Autre ressemblance entre deux contemporains :
Pierre-Urbain VIRNOT (1678-1761)
Baptisé
le 3 Juillet 1678, décédé le 25 Novembre 1761, célibataire;
Directeur
de la Chambre de Commerce,
Juge
consulaire,
ET
Pierre III Prouvost (1675-1749) baptisé le 6 janvier 1675, Wasquehal, Nord,
décédé en 1749 (à l'âge de peut-être 74 ans), auteur d'une généalogie de la
famille Prouvost. Marié le 5 octobre 1705, Lille (Saint-Etienne), Nord, avec
Marie-Elisabeth Boutry, décédée le 3 octobre 1706. Marié le 5 septembre 1712,
Lille (Saint-Maurice), Nord, avec Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaines
, née en 1687, décédée le 23 août 1715, Lille (Saint Pierre), Nord, inhumée, grande
nef de l'Eglise Saint Pierre, Lille, Nord (à l'âge de 28 ans) après avoir reçu
les Saints Sacrements, inhumée dans la grande nef de l'église Saint Pierre de
Lille), fille de Pierre Trubert de Boisfontaines, receveur héréditaire des douanes et de
Jeanne de Lespaul, après en avoir obtenu dispense en la cour de Rome. épousa, à
Saint Maurice de Lille, le 5 septembre
1712 sa cousine du deux au troisième degré, Marie Claire (1687-1715 décédée à l'âge de 23 ans neuf mois .
Il rédigea en 1748 la première généalogie de la famille Prouvost:
«
Voila la description des descendants des Prouvost et de ceux qui se sont alliez
jusques
a la fin de cette année mille sept cens quarante huit.
Et
on peut dire sans vanité, que lesdits du surnom Prouvost,
ont
toujours vécu en gens de biens, d’honneurs
et
de bonne réputation en la foi catholique apostolique et romaine
et
les plus notables des villages qu’ils ont habitez "
il
vivait à Lille, rue du Nouveau Siècle;
sa
belle-sœur Elisabeth-Julie Trubert de
Boisfontaine, dame de La Vigne, épousa Philippe Emmanuel du Bus, comte du Bus,
seigneur de Moustier, Ogimont et d'Acquignies ;
les
deux autres furent religieuses à Argenteuil.
Constatons cela aussi chez ces deux contemporains :
Dominique VIRNOT (1683-1766)
baptisé le 8 Septembre 1683, marchand
Salineur, Bourgeois par relief du 10 Novembre 1732,
épousa à Lille, paroisse St- Etienne, le 22 Janvier 1732, Marie-Marguerite-Joseph COUSIN, fille de Charles et de Marie
Rohart ; baptisée le 2 Juillet 1700, décédée le 18 Octobre 1744.
Syndic
de la Chambre de Commerce en 1748
(La
chambre de commerce de Lille avait été crée par ordre du Conseil du 31 juillet
1714 ; la juridiction Consulaire par décret du mois de février suivant)
il
mourut veuf le 12 Juin 1766. son
portrait à cheveux blancs appartient à Urbain Virnot,
ayant
eu trois enfants:
1°
Urbain III Dominique Virnot
2°
Charles-Louis Virnot, Sgr de Lamissart
3°
Ignace-joseph, né le 28 Septembre 1738, décédé le 3 février 1739·
ET
Jacques II Prouvost (1699-1774)
(1699-1774
inhumé dans l'église de Roubaix), Maître de manufacture, épouse à Roubaix 1712 Marie-Agnès Florin
(1712-1767), fille de Jean Nicolas Florin, membre de la Manufacture de Roubaix
et administrateur de la table des Pauvres (1686-1737) et Marie Catherine de Surmont (1692-1744), inhumée
dans l'église de Roubaix, sœur
de Pierre Constantin Florin, Député suppléant
aux Etats généraux de Versailles et premier maire de Roubaix (sa petite fille Sophie Florin épousa Henri II Prouvost) époux
de Marie Bacon de Sains, fille de Philippe et
Augustine Macquart (de
Terline), de deux religieuses de l'abbaye
de Wevelghem (1713 et 1715) et des Brigittines à Lille (1723):
Jacques
et Marie Agnès Prouvost vont s'établir à Roubaix comme négociants et habitent
la rue Pellart; n'étant pas fils de maître,
il entre dans la manufacture en 1734 grâce à son mariage avec la fille
d'un maître." RP Louis d'Halluin.
Jacques
Prouvost, un des cinquante maîtres de manufactures compris dans le corps de
métiers en 1761, taxé à 10 livres d’impots, dans son livre de fabrique,
mentionne les tissus suivants : satains de laine, satains anglais, les
minorques, les prunelles, les satains soie. Mais, dans la région, c’était
l’industrie de la laine qui occupait le plus grand nombre d’ouvriers. Leur succession en 1775 dénombre leurs biens
à Bondues, Tourcoing, Wasquehal, Roubaix, Estainpuis et Willems. A l'époque, le
voyageur la Force, décrivant la Flandre en 1722, dépasse les estimations, en
affirmant : « Outre les villes de la
châtellenie de Lille, il y a des bourgs aussi considérables que des villes :
Tourcoing et Roubaix sont de ce nombre et ne contiennent pas moins de 12000
âmes chacun. (histoire de Roubaix:Hilaire-Trénard,p 77)
Leurs
enfants furent :
Stanislas
Prouvost, né en 1736, baptisé le 2 septembre 1736, Roubaix (Nord).
Alexandre
Prouvost, né le 24 novembre 1738, Roubaix (Nord), baptisé le 25 novembre 1738,
Roubaix (Nord), marchand. Marié avec Rosalie
Coulon, née en 1745, décédée le 20 septembre 1780, Roubaix (Nord), inhumée le
22 septembre 1780, Roubaix (Nord) (à l'âge de 35 ans).
Augustin
Prouvost, né le 29 décembre 1742, Roubaix (Nord), baptisé le 30 décembre 1742,
Roubaix (Nord), prêtre, vicaire de Bersée, curé d'Hertain.
Ursule
Prouvost, née le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), baptisée le 11 avril 1745,
Roubaix (Nord), décédée en décembre 1747, inhumée le 12 décembre 1747, Roubaix
(Nord) (à l'âge de 2 ans).
Pierre
Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747, Roubaix (Nord), baptisé le 8
juin 1747, Roubaix (Nord), décédé le 17 juillet 1808, Roubaix (Nord) (à l'âge
de 61 ans), négociant, manufacturier, député du Tiers-Etat aux Etats-Généraux
de Versailles, maire de Roubaix. Marié
le 21 février 1775, Roubaix (Nord), avec Marie Henriette Destombes, née le 13
mars 1747, Roubaix (Nord), baptisée le 14 mars 1747, Roubaix (Nord), décédée le
22 juin 1798, Roubaix (Nord) (à l'âge de 51 ans).
Ursule
Prouvost, née le 28 avril 1752, Roubaix (Nord), décédée le 9 septembre 1753,
Roubaix (Nord), inhumée le 11 septembre 1753, Roubaix (Nord) (à l'âge de 16
mois).
Deux grandes figures Virnot et Prouvost ont aussi ce parallèle :
Urbain III Dominique VIRNOT (1734-1794)
fils de Dominique, Syndic de la Chambre de Commerce en
1748; la Chambre de Commerce avait été créée par ordre du Conseil du 31 Juillet
1714; la juridiction Consulaire par décret du mois de février suivant, et de
Marie-Marguerite-Joseph COUSIN.
Il naquit à Lille, paroisse St-Etienne, le 15 Janvier 1734,
Consul et Négociant changeur, Bourgeois par relief du 17 Décembre 1764, il
épousa a la même paroisse le 4 Juin 1764 Catherine-Joseph-Charlotte LENGLART
(1745-1818), (LENGLART: d'argent à l'aigle de sable), fille de Nicolas
Hubert-Joseph Lenglart et de Alexandrine-Gabrielle-Albérique Carpentier ,
baptisée Paroisse Saint Etienne le 5 Avril 1745 d'une famille liée à l'industrie
de la dentelle depuis plus de 200 ans: "à l'époque de Louis XVI,
Carpentier donne du travail à un millier de dentellières, et ses bénéfices lui
permettent de mener grande vie dans son hôtel décoré à la française"
Trénard: histoire d'une métropole.
M. et Mme
Virnot-Lenglart habitaient rue de Gand (place Saint-Martin), un hôtel où la
jeune génération donna de charmantes représentations avant les sombres jours de
la Révolution et de l'Invasion ; Dans l'hôtel de la rue de Gand, une vaste
salle avait longtemps servi déjà de théâtre de Société. Louis Lenglart brossait
les décors; la jeune et élégante Catherine Virnot de Lamissart, épouse de
Dominique Virnot était une prima Donna délicieuse et on se rappela longtemps
une représentation de la Flute enchantée, particulièrement brillante.
Le 11 Frimaire an II (Dimanche 27 Octobre 1793) alors que le pays était encore
occupe par les armées coalisées, Urbain-Dominique, sur les instances de
Pierre-Augustin Serrurier son fermier, se rendait a Bouvines afin d'apprécier
les dégâts causes dans sa propriété de la Court pendant les cinq mois que les
troupes ennemies de la République avaient occupe le territoire de cette commune;
entre Ascq, Sainghin et Lezennes, il se trouva tout-a- . coup cerne par deux
groupes de cavaliers et hussards autrichiens et fut emmené a Tournai ainsi que
sa femme et deux de ses enfants qui l'accompagnaient.
Au bout de deux jours Catherine-Charlotte Lenglart et son fils Louis furent
remis en liberté, mais sur les instances du General Comte Kinsky et du
Capitaine Obern qui se plaignaient de n'avoir pu obtenir des Lillois
l'élargissement de deux échevins de Templeuve-en-Dossemetz, le Prince de Cobourg
et le Duc d'York , les jugeant de bonne prise, décidèrent de retenir M. Virnot
et sa fille Julie comme otages. François-Joseph, Comte Kinsky, ne en 1739, prit
part a. la guerre de sept ans, a la campagne de 1788 contre les Turcs, et a
celle de 1793-96 contre la France; il devint Grand-Maitre de l'Artillerie des
Armées impériales et mourut en 1805. Vainqueur de Dumouriez a Nervinde, le
feld-maréchal de Cobourg fut a. son tour vaincu a Tourcoing par Moreau a
Wattignies, et a Fleurus par Jourdan. Deuxième fils de Georges III ne a Windsor
en 1763, Evêque d'Osnabrick commandant des troupes anglaises envoyées au
secours des impériaux, Fréderic d'York, jusqu'a la paix de Valenciennes, agit
en commun avec le Prince de Cobourg.
Madame Virnot-Lenglart fit rédiger un procès-verbal de la capture de son mari,
obtint du Directoire du département du Nord l'attestation qu'il n'était compris
dans aucune liste des émigrés ou présumés tels, et que ses biens n'avaient pas
été mis sous séquestre (Douai 4 Nivôse, an II); elle sollicita du Tribunal
l'autorisation de pouvoir en son absence signer valablement des lettres de
change et vendre telle ou telle partie de biens de ville ou de campagne
pour remplir les obligations auxquelles elle avait été fixée dans l'emprunt
force; mais, pour obtenir l'échange des otages, les démarches multipliées
auprès du General La Valette et des représentants du peuple a la Convention
restèrent vaines. La fortune d'Urbain-Dominique Virnot était considérable, mais
au moment de sa capture il avait a faire face a des traites de 48.000 florins
et de 90.000 marks a. Hambourg et Catherine-Charlotte Lenglart redoutait
qu'elles ne fussent pas payées par ses correspondants. « Vous feriez bien,
(sic) lui écrivait-on de Paris, le 7 ventôse 1794 si vous aviez encore chez
vous quelques parties de potasse, de les offrir a. la Municipalité pour être
employées a la confection du salpêtre, que l'on ne cesse actuellement de
travailler pour la République (et qui serait certainement acceptée avec plaisir
par nos frères ». Le prince-de Cobourg se refusa a rendre la liberté a la jeune
fille qui s'était dévouée à son père, -mais comme l’étroite surveillance
antérieure s'était relâchée, Julie Virnot en profita pour s'évader.
Transféré sous bonne garde a Cysoing, puis dans le fort de Condé,
Urbain-Dominique Virnot y mourut le 3 Prairial an II (1° Juin 1794) après sept
mois de captivité. Plus tard, il fut inhume a Lille St-André, par les soins de
Charles Le Thierry.
Un magnifique portrait exécuté en 1771 par Heinsius représente le couple de M.
et de Mme Virnot-Lenglart dans leur jeunesse, Urbain-Dominique en habit de
velours, s'ouvrant sur un jabot de dentelle et un gilet de soie brochée, la
perruque poudrée, nouée d'un ruban noir, avec sur le coté des rouleaux
pommades, les lèvres bien dessinées, le nez aquilin, le regard tourne vers sa
femme derrière laquelle il est appuyé ; de Catherine-Charlotte Lenglart,
bornons-nous a dire que l'arrangement exquis de sa coiffure et de sa toilette
de taffetas rose, l' élégance suprême des nœuds retenant le fichu et les
manches doublées de dentelles ne peuvent qu'exciter l'admiration la plus
enthousiaste. Son portrait, a cheveux blancs, appartient a M. Urbain
Virnot-Ovigneur.
C'est Heinsius
peut-être encore qui exécuta un portrait ovale d'Urbain Virnot, en habit rouge
et gilet de soie brochée jaune, mais c'est a Iui certainement qu'on doit son
pendant, celui de Catherine-Charlotte Lenglart ; ses traits en 1810 sont ceux
d'une femme âgée déjà, mais pleine de vigueur et d'activité intellectuelle; le
visage apparait souriant, les lèvres minces, le nez busque, les yeux. vifs et
perçants. Sur une chevelure grisonnante un bonnet de dentelle blanche, décoré
de plumes de Marabout gris-bleu; le corsage est de taffetas bleu-paon,
décolleté en rond, et recouvert d'une fine barbe de dentelle. Otage des
Autrichiens, il mourut au Fort de Condé.
12: Pierre IV Constantin Prouvost (1747-1808)
échevin de Roubaix sous l'Ancien Régime ,
"Maître de Manufacture"
puis maire de Roubaix le 13 août 1795,
l'un des principaux fabricants roubaisiens après avoir échappé à la
guillotine par la grâce de la "Réaction Thermidorienne"
épouse Marie Henriette des Tombes (1747-1798),
fille de Jean Joseph des Tombes, 12° du nom, échevin de Roubaix de 1740 à 1751
comme ses oncles Charles et Jean et soeur de Louis-Joseph des Tombes, échevin
de 1783 à 1790 ; Reçu "Maître de Manufacture" en 1777, il
devint l'un des principaux fabricants roubaisiens et, avant la
Révolution, figurait en tête des habitants les plus imposés de la paroisse.
Pierre Contantin Prouvost habitait rue Saint Georges à Roubaix, « une
maison qu’il avait acheté avec cinq autres pour la sommes de 530 florins,
13 patars et 5 deniers aux héritiers d’Albert et Joseph Lecomte. La maison
avait un magnifique jardin dont les murs étaient couverts de vignes de raisins
bleus et blancs. En été les fleurs donnaient un air enchanteur à la propriété,
plantée d’arbres à fusées, dont on cueillait les fruits en juillet ; on y
trouvait aussi des beurrés, des callebasses, l’amande de Suède. Il y avait deux
grandes pelouses qui furent la cause d’un procès entre Constantin Prouvost et
son voisin, Pierre Rouzé qui avait la prétention d’y curer son linge.
Constantin Prouvost ne dédaignait pas les plaisirs de la table. Les faïences de
porcelaine de Tournai et de Lille étaient, à cette époque, d’un usage courant.
Il y avait chez lui, de belles pièces d’argenterie portant la marque des
Fermiers Généraux de Lille : l’alouette volante : parmi ces pièces,
on admirait une grande cafetière Louis XV et un important service à liqueur
Louis XVI composé de quatre carafons garnis de rinceaux et roses et, au centre,
une pyramide surmontée d’une grosse boule d’argent qui représentait, sans
doute, une montgolfière, très à la mode, même dans le ?, à la suite des
ballons inventés en juillet 1783. » Ce journal, Pierre-Joseph Prouvost le
tenait sur un ordo de Tournai, diocèse auquel appartenait Roubaix. Ce Pierre
Prouvost, né en 1725, à Roubaix, avait épousé Marie-Catherine de Ramery, de
Mons, en Belgique. Il habitait rue du Fontenoy. Il était l’un des cinquante
maîtres de manufacture de tissus. Il était imposé à 12 livres. Le document
qu’il nous a laissé est bien curieux. Le 2 novembre 1771, écrit il, nous avons
mis en bouteilles une pièce de champagne rouge venant de Monsieur Roussel, de
Tourcoing. Nous avons payé 221 florins 15. Il y avait en cave : Bourgogne,
vieux Frontignan, vin de Rilly, une pièce de champagne à 22 de gros la pièce,
une pièce de Macon à 14 de gros. (…) : Pierre Prouvost reçoit le 20
janvier, la famille : l’abbé Prouvost, Philippe Constantin, son père, Pierre
Constantin, son oncle, sa sœur Béatrice Prouvost, qui fut prieure de l’Hôpital
sous la Révolution, sa mère Agnès Florin et d’autres. (…) : Le
1° septembre, table ouverte pendant trois jours pour fêter la dédicace ducate
de Roubaix) : grande réunion des familles de Fontenoy, Desmazières,
Charvet, Lenôtre, Deldique, Deffrennes, Delannoy.
En cette circonstance, on a bu 27 bouteilles de Mâcon et 25 flacons de
champagne. L’année terminée, on fait l’inventaire de la cave : Pierre
Prouvost constate qu’on a consommé pour l’année 1771-72, en liqueurs, Macon, Rilly, Bourgogne
et Champagne, 187 flacons et 175 bouteilles ". Extraits d’un article par
Ernest Prouvost, le peintre, fils de Liévin, auteur de la branche puinée.
Sa « vertueuse femme »
Henriette Destombes
s’alarmait de cette prospérité pour l’avenir
spirituel de
ses enfants. Lorsque survinrent les mauvais jours de la
révolution, beaucoup de riches propriétaires,
craignant la confiscation de leurs biens,
crurent prudent de les vendre pour les convertir en assignats faciles
à
emporter en exil. Pierre-Constantin vendit la plupart de ses
propriétés. Il
pensait bien que ses opinions pouvaient à tout instant
l’obliger à
émigrer ; mais il ne put s’y résigner. Il
envoya sa femme et ses enfants
dans un village voisin et se cacha dans une des dernières
propriétés qu’il
avait conservées. Après le 9 thermidor, le 26 messidor an
III (14 juillet
1795), le représentnat du peuple Delamarre notifia à
Pierre-Constantin Prouvost
sa nomination comme maire de Roubaix» AE Prouvost. Le 22 vendémiaire an IV, avec le conseil
municipal, il leva, comme maire, le séquestre apposé sur la caisse du
précepteur pour employer les fonds comme secours aux pauvres. "Homme
généreux et probe, il avait
proposé à sa commune trois actions
principales. D'abord, venir en aide aux
pauvres. Ensuite, protéger les cultivateurs dont les
charrois réquisitionnés les forçaient à
négliger les
champs. Enfin, défendre l'hygiène de Roubaix dont
les citoyens
laissaient devant les domiciles des amas de boue et d'immondices
». Le souci des autres pour faire leur bonheur,
déjà." Albert
Prouvost Toujours plus loin " On peut le considérer comme le
fondateur de
la fortune industrielle des Prouvost ".
A l'époque, Panckoucke écrit dans
son Petit Dictionnaire Historique et Géographique de la châtellenie de Lille
: « Beaucoup de villes ne valent pas le bourg de Roubaix tant dans la beauté des
maisons du lieu que dans le nombre de ses habitants ».
Leurs sept fils furent négociants: Pierre
Constantin Prouvost, né le 28 avril 1776, Roubaix (Nord), baptisé le 28 avril
1776, Roubaix (Nord), décédé le 25 mars 1781, Roubaix (Nord) (à l'âge de 4
ans).
Eléonore Prouvost, née le 6 mai 1777, Roubaix (Nord), baptisée le 6 mai
1777, Roubaix (Nord). Mariée, Roubaix (Nord), avec Ferdinand Bulteau, né le 9
décembre 1770, Roubaix (Nord), baptisé le 10 décembre 1770, Roubaix (Nord),
fabricant. La fille
de son frère épousa Esprit Charles Gabriel de Bully, Payeur général du Trésor
Royal à Lille, Chevalier du Lys, propriétaire du château de Coeuilly, fils de
Charles, avocat en Parlement de Paris, payeur général du Trésor Royal à Lille,
député du Nord, conseiller municipal de Lille, d’une illustre et très ancienne
lignée d’écuyers:
Albertine Prouvost, née le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord), baptisée le
17 décembre 1778, Roubaix (Nord), décédée le 14 avril 1849, Roubaix (Nord) (à
l'âge de 70 ans). Mariée le 8 août 1804, Roubaix (Nord), avec Aimé Gruart, né
le 28 septembre 1778, Roubaix (Nord), baptisé le 28 septembre 1778, fabricant
de tissus.
Augustin Joseph Prouvost, né le 7 septembre 1780, Roubaix (Nord),
baptisé le 7 décembre 1780, Roubaix (Nord), décédé en 1816 (à l'âge de 36 ans),
négociant.Marié le 26 mai 1806, Roubaix (59), avec Henriette Thérèse Destombes,
née le 5 octobre 1778, Roubaix, baptisée le 5 octobre 1778, Roubaix (Nord),
décédée le 10 janvier 1808 (à l'âge de 29 ans).
Pierre Constantin Prouvost, né le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), baptisé
le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), décédé le 12 novembre 1812, Roubaix (Nord) (à
l'âge de 30 ans), négociant.Marié avec Augustine Constance Grossemy.
Henri Prouvost, né le 19 novembre 1783, Roubaix (Nord), baptisé le 20
novembre 1783, décédé le 20 août 1850, Roubaix (Nord) (à l'âge de 66 ans),
fabricant, filateur, négociant.Marié le 1er août 1809, Roubaix (Nord), avec
Liévine Defrenne, née le 25 novembre 1791, Roubaix (Nord), décédée le 4
novembre 1824, Roubaix (Nord) (à l'âge de 32 ans). (sa soeur
épousa Gaspard-Aimé Charvet, Membre de la chambre de
Commerce et conseiller municipal de Lille) dont Rose, religieuse
du Saint Sacrement, Louis-Camille, supérieur des
Rédemptoristes, Gaspard-Justine, doyen de Valenciennes.
Bon
Ami Prouvost, né le 27 mars 1785, Roubaix (Nord), baptisé le 28 mars 1785,
décédé le 8 mai 1827, Roubaix (Nord) (à l'âge de 42 ans), négociant,
administrateur des Hospices (parrain: Philippe Constantin Prouvost 1743-1785/
). Marié le 6 décembre 1813, Roubaix (Nord), avec Camille Defrenne, née le 21
janvier 1793, Roubaix (Nord), baptisée le 22 janvier 1793, Roubaix (Nord). (sa
soeur épousa Gaspard-Aimé Charvet, Membre de la chambre de
Commerce et conseiller municipal de Lille) dont Rose Prouvost, religieuse du Saint
Sacrement, Louis-Camille Prouvost,
supérieur des Rédemptoristes, ordre fondé en 1732 par Saint Alphonse de Liguori
(1696-1787). Gaspard-Justine Prouvost, doyen de Valenciennes (Un doyen est également
le prêtre coordinateur d'un doyenné, c'est-à-dire d'un ensemble de plusieurs
paroisses).
Pierre Constantin Prouvost (1747-1808), officier de
Georges Jules Prouvost, avocat, conseiller à la cour d'appel
d'Amiens, lieutenant des Gardes Nationaux époux de Marie Lucie de Mailly.
Observons aussi deux femmes d’exception,
contemporaines :
Catherine-Joseph-Charlotte LENGLART (1745-1818), (LENGLART: d'argent à l'aigle de sable), fille
de Nicolas Hubert-Joseph
Lenglart et de Alexandrine-Gabrielle-Albérique Carpentier , baptisée
Paroisse Saint Etienne le 5 Avril 1745 d'une famille liée à l'industrie de la
dentelle depuis plus de 200 ans: " A l'époque de Louis XVI, Carpentier
donne du travail à un millier de dentellières, et ses bénéfices lui permettent
de mener grande vie dans son hôtel décoré à la française" Trénard : histoire
d'une métropole.
Le 11 Frimaire an II (Dimanche 27 Octobre
1793) alors que le pays était encore occupe par les armées coalisées,
Urbain-Dominique, sur les instances de Pierre-Augustin Serrurier son fermier,
se rendait a Bouvines afin d'apprécier les dégâts causes dans sa propriété de
la Court pendant les cinq mois que les troupes ennemies de la République
avaient occupe le territoire de cette commune; entre Ascq, Sainghin et
Lezennes, il se trouva tout-a- . coup cerne par deux groupes de cavaliers et
hussards autrichiens et fut emmené a Tournai ainsi que sa femme et deux de ses
enfants qui l'accompagnaient.
Au bout de deux jours Catherine-Charlotte Lenglart et son fils Louis furent
remis en liberté, mais sur les instances du General Comte Kinsky et du
Capitaine Obern qui se plaignaient de n'avoir pu obtenir des Lillois
l'élargissement de deux échevins de Templeuve-en-Dossemetz, le Prince de
Cobourg et le Duc d'York , les jugeant de bonne prise, décidèrent de
retenir M. Virnot et sa fille Julie comme otages. François-Joseph, Comte
Kinsky, ne en 1739, prit part a. la guerre de sept ans, a la campagne de 1788
contre les Turcs, et a celle de 1793-96 contre la France; il devint
Grand-Maitre de l'Artillerie des Armées impériales et mourut en 1805. Vainqueur
de Dumouriez a Nervinde, le feld-maréchal de Cobourg fut a. son tour vaincu a
Tourcoing par Moreau a Wattignies, et a Fleurus par Jourdan. Deuxième fils de
Georges III ne a Windsor en 1763, Evêque d'Osnabrick commandant des troupes
anglaises envoyées au secours des impériaux, Fréderic d'York, jusqu'a la paix
de Valenciennes, agit en commun avec le Prince de Cobourg.
Madame Virnot-Lenglart fit rédiger un procès-verbal de la capture de son mari,
obtint du Directoire du département du Nord l'attestation qu'il n'était compris
dans aucune liste des émigrés ou présumés tels, et que ses biens n'avaient pas
été mis sous séquestre (Douai 4 Nivôse, an II); elle sollicita du Tribunal
l'autorisation de pouvoir en son absence signer valablement des lettres de
change et vendre telle ou telle partie de biens de ville ou de campagne
pour remplir les obligations auxquelles elle avait été fixée dans l'emprunt
force; mais, pour obtenir l'échange des otages, les démarches multipliées
auprès du General La Valette et des représentants du peuple a la Convention
restèrent vaines. La fortune d'Urbain-Dominique Virnot était considérable, mais
au moment de sa capture il avait a faire face a des traites de 48.000 florins
et de 90.000 marks a. Hambourg et Catherine-Charlotte Lenglart redoutait
qu'elles ne fussent pas payées par ses correspondants. « Vous feriez bien,
(sic) lui écrivait-on de Paris, le 7 ventôse 1794 si vous aviez encore chez
vous quelques parties de potasse, de les offrir a. la Municipalité pour être
employées a la confection du salpêtre, que l'on ne cesse actuellement de
travailler pour la République (et qui serait certainement acceptée avec plaisir
par nos frères ». Le prince-de Cobourg se refusa a rendre la liberté a la jeune
fille qui s'était dévouée à son père, -mais comme l’étroite surveillance
antérieure s'était relâchée, Julie Virnot en profita pour s'évader.
Transféré sous bonne garde a Cysoing, puis dans le fort de Condé,
Urbain-Dominique Virnot y mourut le 3 Prairial an II (1° Juin 1794) après sept
mois de captivité. Plus tard, il fut inhume a Lille St-André, par les soins de
Charles Le Thierry.
Un magnifique portrait exécuté en 1771 par Heinsius représente le couple de M.
et de Mme Virnot-Lenglart dans leur jeunesse, Urbain-Dominique en habit de
velours, s'ouvrant sur un jabot de dentelle et un gilet de soie brochée, la
perruque poudrée, nouée d'un ruban noir, avec sur le coté des rouleaux
pommades, les lèvres bien dessinées, le nez aquilin, le regard tourne vers sa
femme derrière laquelle il est appuyé ; de Catherine-Charlotte Lenglart,
bornons-nous a dire que l'arrangement exquis de sa coiffure et de sa toilette
de taffetas rose, l' élégance suprême des nœuds retenant le fichu et les
manches doublées de dentelles ne peuvent qu'exciter l'admiration la plus
enthousiaste. Son portrait, a cheveux blancs, appartient a M. Urbain
Virnot-Ovigneur.
Après avoir procédé au partage de ses biens le 4 Mai 1810, Catherine-Charlotte
Lenglart décéda le 30 juin 1818, ayant eu neuf enfants ; il existe un
inventaire de 1818 après décès de Catherine Lenglart, veuve de Urbain-Dominique
Virnot, en sa demeure 56, rue de Tournay à Lille : côté objets (un cartel doré
avec statue bronze prisé à la forte somme de 450 F) et meubles (piano,
bergères, fauteuils, etc...), il n'apporterait pas grand chose. Peut-être côté
argenterie. Il y en a beaucoup : cafetière, théière, plateaux et des couverts
nombreux, certains marqués DL, DV et LB. Il y avait un cabriolet (220 F), une
calèche (400 F), une voiture forme antique (500 F), une vinaigrette (voiture
découverte) 150 F). Il y avait aussi des fermes et des maisons à Lille. Le
partage des biens de feu Urbain-Dominique Virnot a eu lieu le 4/5/1810 devant
Salembier.
ET
Catherine Françoise Prouvost (1752 – 1801)
épousa, le 30 avril
1782, François Joseph DUROT 1747-1815, fils d’Arnould-François DUROT, bourgeois
de Lille, remarquable exemple de parcours proto-industriel :
sa vie intense a été racontée par Alexis
Cordonnier dans son article : « Une industrie d’art au siècle des lumières :
l’indiennerie DUROT (1765-1790) : il créa ou racheta les:
Manufacture Royale des toiles peintes,
indiennes & papiers peints en façon de damas & d'indiennes de Lille qu’il créa : lettres patentes le 25
janvier 1770 (toiles frappées des armes fleurdelisées),
Manufacture Royale de verres, rachetée en 1775
et nommée sous la raison de son fils ainé « Louis-François Durot et fils », dirigée
avec son gendre Auguste de LAGARDE ; cédée en 1777 à son associé Bernard
Rousselle
Manufacture Royale de Mousselines
d’Houplines (association avec de
Raincour) en 1768, Beau-père de Louis-François LEPERRE-DUROT, fondateur de
la
Manufacture Royale de porcelaines de
Monseigneur le Dauphin,
crée le 13 janvier 1784 place des Carmes à
Lille et fabriquait de la porcelaine dure cuite au charbon de terre. Marque au
« dauphin couronné » et « A Lille »
Après la Révolution, elle fut dirigée par
Gaboria. Elle ferma en 1817.
Marque au Dauphin Couronne porcelaine dure de
Lille
Il installa sa
manufacture-château au château de Beaupré, à Haubourdin, propriété du
comte de Roncq
François-Joseph est le frère
d’Hubertine-Clotilde épouse d’Auguste Joseph de LAGARDE de BOUTIGNY , seigneur
de Bielville & autres lieux trésorier de France au Bureau de Lille , chevalier , seigneur de Boutigny, substitut
au Bureau des Finances de Lille 1717-1749
de Dorothée-Julie Durot épouse de
François-Joseph LEPERRE, fondateur de la Manufacture Royale de porcelaines de
Monseigneur le Dauphin,neveu d’Antoine, dirige la chambre de Commerce de Lille
, de Marie-Catherine et Amélie-Félicité
qui épousèrent deux frères : Pierre-François et Jean-Baptiste Beghein
d’Aignerue.
de Pierre-Marie-Régis qui épousa la fille d’un
des plus gros fabricant de toiles peintes des Pays-Bas catholiques : la
gantoise Anne-Barbe CLEMMEN,
de Louis-François qui épousa Marguerite
BAYARD, riche propriétaire aux Antilles.
de Nathalie-Françoise, dominicaine au couvent
de Lille;
de Patrice-Joseph, religieux à l’abbaye de
Marchiennes.
Alexandre Lauwick peintre, petit-fils de Catherine-Françoise
Prouvost,
Femme juive d’Alger 1861 par Alexandre
Lauwick Alexandre Lauwick
« Oeuvres exposées au salon annuel organisé
par le Ministère de la Maison de l'Empereur et des beaux-arts (Surintendance
des beaux-arts), en 1865, au Palais des Champs-Elysées à Paris. Tirage
photographique sur papier albuminé représentant : - "Retour de l'enfant
prodigue", tableau par François Germain Léopold Tabar, No 2030, appartient
à l'auteur;
- "Léda",
tableau par Gaston Casimir Saint-Pierre, No 1914, appartient à l'auteur; -
"Jésus, source de vie", d'après le chapitre VII, verset 37 de
l'Evangile selon St-Jean, tableau par Charles Henri Michel, No 1511; -
"Une rue au Caire", tableau par Alexandre Lauwick, No 1258; -
"La Vierge et l'Enfant Jésus", d'après l'Evangile de la
Saint-Enfance, tableau par Albert Lambron, No 1209.
« Alexandre Abel Félix
Lauwick, parfois orthographié Lauwich, né le 24 mars 1823 à Lille et mort le 6
février 1886 à Paris 8°, est un peintre orientaliste français. Issu d'une
grande famille de la bourgeoisie lilloise, Alexandre Lauwick est le fils de
Charles Frédéric Joseph Lauwick, propriétaire, et Catherine Françoise Joseph
Durot, et le petit-fils de Catherine-Françoise Prouvost. En 1864, il épouse à
Paris Louise-Thérèse Riesener, nièce d’Eugène Delacroix. Après des études aux
beaux-arts de Lille, Alexandre Lauwick est élève de Charles Gleyre aux
beaux-arts de Paris. Il peint ensuite sur le motif à Barbizon, puis voyage en
Italie et en Afrique du Nord. Il reste alors plusieurs années en Algérie où il
fait partie de la Société des Beaux-Arts d'Alger. Il a exposé au Salon de Paris
de 1850 à 1869 des toiles exclusivement orientalistes. Œuvres :Femme juive de
la province d’Alger (1861), Palais des beaux-arts de Lille. Une Vue du Caire,
acquise par l'État au Salon de 1865 et déposée au Musée des Beaux-Arts de Dunkerque,
semble avoir disparu lors de la destruction de ce musée en 1940.
Il épousa en 1864 Thérèse Riesener 1840-1932, dont Gabrielle 1865-1945 Laure 1868-1894; Thérèse est la fille de Léon Riesener, élève de son père Henri-François Riesener et d’ Antoine-Jean Gros. Petite fille de Henri-François Riesener (1767-1828),fils du grand ébéniste, élève de Vincent, puis de Jacques-Louis David, époux en 1807 Félicité Longrois, dame d'annonce de l'impératrice Joséphine. Arrière-petite fille de Jean-Henri Riesener (1734-1806), élève de Jean-François Oeben. Il épouse la veuve de ce dernier, Françoise-Marguerite Vandercruse. Reçu maître en 1768, Françoise-Marguerite Vandercruse est la fille de François Vandercruse dit La Croix, 1728-1799, ébéniste, flamand d'origine, surnom emprunté également par son fils, Roger, ébéniste à la Cour, lui aussi, qui signa ses œuvres R.V.L.C. pour Roger Vandercruse La Croix, célèbre ébéniste estampillant RVLC ; Thérèse Riesener est la nièce du peintre Eugène Delacroix, cousin germain de son père, Léon Riesener.
OU
Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728,
fut chanoinesse de Saint Augustin,
prieure de l'hôpital Saint Elisabeth de Roubaix qu'avait fondé en 1500
Isabeau de Roubaix, en 1764 et s'illustra lors de la Révolution.: Toute jeune,
au mois de janvier 1749, elle était rentrée au couvent de saint-Elisabeth
de Roubaix. Elle était prieure de son monastère lorsqu’éclata la
Révolution. Le 2 novembre 1792, des commissaires envoyés par le district
de Lille envahissent la maison et signifient aux religieuses qu’elles ont
à se disperser dans les vingt quatre heures. Sœur Beatrix avait alors 65
ans ; A l’heure où les femmes les plus héroïques ne savaient que
bien mourir, sœur Béatrix eut le courage de se défendre. Après une longue
captivité, elle sortit de la tourmente
saine et sauve mais triste à jamais. On la revit dans la famille,
portant le deuil de son couvent détruit et de sa mission interrompue. Elle
s’en alla doucement mais elle ne mourut pas toute entière. Son visage
resta populaire au foyer des pauvres et au chevet des malades. Sœur
Béatrix ressuscitera un jour sous le pinceau d’Amédée Prouvost. "
Lecigne
A Roubaix, il n'y eut pas une
seule défection parmi les soeurs Augustines chargées de desservir l'Hôpital
Sainte-Elisabeth fondé en 1488 par Isabeau de Roubaix, veuve de Jacques de
Luxembourg. Par un mémoire adressé, le 14 avril 1790, à l'Assemblée Nationale,
la municipalité de cette ville, demandait, au nom de l'humanité, la
conservation de leur couvent. Grâce sans doute à cette sollicitude de
l'administration, les religieuses purent se maintenir, dans la ville, près de
trois années encore, traversées néanmoins par toutes sortes de troubles,
visites, enquêtes, inventaires. Il y eut même, à certaine' époque, des menaces
assez graves contre les soeurs, parce qu'elles recevaient des prêtres n'ayant
pas prêté le serment. Enfin des commissaires, envoyés par le Directoire du
District de Lille, vinrent, le 2 novembre 1792, signifier aux soeurs l'ordre
d'évacuer la maison dans les vingt-quatre heures. Qui peindra, s'écrie l'historien
de Roubaix, la douleur des vingt-huit religieuses expulsées sans pitié de leur
cloître où, calmes et détachées du siècle, elles goûtaient les ineffables
charmes d'une vie d'austérités, de prière et de dévouement ? Violemment
arrachées des lieux où reposaient leur bienfaitrice et leurs compagnes qui,
plus heureuses, les avaient devancées dans un monde meilleur et éternel; ravies
aux pauvres chartrières que leur angélique charité entourait des plus tendres
soins, on les refoulait au sein d'une société que les passions agitaient, où
elles devaient trouver à peine un toit pour s'abriter ! Douze de ces
religieuses ne quittèrent pas Roubaix et, pour se conformer à l'arrêté du
département du Nord, du 11 décembre 1791, déclarèrent à la municipalité leur
intention était de faire leur résidence en cette ville. La vénérable prieure,
dame Béatrix Prouvost, fut arrêtée et incarcérée, mais elle sut se défendre
énergiquement et victorieusement contre les ineptes accusations auxquelles elle
fut en butte. Après le Concordat, six des pauvres soeurs de Sainte- Elisabeth,
vénérables débris de la plus florissante communauté, regagnèrent leur couvent,
appelées par l'administration municipale à s'y vouer à l'instruction de la
jeunesse; mais, affaiblies par l'âge, les misères et les privations de
l'exil, elles durent bientôt renoncer à ce pénible travail et vécurent
tristement de la modeste pension que leur faisait le Gouvernement. Une autre
vivait encore à Valenciennes, en 1836, presque aveugle et sans ressources ; le
conseil municipal de Roubaix lui accorda un secours annuel de 150 francs. Les
Soeurs de Notre-Dame-des-Anges de Tourcoing ayant également refusé de trahir
leurs voeux, furent forcées de quitter leur monastère le 4 novembre 1792. Leurs
biens eussent été vendus, comme ceux de la plupart des maisons religieuses, si
la municipalité ne s'en fût emparée au profit de l'hôpital, en vertu d'une loi
portée dans ces temps de détresse. Ces biens furent depuis lors réunis à la
fondation primitive et administrés en faveur des vieilles femmes par une
commission que nomma le Gouvernement. Lorsque la persécution cessa, les
autorités de la ville écrivirent à chacune des soeurs pour les prier de revenir
dans leur maison et de reprendre la mission de charité qu'elles avaient été
obligées d'interrompre. Théodore Leuridan, Histoire de Roubaix, 1.1, p. 304; t.
Il, p. 371 à 277.
Nous
pouvons aussi nous pencher sur deux autres contemporains :
Louis-Joseph
VIRNOT, (1781-1829)
Banquier à Paris, né le 10 Juillet 1781, décédé en 1829. Au partage de 1810,
Louis Virnot fit avec Charles Lethierry l'échange de terres d'un hectare et
demi a Wambrechies contre quatorze hectares de bois a Renescure, où il fit
construire le château Virnot.
ET
13:
Henri I Prouvost (1783-1850)
Maire adjoint de Roubaix, de 1821 à 1826, membre du Conseil de fabrique de
Saint Martin à Roubaix de 1826 à 1847, administrateur des hospices de 1817 à
1822 ,
Maître de manufacture, epx Liévinne Defrenne (1791-1824), fille de Liévin
Joseph de Frenne (1750-1814), Maître de manufacture, marchand drapier,
administrateur des hospices, " chef de la branche ainée de la
famille de Frenne" (Leuridan) et de Clémentine Dervaux; cette très
ancienne famille de Fresnes remonte ses preuves de noblesse vers 1340, est
connue dans la région de Tournai, Roubaix. Cette famille donne naissance aux
seigneurs de Fresnes, du Lobel, de Gaucquier, et occupe des fonctions
échevinales à Roubaix, de lieutenant de Saulx et du marquis de Salm à Néchin,
bailli de Néchin, censier de nombreuses terres, négociants et industriels dans
le textile : plusieurs générations d’ancêtres des Prouvost fabriquaient,
aux XVII° et XVIII° siècles, ces sublimes tapisseries des Flandres de
haute lisse ( Liévin de Frenne 1686 - 1743 et son fils Liévin Joseph
Defrenne-Prouvost, sieur du Gaucquier,
Henri Prouvost, né le 9 juin 1810, Roubaix (Nord), décédé le 22 avril 1857,
Flers-lez-Lille (Nord) (à l'âge de 46 ans). Marié le 26 avril 1835,
Roubaix (Nord), avec Sophie Florin, née le 15 juin 1812, Roubaix (Nord),
décédée le 27 juin 1871, Roubaix (Nord) (à l'âge de 59 ans).
Augustin Prouvost, né le 15 juin 1812, Roubaix (Nord), décédé en 1877 (à l'âge
de 65 ans). Marié avec Zoé Wacrenier.
Liévin Prouvost, né le 21 août 1818, Roubaix (Nord), décédé le 7 juillet 1869,
Cattegnières (Nord) (à l'âge de 50 ans). Marié le 6 février 1842, Roubaix
(Nord), avec Alphonsine Gruart, née le 30 novembre 1819, Roubaix (Nord),
décédée le 11 avril 1907, Roubaix (Nord) (à l'âge de 87 ans).
Amédée Prouvost, né le 30 mars 1820, Roubaix (Nord), décédé le 11 décembre
1885, Roubaix (Nord) (à l'âge de 65 ans). Marié le 15 septembre
1844, Roubaix (Nord), avec Joséphine Yon, née le 6 janvier 1827, Roubaix
(Nord), décédée le 25 juillet 1902, Estaimbourg (Hainaut, Belgique) (à l'âge de
75 ans).
Adolphe Eutrope Prouvost , né le 30 avril 1822, Roubaix (Nord), décédé le 24
novembre 1884 (à l'âge de 62 ans). qui secondera Amédée à la tête de
l'entreprise familiale , sœur, marié le 28 avril 1850 avec Adèle Virginie
Scrépel, née le 30 juin 1824, Roubaix (Nord), décédée le 31 décembre 1887,
Roubaix (Nord) (à l'âge de 63 ans) de Louis Jean Scrépel, portraituré par
Victor Mottez, dont Marie et Adolphe-Henri qui continuera.
Henriette Prouvost.
Parmi les fondateurs de la Conférence Saint Vincent de Paul de Roubaix, le 6
novembre 1846, on note : MM. Constantin Prouvost; Louis Prouvost, plus tard
rédemptoriste; Gaspard Prouvost, qui mourut doyen de Notre-Dame, à
Valenciennes; Willebaud Wibaux, nommé secrétaire quoique absent de la séance.
Parmi les membres entrés dans la Conférence de 1842 à 1852 : Gruart-Prouvost,
membre honoraire (date d’admission?). ; Prouvost Joseph, membre actif. Henri
Prouvost. 6 Février 1843. Wattinne-Prouvost, membre honoraire. Prouvost Liévin,
membre honoraire.
Nous
savons qu’il y a eu quatre alliances entre les Prouvost et les Virnot :
nous avons ici, à l’extrème fin du XVIII° siècle, une sœur et un frère
Virnot qui épousent respectivement un frère et une sœur Prouvost.
Rose-Marie
VIRNOT de LAMISSART (1772-1851), épousa, le 13 Brumaire an III (Novembre
1795), Jean-Baptiste
PROUVOST, né la Madeleine-lez-Lille, âgé de 29 ans, fils de Jean-Baptiste, «
practicien» et de feue Marie-Madeleine-Elisabeth Baillant (fille de Jacques et
de défunte Marie-Magdeleine Malfait), fils de « sieur Jean Baptiste Prouvost»,
né à Wasquehal, bourgeois de Lille en 1776, fils de Robert Prouvost et
Marie-Anne Joseph Florin, décédé le 7/5/1797, sans postérité ; remariée à
Marie-Jean-Charles Gennart, receveur des domaines, + 12/2/1834, + paroisse
St-André 15/11/1881dont le beau frère était Charles-Alexandre-Joseph Rameau :
sans enfant et grand amateur de fleurs, celui-ci se retira a Mons-en-Pévèle, ou
il mourut laissant par donation entre vifs des 7 et 15 Septembre 1875 à la
Ville de Lille, une somme de 480.000 francs pour l'érection d'un palais destiné
aux concours agricoles et aux expositions florales.
Louis-Urbain
VIRNOT de LAMISSART, (1779-1837), né le 23 Novembre 1779, décédé le 20
septembre 1837; en Prairial an X (3I mai 1802), épouse Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le 30 Mai
1819, 44 ans, fille de Jean Baptiste Prouvost, négociant et Marie-Magdelaine
Isabelle Joseph Baillant, dont un fils Urbain-Léon PROUVOST, né le 29
Fructidor, an XII (16 Septembre 1804), décédé le 26 Vendémiaire 15/12/04.
le 11 Prairial an X (3I Mai I802), il avait épousé Aimée-Joseph PROUVOST,
décédée le 30 Mai 1819, âgée de 44 ans, dont un fils Urbain-Léon VIRNOT de
LAMISSART, ne le 29 Fructidor, an XII (16 Septembre 1804), décédé le 26
Vendémiaire (I5 Décembre de la même année). A propos de l'hôtel Virnot de
Lamissart, en janvier 1838, Barthélemy Delespaul, dit Delespaul Aîné, achète
aux héritiers de Monsieur Virnot-Delamyssart, moyennant 91.720 francs, une
belle maison avec atelier adjacent, située 73 rue de Jemmapes à Lille
(actuellement 52, façade de l'esplanade à Lille); Il s’agit de la succession de
Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART. Ils avaient aussi l’hôtel de lamissart, rue
Royale à Lille.
C’est la révolution industrielle qui va distinguer l’activité des deux
familles : nous savons l’activité intense des roubaisiens Prouvost dans
l’industrie textile et la volonté des Virnot de se tenir à l’écart de cette
lame de fond des sociétés occidentales au milieu du XIX° siècle.
Nous aurons, au XX° siècle le mariage de Marthe Virnot avec Georges
Prouvost et de Brigitte Virnot avec Christian Prouvost.
baptisée paroisse Saint-Etienne le 14 Septembre 1765, épousa le 25 Octobre 1785 François-Joseph Barrois, baptisé le 23 Mars 1759, fils de Jean-Baptiste et de Marguerite Lucet, filateur de coton. Le texte de leur contrat de mariage est rapporte dans le Caducée et le Carquois.
François Barrois
Marie Dehau Lenglart, Livre de famille, publié
par M-R et J-L Pelon (éd. L'Epi d'or, 2001)
En 1790, François Barrois fit pour ses
affaires un voyage en Italie au cours duquel il échangea avec son épouse, une
délicieuse correspondance qui, publiée récemment, remit le couple en évidence.
I1s habitaient originairement rue des Malades (de Paris) une maison avec grand'
porte et quatre fenêtres a cote de leur petit magasin.
Ils s'installèrent ensuite dans un très grand
hôtel, 45, rue de Tournai. Les salons, situes au premier étage donnaient sur
une terrasse et un escalier qui descendait a un vaste pare. « François Barrois
avait des idées plutôt Voltairiennes ».
Président de
Henry-Louis DUBLY : Le Caducée et le Carquois.
Lil1e, édition du Mercure de Flandre.
Quelques figures dans la
descendance de
Marie Alexandrine Joseph
Virnot
Marie
Alexandrine Joseph Virnot, née le 14 septembre 1765,
Lille , décédée le 17 janvier 1845,
Lille, Nord (France) (79 ans). Mariée le 25 octobre 1785,
Lille , avec François-Joseph
Barrois, né le 22 mars 1759,
Lille , décédé le 19 décembre 1848,
Lille, Nord (France) (89 ans), maire de Lille, Député
du Nord, Président du Tribunal et de la Chambre de Commerce,
Enfants
Marguerite
Alexandrine Barrois, née le 8 juin 1788,
Lille, décédée le 16 juin 1865,
Lille (à l'âge de 77 ans).
Mariée le 15 juin 1807,
Lille (59, Nord), avec Charles
Joseph Delebecque, né le 3 novembre 1774,
Tourcoing , décédé le 13 mai 1810,
Gand (Belgique) (à l'âge de 35 ans).
Henri Barrois, né le 8 juin 1790,
Lille , décédé le 1er octobre 1870,
Lille (à l'âge de 80 ans).
Marié le 7 février 1820,
Lille , avec Adélaïde Le
Thierry, née le 18 juin 1802,
Lille , décédée en 1833 (à l'âge de 31 ans).
Marié le 11 juin 1840,
Lille , avec Félicie
Virnot, née le 9 novembre 1817,
Marconne (62), décédée le 14 juin 1886,
Lille (59) (à l'âge de 68 ans).
Théodore
Barrois, né le 29 septembre 1792,
Fives (59), décédé le 6 avril 1851,
Fives (59)(à l'âge de 58 ans), filateur de coton.
Marié le 24 novembre 1822,
Lille , avec Catherine
Henriette Demesmay, née en 1806, Lille , décédée le 22 juillet 1872,
Lille (à l'âge de 66 ans).
Julie Marie
Barrois, née le 27 octobre 1795,
Seclin , décédée le 20 janvier 1864
(à l'âge de 68 ans).
Mariée le 24 novembre 1816,
Lille (59, Nord), avec Adolphe
Joseph Le Thierry, né le 5 novembre 1795,
Lille , décédé le 12 août 1863,
Lille (à l'âge de 67 ans).
Apolline Zoé
Barrois, née le 29 octobre 1795,
Seclin, décédée le 24 avril 1883,
Douai (à l'âge de 87 ans).
Mariée le 14 novembre 1835,
Lille, avec Amédée
Copineau, né le 16 janvier 1798,
Paris, décédé.
François
Alexandre Barrois, né le 23 février 1801,
Lille, décédé le 17 mars 1868,
Lille (à l'âge de 67 ans).
Marié le 16 janvier 1822,
Lille, avec Clotilde
Marie Virnot, née le 24 juillet 1801,
Lille, décédée le 17 mars 1868,
Lille (à l'âge de 66 ans).
Prudence
Delebecque, née le 10 avril 1808,
Gand (Belgique), décédée le 8 avril 1868,
Bailleul (59 ans). Mariée le 24 janvier 1827,
Lille , avec Lucien Marie
Le Thierry d'Ennequin, né le 14 septembre 1799,
Wazemmes, Nord, décédé le 1er novembre 1883,
Lille, Nord (84 ans),
Marie
Eléonore Catherine Delebecque, née le 24 juillet 1809,
Gand (Belgique), Saint Michel, décédée le 16 juillet 1847,
Templeuve (37 ans).
Mariée en 1832 avec Etienne Ubald
Demesmay, né en 1797, décédé le 21 janvier 1869,
Templeuve, Nord (72 ans), chimiste, fabricant de sucre
à Templeuve, membre de la Chambre de Commerce de Lille,
Henri Joseph
Barrois, né le 17 octobre 1833,
Lille , décédé le 20 juillet 1872,
Lille (38 ans).
Marié le 1er août 1859,
Lille , avec Julie Jeanne
Virnot, née le 27 décembre 1839,
Lille , décédée en 1908 (69 ans),
Edouard Félix
Barrois, né le 20 août 1840,
Lille , décédé le 13 juin 1891,
Lille (50 ans). Marié le 2 septembre 1868,
Lille , avec Louise Marie
Valérie Sagnier, née le 6 octobre 1849,
Toulon (Var), décédée en 1932 (83 ans),
Théodore
Barrois, né le 14 mai 1825,
Lille (59), décédé le 19 octobre 1899,
Lille (59) (74 ans), filateur de coton à Fives.
Marié le 10 mai 1848,
Lille, avec Pétronille
Carpentier, née le 1er décembre 1828,
Lille (59), décédée le 10 juillet 1910,
Lille (59) (81 ans),
Gustave
Barrois, né le 10 août 1829,
Fives , décédé le 25 mars 1885,
Lille (55 ans), filateur de coton. Marié le 10 mai 1858,
Lille , avec Marie
Henriette Charvet, née le 22 août 1838,
Lille , décédée le 27 février 1916,
Dinard, Ille-et-Vilaine (77 ans),
Françoise
Agathe Copineau, née le 17 août 1836,
Lille, décédée le 18 janvier 1912
(75 ans). Mariée avec Alfred Dumas.
Mariée le 7 mai 1856,
Douai, avec Alfred Jean Baptiste
Dumont, né le 7 mars 1831,
décédé le 21 septembre 1859,
Douai (28 ans). Mariée le 1er septembre 1862,
Douai, avec Elzéar de
Négrier, né le 15 septembre 1828,
Périgueux, décédé le 24 juin 1889,
Paris (60 ans), général de brigade.
Cécile
Alexandrine Barrois, née le 15 octobre 1825,
Lille, décédée le 23 mai 1883
(57 ans). Mariée le 5 août 1851
avec Oscar Dubus,
né en 1818, Orchies 59, décédé le 14 mai 1871,
Lille (53 ans), bâtonnier de l'Ordre des Avocats,
4° génération
Lucien Marie
Le Thierry d'Ennequin, né le 18 mai 1881,
Lille , décédé le 30 décembre 1944,
Lille (63 ans), astronome. Marié le 28 décembre 1903,
Lille , avec Lucie Aimée
Marie Lefebvre,
Charles
Désiré Le Thierry d'Ennequin, né le 6 janvier 1860,
Lille , décédé le 14 juin 1929,
Paris (75) (69 ans), avocat, artiste statuaire, grand voyageur.
Georges
Morael, né le 15 avril 1861,
Cassel , décédé le 16 août 1927,
Boulogne-Billancourt (92, Hauts-de-Seine) (66 ans), bâtonnier
de l'ordre des avocats, censeur de la Banque de France à Dunkerque,
administrateur de la Société Foncière du Nord et de la Mondiale, maire de
Wormhout.
Marié le 16 avril 1890,
Roubaix , avec Marguerite
Réquillart, née le 1er mai 1868,
Roubaix , décédée,
Gustave
Morael, né le 28 juin 1862,
Cassel , décédé le 14 mai 1948,
Grasse, Alpes Maritimes (France) (85 ans), courtier
maritime conseiller-général du Nord 1897.
Marié le 6 juillet 1895,
Lille , avec Anne Marie
Varé,
Auguste de
Mesmay, né le 16 décembre 1874,
Templeuve , décédé le 15 février 1949,
Dax (40, Landes) (74 ans), administrateur de sociétés.
Marié le 9 février 1902,
Lille , avec Léonie Ray,
Louis
Demesmay, né le 10 octobre 1876,
Templeuve , décédé le 5 janvier 1940,
Templeuve (63 ans), agriculteur à Huquin, courtier en
coton, sécrétaire du Conseil Général.
Jean Barrois, né le 30 novembre 1884,
Lille , décédé le 28 octobre 1967,
Lille (82 ans), médecin radiologue.
Marié le 21 juillet 1912,
Roubaix , avec Germaine
Prouvost, née le 29 mars 1893,
Roubaix , décédée le 13 octobre 1987,
Lille (94 ans),
Thérèse
Barrois, née le 27 février 1880,
Nice (Alpes-Maritimes). Mariée le 4 septembre 1900
avec Gaston Varé,
né en 1868, décédé le 10 mars 1944,
Tanger (Maroc) (76 ans), magistrat, juge d'instruction
à Chinon (Indre-et-Loire) 1897, administrateur de sociétés,
Pierre Dehau, né le 5 août 1870,
Bouvines , décédé le 21 octobre 1956
(86 ans), religieux dominicain.
Félicie
Valérie Dehau, née le 7 juillet 1871,
Bouvines , décédée en 1962, Paris (91 ans).
Mariée le 9 juin 1890,
Bouvines , avec Georges Louis
Prouvost, né le 14 juin 1866,
Roubaix , décédé le 6 août 1926,
Lille (60 ans),
Claire Dehau, née en 1872, décédée en 1932 (60 ans), en
religion (soeur de St Vincent de Paul).
Marie
Madeleine Dehau, née le 2 avril 1874,
Bouvines ,décédée le 11 juillet 1929,
Renescure (55 ans).
Mariée le 16 mai 1893,
Bouvines , avec André
Bonduelle, né le 7 novembre 1868,
Marquette-lez-Lille , décédé le 9 août 1946,
Renescure (77 ans),
Elisabeth
Dehau, née le 29 mars 1878,
Bouvines , décédée vers 19 juin 1968,
Bouvines (peut-être 90 ans). Mariée le 6 août 1901,
Bouvines , avec Henri
Philippe, né le 26 septembre 1875,
Lille , décédé le 12 juillet 1959,
Bouvines (83 ans), notaire à Cysoing,
Henriette
Dehau, née le 6 avril 1884,
Bouvines , décédée le 25 juillet 1953
(69 ans). Mariée le 19 avril 1903,
Bouvines , avec Louis
Rollinde de Beaumont, né le 15 mars 1879,
Cambrai , décédé le 29 décembre 1943
(64 ans), avocat, Batonnier,
Jean Dehau, né le 5 février 1888,
Bouvines , décédé le 5 août 1959,
Paris (71 ans), propriétaire agriculteur.
Marié le 14 mai 1912
avec Thérèse
Davaine, née le 22 janvier 1891,
Saint-Amand-les-Eaux , décédée en 1965 (74 ans),
Michel
Barrois, né le 27 février 1895,
Lille , décédé le 3 janvier 1975,
Lille (79 ans), ingénieur civil des Ponts &
Chaussées. Marié le 24 septembre 1921,
basilique Notre-Dame du Saint Cordon, Valenciennes , avec Geneviève
Marie Antoinette Vasseur, née en 1900, Valenciennes ,
décédée le 29 novembre 1930,
Lille (30 ans),
Marcel
Barrois, né le 30 mai 1900,
Lille , exécuté le 2 mai 1944,
Dachau (Bavière, Allemagne), inhumé, Lille (43 ans),
industriel, président du Centre d'Entraide des Prisonniers
de Guerre au Ministère du Travail, président des Anciens
Combattants de
l'Allier, membre de l'Organisation de Résistance de
l'Armée (filleule: Valentine
Vasseur 1934-).
Marié le 8 août 1925,
basilique Notre-Dame-du-Saint-Cordon, Valenciennes , avec Hélène
Vasseur, née le 2 janvier 1904,
Valenciennes , décédée le 8 décembre 2000,
Lons-le-Saunier (Jura), inhumée, Moulins (Allier) (96 ans), décoratrice,
Marie Paule
Barrois, née le 21 mai 1890,
Lille , décédée le 27 avril 1988,
Lambersart (97 ans).
Mariée le 21 octobre 1911,
Lambersart , avec Guy Fauchille,
né le 20 juillet 1885,
Lille , décédé le 28 septembre 1971,
Lambersart (86 ans), filateur de coton,
Jean
Villedieu, comte de
Torcy, né le 4 mars 1900,
Beaune (21, Côte-d'Or), décédé le 13 novembre 1999,
Versailles, (78, Yvelines) (99 ans), capitaine de
frégate,
Jacqueline
Durosoy. Mariée avec André Gilbert
de Vautibault, né le 10 septembre 1899,
L'Ile-Bouchard, 37, décédé le 10 mars 1991
(91 ans),
Maurice
Barrois, né le 2 avril 1878,
Fives (59), décédé.
Marié le 15 février 1910,
Fixecourt (80), avec Thérèse Sint,
née le 14 août 1883,
Fixecourt (80), décédée le 24 janvier 1967,
Rouen (76) (83 ans) (onze enfants),
Marie Thérèse
Boutemy, née le 31 janvier 1888,
Lille , décédée le 21 octobre 1978,
Paris, inhumée, Groffliers (Pas-de-Calais) (90 ans). Mariée le 30 janvier 1908,
Lille , avec Charles
Delesalle, né le 16 avril 1886,
Lille , décédé le 26 avril 1973,
Paris, inhumé, Groffliers (Pas-de-Calais) (87 ans), filateur
de coton, député du Nord, sénateur du Pas-de-Calais, secrétaire d'Etat au
Ministère de l'Air (sans postérité).
Germaine
Wallaert, née le 9 mai 1885,
Lille , décédée le 22 mai 1955,
Paris (70 ans). Mariée le 22 novembre 1904,
Lille , avec Maurice
Decroix, né le 13 janvier 1878,
Lille , décédé le 15 juillet 1936,
Paris (58 ans), artiste peintre et dessinateur de
l'École Française, sociétaire du Salon des Artistes Français,
Victor Virnot, né le 22 janvier 1862,
Lille , décédé le 28 janvier 1944,
Lille (82 ans). Marié le 25 juillet 1889
avec Marie Bocquet,
née le 26 août 1867,
Lille , décédée le 2 septembre 1903,
Mons-en-Baroeul (36 ans), Marié avec Berthe
Cailliau, née le 1er décembre 1872,
Tournai (Hainaut, Belgique), décédée,
Albert
Dominique Virnot, né le 17 octobre 1864,
Lille , décédé le 18 octobre 1910,
Paris (75) (46 ans).
Marié le 12 novembre 1890,
Paris (75), avec Thérèse
Tourangin, née le 12 novembre 1870,
Évreux (27, Eure), décédée le 15 janvier 1920,
Mons-en-Baroeul (49 ans),
Urbain Daniel
Virnot, né le 25 juillet 1869,
Mons (Belgique), décédé le 17 novembre 1951,
Lille (82 ans).
Marié le 4 mai 1895,
Lille , avec Marguerite
Ovigneur, née le 9 juillet 1873,
Lille , décédée le 22 mars 1933,
Lille (59 ans),
Thérèse Marie
Henriette Mathon, née le 25 avril 1886,
Roubaix (59, Nord, décédée le 22 août 1959,
Nice (06, Alpes-Maritimes) (73 ans). Mariée le 11 juillet 1911,
Neuilly-sur-Seine (92, Hauts-de-Seine), avec Alexandre
Louis Julien Marius Benazet, né le 8 juin 1870,
Saint-Girons (Ariège), docteur es lettres, directeur de
la Santé Publique, maire de Viroflay,
Marie Amélie
Delesalle, née le 13 novembre 1884,
Lille , décédée le 20 mai 1977,
Verlinghem (92 ans).
Mariée en 1903 avec Alfred
Thiriez, né le 9 octobre 1871,
Lille , décédé le 29 janvier 1962,
Paris (90 ans), industriel,
Charles
Delesalle, né le 16 avril 1886,
Lille , décédé le 26 avril 1973,
Paris, inhumé, Groffliers (Pas-de-Calais) (87 ans), filateur
de coton, député du Nord, sénateur du Pas-de-Calais, secrétaire d'Etat au
Ministère de l'Air.
Marié le 30 janvier 1908,
Lille , avec Marie Thérèse
Boutemy, née le 31 janvier 1888,
Lille , décédée le 21 octobre 1978,
Paris, inhumée, Groffliers (Pas-de-Calais) (90 ans) (sans postérité).
5° génération
Jacques
Martin, né le 22 août 1898,
Lille , décédé le 27 janvier 1941,
Paris (42 ans), docteur en droit, manufacturier.
Marié le 10 février 1926,
Lille , avec Françoise
Boutry,
Alix
Marguerite Morael, née le 13 juin 1891,
Dunkerque , décédée, artiste Peintre.
Georges
Morael, né le 4 avril 1895,
Dunkerque , tué le 20 juin 1916,
Verdun (Meuse), inhumé, mort pour la France (21 ans), 2ème canonnier au 28ème
Régiment d'Artillerie - 6ème batterie.
Charles-Marie
Barrois, né le 26 octobre 1913,
décédé. Marié avec Sabine Doré.
Marié avec Brigitte
Barrois, née en 1915, décédée le 24 juillet 2011,
Fontaine-les-Grès (Aube), inhumée le 2 août 2011,
cimetière de Fontaine-les-Grès (Aube) (96 ans).
Marthe Prouvost, née le 15 janvier 1892,
Roubaix , décédée le 17 juin 1967,
Paris (75 ans). Mariée le 31 juillet 1912,
Lille , avec Joseph Lotthé,
licencié en droit.
Georges
Prouvost, né en 1894, industriel en confection textile à
Paris. Marié le 26 septembre 1919,
Lille , avec Marthe Virnot,
née le 11 mars 1896,
Lille , décédée en 1985 (89 ans).
Jacques
Prouvost, né en 1902, décédé. Marié le 17 juillet 1928
avec Gabrielle de
La Broüe de Vareilles-Sommières, née le 15 février 1908,
Lille , décédée le 8 avril 1964,
Tilques (Pas-de-Calais) (56 ans).
Jeanne
Prouvost, née en 1904, religieuse.
André
Bonduelle, né le 20 avril 1901,
Marquette-lez-Lille , décédé le 15 janvier 1980
(78 ans), en religion -Dominicain.
Félix
Bonduelle, né en 1906, décédé, en
religion - Dominicain.
Claire
Bonduelle, née le 28 avril 1909,
Renescure ,décédée le 7 juin 1937
(28 ans), religieuse dominicaine.
Bernadette
Bonduelle, née le 20 août 1914,
Renescure,, décédée le 21 décembre 2011,
Dax (40) (97 ans), religieuse dominicaine.
Paul Jeanson, né le 2 novembre 1899,
Armentières , décédé le 20 mars 1931,
Étampes (Essonne) (31 ans), administrateur de sociétés
(filleul: Michel
Jeanson 1923-2001). Marié le 11 juillet 1923,
Paris (75), avec Marguerite
Join-Lambert, née le 2 février 1906,
Paris (75), décédée le 2 décembre 1932
(26 ans).
Félix Jeanson, né le 3 mars 1909,
Pérenchies , décédé en 1990 (81 ans), maire de
Labosse (Oise). Marié le 20 décembre 1932,
Paris (75), avec Monique
Jeanson, née le 10 août 1913,
Lille (59).
Joseph
Philippe, né le 15 juin 1902,
décédé en 2000 (98 ans). Marié en 1931 avec Gabrielle de
La Broüe de Vareilles-Sommières, née le 15 février 1908,
Lille , décédée le 8 avril 1964,
Tilques (Pas-de-Calais) (56 ans).
Marie
Philippe, née le 26 octobre 1903,
décédée en 1999 (96 ans), religieuse dominicaine à
l'Abbaye de Wisques.
Jean Philippe, né le 18 mars 1905,
Cysoing , décédé le 4 février 1993,
Trosly-Breuil (60) (87 ans), prêtre, religieux
dominicain, co-fondateur de l'Arche avec Jean Vanier.
Cécile
Philippe, née le 6 août 1906,
décédé le 25 mai 1986,
Langéac (43) (79 ans), religieuse dominicaine.
Elisabeth
Philippe, née le 23 avril 1908,
religieuse bénédictine à l'Abbaye de Wisques.
Evrard
Philippe, né le 1er août 1911,
décédé le 24 novembre 1940,
Osseja (29 ans), religieux.
Henri
Philippe, né le 8 septembre 1912,
Cysoing , décédé le 26 août 2006,
Prieuré Saint Joseph, Saint-Jodard (Loire) (93 ans), prêtre,
dominicain, professeur de philosophie, fondateur de la communauté Saint-Jean en
1975.
Henriette
Philippe, née le 26 janvier 1915,
religieuse bénédictine.
Louise
Rollinde de Beaumont, née
en 1908, décédée le 9 mars 2011,
inhumée le 12 mars 2011,
cimetière de La Trinité-sur-Mer (56) (103 ans). Mariée le 3 avril 1929
avec Roger Denis
du Péage, né le 19 mai 1905.
Joseph
Rollinde de Beaumont, décédé le 15 décembre 1980,
artiste peintre.
Marié avec Odette
Jeanson, née le 1er août 1924,
Serquigny (27).
Françoise
Barrois, née le 7 avril 1926,
Lille . Mariée le 15 septembre 1946,
Mons-en-Baroeul , avec François
Giard, né le 1er mars 1914,
Saint-André-lez-Lille , décédé le 30 mai 1995,
Lille (81 ans), archiviste paléographe, bibliophile,
directeur de la Librairie Giard à Lille.
Geneviève
Barrois, née le 23 juillet 1927,
Lille , religieuse des Dames de la Sagesse.
Janine
Barrois, née le 10 novembre 1929,
Lille . Mariée le 2 mai 1962,
Marcq-en-Baroeul , avec Pierre Vassel,
né le 13 mars 1923,
Amiens (Somme), directeur de la Compagnie Française de
Radiologie.
Monique
Barrois, née le 10 juillet 1926,
Lille , religieuse de la Congrégation des Petites
Soeurs des Pauvres.
Dorothée
Barrois, née le 2 août 1927,
Lille , décédée en février 2011 (83 ans) (filleul: Stéphane
Derome 1964-). Mariée avec Jean Deruelle,
né vers 1925, décédé en 2001
(peut-être 76 ans), ingénieur polytechnicien, directeur
aux Charbonnages de France.
Christine
Barrois, née
Lille . Mariée avec François
Magerand, Fontainebleau (Seine-et-Marne), docteur en médecine,
colonel.
Bruno Barrois, né le 6 mars 1936,
Lille , tué le 23 octobre 1966,
Port-Harcourt (Nigéria), inhumé, Moulins (Allier) (30
ans), ingénieur des Arts & Manufactures, ingénieur
chez
Schlumberger.
Guy Fauchille, Marié,
Tourcoing, avec Rosane Binet,
Dominique
Fauchille, né le 29 décembre 1924,
Lambersart , décédé, inhumé le 12 août 1990,
Amiens (Somme) (peut-être 65 ans), industriel.
Marié Lille , avec Marthe
Dujardin, inhumé le 24 janvier 2009,
Santes (86 ans), président de Chambre à la Cour d'Appel
de Paris. Marié
Lille , avec Thérèse
Dumont,
François
Barrois, juge à la Cour d'Appel de
Douai. Marié avec Nicole Danjou.
Roland
Asselin de Williencourt, décédé le 8 janvier 2008,
inhumé le 12 janvier 2008,
Brest (Finistère) , capitaine de vaisseau (h.).
Marié avec Jacqueline
Montagner.
Jacques
Villedieu, comte de
Torcy, né le 9 avril 1922,
Toulon (Var), décédé le 9 octobre 2000,
Champcueil (91, Essonne) (78 ans), directeur des ressources humaines. Marié
Paris (75) - 7ème arrondissement, avec Marie Arnoux
de Maison Rouge, née le 28 juillet 1931,
Lunéville (54), décédée le 6 décembre 1993,
Paris 17è, inhumée en décembre 1993, Chaptuzat (Puy-de-Dôme) (62 ans)
(mariage religieux célébré le 12.07.1952 à la chapelle de l'École Militaire
à Paris - 75, 7ème arrondissement).
Hubert Villedieu
de Torcy, né le 29 juin 1926,
Nogent-sur-Marne (94), contre-amiral. Marié le 11 août 1951
avec Anne Bertrand,
Marie-Cécile
Villedieu de Torcy, née le 22 novembre 1932,
Toulon, 83. Mariée le 19 février 1955
avec Philippe
Beaussant, né le 6 mai 1930,
Caudéran (Gironde), écrivain, enseignant, musicologue,
critique d'art.
Brigitte
Barrois, née en 1915, décédée le 24 juillet 2011,
Fontaine-les-Grès (Aube), inhumée le 2 août 2011,
cimetière de Fontaine-les-Grès (Aube) (96 ans). Mariée avec Charles-Marie
Barrois, né le 26 octobre 1913,
décédé.
Béatrix
Goblet, née le 14 décembre 1904,
Tournai (Belgique), décédée le 19 décembre 1993,
inhumée, Verrier-du-Lac (89 ans).
Mariée en avril 1932 avec Henri Bigot
de La Touanne, né le 23 janvier 1901,
château d'Ecreux, Fleury la Montagne (71), décédé le 14 avril 1974,
inhumé, Verrier-du-Lac (73 ans).
Fanny Barrois, née le 4 juillet 1913,
Marquillies , décédée le 24 juillet 2006,
Grasse (Alpes-Maritimes), inhumée le 28 juillet 2006,
Bormes-les-Mimosas (Var) (93 ans). Mariée le 8 janvier 1934,
Wavrin , avec Michel
Détroyat, né le 28 octobre 1905,
Paris, décédé le 5 octobre 1956,
Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), inhumé, Saint-Pierre
d’Irube, 64 (50 ans), aviateur, pilote d'essai, virtuose de
voltige aérienne,
champion de courses de vitesse. Mariée le 15 juin 1957,
Bormes les Mimosas (83, Var), avec Hubert
Schlienger, né le 11 août 1906,
Grasse (Alpes-Maritimes).
Jacqueline
Barrois, née le 17 octobre 1914,
Wizernes (62). Mariée le 20 juin 1936
avec Antoine Sala,
né le 8 octobre 1897,
Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), décédé le 28 juin 1973,
Paris (Seine) (75 ans), amiral, membre de de l'Académie
de marine.
Thérèse
Wallaert. Mariée avec Maurice
Devilder, né le 31 mai 1908,
Lille , décédé le 4 décembre 1961,
Marcq-en-Baroeul (53 ans), industriel cotonnier.
Marthe Virnot, née le 11 mars 1896,
Lille , décédée en 1985 (89 ans). Mariée le 26 septembre 1919,
Lille , avec Georges
Prouvost, né en 1894, industriel en confection textile à
Paris.
Jeanne Virnot, née le 16 juillet 1899,
Mons-en-Baroeul , décédée le 30 août 1974,
Santes , inhumée, Santes (75 ans). Mariée le 22 janvier 1922,
Lille , avec Alexandre
Bernard, né le 16 janvier 1897,
Santes , décédé le 26 janvier 1970,
Santes , inhumé, Santes (73 ans), industriel sucrier
(parrain: Charles
Vincent Verley 1860 ).
Marie-Thérèse
Virnot, Supérieure des Sacré-Coeur de France, née en 1905.
André Virnot, né en 1907.
Jean
Dominique Virnot, né le 13 mai 1892,
Mons-en-Baroeul , décédé le 28 février 1971,
Le Havre (76, Seine-Maritime) (78 ans). Marié le 3 mai 1923,
Le Havre (76, Seine-Maritime), avec Marthe
Augustin-Normand, née le 14 novembre 1904,
décédée le 9 septembre 1973,
Sainte-Adresse (76, Seine-Maritime) (68 ans).
Anne-Marie Annette
Thiriez, née en 1904, décédée en 1998 (94 ans).
Mariée avec Liévin Danel,
né en 1903, décédé en 1970 (67 ans).
Germaine
Thiriez, née en 1905, décédée en 1979 (74 ans).
Mariée avec Albert Six,
né en décembre 1901, décédé en 1987 (86 ans).
Marie-Amélie Miquette
Thiriez,
née en 1912, décédée en 1997 (85
ans), Soeur Dominique de La Croix, religieuse dominicaine.
Elisabeth Betsy
Thiriez, née en 1914, décédée le 14 avril 2008,
inhumée le 19 avril 2008,
Groffliers (Pas-de-Calais) (94 ans). Mariée avec Gustave
Rombaut, né en 1912, décédé en juillet 1983,
inhumé, Groffliers (Pas-de-Calais) (71 ans), conseiller
municipal, maire ajoint de Lille.
François
Xavier Thiriez, né le 8 septembre 1917,
Montluçon (Allier), décédé en 1996, inhumé, Groffliers (Pas-de-Calais) (79
ans), industriel textile, président et administrateur
de sociétés. Marié le 14 novembre 1939
avec Nicole Verley,
née en 1919, décédée en 1997, inhumée, Groffliers (Pas-de-Calais) (78
ans).
Colette
Thiriez, née le 16 janvier 1920,
Lille . Mariée avec Marcel
Desurmont, né le 21 avril 1920,
Tourcoing , décédé en 1990 (70 ans), industriel.
Mariée avec Eugène
Lehembre, né en 1911, décédé en 2000 (89 ans), docteur
en médecine.
Philippe
Thiriez, né en 1925, prêtre,
religieux de l'Ordre Missionaire des Pères Blancs.
° Pierre-Urbain VIRNOT
dit Pedro, conseiller
municipal de Lille, banquier a Paris, membre de la chambre de commerce de Lille
; un revers de fortune mirent sa famille dans une délicate situation.
époux de Rosalie DE RAISMES (1791 -1820), fille de Jean
Baptiste, lieutenant général d'Aire, issue des veneurs héréditaires du Hainaut
du Xl° siècle ;
Leur fille Rosalie Virnot qui épousa Henri
Barrois recevait dans son hôtel du 84, rue de Tournai, tous les quinze jours,
la nombreuse famille Barrois-Lethierry- Virnot.
Quelques
extraits de lettres envoyées Amsterdam ou de Londres :
Château de
Ménars
Emilie Pellapra
Louis XVIII à l'hôtel d'Avelin
Blason Louis de Brigode
Charles Lenglart et ses deux sœurs Virnot et Virnot de Lamissart
avaient une sœur, Marie-Reine Lenglart, qui épousa Jean Chrysostome de Brigode : ses neveux, fils
de son frère, furent Louis, maire de Lille (la gravure avec
la visite de Louis XVIII) et Romain, baron de Brigode, qui épousa Célestine de
La Tour Maubourg (cousine germaine du tableau de Winterhalter).
Louis-Marie de
Brigode-Kemlandt 1776-1827, Maire Lille, Chambellan Empereur. né 24/10/1776, bapt.St
Etienne Lille, frère de Romain-Joseph de Brigode-Kemlandt, baron d'empire
1775-1854 et Pierre-François de Brigode-Kemlandt 1773-1849. Jean Chrysostome de
Brigode de Canteleu, comte, échevin, épx
Marie-Reine, sœur Catherine Charlotte Virnot-Lenglart, de
Marie-Alexandrine Virnot de Lamissart-Lenglart. Apprenti
à la Loge des Amis Réunis en 1800, il commença sa carrière politique en
1801, par les fonctions de conseiller-général du département du Nord.
Il fut nommé maire de Lille par arrêté du 14 vendémiaire de l'an XII,
et, ensuite, chambellan de l'Empereur. En 1804,
pour le sacre de l'empereur, le comte de Brigode fut un des
commissaires chargés d'aller chercher le Pape et de
l'accompagner à
Paris. Il fut de service, auprès du saint-père, pendant
son séjour.
Avec Monsieur Durosnel, écuyer de l'Empereur, il fit
également le
voyage de retour à Rome.Chevalier d'empire en janvier 1809,
Comte sous majorat en août de la même année. De 1811 à 1812,
il a tenu en Espagne, un détachement de la maison de l'Empereur, des
écuyers, des brigades de chevaux, des mulets de bât, et tout un service
de campagne.Il accomplit son service auprès de l'Empereur, sans
abandonner toutefois les fonctions administratives de Maire qui lui
avaient été confiées. le Comte De Brigode était, également le
commandant (nominal) en Chef de la Garde d'Honneur de Lille depuis 1809. En 1814, il jure fidélité aux Bourbons. Des placards apparaissaient dèjà sur les murs de la ville : De Brigode-Kenlan, Chambellan du Tyran, prends tes guêtres et va-t-en. Le 22 mars,
Louis XVIII se dirigeant vers Gand, s'arrêta dans la Résidence du
Comte, accompagné de ses fidèles, Maréchaux et Ministres. Le lendemain,
le comte de Brigode donna sa démission, persuadé que l'abdication de
Fontainebleau et le serment qu'il avait prêté à un autre souverain.
indiquaient un nouveau but au dévouement et à la loyauté qui avaient
marqué sa carrière. Élevé à la pairie le 17
août 1815, M. de Brigode a constamment défendu à la tribune de la
chambre héréditaire les institutions garanties par la Charte, et voté
contre les lois d'exception qui tendaient à l'anéantir.Dans le
procès du maréchal Ney, il fut l'un des cinq pairs, (le comte de
Nicolaï, le marquis d'Aligre, le comte de Brigode, le comte de
Sainte-Suzanne et le duc de Choiseul-Stainville,) qui tout en
s'abstenant, proposèrent de recommander le Maréchal à la clémence du
Roi.
Monsieur le comte de Brigode était, excellent musicien et avait,
également, la réputation d'avoir beaucoup d'esprit. (les salons de Paris, Comtesse d'Arbantès).Le 2 avril 1825, il épousa, en seconde noce, Émilie Louise Marie Françoise Joséphine (de) Pellapra.
Officiellement fille de Françoise-Marie Leroy, elle-même
fille d’un
libraire de Lyon et de son mari, Henri (de) Pellapra, riche financier
devenu sous l’Empire receveur des Finances, Émilie
Pellapra laissait
entendre qu’elle était la fille naturelle de
Napoléon Ier. Ce dernier
aurait eu une aventure avec sa mère lors d’une
étape à Lyon.Il succombe d'une atteinte d'apoplexie le 22
septembre 1827 à Bourbonne-les-Bains.
3° Charles-Joseph, ne le 31 juillet 1769, de cédé le 7 Mai 1778
née a Lille, paroisse St Etienne, le 17 Novembre 1770, de
Urbain-Dominique, ancien syndic de
Seigneur d’'ENNEQUIN et de Riencourt,
écuyer,
Chevalier de l'ordre impérial de
député a Paris avec M. de Muyssart, Maire de Lille, et le Chevalier
de Basserode pour représenter la ville au baptême et aux fêtes données a
l'occasion de la naissance du Duc de Bordeaux,
Conseiller Municipal de
membre de
Président du Conseil de Fabrique de l'église St-Maurice,
puis de l'église St-André de Lille
Un des plus fermes soutients des Ecoles des Frères de
naquit a Lille le 26 Mars 1766, et fut baptisé, paroisse Saint
Maurice, le même jour Le « parrein » fut Me Nicolas-Charles-Turpin, avocat,
cousin maternel;
Marie Dehau Lenglart, Livre de famille, publié
par M-R et J-L Pelon (éd. L'Epi d'or, 2001)
En vertu du second partage il reçut le fief d'Ennequin Monnoyer
estime I7.0OO florins, une maison située au coin des rues Royale et Française,
une seconde maison située au coin des rues Royale et française E. 550, une
maison rue Royale E 551, des maisons rue Notre-Dame, de l' Abiette, des Terres
a Fives et Mons-en-Barœul, Lomme, Tourcoing, etc.
La maison de la rue Esquermoise étant échue a sa soeur, Charles Ie
Thierry d'Ennequin alIa habiter l’hôtel de la rue à Fiens, où son oncle Gabriel
était décédé.
Le mariage de Charles-Marie et Catherine-Charlotte eut lieu
dans la chapelle de Notre-Dame de Lorette située rue Esquermoise,
contre l'ancienne Eglise St-Etienne.
le 30 Avril 1789 (une des plus tristes journées de l'histoire de
Lille : Des troubles avant-coureurs de
Les témoins furent Charles-Louis Virnot de Lamissart, oncle de la
contractante ; Pierre-Urbain Virnot, son frère; Messire Jérôme Formigier de
Beaupuy, beau-frère au contractant, Garde du corps du Roy, et Messire
Jean-Baptiste-François Quecq, chevalier, Sgr de
Le contrat fut passe le 27
dudit mois par devant Me Couvreur, avocat et notaire a Lille : En outre
des parents et témoins, étaient présents: Dame Marie-Aldegonde-Joseph Le
Thierry, épouse de Messire Jérôme Formigier de Beaupuy, Garde du Corps du Roi;
Dame Henriette-Thérèse-Joseph Gennard; Messire Jean-Gabriel-Joseph Quecq,
chevalier, Sgr de Sévelingue, trésorier de France; Messire
François-Emmanuel-Désiré Quecq, chevalier, Sgr d'Henriprêt, trésorier de France
et garde-scel; Messire Jean-Pierre Lachau de Logueyssie, Garde du corps du Roy,
d'une part; et Pierre-Urbain Virnot, Dominique-François Virnot,
Alexandrine-Joseph Virnot et François-Joseph Barrois son époux, Julie-Marie et
Louise-Pélagie Virnot ; M. Charles-Louis Virnot, Sgr de Lamissart, trésorier de
la ville de Lille et Marie-Anne-Alexandrine Lenglart, son épouse;
Charles-Joseph-Marie Lenglart du Magistrat de Lille, et Marie-Anne Van Huffel
son épouse; Dame Marie-Blanche- Joseph Lenglart, veuve de M. Jean-Chrysostome
de Brigode, Sgr de Canteleu ; Charles-Henri de Savary, Sgr du Gavre, Conseiller
à
Le futur déclarait apporter en son mariage: 1 le fief et seigneurie
d'Ennequin-Monnoyé; 2 le fief et seigneurie de Riencourt; 30 le fief et
seigneurie d'Ennequin-Noisel :
En considération de sa qualité d'héritier male, ces seigneuries lui
avaient été attribuées dans sa part des biens paternels, mais dans l'article 14
du contrat de mariage, il était stipulé une parfaite égalité entre tous les
enfants et petits-enfants à naitre, dans toutes les successions mobilières,
immobilières et féodales, sans aucune différence de sexe, ni d'âge, et autres
avantages coutumiers.
Parmi les autres apports figuraient trois maisons.rue Royale, trois
rue a Fiens, d'autres encore rues du Lombard, Notre-Dame, de l'Abbiette, des
Fosses, et des terres a. Mons-en-Baroeul, a. Neuville-en-Ferrain, à
Sailly-lez-Lannoy, a Lomme, etc.
Le 26 Juin, il faisait l'aveu et le dénombrement du premier de ces
fiefs. « Reçu pour l'examen, confrontation et expédition du Récépissé du
Dénombrement du fief et Seigneurie de
Dans les listes imprimées de
il figure encore sous le nom de Lethierry d'Ennequin, mais
désormais, il ne quittera plus celui de Lethierry-Virnot, et son titre d'écuyer
ne reparaitra plus que dans 1'acte de
son décès.
Charles s' était déterminé a reprendre la filterie de son oncle
Gabriel. Le 13 Septembre
On connait l’énergique refus oppose a la sommation par Albert de
Saxe-Teschen, fils d'Auguste III, roi de Pologne, né à Dresde en 1738, époux de
Marie-Christine, Archiduchesse d’Autriche, Gouvernante des Pays-Bas. Il fut le
créateur du château de Laeken, près Bruxelles, de rendre la ville et
. En dix jours furent tires
plus de quarante mille coups de canon dont six mille contre les habitants et
leurs demeures DERODE : Histoire de Lille, III page 137.
La flèche de St-Sauveur fut
abattue, L’église saint Etienne s'embrasa et périt tout entière,
Sa générosité était extrême (En l'an X, Charles Lethierry racheta
une pièce de terre qui avoisinait sa campagne et faisait partie des biens de la
famille Van der Cruysse, adjuges au citoyen Nauwelaerts pour une somme
insignifiante. Des que les représentants de la famille dépossédée revinrent
d'émigration, Charles leur fit savoir qu'il tenait a leur disposition soit la
terre, contre restitution de son prix d'achat, soit la différence entre ce prix
et sa valeur réelle. L'offre fut agréée avec gratitude, et acte fut dresse
d'une transaction, que M. Lethierry-Virnot avait jugée nécessaire pour
légitimer son droit de propriété.)
, elle égalait la vaillante énergie de son caractère: II s'était
rendu a Paris afin de conjurer son beau-frère, Garde du Corps du Roi, de ne
point quitter
Aussi, après le lamentable régime du Directoire, ce dut être avec
soulagement qu'il accueillit l'Empire; en 1807, il est Conseiller Municipal. Un
portrait datant a peu près de cette époque nous montre un homme jeune encore,
aux lèvres épaisses, la chevelure brune retombant sur le front, aux yeux voiles
de lourdes paupières; il est en gilet blanc avec une grosse cravate blanche,
tandis q u' un. portrait ovale représente sa jeune femme de trois-quarts, les
traits fins, la chevelure relevée en arrière, vêtue d'une robe de soie noire
largement décolletée en carre.
Sous
La filterie dont Charles avait réussi a maintenir la prospérité
était assez importante pour mériter l'attention de Charles X, lors de son
voyage dans les départements du Nord ( L'occupation du pays par les armées
coalisées rendait presque impossible en 1815, les communications entre Ie
département du Nord et l'intérieur, de nombreuses industries avaient du cesser
leur production faute d'argent et de débouchés: confiante en la loyauté de
Charles Lethierry, la maison de banque Charvet-Decroix lui avait procuré tous
les fonds nécessaires pour fournir du travail à ses ouvriers, et traverser
victorieusement une crise des plus graves).
Accompagné du Duc de Polignac, son premier écuyer, le Roi se rendit
le 7 Septembre 1827 chez M. Lethierry-Virnot et visita divers métiers en
activité pour préparer, filer et retordre un lin destine aux plus fines
dentelles. Apres s'être informé du nombre des filteries lilloises et du chiffre
de leur production annuelle (alors de quinze millions environ), le Monarque
voulut bien s'informer de l'ancienneté de la maison, et de ce qui était
particulier à M. Lethierry. Celui-ci ayant déclaré qu'il ne désirait rien tant
que la continuité du régime actuel, Charles X lui frappa amicalement sur l'épaule en lui adressant les
paroles les plus aimables et les plus flatteuses ; Le roi partit après
avoir donne des gratifications considérables aux ouvriers, laissant dans tous
les coeurs des sentiments d'amour et de reconnaissance. RICHARD: Relation du
séjour du Roi a Lille. Reboux-Leroy, 1828.
. La bonne grâce du Roi témoignait de son intense désir de plaire
et d'être aime. A la suite de cette visite, M. de Villèle fit remettre la croix
de
Dans ses mémoires, M. Félix CUVELIER rapporte qu'outre un titre
nobiliaire, transmissible d'ainé en ainée, a condition d'établir un majorat. «
Charles Lethierry déclina la proposition; il ne songeait pas à revenir en
arrière, a enfreindre les dispositions de son contrat de mariage (art. 14), et
ne voulait pas créer d'inégalité entre ses enfants dont la plupart étaient déjà
maries ».
Conseiller Municipal de
Cette époque de 1820 à 1840 qui fut la plus brillante de la
carrière de Charles Lethierry, fut aussi celle de l'apogée de sa famille. Son
fils Urbain était membre du Conseil d'Arrondissement et de
Lieu de séjour à Paris
Plaque, en bas à droite, dans le cœur de la chapelle de l’hospice
Comtesse à Lille.
Peu
après la visite royale, Charles Lethierry laissa a son fils
Lucien, la filterie (La multiplication a Lille des filatures devait en
1863
mettre fin a cette ancienne industrie locale.), avec la jouissance de
l'hôtel
de la rue a Fiens, et alla résider dans celui de la rue Royale
(N° 116) qui lui était échu au partage de I810.
Le 116 rue Royale ( maison à droite) google Map.
patriarcale (Le foyer de Charles Lethierry était celui de ses
quatre fils célibataires, Alix, Léon, Louis et Edouard ; d'Urbain, l'ainé, qui
veuf deux fois vint avec ses trois enfants se réunir à son père ; de M. de
Beaupuy, son beau-frère revenu d'émigration et retire du service militaire, de
Carlos de Beaupuy qui passait dans la demeure de son oncle tout le temps qu'il
ne consacrait pas à la capitale, de Madame Mottez, de ses enfants et
petits-enfants qui y firent de fréquents séjours. Le chevalier de Basserode, M.
Faure-Dujardin, maire de Wazemmes, qui mourut à 95 ans, Victor-Virnot en étaient
les hôtes assidus...) : Des le retour de la belle saison, avec toute sa
famille, il se transportait a. la campagne de Wazemmes, où, comme son père, il
passait tous les étés ; il y donnait de grandes fêtes.
Chaque année cependant, cette campagne perdait de ses agréments
champêtres et des constructions finirent par l'entourer de toute part (Le parc
fut morcelé peu à peu. Sur une partie de ses terrains, on perça d'abord la rue
d'Antin. Un hectare et demi fut exproprié au prix total de I franc pour créer
la place de
A
l’extraordinaire développement de cette commune suburbaine
qui
maintenant comptait 20.000 habitants, Charles Lethierry contribuait
avec sa
générosité habituelle par ses largesses
répétées aux bonnes œuvres, aux
écoles,
aux maisons religieuses, aux deux églises qu'il vit bâtir.
Son grand âge
n'avait aucunement affaibli ses facultés (Nous avons sous les
yeux une lettre
écrite le 25 juillet 1847 par Charles Lethierry à son
fils Urbain voyageant
alors en Espagne. Elle montre combien a quatre-vingts ans, il avait le
jugement
net et a la veille de la révolution de 1848 une claire
prévision des
évènements; il jouissait d'une excellente santé
qu'il attribuait aux
salutaires exercices de la chasse et à la
régularité de l'existence.
Dans les dernières années de sa vie, son neveu le peintre Victor
Mottez exécuta d'après lui un portrait magistral, absolument dans la manière de
Mr Ingres. Le vieillard est représenté de profil, la boutonnière ornée d'un
large ruban rouge, tel qu'il se portait en ce temps-là.
Apres avoir célébré leurs noces d'or, et fêté encore pendant douze
ans 1'anniversaire de cette date solennelle, Catherine Virnot, mourut a. Lille,
en son hôtel de la rue Royale, le 23 Mai 1851, âgée de quatre-vingt-un ans et
son mari, le 7 Janvier 1858,
agé de quatre-vingt-douze ans, inhumés l'un et l'autre en leur
caveau du cimetière du Sud (Les témoins du décès de Charles-Marie-Désiré
Lethierry furent Auguste Lenglart et Henri Barrois, ses petits-fils.
Son testament du 27 avril 1852 contenait un legs en faveur des
pauvres de Wazemmes. Le partage de cette importante succession fut effectuée
par Me Jules Desrousseaux, le 18 Septembre 1858 entre ses sept enfants
survivants. On peut supposer qu'elle ne devait pas être très éloignée de
quatorze millions.
« Nous venons de faire une perte bien regrettable en la personne de
Messire Charles Lethierry, écuyer, Chevalier de l'ordre impérial de
Il a été constamment l'un des plus fermes
soutiens des Ecoles des Frères de
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Quelques figures dans la descendance de Catherine Charlotte Virnot
Catherine Charlotte
Virnot, née le 17 décembre 1770,
Lille, Nord, décédée le 23 mai 1851
(80 ans). Mariée le 30 avril 1789,
Lille (Saint-Etienne), Nord, avec Charles Marie
Désiré Le Thierry, seigneur
d'Ennequin, né le 26 mars 1766,
Lille , décédé le 7 janvier 1858,
Lille (91 ans), conseiller municipal de Lille,
Enfants
Urbain
Charles Le Thierry, né le 26 février 1790, décédé le 30 mai 1868, Lille (à
l'âge de 78 ans).
Jules Désiré
Le Thierry, né le 12 septembre 1791, Lille , décédé le 23 septembre 1834, Lille
(à l'âge de 43 ans), Maire de Lille du 9 Février 1832 au 23 septembre 1834.
Marié le 24
novembre 1816, Lille, Nord, avec Apolline Barrois.
Adolphe
Joseph Le Thierry, né le 5 novembre 1795, Lille , décédé le 12 août 1863, Lille
(à l'âge de 67 ans).
Marié le 24
novembre 1816, Lille (59, Nord), avec Julie Marie Barrois, née le 27 octobre
1795, Seclin , décédée le 20 janvier 1864 (à l'âge de 68 ans).
Lucien Marie
Le Thierry d'Ennequin, né le 14 septembre 1799, Wazemmes, Nord, décédé le 1er
novembre 1883, Lille, Nord (à l'âge de 84 ans).
Marié le 24
janvier 1827, Lille (59, Nord), avec Prudence Delebecque, née le 10 avril 1808,
Gand (Belgique), décédée le 8 avril 1868, Bailleul (à l'âge de 59 ans).
Adélaïde Le
Thierry, née le 18 juin 1802, Lille , décédée en 1833 (à l'âge de 31 ans).
Mariée le 7
février 1820, Lille , avec Henri Barrois, né le 8 juin 1790, Lille , décédé le
1er octobre 1870, Lille (à l'âge de 80 ans).
Dominique
Alix Le Thierry, né le 11 mars 1807, Lille , décédé le 15 décembre 1878,
Wazemmes (à l'âge de 71 ans).
Léon
François Le Thierry, né le 20 novembre 1808, Lille , décédé le 28 novembre 1847
(à l'âge de 39 ans).
Petits enfants :
Adèle
Catherine Le Thierry, née le 30 octobre 1817,
Lille , décédée le 7 février 1876,
Lille (58 ans).
Mariée le 18 mai 1836,
Lille, avec Victor
Dominique Virnot, né le 2 février 1803,
Lille, décédé le 17 juin 1868,
Lille (65 ans),
Lucien
François Le Thierry d'Ennequin, né le 27 janvier 1830,
Lille , décédé le 4 avril 1894,
Lille (64 ans), entomologiste.
Marié le 31 août 1872,
Lille , Saint André, avec Anna Claire
Charlotte Bocquet, née le 3 juin 1850,
Corbehem (62, Pas-de-Calais), décédée le 4 avril 1928,
Lille (77 ans),
Marc Frédéric
Le Thierry d'Ennequin, né le 4 septembre 1836,
Lille , décédé le 6 janvier 1885,
Lille (48 ans), chef d'escadron d'artillerie. Marié
le 25 avril 1876,
Lille , avec Céline Julie
Marie Charvet,
Marie
Catherine Le Thierry d'Ennequin, née le 17 avril 1838,
Lille , décédée le 1er janvier 1886,
Menin, Nord (France) (47 ans).
Mariée le 22 mai 1860,
Lille , avec Gustave
Morael, né le 27 juin 1828,
Wormhout , décédé le 2 septembre 1887,
Wormhout (59 ans), notaire à Cassel , conseiller
général, maire de Wormhout,
Henri Joseph
Barrois, né le 17 octobre 1833,
Lille , décédé le 20 juillet 1872,
Lille (38 ans).
Marié le 1er août 1859,
Lille , avec Julie Jeanne
Virnot, née le 27 décembre 1839,
Lille , décédée en 1908 (69 ans),
Arrière petits enfants
Urbain
Dominique Virnot, né le 14 juin 1837,
Lille , décédé le 24 janvier 1914,
Lille (76 ans).
Marié le 9 octobre 1860,
Lille , avec Louise
Angélique Félicie Derode, née le 28 mai 1841,
Lille , décédée le 30 septembre 1870,
Lille (29 ans),
Julie Jeanne
Virnot, née le 27 décembre 1839,
Lille , décédée en 1908 (69 ans).
Mariée le 1er août 1859,
Lille , avec Henri Joseph
Barrois, né le 17 octobre 1833,
Lille , décédé le 20 juillet 1872,
Lille (38 ans), voir plus loin.
Lucien Marie
Le Thierry d'Ennequin, né le 18 mai 1881,
Lille , décédé le 30 décembre 1944,
Lille (63 ans), astronome. Marié le 28 décembre 1903,
Lille , avec Lucie Aimée Marie
Lefebvre,
Charles
Désiré Le Thierry d'Ennequin, né le 6 janvier 1860,
Lille , décédé le 14 juin 1929,
Paris (75) (69 ans), avocat, artiste statuaire, grand
voyageur.
Georges
Morael, né le 15 avril 1861,
Cassel , décédé le 16 août 1927,
Boulogne-Billancourt (92, Hauts-de-Seine) (66 ans), bâtonnier
de l'ordre des avocats, censeur de la Banque de France à Dunkerque,
administrateur de la Société Foncière du Nord et de la Mondiale, maire de
Wormhout. Marié le 16 avril 1890,
Roubaix , avec Marguerite
Réquillart, née le 1er mai 1868,
Roubaix , décédée,
Gustave
Morael, né le 28 juin 1862,
Cassel , décédé le 14 mai 1948,Grasse,
Alpes Maritimes (France) (85 ans), courtier
maritime,conseiller-général du Nord 1897. Marié le 6 juillet 1895,
Lille , avec Anne Marie
Varé, née le 29 juin 1871,
Cambrai , décédée le 23 février 1918,
Paramé, Ile-et-Vilaine (France) (46 ans),
Charles
Barrois, né le 21 avril 1851,
Lille , décédé le 5 novembre 1939,
château de Sainte-Geneviève-en-Caux, Beauval-en-Caux (Seine-Maritime) (88 ans),
géologue, paléontologue.
Marié avec Henriette
Bonte, née le 27 septembre 1859,
Lille , décédée en 1947 (88 ans),
Marie
Adélaïde Lenglart, née le 9 août 1849,
Fives, Lille , décédée le 12 avril 1940,
Bouvines (90 ans).
Mariée le 21 novembre 1868,
Lille , avec Félix Dehau,
né le 22 janvier 1846,
Lille , décédé le 19 août 1934,
Bouvines (88 ans), docteur en droit, maire de Bouvines,
4° génération
Victor Virnot, né le 22 janvier 1862,
Lille , décédé le 28 janvier 1944,
Lille (82 ans). Marié le 25 juillet 1889
avec Marie Bocquet,
née le 26 août 1867,
Lille , décédée le 2 septembre 1903,
Mons-en-Baroeul (36 ans), Marié avec Berthe
Cailliau, née le 1er décembre 1872,
Tournai (Hainaut, Belgique), décédée,
Albert
Dominique Virnot, né le 17 octobre 1864,
Lille , décédé le 18 octobre 1910,
Paris (75) (46 ans). Marié le 12 novembre 1890,
Paris (75), avec Thérèse
Tourangin, née le 12 novembre 1870,
Évreux (27, Eure), décédée le 15 janvier 1920,
Mons-en-Baroeul (49 ans),
Urbain Daniel
Virnot, né le 25 juillet 1869,
Mons (Belgique), décédé le 17 novembre 1951,
Lille (82 ans).
Marié le 4 mai 1895,
Lille , avec Marguerite
Ovigneur, née le 9 juillet 1873,
Lille , décédée le 22 mars 1933,
Lille (59 ans),
Thérèse Marie
Henriette Mathon, née le 25 avril 1886,
Roubaix (59, Nord, décédée le 22 août 1959,
Nice (06, Alpes-Maritimes) (73 ans). Mariée le 11 juillet 1911,
Neuilly-sur-Seine (92, Hauts-de-Seine), avec Alexandre
Louis Julien Marius Benazet, né le 8 juin 1870,
Saint-Girons (Ariège), docteur es lettres, directeur de
la Santé Publique, maire de Viroflay,
Alix
Marguerite Morael, née le 13 juin 1891,
Dunkerque , décédée, artiste Peintre. Mariée le 29 avril 1922,
Paris (75), avec André Emile
Lecomte,
Georges
Morael, né le 4 avril 1895,
Dunkerque , tué le 20 juin 1916,
Verdun (Meuse), inhumé, mort pour la France (21 ans),
2ème canonnier au 28ème Régiment d'Artillerie - 6ème batterie.
Gustave
Morael, né le 3 juin 1897,
Dunkerque , décédé en 1998, Nice, Alpes-Maritimes (France) (101 ans).
Marié le 18 décembre 1923
avec Anne Marie de
Saint-Aubert, née le 8 août 1905,
Sains-les-Marquion (62, Pas-de-Calais),
Jean Morael, né le 29 mars 1906,
Wormhout , décédé le 19 août 1976,
Esquelbecq (70 ans), conseiller général du Nord.
Marié le 15 novembre 1939,
Paris 8ème (75), avec Madeleine
Bernard, née le 5 décembre 1913,
Paris 16è,
Jean Barrois, né le 30 novembre 1884,
Lille , décédé le 28 octobre 1967,
Lille (82 ans), médecin radiologue. Marié le 21 juillet 1912,
Roubaix , avec Germaine Prouvost,
née le 29 mars 1893,
Roubaix , décédée le 13 octobre 1987,
Lille (94 ans),
Thérèse
Barrois, née le 27 février 1880,
Nice (Alpes-Maritimes).
Mariée le 4 septembre 1900
avec Gaston Varé,
né en 1868, décédé le 10 mars 1944,
Tanger (Maroc) (76 ans), magistrat, juge d'instruction
à Chinon (Indre-et-Loire) 1897, administrateur de sociétés,
Pierre Dehau, né le 5 août 1870,
Bouvines , décédé le 21 octobre 1956
(86 ans), religieux dominicain.
Félicie
Valérie Dehau, née le 7 juillet 1871,
Bouvines , décédée en 1962, Paris (91 ans).
Mariée le 9 juin 1890,
Bouvines , avec Georges Louis
Prouvost, né le 14 juin 1866,
Roubaix , décédé le 6 août 1926,
Lille (60 ans),
Claire Dehau, née en 1872, décédée en 1932 (60 ans), en
religion (soeur de St Vincent de Paul).
Marie
Madeleine Dehau, née le 2 avril 1874,
Bouvines , décédée le 11 juillet 1929,
Renescure (55 ans).
Mariée le 16 mai 1893,
Bouvines , avec André
Bonduelle, né le 7 novembre 1868,
Marquette-lez-Lille , décédé le 9 août 1946,
Renescure (77 ans),
Elisabeth
Dehau, née le 29 mars 1878,
Bouvines , décédée vers 19 juin 1968,
Bouvines (peut-être 90 ans). Mariée le 6 août 1901,
Bouvines , avec Henri Philippe,
né le 26 septembre 1875,
Lille , décédé le 12 juillet 1959,
Bouvines (83 ans), notaire à Cysoing,
Henriette
Dehau, née le 6 avril 1884,
Bouvines , décédée le 25 juillet 1953
(69 ans). Mariée le 19 avril 1903,
Bouvines , avec Louis
Rollinde de Beaumont, né le 15 mars 1879,
Cambrai , décédé le 29 décembre 1943
(64 ans), avocat, Batonnier,
Jean Dehau, né le 5 février 1888,
Bouvines , décédé le 5 août 1959,
Paris (71 ans), propriétaire agriculteur.
Marié le 14 mai 1912
avec Thérèse
Davaine, née le 22 janvier 1891,
Saint-Amand-les-Eaux , décédée en 1965 (74 ans),
Michel
Barrois, né le 27 février 1895,
Lille , décédé le 3 janvier 1975,
Lille (79 ans), ingénieur civil des Ponts &
Chaussées. Marié le 24 septembre 1921,
basilique Notre-Dame du Saint Cordon, Valenciennes , avec Geneviève
Marie Antoinette Vasseur,
Marcel
Barrois, né le 30 mai 1900,
Lille , exécuté le 2 mai 1944,
Dachau (Bavière, Allemagne), inhumé, Lille (43 ans), industriel,
président du Centre d'Entraide des Prisonniers de Guerre au Ministère du
Travail, président des Anciens Combattants de l'Allier, membre de
l'Organisation de Résistance de l'Armée (filleule: Valentine
Vasseur 1934-).
Marié le 8 août 1925,
basilique Notre-Dame-du-Saint-Cordon, Valenciennes , avec Hélène
Vasseur, née le 2 janvier 1904,
Valenciennes , décédée le 8 décembre 2000,
Lons-le-Saunier (Jura), inhumée, Moulins (Allier) (96 ans), décoratrice,
5° génération
Elisabeth
Morael, née le 12 août 1943,
Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), décédée le 30 mai 1996
(52 ans) Mariée le 18 septembre 1970,
Esquelbecq , avec Charles de
Clermont-Tonnerre,
né le 6 juillet 1945,
Bertangles, décédé le 30 mai 1996,
accidentellement (50 ans).
Marie
Madeleine Morael. Mariée avec Joseph Tamer.
Bernadette
Morael, née le 2 juin 1952,
Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), décédée le 20 décembre 1974,
Paris 13è (75), inhumée, Esquelbecq (59) (22 ans). Mariée le 24 avril 1970,
Esquelbecq ,
avec Gérald Savary
de Beauregard, né le 2 septembre 1946,
Sarreguemines (Moselle), décédé le 17 juin 1990,
Paris 15è (75), inhumé, Montravers (79) (43 ans).
Mildrède
Morael, née le 26 août 1953,
Le Mans (Sarthe), journaliste juridique. Mariée le 26 septembre 1981,
Tours (Indre-et-Loire), avec Philippe
Prové, né le 8 décembre 1952,
Uccle, Bruxelles (Belgique), ingénieur agronome.
Marthe
Prouvost, née le 15 janvier 1892,
Roubaix , décédée le 17 juin 1967,
Paris (75 ans).Mariée le 31 juillet 1912,
Lille , avec Joseph Lotthé,
licencié en droit.
Georges
Prouvost, né en 1894, industriel en confection textile à
Paris.
Marié le 26 septembre 1919,
Lille , avec Marthe Virnot,
née le 11 ma
s 1896, Lille , décédée en 1985 (89 ans).
Joseph
Prouvost, né le 10 août 1896,
Croix , décédé le 27 janvier 1965,
Paris VII (68 ans).
Marié, Lille , avec Sabine
Ovigneur, née le 2 novembre 1900,
Lille , décédée.
Jacques
Prouvost, né en 1902, décédé. marié le 17 juillet 1928
avec Gabrielle de
La Broüe de Vareilles-Sommières, née le 15 février 1908,
Lille , décédée le 8 avril 1964,
Tilques (Pas-de-Calais) (56 ans).
Jeanne
Prouvost, née en 1904, religieuse.
Louise
Bonduelle, née en 1895, décédée en 1895.
André
Bonduelle, né le 20 avril 1901,
Marquette-lez-Lille , décédé le 15 janvier 1980
(78 ans), en religion -Dominicain.
Félix
Bonduelle, né en 1906, décédé, en
religion - Dominicain.
Claire
Bonduelle, née le 28 avril 1909,
Renescure , décédée le 7 juin 1937
(28 ans), religieuse dominicaine.
Bernadette
Bonduelle, née le 20 août 1914,
Renescure, , décédée le 21 décembre 2011,
Dax (40) (97 ans), religieuse dominicaine.
Charles
Jeanson, né le 2 septembre 1898,
Armentières , décédé le 11 décembre 1990,
Paris (75) (92 ans). Marié le 21 avril 1920,
Paris (75), avec Antoinette
Augier de Moussac, née le 22 novembre 1898,
Compiègne 60, décédée le 15 février 1942,
Compiègne 60 (43 ans) (filleul: Claude
Jeanson 1922-2007). Marié le 30 janvier 1953,
Paris (75), avec Chantal Camus
La Guérinière, née le 25 juillet 1912,
La Flèche (72), décédée le 22 avril 2003,
La Flèche (72) (90 ans).
Paul Jeanson, né le 2 novembre 1899,
Armentières , décédé le 20 mars 1931,
Étampes (Essonne) (31 ans), administrateur de sociétés
(filleul: Michel
Jeanson 1923-2001). Marié le 11 juillet 1923,
Paris (75), avec Marguerite
Join-Lambert,
Joseph
Philippe, né le 15 juin 1902,
décédé en 2000 (98 ans). Marié en 1931 avec Gabrielle de
La Broüe de Vareilles-Sommières, née le 15 février 1908,
Lille , décédée le 8 avril 1964,
Tilques (Pas-de-Calais) (56 ans).
Marie
Philippe, née le 26 octobre 1903,
décédée en 1999 (96 ans), religieuse dominicaine à
l'Abbaye de Wisques.
Jean Philippe, né le 18 mars 1905,
Cysoing , décédé le 4 février 1993,
Trosly-Breuil (60) (87 ans), prêtre, religieux
dominicain, co-fondateur de l'Arche avec Jean Vanier.
Cécile
Philippe, née le 6 août 1906,
décédée le 25 mai 1986,
Langéac (43) (79 ans), religieuse dominicaine.
Elisabeth
Philippe,
religieuse bénédictine à l'Abbaye de Wisques.
Evrard
Philippe, né le 1er août 1911,
décédé le 24 novembre 1940,
Osseja (29 ans), religieux.
Henri
Philippe, né le 8 septembre 1912,
Cysoing , décédé le 26 août 2006,
Prieuré Saint Joseph, Saint-Jodard (Loire) (93 ans),
prêtre, dominicain, professeur de philosophie, fondateur de la communauté
Saint-Jean en 1975.
Henriette
Philippe, née le 26 janvier 1915,
religieuse bénédictine.
Louise
Rollinde de Beaumont, née
en 1908, décédée le 9 mars 2011,
inhumée le 12 mars 2011,
cimetière de La Trinité-sur-Mer (56) (103 ans). Mariée le 3 avril 1929
avec Roger Denis
du Péage, né le 19 mai 1905.
Joseph
Rollinde de Beaumont, décédé le 15 décembre 1980, artiste peintre. Marié avec Odette
Jeanson, née le 1er août 1924,
Serquigny (27).
Louis
Rollinde de Beaumont, né
en 1918, décédé le 17 avril 2011,
inhumé le 20 avril 2011,
cimetière de Coquainvilliers (14) (93 ans). Marié avec Micheline
Prouvost, décédée en 1968. Marié en 1969 avec Paule Donati,
née en 1925, décédée le 25 décembre 2007,
Paris, inhumée le 31 décembre 2007,
cimetière, Huillé (Maine-et-Loire) (82 ans).
Charlotte
Rollinde de Beaumont, née le 10 février 1922,
Lille, décédée le 27 octobre 1991,
Paris (69 ans) (filleule:Angélique
Remÿ de Campeau 1987-).Mariée le 18 octobre 1945,
Paris, avec Guy de
Craecker, né le 4 avril 1915,
décédé le 19 mars 1983,
Paris (67 ans).
Marthe
Dujardin, née le 7 janvier 1923,
Lille , décédée le 9 mai 1993,
Mézières-en-Santerre (Somme) (70 ans). Mariée le 18 août 1945,
Lille , avec Dominique
Fauchille, né le 29 décembre 1924,
Lambersart , décédé, inhumé le 12 août 1990,
Amiens (Somme) (peut-être 65 ans), industriel.
Antoine
Dujardin, en religion.
Françoise
Barrois, née
Lille .
Mariée
Mons-en-Baroeul , avec François
Giard, né le 1er mars 1914,
Saint-André-lez-Lille , décédé le 30 mai 1995,
Lille (81 ans), archiviste paléographe, bibliophile,
directeur de la Librairie Giard à Lille.
Geneviève
Barrois, née
Lille , religieuse des Dames de la Sagesse.
Janine
Barrois, née
Lille .
Mariée
Marcq-en-Baroeul , avec Pierre Vassel,
né Amiens (Somme), directeur de la Compagnie Française de
Radiologie.
Monique
Barrois, née Lille , religieuse de la Congrégation des Petites
Soeurs des Pauvres.
Dorothée
Barrois, née le 2 août 1927,
Lille , décédée en février 2011 (83 ans) (filleul: Stéphane
Derome 1964-). Mariée avec Jean Deruelle,
né vers 1925, décédé en 2001
(peut-être 76 ans), ingénieur polytechnicien, directeur
aux Charbonnages de France.
Christine
Barrois, néeLille . Mariée avec François
Magerand, né Fontainebleau (Seine-et-Marne), docteur en médecine,
colonel.
Bruno Barrois, né le 6 mars 1936,
Lille , tué le 23 octobre 1966,
Port-Harcourt (Nigéria), inhumé, Moulins (Allier) (30
ans), ingénieur des Arts & Manufactures, ingénieur
chez
Schlumberger.
Gérard Théry, né le 7 novembre 1922,
Lille , décédé le 20 janvier 2009,
Marcq-en-Baroeul , inhumé le 24 janvier 2009,
Santes (86 ans), président de Chambre à la Cour d'Appel
de Paris. Marié
Lille , avec Thérèse
Dumont,
François
Barrois, juge à la Cour d'Appel de
Douai. Marié avec Nicole Danjou.
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Cachet de l’Abiette
Au sujet des Muyssart
D'azur à trois coquilles d'or
"Le comte Charles Emmanuel François de Muyssart, né le 25 décembre 1785 à Lille (Nord) et mort célibataire le 20 avril 1856 dans la même ville, était un administrateur colonial français. Il est issu d'une vieille dynastie lilloise anoblie par l'office. Son aïeul paternel, le comte François de Muyssart, était grand bailli des états de la Flandre wallonne. Son père Jean-Baptiste Joseph de Muyssart (Lille 1753-idem 1848) fut lui aussi grand bailli des états de la Flandre wallonne puis devint, sous la Seconde Restauration, maire de Lille de 1816 à 1830 et député ultra du Nord de 1823 à 1827.
Charles de Muyssart entre dans
l'administration de la Marine comme élève-commissaire au
port de Brest en 1808.
Il embarque comme agent comptable sur le lougre Le Granville en 1810
avant de
réintégrer son poste à terre jusqu'en 1812. Il
sert ensuite comme
sous-commissaire de la Marine au port d'Anvers de 1812 à 1814.
Après la chute
du Premier Empire, il est brièvement affecté au port de
Lorient, puis employé
au Ministère de la Marine jusqu'en janvier 1816. Il sert ensuite
durant deux
ans comme chef de service au port de Dunkerque, puis au port du Havre
pendant
l'année 1818. Sa promotion comme commissaire de la
Marine de 2e classe en décembre 1818 inaugure le versant
colonial de sa
carrière. Il est employé en Martinique de décembre
1818 à février 1823. A cette
date, il passe commissaire ordonnateur de la Marine à Cayenne.
Le 25 mars 1825,
Muyssart prend possession par intérim des fonctions de
gouverneur, commandant
et administrateur de la Guyane française après le
départ pour la métropole du
titulaire, le capitaine de vaisseau Milius. Il est promu au grade de
commissaire de la marine de 1e classe en mai 1825. Il transmet le
poste de gouverneur par
intérim de la Guyane au capitaine de frégate Joseph de
Burgues de Missiessy le
26 mars 1826, et succède le 11 avril à Jean Jubelin en
qualité de commissaire
ordonnateur de la Marine à la Guadeloupe2. Il est
élevé au rang de commissaire
principal de la Marine par ordonnance royale du 16 février 1827.
Il exerce les
attributions d'ordonnateur de la Guadeloupe jusqu'au 1er juin 1829
puis, à
l'issue d'un congé en métropole, du 1er mars 1830 au 31
janvier 1833. Rentré en métropole en 1833 et
placé en
position en non-activité, il regagne sa ville natale où
il s'adonne aux bonnes
œuvres, acquérant ainsi la réputation d'un «
bienfaiteur des pauvres ». Ses
actions charitables et le renom de sa lignée, dont il
était le dernier
représentant, expliquent que son nom ait été
donné à une des rues de la cité
lilloise après sa mort. Charles de Muyssart avait
été fait
chevalier de la Légion d'honneur en mai 1825 et chevalier de
Saint-Louis en
octobre 1829. » Wikipedia
1° Urbain-Charles LETHIERRY
naquit le 26 Février 1790. Membre du Conseil d'Arrondissement, de la Chambre et du Tribunal de Commerce de Lille, Economiste distingue, il publia divers ouvrages pour soutenir la doctrine du libre-échange. Le 26 Mai 1819 il avait épouse en premières noces Céline-Joseph-Marie BONNIER DU METZ, née a Marquette-lez- Lille, le ref Aout I79I, de Messire Hyacinthe- Ignace-Joseph, Chevalier, Conseiller du Roi; Trésorier de France au Bureau des finances de Lille et de Sophie-Félicité Mathon, décédée le 29 Septembre 1829, à Wazemmes ou elle fut inhumée le 1er Octobre. Elle avait eu trois enfants. Au mois d’avril 1832, Urbain Lethierry épousa en secondes noces Elisabeth Arshdall, née à Londres le 8 septembre 1785, fille de Richard Montgommeri, membre du parlement britannique, archevèque de Cantorbery, primat d’Angleterre, Primat d’Angleterre, le premier personnage du royaume après les princes de la famille royale, décédé à Tours, et de Anne-Marie Montagne, décédée à Derby. Elisabeth Arshdall n’eut pas d’enfant et mourut à Lille, 24, rue Française, le 30 septembre 1835, agée de quarante-neuf ans. Le service funèbre fut célébré le 2 octobre au temple évangélique de la rue de Tournai et l’inhumation eut leiu au cimetière de l’Est, dans la section des protestants. Madame Auguste Barrois possédait dans un beau cadre Empire, une minitaure ovale d’Elisabeth Arshdall ; le peigne en forme de couronne, est en écaille, la robe blanche en mousseline brodée, l’écharpe tricolore, afin sans doute de souligner sa nationalité nouvelle. Madame Eugène Martin possède son portrait en pied à l’aquarelle, le portrait de sa mère, celui de son père avec son frère Edouard.
« Céline Bonnier du Metz était la nièce de
Jacques-Nicolas Taverne de Mondhiver, Seigneur de Renescure et la belle sœur de
M. Reynard, l’érudit conservateur du musée de Lille » CLT.
Carpeaux, Jean-Baptiste : Edouard Reynard, peintre de paysage (Lille 1802-Lille 1879), conservateur puis directeur du musée de Lille, 1841-1879,
administrateur des Académies, 1867, médaillon octogonal en bronze dans un cadre
en cuivre, H. 0.253 ; L. 0.211 ; P. 0.026 m.
« Une dizaine de villes françaises de
province, dont Dunkerque, ont eu le privilège de bénéficier d'une activité
théâtrale continue depuis la fin du règne de Louis XIV. Par lettres patentes du
2 avril 1776, Nicolas Taverne de Montdhiver obtient l'autorisation de bâtir une
salle de spectacle, place Dauphine à Dunkerque. En juillet 1776, le magistrat
approuve ces lettres en lui cédant un terrain rue de Nieuport.
La construction de la salle de spectacle appelée
communément La Comédie est rondement menée puisque les travaux commencés en
avril 1777 sont achevés six mois plus tard. L'exploitation de cet établissement
culturel est confiée à un directeur dépendant à la fois du gouverneur, qui lui
octroie le privilège des spectacles, et du magistrat qui exerce un droit de
police générale sur les comédiens et les spectateurs.
2° Désiré LETHIERRY
Engagé a dix-huit ans dans
I’ armée de l'Empereur, il était capitaine d'artillerie a 21 ans. II se signala
dans les batailles de Salamanque, de Vittoria, de l’Adour et surtout a celle de
Toulouse, ou sa batterie fit des prodiges qui contribuèrent a la victoire; il y
fut blesse d'un éclat d'obus et propose pour la croix.
Batailles de Toulouse, de Vittoria.
elles furent reçues par le Lieutenant-General
Corbineau, le préfet baron Méchin, et M. Lethierry, Maire de Lille, qui le 16
Janvier 1833 fut décoré de la main du Roi et reçut de Madame Adelaïde une
épingle de cravate en brillants.
Alexandre Edme, baron
Méchin est un haut fonctionnaire et homme politique français né à Paris le 18
mars 1772 et mort à Paris le 20 septembre 1849.
Jean-Baptiste Juvénal
Corbineau (né le 1er août 1776 à Marchiennes (Nord), mort le 18 décembre 1848 à
Paris) est un général de division français, comte de l'Empire, grand-croix de
la Légion d'honneur et pair de France. Il fut frère cadet du général Constant
Corbineau, et frère ainé du baron Hercule Corbineau. Il fut chargé de la 16e
division militaire (Lille), et plus tard créé pair de France (12 septembre
1835) et élevé grand-croix de la Légion d'honneur (5 mai 1838).
C'est lui qui, le 6
août 1840, fit arrêter à Boulogne le prince Louis-Napoléon Bonaparte.
Désiré Lethierry était encore en fonctions lors de sa mort, le 23
Septembre 1834.
Il avait épouse sa cousine germaine Apolline-Zoe BARRROIS , née
le 24 Pluviose an VII (13 Février r799) fille de François- Joseph, Chevalier de
3° Charlotte-Adelaïde, née paroisse Saint-Maurice, le 17 Mars 1793,
décédée a Wazemmes, le 14 Fructidor an VI (31 Août1798) ;
4° Adolphe, époux de Julie BARROIS, qui formera une première branche collatérale.
Adolphe-Joseph
LETHIERRY, quatrième enfant de Charles et de Catherine Virnot, ne le 5 N novembre
1795, épousa a la mairie le 24 Novembre 1816, et a l'église St-Maurice, le 25
Novembre a minuit sa cousine germaine, Julie-Marie BARROIS née a Seclin, le 29
Octobre 1795, de François, chevalier de
Adonne a l'étude des langues orientales, Adolphe Lethierry
publia a Paris et a Leipzig divers ouvrages sur les racines Hébraïques et Chaldéennes
avec leurs dérives dans les principales Langues de l' Asie et de I’ Europe et
sur les signes du Zodiaque . (Bibliothèque Nationale X 5074 et 5075).
Le portrait de l'auteur appartient a M. Adolphe
Barrois-Watine.
II mourut a St-Maurice-Iez-Lille le 10 Aout 1863 ; sa femme
le suivit au tombeau Ie 20 Janvier 1864, ayant eu trois enfants :
5° Henriette-Aldegonde, née le 16 Frimaire an V (5 Décembre 1795)
rue a-Fiens, décédée le 27 Décembre 1804
6° Lucien, qui continuera la descendance directe,
Lucien-Marie LETHIERRY, Sixième enfant de Charles et de
Catherine Virnot, ne a Wazemmes, faubourg de Béthune, le 28 Fructidor, an VII
(14 Septembre 1799) fut présente ledit jour a
Le 24 Janvier 1827, par devant Charles-Marie-Armand de
Formigier, son cousin, Adjoint au Maire de Lille, il épousa Prudence- Josèphe
DELEBECQUE , née- Paroisse S L Michel a Gand (Royaume des Pays-Bas) le 10 Avril
r808 de Charles-Joseph et de Marguerite-Alexandrine Barrois, domiciliée a
Lille, rue de Fives. Les témoins furent Désiré et Adolphe Lethierry, frères a
l'époux; François-Joseph Barrois, aïeul a l'épouse et Henri-Thomas Barrois, son
oncle.
DELEBECQUE: D'azur à un chevron d'or accompagne en chef
de deux vols d'argent et en pointe d'une bécasse d'or. La famille Delebecque
était alliée aux familles Demesmay, Piat, Mathon, Malou et de Wavrin; au nombre
de ses membres elle comptait Mgr Charles Delebecque, évêque de Gand, ne a
Deulemont, décédé a Gand en 1865.
Apres en avoir retire les tapisseries, les vieilles
vaisselles en étain en faïence de Lille
(La manufacture royale de porcelaine de Mgr. Ie Dauphin avait ete fondee _ a
Liile en 1782 par Leperre-Durot. ) et en
porcelaine du Japon qui le garnissaient (toute la dinanderie fut réquisitionnée
par l'ennemi au cours de l'invasion de 1914), Lucien vendit l'h6tel de la rue a
Fiens, en 1863 au prix de 140.000 frs
pour se fixer au faubourg St-Maurice ; Les cinq hectares de terres situes a
Fives, qui furent expropries pour les fortifications et la gare du Chemin de
fer du Nord, Prudence Delebecque les avait hérités de sa mère. il y mourut le 2
Novembre 1883 dans sa maison de la rue Vantroyen et fut inhume au cimetière de
l'Est ou reposait sa femme décédée le 8 Avril 1868 . Il avait eu quatre
enfants.
Adélaïde-Alexandrine LETHIERRY, septième enfant de
Charles-Marie-Désiré, et de Catherine Virnot, née a Lille le ler Juin 1802, épousa
le 8 Février 1820 Henri-Thomas BARROIS, son cousin germain, ne a Lille le 8 Juin
1790, fils aine de François-Joseph, chevalier de
En secondes noces, Henri Thomas Barrois épousa sa cousine Félicie
VIRNOT, dont il eut trois enfants:
8 Dominique-Alix, ne a Lille le II Mars 1807, décédé le I5 Décembre
1878 à Wazemmes, rue des Stations, dans la maison de campagne qu'il tenait de
son père, inhume au caveau de famille du cimetière du Sud.
9° Léon-François, ne le 20 Novembre 1808, célibataire, décédé chez
son père le 28 Novembre 1847 et inhumé le 1er Décembre au nouveau cimetière de
Wazemmes;
10° Louis-Amédée, né a Lille le 5 Février 1815 à 2 heures du matin,
décédé à Wazemmes,le 27 Mai 1820.
11 Edouard-Alexandre, frère jumeau du précédent, né le 5 Février
Textes issus de l’ouvrage du vénéré Charles Le Thierry d’Ennequin à qui nous rendons hommage : « Une famille bourgeoise de Lille, ses alliances, ses seigneuries, 1610-1930 »
La petite fille d’Alexandrine Virnot
*
épousa Elzéar de Négrier, Capitaine de grenadiers, né à
Périgueux, de François , Général de division, mort à Paris, 37, rue Vaneau,
portraituré par Louis Joseph César Ducornet.
Elzéar
de Négrier appartient à une dynastie de soldats : «
son grand père ,
officier de marine avait eu deux fils : François-Casimir ci
après et Ernest,
général, père du général de
négrier, inspecteur d’armée, membre du Conseil
Supérieur de la guerre, grand croix de la légion
d’Honneur, décédé subitement
au cours d’une croisière au Spitzberg en
août 1913 » Ch Lethierry d’Ennequin.
« François-Marie-Casimir de Négrier, né le 27 avril 1788 au Mans et
tué le 25 juin 1848 à Paris, est un général français. Il participa aux guerres
du Premier Empire et à la conquête de l'Algérie par la France et fut tué durant
les journées de Juin 1848.
Son père, le capitaine de vaisseau François Gabriel de Négrier, fuit la
France sous la Terreur et se réfugia à Lisbonne. Il avait 12 ans lorsque le
général Lannes le prit sous sa protection et l’emmena avec lui dans son
ambassade au Portugal. Lannes le confia ensuite aux soins de son aide-de-camp
Subervie, qui le ramena en France et surveilla son éducation. Destiné au métier
des armes par son illustre protecteur, les succès de la campagne d’Austerlitz
enflammèrent tellement le jeune cœur de Négrier que, abandonnant le lycée et
ses études, il entra comme simple soldat dans le 2e d’infanterie légère en
septembre 1806, et rejoignit immédiatement les bataillons de guerre à la 2e
division du 8e corps de la grande armée. Il assista au siège de Hamelin en
octobre et y fut nommé caporal le 24 novembre.
Dans la campagne suivante, au siège de Dantzig, avec le 10e corps, Négrier
se trouva, le 20 mars 1807, au passage de l'île de Noyat, opération dont le but
était de couper les communications de la place avec la mer, et dont le succès
valut six décorations aux soldats qui s’y étaient le plus distingués. Il était
également à la bataille du 4 avril, où sa compagnie repoussa de la presqu’île
de Pilau une colonne prussienne qui fut contrainte de se jeter en désordre dans
les bateaux pêcheurs en abandonnant trois-cents prisonniers. Le 17, sa
compagnie contribua encore à repousser dans la place une colonne de Russes et
de Prussiens qui laissa cinq-cents hommes sur le terrain.
Après la capitulation de Dantzig, le 2e Léger étant passé au 2e corps,
Négrier, qui avait été fait sergent le 1er juin, se trouva le 14 à la bataille
de Friedland, où un éclat d’obus l’atteignit au-dessus de l’œil gauche, au
moment où, formé en carré, son régiment essuyait, l’arme au bras, tout le feu
de la droite et du centre de l’armée russe.
Après la paix de Tilsitt, Négrier à qui sa blessure avait mérité
l’épaulette d’adjudant-sous-officier le 24 juin, rentra en France et reçut le
1er septembre la décoration de la Légion d'honneur. Il n’avait alors que
dix-neuf ans et comptait déjà deux campagnes en moins d’une année de service.
Du camp de Rennes il passa en Espagne, fut nommé sous-lieutenant le 7
juillet 1808 et lieutenant le 13 novembre ; il combattit, le 10 décembre, à la
bataille de Gamonal qui ouvrit aux français les portes de Burgos, et le 11, à
la reconnaissance de San Vicente de la Barquera, dans les Asturies. Dans cette
affaire, où 10 000 Espagnols furent battus et chassés par un bataillon du 2e
Léger, fort de 1 200 hommes, on s’était emparé d’un petit bâtiment chargé de
montres. Le général Michel Silvestre Brayer les fit distribuer aux militaires,
aux officiers et aux soldats. Négrier se trouva du nombre des récompensés.
Dans la campagne de 1809, il se trouva à la bataille de Cacabelos le 3
janvier, à celles de Lugo, d’Elviña et de La Corogne qui décidèrent la retraite
du général anglais Moore. Au Portugal, avec le maréchal Soult, il assista à la
bataille de Monterey, le 5 mars, puis à la retraite de l’armée française devant
les armées combinées de sir Arthur Wellesley et du maréchal Beresford.
Le 27 septembre 1810, Négrier reçut, à la bataille de Buçaco un coup de feu
à la tête, au moment où les généraux Merle, Foy et Graindorge, un fusil à la
main, combattant comme les soldats, faisaient de vains efforts pour maintenir
leurs troupes sur la serra de Alcoba.
Nommé capitaine le 31 juillet 1811, il assista l’arme au bras à la bataille
de Fuentes de Oñoro, se trouva en 1812 au siège de Castro et à la bataille des
Arapyles, qui fut le signal des revers français dans la Péninsule ibérique. En
mai 1813, il suivit le mouvement de retraite de l’armée de Portugal sur l’Èbre.
Blessé d’un coup de feu à la tête le 21 juin, à la bataille de Vitoria en
défendant le pont de l’Ariago et le village d’Abechucho, il conserva néanmoins
assez de force pour rester à son poste et se trouva, le 31 août, à la bataille
de San Marcial, où il eut le bras droit traversé par une balle.
À l’ouverture de la campagne de 1814, il fut élu chef de bataillon le 4
octobre 1813 et assista aux batailles de Brienne, de La Rothière, de
Champaubert et de Vauchamps. Après l’occupation de Méry-sur-Seine par le
général Boyer, le 23 février, le corps du feld-maréchal autrichien
Schwarzemberg avait mis le feu à la ville, espérant que l’incendie arrêterait
les troupes françaises, mais le commandant Négrier, à la tête du 2e de Ligne,
s’élança au milieu des flammes, traversant le pont au pas de charge au milieu
d’un feu si ardent que quelques gibernes s’enflammèrent et sautèrent. Cet acte
héroïque permit aux troupes françaises de rentrer à Troyes avec Napoléon Ier le
25.
Il suivit Napoléon dans sa marche sur Soissons, et dans la nuit qui précéda
la bataille de Craonne, il surprit, avec cinq-cents hommes, les Russes dans
leur bivouac, en tua un grand nombre et rejeta les autres au-delà du village.
Napoléon, témoin de ce beau fait d’armes, le nomma officier de la Légion
d’Honneur le 13 mars et accorda vingt-cinq décorations à son bataillon. C’était
la dernière fois qu’il participait à cette lutte.
La Restauration le conserva en activité. Après le 20 mars, il fit partie,
avec le 2e léger, de la division Reille, 2e Corps, et se trouva engagé le 15
juin en avant de Thuin contre un corps prussien de 890 hommes qu’il chassa
devant lui jusqu’au-delà du pont de Marchiennes. Dans la journée du 16, il
combattit aux Quatre-Bras. Le 18, il fit partie de l’attaque du bois et du
château de Hougoumont, où il eut la jambe droite traversée par un coup de feu.
À la Seconde Restauration, il échappa encore au licenciement, grâce à sa
grande réputation de courage et de talent. De 1816 à 1829, il fut
successivement employé dans les grades de major, de lieutenant-colonel et de
colonel dans la légion de Lot-et-Garonne, les 54e et 16e Régiments de Ligne, et
il reçut la croix de Saint-Louis le 17 août 1822.
Promu au grade de colonel le 22 août 1830 et mis à la tête du 54e de Ligne,
il obtint la croix de commandeur de la Légion-d’Honneur le 18 avril 1834, fut
compris dans la promotion des maréchaux de camp le 22 novembre 1836 ; il prit
le commandement de la subdivision du Pas-de-Calais, le 8 décembre.
Appelé en mars 1837 à la tête d’une brigade d’infanterie dans la division
d’Alger, il séjourna au camp d’observation de Boufarik durant le mois de juin,
et remplaça le gouverneur général dans la province d’Alger pendant la seconde
expédition de Constantine.
À la fin de novembre, le maréchal Valée lui confia le commandement de
Constantine et de ses dépendances, et en août 1838, il fut chargé de compléter
la reconnaissance du chemin de Constantine à Stora. Sa marche hardie dans une
contrée où les Turcs n’osaient pas s’aventurer étonna les Kabyles. Dès lors,
commença, sous sa direction, l’exécution de cette voie militaire, longue de 22
lieues, qui conduit en trois jours de marche de Constantine à la mer.
Vers le même temps, le commandant de Mjez Amar ayant été arrêté par les
Haraktas, dans une reconnaissance, le général Négrier marcha pour les punir
mais, à l’apparition de ses troupes, cette tribu demanda l’aman et se soumit à
la réparation qu’il exigea d’elle, puis comme l’ex-bey El-Hadj-Ahmed s’approchait
de Constantine qu’il espérait surprendre, le général se porta au-devant de lui
et le contraignit à reculer sans combat.
Rappelé en France en juillet 1838, le général Négrier prit le commandement
du département du Nord. En janvier 1839, on lui confia celui de la 2e brigade,
3e division, rassemblée sur cette partie de la frontière, et il rentra dans sa
subdivision au licenciement des corps d’observation le 25 mai. Vers la fin de
juin, il eut le commandement de la 4e division d’infanterie à Paris, fut
employé au camp de Fontainebleau en 1839 et 1840, alla en mission à Heilbronn
pour assister aux manœuvres des troupes du 8e corps de la confédération
germanique. Envoyé de nouveau en Algérie à la fin de janvier 1841, il reprit le
commandement supérieur de la province de Constantine.
Abd-el-Kader avait
conservé du côté de Msilah, au sud-ouest de Sétif, un reste d’influence qu’il
importait de détruire. À cet effet, le général Négrier se rendit à Msilah, en
mai, à la tête d’une forte colonne. Il y fit reconnaître l’autorité d’El
Mokrani, calife, par un grand nombre de tribus qui vinrent faire leur
soumission et pourvut aux dispositions nécessaires pour neutraliser le califat
d’Abd-el-Kader. Créé lieutenant-général le 18 décembre 1841, il ouvrit la
campagne de 1842, en repoussant, en janvier, une attaque dirigée contre Msilah
par Ben Omar, calife de l’Émir. Le 31 mai, il prit possession de Tebessa, situé
à 35 lieues sud-est de Constantine, et après avoir donné dans cette ancienne
colonie romaine l’investiture, au nom de la France, à des autorités indigènes,
il revint à Constantine en dissipant les rassemblements qui voulaient lui
disputer le passage.
Rentré
en France le 21 janvier 1843, le général Négrier
commanda
successivement les 13e et 16e divisions militaires, à Rennes et
à Lille, fut
nommé inspecteur général d’infanterie en
1845 et 1846, et reçut la croix de
grand officier le 22 avril 1847. Au mois de mai 1848 le gouvernement
provisoire
lui conserva le commandement de la nouvelle 2e division, et il vint
à la même
époque siéger à l’Assemblée nationale
en qualité de représentant du département
du Nord.
Les journées de juin 1848
Dès ses premières réunions, l’Assemblée pressentant les dangers qu’elle aurait à courir, lui avait confié les fonctions de questeur. Dans la matinée du 23 juin, vers midi, il avait successivement passé en revue, sur la place de la Concorde, les 4e, 19e et 22e bataillons de garde mobile qui étaient partis pleins d’enthousiasme pour le Petit-Pont, la rue Saint-Séverin et la rue Saint-Jacques, sous la conduite des généraux Duvivier et Bedeau. Deux mille hommes fournis par les 10e et 11e légions de la garde nationale restèrent sous ses ordres, bivouaqués sur la place du Palais jusqu’au lendemain 24 ; mais le 25, voyant la lutte se prolonger et n’écoutant que son ardeur, il monta à cheval à une heure de l’après-midi, serra une dernière fois la main du président de l’Assemblée nationale, et partit avec une colonne composée de six compagnies du 28e régiment de ligne, de deux compagnies du 69e et du 4e de la garde mobile qu’il conduisit d’abord sur la place de l'Hôtel-de-Ville et qu’il porta ensuite en suivant les quais vers le Grenier d’abondance d’où partait le feu des insurgés embusqués dans les décombres et dans les jardins environnants. Il avait déjà parcouru le boulevard Bourdon dans toute sa longueur et renversé les nombreux obstacles qui s’opposaient à sa marche, lorsque, arrivé à la barricade parallèle à la rue Beautreillis, il fut atteint d’un coup de feu et tomba expirant dans les bras d’un sous-officier du 69e. Il était sept heures et demie du soir. Sa mort, loin d’intimider les soldats, excita leur ardeur, et d’un dernier élan ils franchirent les barricades qui les séparaient encore de la colonne de Juillet. Paris a voulu conserver son cœur et en a confié la garde aux soldats français invalides. Lille a réclamé son corps qu’une députation lui a porté solennellement. Enfin son jeune fils, soldat au 7e régiment de ligne, a été nommé sous-lieutenant, et sa veuve, indépendamment de la pension de retraite à laquelle lui donne droit la législature, obtint, à titre de récompense nationale, une seconde pension de 3 000 francs, réversible sur chacun de ses deux enfants. Négrier fut remplacé, dans ses fonctions de questeur par le général Lebreton, représentant d'Eure-et-Loir. » Wikipedia
Il eut des obsèques nationales à l'église Saint André, rue Royale à Lille, en face de l'hôtel de Lamissart (-Prouvost), rue Royale.
Autoportrait enfant, Collection Cherrier
« Louis Joseph César Ducornet
(né le 10 janvier 1806 à Lille ; mort le 27 avril 1856 à Paris) est un peintre
français. Né sans bras il se servait de ses pieds pour peindre. De plus, né
sans fémurs, il n'avait que quatre orteils par pied et était atteint d'une
sorte de nanisme. Il reçut les leçons de François Louis Joseph Watteau et de
Guillaume Guillon Lethière, attira l'attention par son talent en même temps
qu'il excitait l'intérêt par son infirmité, fut pensionné par Louis XVIII et
eut de nombreuses commandes. Bien qu'il n'ait jamais réussi à passer la
deuxième étape du prix de Rome (à cause de son handicap), il eut plusieurs
médailles à des salons. La critique a souvent été clémente avec lui, la blague
étant facile : « ce que Ducornet fait avec ses pieds, d'autres ne peuvent le
faire avec leurs mains ».
Sa condition le rendant impropre à la marche, il se déplaçait en étant
accroché au dos de son père. Malgré ses handicaps, c'était un très bel homme.
Il vécut et travailla de 1845 à 1856 au 14, rue Visconti à Paris.
Œuvre :
Pierre-Hippolyte Saint-Léger commandant du Bataillon des canonniers
sédentaires de Lille (1849)
Louis Ducornet est surtout bon coloriste. Parmi ses productions, on
remarque :
• les Adieux d'Hector et
d'Andromaque, 1828, Palais des beaux-arts de Lille
• Saint Louis rendant la justice sous
un chêne, 1831, Palais des beaux-arts de Lille
• Marguerite interrogeant une fleur,
1834
• la Mort de la Madeleine, 1840,
Église Saint-André de Lille
• Saint Denis prêchant dans les
Gaules
• L'Appariton de la sainte Vierge à
sainte Philomène, 1847, abbaye de Saint-Riquier
• La Belle Édith, 1855. Deux
portraits, celui du général Négrier et celui du commandant Saint-Léger,
réalisés par Louis Ducornet, sont exposés au musée des Canonniers Sédentaires
de Lille.
Critique contemporaine : « Ouvrage inachevé de la création, Monsieur
Ducornet, qui n'a que la moitié d'un corps d'homme a suppléé par l'énergie de
sa volonté à l'absence de ses bras. A force d'étude, de patience et d'art, il
est devenu un peintre, dont les ouvrages à plus d'un titre, doivent inspirer de
l'intérêt. » Wikipedia
5° Marie-Julie, née le 9 Février 1772, décédée
le 20 septembre suivant ;
7° Julie-Marie VIRNOT (1776-1823),
baptisée le 18 juillet 1776; elle avait seize ans, lorsqu'elle fut emmenée en captivité à Condé avec son père, et gardée prisonnière après la mort de celui-ci ; elle devint aveugle a la fin de sa vie, et mourut a Paris, sans enfant, le 23 Février 1823. D'une humeur charmante, malgré tous les malheurs de sa courte existence, Julie Virnot laissa dans sa famille les plus aimables souvenirs. Son portrait par Heinsius, en 1810, fut légué par elle a sa nièce et filleule, Madame Adolphe Lethierry. II la représente le nez busqué, les yeux bleus largement ouverts, la chevelure châtain-dore se rassemble sous un large ruban noir brode de perles d' or ; le corsage de velours est décolleté et garni de zibeline, un croisement de tulle blanc, fixe par un losange d'or, voile en partie la poitrine.
Julie Virnot avait épousé Joseph-Marie
DEFOSSEUX, fils de Joachim-Joseph, ex-receveur du Chapitre de Saint-Pierre
et d'Amélie-Pélagie Castelain, baptise a St-Pierre le 17 Mars 1767, Conseiller
Municipal en 1807, Maire de
Joseph Defosseux avait créé, a
DE FOSSEUX : de gueules a trois jumelles
d'argent.
8° Louise-Pélagie VIRNOT,
née le 14 Mars 1779, décédée
a Wazemmes, le 8 Thermidor, an II (26 Juillet 1794)
9° Louis-Joseph VIRNOT,
Banquier à Paris, né le 10 Juillet 1781,
décédé en 1829. Au partage de 1810, Louis Virnot fit avec Charles Lethierry
l'échange de terres d'un hectare et demi a Wambrechies contre quatorze hectares
de bois a Renescure, où il fit construire le château Virnot.
5 : Charles-Louis
VIRNOT de LAMISSART de Musemberg
(1737-1808)
second
fils de Dominique, Syndic de
Baptisé a St-Etienne le 13 Janvier 1737,
licencié es-lois,
Bourgeois de Lille par relief du 3 Avril 1761,
avocat au
Parlement de Flandre,
Procureur du Roi aux Eaux et Forets.
Conseiller Municipal en 1807
Trésorier de
II fit le dénombrement de deux fiefs a
Bailleul en Avril 1782, et celui du fief de Musemberg à Séquedin en Janvier
1785,
il mourut à Lille le 16 Mars 1808.
Le 2 Juin 1760, à St-Etienne, il avait épousé
Marie-Alexandrine LENGLART, fille de Nicolas-Hubert et d'Alexandrine
Carpentier,
baptisée dans cette église le 12 Janvier 1742, décédée le 30 Juin
1818, ayant eu neuf enfants :
Lamissart
Soisseval
L'hôtel Virnot de Lamissart puis Quecq d'Henriprêt, 44, rue de la Barre à Lille.
Dans l'hôtel du 44, rue de la Barre, naquirent Julia Delannoy, grand mère du Général de Gaulle, son frère Henri et sa soeur Marie-Claire.
Façades et toitures sur rue, sur cour et sur jardin (cad. HI 13) : inscription par arrêté du 1er mars 1978
1° Alexandrine-Charlotte-Joseph-Marie
VIRNOT de LAMISSART (1761-1832)
née le 28 Décembre 176r, de Charles et de Marie Lenglart, décédée le 8 Avril 1832, épousa le 18 Juin 1782, Charles-Henri DE SAVARY, Sgr DU GAVRE,
Hôtel de Savary, rue Royale, Lille
Conseiller du Roy, Trésorier de France à
1° Alexandrine-Henriette DE
SAVARY DU GAVRE, née Paroisse Ste-Catherine, le 30 Décembre 1783, décédée le 9
octobre r855, épouse de François-Alexandre QUECQ D'HENRIPRET;
2° Thérèse-Charlotte, qui suit;
VII. -- Thérèse-Charlotte DE
SAVARY DU GAVRE, née Paroisse St-Etienne, le 16 Février 1789, décédée le 10 Février
1862, avait épousé le I5 Septembre 18I3 Charles-Léopold-Marie DE
fils de Charles, Chevalier, né le 28 juillet 1753 de Charles, Chevalier, Sgr de St-Aubin et de Marie-Beatrix Moullart de Vilmarest, page du Roi Louis XVI, puis capitaine au régiment de Berry, Chevalier de St-Louis. (3), et de Jeanne-Rufine-Françoise de Bourgogne, né a Tournai, le 2 Janvier 1792, décédé a Lille, le 21 Juin 1884,
« par contrat passé devant Dclerue et Salembier, notaires à Lille, en
présence et du consentement de plusieurs parents et amis des parties, savoir,
du côté do futur, entre autres, de dame Marie-Josèphe de la Chaussée, sa tante;
de messires Louis-Charles-Félix et Alexis Aimé Warnier de Wailly, écayers, ses
cousins-germains ; de messire Antoine-Louis-Augustin Moullart de Vilmarest,
écuyer, ancien capitaine d'infanterie; de messire Pierre Moullart de Torcy,
écuyer, ancien lieutenant-colonel au service d'Espagne; de messire
François-Michel de la Chaussée, écuyer, cousins issus de germains; de messire
Joseph-François-Marie Lallart de Ribchem, ancien capitaine d'infanterie, chevalier
de l'ordre de S. Louis ; de messire Louis - JeanBaptiste Huvino de Bourghelles,
écuyer, ancien maire <lc Lille ; de messire Philippe de Bourgogne, écuyer,
le premier, oncle, et les deux derniers, cousins-germains de la mère du futur;
et du côté de Mlle, de Savary. darne Marie -Anne- Alexandrine Lenglart, veuve
de Charles-Louis Virnot de Lamissart, ancien trésorier de la ville de Lille,
son aïeule maternelle ; de demoiselle Alexandrine-Henriette de Savary, sa sœur
germaine ; de Jean-Baptiste-Gabriel-Joseph Quccq, écuyer, ancien trésorier de
France, membre du collège électoral et du conseil-général du département du
l\ord. oncle allié du côté paternel, de François-Emmanuel-Désiré Quecq, écuyer,
ancien trésorier de France, et de Marie-Jean-Charles Gennard, receveur des
domaines à Lille, oncles alliés du côté maternel. »
Ils laissent quatre enfants ; Le 19 Décembre
1° Elisabeth-Zénobie DE
né à Tournai
le 8 Février 18IO, Chevalier des Ordres de Léopold et de St-Jean de Jérusalem, décédé
a Estaimbourg le 24 Mars 1886, dont deux enfants ; Philippe de Bourgogne,
Chevalier, né à Lille le 28 Janvier 1774, entra aux pages du Roi en 1789. En
1792 il fut nomme premier page (dignité qui au bout de quatre années conférait le
grade de capitaine de cavalerie).
Il avait été de service dans les
appartements .du roi le 20 Juin 1791 mais il n’apprit la fuite de la famille
royale que le lendemain. Arrêté avec
deux de ses camarades, il fut maltraite par la populace qui voulait le pendre a
un réverbère dans la rue St-Honore, près du Palais Royal lorsqu'un escadron de
gendarmes vint l'arracher des mains des forcenés.
Au 20 Juin 1792 Philippe de
Bourgogne resta constamment près du Roi et le 10 aout il fut du petit nombre
des serviteurs et des gardes nationaux fideles qui lui firent un rempart de
leur corps. Il l'accompagna jusqu'a l'entrée de l'assemblée ou il ne fut point
admis, mais où son habit de premier page lui attira une décharge qui tua un
garde à ses cotés.
Il rejoignit l'armée des Princes,
y re9ut au nom du Roi un brevet de capitaine des Chasseurs de Calonne signe par
Monsieur et le Comte d' Artois le II septembre 1792, et prit part à la défense
de Maëstricht ce qui lui valut le titre de Bourgeois de cette ville.
DE BOURGOGNE: écartelé au 1e et
4e semés de France Ii la bordure componée d'argent et de gueules, qui est de
BOURGOGNE moderne) au 2 et 3" bande d'or et d'azur de 6 pièces a la
bordure de gueules (qui est de BOURGOGNE ancien) et sur le tout d'or au lion de
sable orne et compossé de gueules (qui est de FLANDRE). Les écartelures brisées
d'un champagne d'or a la pointe de l'écu. V.
Le Château d'estaimbourg servit de résidence secondaire aux Amédée Prouvost: "Le château
d'Estaimbourg appartenait à des descendants (par la main gauche) des ducs de
Bourgogne et était situé en Belgique dans le Hainaut, entre Pecq et Nichan. C'était
une grande construction d'aspect assez banal et noirâtre, mais de proportions
plutôt impressionnantes. Au milieu d'une pièce d'eau le bâtiment offrait des
logements tellement vastes que souvent il comptait une trentaine d'habitants,
tous très à l’aise. Chaque famille avait son quartier bien à elle.
C'était la joie des enfants les soirs d'arrivées, que ces grands corridors nus
et vides desservant les chambres. Le coté de la bibliothèque de M. de Bourgogne
était réservé à Mme Prouvost, il semblait un asile de mystère digne de
respect. II y avait l’ aile droite, quartier de M. le Chanoine de Bourgogne
dont on voyait dans les portraits du vestibule la figure jeune et rosée un peu
poupine malgré son rochet de dentelle, puis la chambre de Télémaque chère aux
collégiens à cause d'un grand dessin représentant le héros grec. Les meubles,
dont quelques-uns de prix, avaient tous un air vieillot des châteaux inhabités
depuis de longues années. La fade odeur de l’entrée recelait un peu de
désuétude, cependant, par de longues fenêtres, on avait de jolis aperçus de
campagne. Le mont de la Trinite se profilait comme une taupinière sur un grand
clé dominant la plaine et servait de baromètre ; on le trouvait bleu empanaché,
et c'était merveille de voir que le temps était toujours en rapport avec les
prévisions données par la montagne. Puis la pièce d'eau, la barque, le pont
menant au bois de sapins ou la vigne verge rosissait si fort des le mois d'aout
et flamboyait d'un rouge de feu des septembres, et les grands espaces, les
allées sombres et ombragées, vrais délices pour les promenades du matin ou les
lièvres vous barraient le passage, ou sautillaient gentiment les animaux
apprivoises. Lors des fenaisons, les grandes pelouses odorantes offraient avec
leurs meules de foin les taches de vieil argent qui tranchaient sur le vert
sombre des sapins.
Dans les parages du
potager, comment dire les appâts de ces murs couverts de pèches et ces pruniers
en plein vent qu’on balançait sans respect pour voir tomber les fruits tièdes de
soleil et juteux de leur sucre. Les petits murs, barrières et enclos variés qui
divisaient le coin du potager déjà grand comme un petit empire, permettaient
aux intrigants dévastateurs de se dérober par un bout ou par l’ autre
lorsqu’ils entendaient un pas de jardiner. On retombait alors dans le parc de
framboisiers ou dans les plates-bandes de fraisiers et on revenait au château,
l’estomac et la conscience un peu chargée mais le cœur et la tête ensoleillés
par l’ivresse de la nature. La vie à Estaimbourg était très monotone, point
n'est besoin de le dissimuler, et quoique ces souvenirs n'aient le droit
d’évoquer aucune satire, il est avéré qu'on cherchait l’ ombre du parc pour
parer aux inconvénients du soleil, puis le soleil pour se réchauffer de
la fraicheur de l’ ombre, qu'on y discutait avec un esprit charitable et plein
de douceur de I’ opportunité d'un salon au nord ou au midi, qu'on y cherchait
avec une inaltérable patience le bien -être des marmots chéris qu'il fallait
tenir un peu éloignés et qu'on emmenait de temps en temps pour ne pas trop
fatiguer les oreilles maternelles. On parlait aussi pendant les repas des
recettes culinaires les plus agréables au palais. Au moins la médisance était
éloignée de ces conversations. Le soir enfin, on s'endormait en remerciant la
Bonne Providence de tant de jodles goutées dans une paix si profonde. On ne se
plaignait cependant pas de la monotone des jours. L'influence très bien faisant
de Mme Prouvost se faisait sentir très douce à tous, grands et petits. Avec
l’âge, elle était devenue encore plus indulgente, plus peleuse si possible,
toujours souriante de ce bon sourire qui désarmait les moins bien
intentionnés. On la sentait recueille dans une profonde ferveur, et qui aurait
ose exprimer une plainte, manifester un mécontentement?
Elle se faisait toute a
tous et ne se réservait que de longues stations à l’ église si proche du
château que la grille du parc séparait seulement. L'église était, grâce à ses
soins, toujours bien tenue et ornée de fleurs. Elle était sans style avec
son porche bas, le petit cimetière a l’ entrée, et évoquait, cette petite
église de village, un sentiment attendri en contemplant la simplicité de son
architecture, I’ allure un peu barbare de son clocher, et on se répétait
volontiers cette strophe chaque fois qu'on y entrait : Salut, je te revois
encore,
Aussi pauvre, mais plus
touchante Mon clocher d'ardoise que dore La pourpre du soleil couchant Parmi
les arbres et les tuiles je vois encore se pencher son coq aux ailes immobiles
Mon vieux clocher.
A l’intérieur, les
tombeaux de la famille de Bourgogne étaient le seul document intéressant. Les
fleurs de papier ornaient la statue de Saint-Ghislain, l’orgue tremblotant
auquel il manquait la moitié des touches et des jeux, ronflait sous les doigts
du sacristain, menuisier du village. Le parfum d'encens mélange aux senteurs de
moisi, avec la sensation de fraicheur d'une cave, tout cela vous prenait à la
gorge, mais on y priait bien et les prônes de la cure étaient écoutes
sans broncher.
Mme Prouvost recevait
de temps en temps son curé et les curés des environs, elle avait un grand
respect pour les prêtres et peut-être avait demande depuis longtemps à Dieu la
faveur de donner à l’Eglise un membre de sa famille.
L'ainé de ses
petits-fils, Henri Lestienne, le tout premier de cette lignée de 27
petits-enfants qui entoura sa vieillesse, fut appelée au sacerdoce. Elle put
jouir des émotions si douces de sa première messe. Dans la sainteté d'une telle
vocation, Il remplit une trop courte carrière de bonnes ouvres de fondations
charitables et d'exercices multiples de Dévouement. Il fut prés de sa
grand-mère pour lui donner les consolations de la foi et lui fermer les yeux.
Dieu couronna cette âme
de prêtre en le ceignant de l’auréole des Saints, car il mourut au champ
d'honneur, comme aumôner militaire, en juin 1915, ayant été plus loin que son
devoir, aussi loin que son ardeur de dévouement pouvait le conduire.
Maintenant les
dernières années de Mme Prouvost sont comptées.
Elle revient à
Estaimbourg cependant tous les étés. Les soirées, par les chaleurs, se
passaient dans la grande galère d'entrée. Malgré son affaiblissement, elle
pouvait encore faire sa partie de whist avec un de ses gendres ou de ses
petits-fils. Les plus remuants sortaient jusqu'a neuf heures pour chercher des
vers luisants ou étudier la cosmographe avec un oncle complaisant, mais les
veillées se terminales tôt à cause du lever matinal pour la messe et aussi du
départ pour Roubaix d'une partie des hôtes. En 1902 l’état de Mme Prouvost devenant
alarmant, on lui recommanda le grand air et le repos d'Estaimbourg. Elle y
arriva très fatiguée a la fin de juin. Elle s'affaiblit très rapidement et
rendit son âme à Dieu le 25 juillet. L'agonale avait été longue et apparemment
douce, avec des sursauts de vêle et des phases de prostration complète. Tous
ceux qui l’approchaient étaient frappés de son aspect si calme, de son
expression d'aménité, Celle qu'on lui avait toujours connue.
L'abbé,
son petit-fils, ne la quittait pas. Le dernier soupir étant proche, il attendit
jusqu'à midi et demi pour y assister et put de suite dire la sainte Messe
dans la petite église qui avait été si souvent témoin des oraisons de sa sainte
grand-mère. Deux de ses cousins servirent, la messe, et toute la famille y
assista, cherchant à travers le passage cruel de cette terre à un monde
meilleur, la figure de celle qui entrait dans le triomphe et pouvait entendre
les paroles saintes. « Bon et fidèle serviteur, voici la récompense que je t’ai
préparée ».
Souvenirs de Madame Amédée II Prouvost, née Marie Bénat, ici au sujet de ses beaux parents:
D'UN
SIECLE A L'AUTRE DE BRETAGNE EN FLANDRE, SOUVENIRS
D'UNE GRAND'MERE
Présentés par son petit fils Jacques Toulemonde Roubaix, 1970-1971
B Jean, né à Tournay, le 16 Avril
1843, vicaire à
2° Aurélie-Caroline-Clémence, née
le 28 Juin 1822, décédée le 1er Janvier 1874, bienfaitrice de l'Ordre des
religieuses Auxiliatrices des âmes du Purgatoire (A cet ordre, fonde-par Eugénie
Smet, Aurélie de
3° Charles-Désiré-Henri, qui
suivra ;
4° Clémentine-Eugénie, née le 23
Mai 1831, alliée le 14 Octobre
VIII. - Charles-Désiré-Henri DE
1° Antoinette-Marie-Charlotte-
Yvonne, née en 1857, décédée au château de
2° Daniel-Charles-Marie, ne le 10
Mai 186I, attaché d’Ambassade.
3° Aurèlie-Félicie-Marie-Thérèse,
née le 11. Novembre 1863, mariée 1° Juin 1888, à Paul-Marie-Joseph-Adolphe
COLLINET, vicomte de
4° Eugénie, morte en bas-âge.
2° Charlotte-Joseph VIRNOT de LAMISSART
(1764-1812),
baptisée le 21 Septembre 1764, décédée Ie 10 Novembre 1812, qui épousa le 13 Juin 1786 François-Emmanuel-Désiré QUECQ, Sgr d'HENRIPRET,
fils cadet de
Jean-Baptiste-François, Sgr de la Cherye et de Marie-Jeanne le Thierry, né le 6
Décembre 1756, baptise le 7, Paroisse de
1° François-Alexandre, qui suit;
3° Gabriel-Marie, né Paroisse St-André, le 19
Juin 1790, décédé le 23 Novembre suivant ; 4° Hyacinthe-Gabriel, né à Bailleul
le 23 Octobre 1793, décédé en Juillet 1794 5° Charlotte-Désirée-Joseph, née a
Bailleul le 28 Février 1795, présentée le lendemain a
VI. - François-Alexandre QUECQ
D'HENRIPRET,
fils ainé de François-Emmanuel-Désiré, et
de Charlotte Virnot de
Lamissart, ne et baptise le 23 Mai 1787, Paroisse St André,
épousa a minuit le
17 Octobre 1815 en l'église Ste-Catherine Alexandrine-Henriette
DE SAVARY, sa cousine germaine maternelle, née le
29/12/1783 de Charles Henri, Sgr du Gâvre, Trésorier de
France, Conseiller à la Gouvernance de Lille en 1774, et de
Alexandrine-Charlotte-Joseph-Marie Virnot de la Missart. Administrateur
des hospices et secours public de la ville de Lille, Conseiller
municipal en 1807, il mourut le 15 mars 1841 et fut inhumé
à Wazemmes.
Alexandrine-Henriette de Savary décéda le 6 Octobre 1855 ;
elle avait eu quatre enfants :
1° Agathe-Alexandrine, qui suit; 2° Charles-Arthur, 3°
Adeline-Amélie-Laure-Marie-Thérèse, née Paroisse Ste-Catherine le 24 Juin 1822.
Parrain: Henri Quecq, son oncle paternel; Marraine : Marie-Thérèse-Joseph de
Savary, Dame de Sevelingue, sa grand-tante. Le 6 Septembre 1853, elle épousa Auguste-Joseph
DE FRANCE de HELICAN (d'azur a la fasce d'or accompagnée en chef d'une fleur de
lis d'argent, et en pointe d'un coq du même), né à St-Omer, le 23 Septembre
1822 de Paul-Charles, et de Marie Alexandrine Boudry et mourut au château de
Lumbres, près St-Omer, le 26 Octobre suivant, empoisonnée, dit-on, par un verre
d'eau qu'un domestique jaloux destinait a. une femme de chambre favorite. Auguste de France mourut le 24 Septembre 1871.
4° Gustave-Lucien, qui suivra.
VII. - Agathe-Alexandrine QUECQ D'HENRIPRET, née le I5 Juillet
1816, présentée le 16 à
2° Emma, épouse de Melchior de Madre de Norguet (voir plus
loin). 3° Camille3) et de Louise-Marie-Thérèse Van der Helle de Perdekerchof, décédé
à Lille le 16 Avril 1894.
Agathe Quecq mourut le 23 Janvier 1887, ayant eu quatre
enfants :
1° Roland-Alexandre DE VICQ, né le 30 Septembre 1846,
baptisé Paroisse Ste-Catherine. Parrain : Roland de Vicq, grand’ père paternel;
Marraine: Alexandrine-Henriette de Savary d'Henriprêt, grand’mère maternelle.
Ordonné prêtre a Paris en l'Eglise St-Sulpice, le 25 Décembre
2° Elise-Adeline-Charlotte, qui suivra;
3° René-Marie-Jules, ne Ie 10 Janvier 1850, Paroisse St-Etienne.
Parrain : Jules de Vicq, son oncle paternel. Marraine: Adeline Quecq d'Henripret,
sa tante maternelle, décédé en 1861;
4° Fernand-Paul, né le 17 Octobre 1852. Parrain : Gustave
Quecq d' Henripret, son oncle maternel. Marraine: Palmyre Taverne de Montdhiver
(Fille de François-Nicolas-Edmond négociant à Dunkerque en 1771, petite fille
de Jacques-Nicolas et d' Anna Coppens, petite nièce de Jean Bart, Palmyre
Taverne de Monthiver fut veuve en premières noces de Ferdinand Carrion, Vte de
Nisas ; elle épousa le 29 Mars 1840 Jules-Roland de Vicq, fut.la bienfaitrice
de l’église St-André, qui lui doit son clocher, et mourut à Lille 26 Février
1891, sa tante paternelle par alliance.
Fernand de Vicq épousa le 12 Avril 1883 Denyse Joseph
SCHERER DE SCHERBOURG, née le 29 Décembre 1856 de Emile-François-Philippe, et
de Adelaïde-Marie d'Hespel de Flencques, et mourut sans postérité en Octobre
1920. Denyse Scherer, petite-fille de Louis-Alexandre, et de
Rosalie de Surmont de Bersee et petite-niece de Eubert Scherer de Vendeville.
IX. Elise-Adeline-Cha1'lotte DE VICQ, née le 17 Juillet 1848,
baptisée Paroisse Ste-Catherine. Parrain: Arthur Quecq d'Henripret, son oncle;
Marraine: Louise-Marie-Thérèse Van der Helle, sa grand’mère paternelle, épousa
le 29 juillet 1873 Albert-Charles-Louis MOULLART (d'or au lion de vair armé et
lampassé de gueules. Tenants : deux sauvages portant la bannière de l'écu. Voir
la généalogie de cette famille dans CARPENNTIER. Histoire du Cambrésis, MORERI,
2° Camille-Celine-Marie, née a Lille le II Novembre 1875 épouse
de Raoul DE ROSNY dont deux enfants :a) Emmanuel DE ROSNY ; b) Antoine.
le même jour a
Gustave Quecq, né Paroisse Sainte Catherine le 14 avril 1828,
présenté à la maison commune et baptisé le 21 avril; parrain : Jean
Baptiste Quecq d’Henriprêt, son oncle ; Marraine: Henriette-
Thérèse-Gabrielle Quecq, cousine germaine de son père. Il épousa le 17
Septembre 1865 en l'Eglise de
2° Henri-Melchior QUECQ D'HENRIPRET, à Lille le I5 juillet 1872,
épousa le 28 Aout I900 au Château de Marchin (Belgique) Cécile-Marie-Isabelle-
Ghislaine, comtesse de ROBIANO (d'argent au chef d'azur émanché de trois
pointes et charge de trois fleurs de lis d'or. Cette famille était établie a.
Milan des le X° siècle ; au Congres d' Anvers (1626) Balthazar de Robiano,
trésorier général des finances, était le Ministre plénipotentiaire des
Archiducs.), Née a Bruxelles le 3 Décembre 1878 d'Alphonse, et de
Clémentine Pycke de Peteghem dont il eut quatre enfants :
1° Raphael, né à
VI. - Jean-Baptiste-Lucien-Marie QUECQ D'HENRIPRET, septième
enfant de Francois-Emmanuel-Désiré, Chevalier, et de Charlotte- Joseph Virnot
de Lamissart, ne a Lille le 27 frimaire an VIII (17 Décembre 1799) enregistre
ledit jour a
Lucien Quecq était juge honoraire au Tribunal de Ire instance de
Cambrai lorsqu'il mourut Ie 26 Juillet 1887, laissant une fille unique, qui
suit:
VII. - Laurence QUECQ D'HENRIPRET, née à Cambrai le 21 Mars
1840, baptisée a
Le baron Paul d'Haubersart était secrétaire de l'Ambassade de
France a Rome, chevalier de
1° Marthe-Marie, d'HAUBERSART, née le 5 Septembre 1866, alliée à
Cambrai le 12 Janvier
A°- Guillaume-Antonin-Joseph-Ghislain, Baron des ROTOURS, né à
Cambrai le 1er Juillet 1888, Député du Nord, épousa le 6 Mars 1912 Elisabeth de
FRANQUEVILLE (de gueules au chef d'or), née a Paris le 9 Février 1888 du Comte
Roger de Franqueville, et de Marie de Mun, dont sont issus :
1° Jacques-Gabriel-Joseph, né à Avelin (Nord), le 17 Mars 1913 ;
2° Laurence-Antoinette-Marie, née à Paris le 5 Mai 1916.
B°- Robert-Marie-Piat des ROTOURS (d'azur à trois besants
d'argent), né à Avelin, le 19 Juillet 1891, épousa le 13 Octobre 1926 Claire
Jeanne POTIER DE COURCY (de gueules a la fasce d'argent, accompagnée de trois
croisettes du même), fille du Vicomte Jean et de
Blason des Rotours, Quecq d'Henripret Château d'Avelin, Alliances Prouvost-Virnot, d'Haubersart des Rotours
3° Urbain-Louis-Joseph,
baptisé
le 29 Décembre 1765, décédé le 21 Novembre 1767;
4° Pierre-Alexandre,
baptise paroisse Ste-Catherine, le 28 Juillet
1769, décédé le 16 Octobre 1772;
5° Hubert,
baptise
le 14 Novembre 1770, décédé le 16 Mai 1777 ;
6° Rose-Marie VIRNOT de LAMISSART (1772-1851)
7° Jean-Chrysostome-Joseph VIRNOT de
LAMISSART,
né le 1er Juillet 1774, décédé en bas âge;
8° Catherine-Sophie VIRNOT de LAMISSART,
ci-dessus
né le 23 Novembre 1779, décédé le 20 septembre 1837; en Prairial an X (3I mai 1802), épouse Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le 30 Mai 1819, 44 ans, fille de Jean Baptiste Prouvost, négociant et Marie-Magdelaine Isabelle Joseph Baillant, dont un fils Urbain-Léon PROUVOST, né le 29 Fructidor, an XII (16 Septembre 1804), décédé le 26 Vendémiaire 15/12/04.
le 11 Prairial an X (3I
Jehan PROUVOST, né à
Roubaix vers 1545, décédé à Wasquehal, époux d’Antoinette LEBLAN |
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Pierre PROUVOST, laboureur à Wasquehal et peigneur de sayette, né
vers 1590. Certaines sources le disent décédé le 7/12/1623 à Wasquehal, mais
cela est incompatible avec la date de naissance de son fils. Il épouse Marguerite
des TOMBES (Rentes héritières 2BXI 09C 1456 du 14/06/1623 er 2BXI 08B 956 du
15/03/1617) |
Guillaume PROUVOST ca 1580- |
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Pierre PROUVOST, né vers 1621, décédé le 19 février 1697 - Roubaix
(Nord)épouse à Lille, le 20/12/1651, Philippotte de LESPIERRE, née à Croix le
14/12/1628, décédée à Roubaix en1709, fille de Jacques (v1600-+19/11/1639) et
de Marguerite FLAMENG (vers 1600, décédée le 17/04/1646). Jacques est fils de
Daniel DELESPIERRE, Seigneur de Wassegnies ca 1560-/1614Pierre et Philipotte
eurent 10 enfants de 1652 à 1664. |
Pierre PROUVOST 1606-1681 |
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Guillaume PROUVOST né le 03/03/1660, époux par contrat du 18/01/1690
à Lille (Tab 201/03) de Jeanne DUBOIS (fille de Jean °v1635 et de Jeanne d'ILLIES),
née St André vers 1665, dont au moins 6 enfants nés à Wasquehal ql de 1692 à
1704, |
Pierre PROUVOST, Echevin de Wasquehal
1648-1691 épouse |
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Marguerite de Lespaul |
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Robert Joseph PROUVOST né à
Wasquehal le 30/04/1699, malade le 17/02/1744, épouse à Mouvaux, le 04/05/1738, Marie Anne Joseph FLORIN, dont
3 enfants connus |
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Jean Baptiste PROUVOST bourgeois
de Lille par achat du 17/05/1776, épouse Marie Madeleine Isabelle BAILLIANT, née à
La Madeleine vers 1747, (fille de Jacques et de Marie Madeleine MONFROY),
décédée à Wasquehal le 17/02/1744, demeurant à Marcq. |
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Jean
Baptiste Joseph PROUVOST 1765-1797; épouse Rose Marie
VIRNOT de LAMISSART ;
sa
soeur Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le
30/05/1819, épouse Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART ,
23/11/1779- 20/09/1837 |
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Hôtel Virnot de
Lamissart (Prouvost), 52, façade de
l’Esplanade (angle rue de Jemmapes) Lille
Une onirique vue du grand Jean Pattou
Documents P.H. Guermonprez
A propos de l'hôtel Virnot de Lamissart, 52, façade de l'Esplanade, en janvier 1838, Barthélemy Delespaul, dit Delespaul Aîné, propriétaire
avec son frère de la filature de lin Delespaul & Delespaul, maire adjoint
de Lille, bienfaiteur des Hospices de Lille, Une rue de Lille portera son nom. 1805
– Lille-2 octobre 1854 4 à 49 ans, fils de Barthélémy
Delespaul 1778-1813 et Henriette
Julie Françoise Pollet, achète aux héritiers de
Monsieur Virnot-Delamyssart, moyennant 91.720 francs, une belle maison avec
atelier adjacent, située 73 rue de
Jemmapes à Lille (actuellement 52, façade de l'esplanade à Lille), succession de Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART, 9° enfant de Charles-Louis.
Il y a eu quatre
alliances entre les Virnot et les Prouvost : deux au XVIII°, deux au XX°
siècle :
Rose-Marie VIRNOT
de LAMISSART (1772-1851) épouse de Jean-Baptiste PROUVOST
Louis-Urbain VIRNOT
de LAMISSART (1779- 1837), épouse Aimée-Joseph
PROUVOST,
Au XX° siècle, Marthe
VIRNOT épouse Georges PROUVOST
Brigitte VIRNOT épouse Christian PROUVOST
________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________Quelques figures dans la descendance d'Alexandrine
Charlotte Virnot
Alexandrine
Charlotte Virnot, née le 28 décembre 1761,
Lille (59), décédée le 8 avril 1832,
Lille (59) (70 ans). Mariée le 26 juin 1782,
Lille, avec Charles Henry
de Savary, seigneur du
Gâvre, né le 8 juillet 1749,
Lille (59), décédé le 25 juillet 1810,
Lille (59) (61 ans), trésorier de France, conseiller à
la Gouvernance de Lille,
Fille
Alexandrine
Henriette de Savary, née
en 1783, baptisée le 29 décembre 1783,
Lille (59) Ste Catherine, décédée le 6 octobre 1855
(72 ans). Mariée le 17 octobre 1815,
Lille, avec François
Alexandre Quecq d'Henripret, né le 23 juillet 1787,
Lille, Nord, décédé le 15 mars 1841,
Lille, Nord, inhumé, Wazemmes, Nord (53 ans),
administrateur des secours publics et des hospices de Lille, conseiller
municipal de Lille,
Petits enfants
Agathe
Alexandrine Quecq d'Henripret, née le 15 juillet 1816,
Lille, Nord, décédée le 23 janvier 1887,
Lille, Nord (70 ans).Mariée le 15 juin 1845,
Lille, Nord, avec Camille de
Vicq, né le 30 mars 1815,
Lille, décédé le 10 avril 1894,
Lille (79 ans), marguillier de Ste-Catherine à Lille,
Charles
Arthur Quecq d'Henripret, né le 20 juin 1818,
Lille , décédé le 25 juillet 1902,
Lille , inhumé, Bondues (84 ans).
Marié le 30 août 1866,
Leignon, Belgique, avec Mathilde van
Eyll, née le 23 septembre 1827,
Malines, décédée le 17 février 1914,
Lille, inhumée, Bondues (86 ans),
Arrière
petits enfants
Roland
Alexandre de Vicq, né le 30 septembre 1846,
Lille, Nord, décédé le 1er août 1914,
Bonsecours, Belgique (67 ans), prêtre, chanoine de
Meaux.
Elise de Vicq, née le 17 juillet 1848,
Lille, décédée le 27 février 1902,Nielles-lès-Ardres
(53 ans).
Mariée le 29 juillet 1873,
Lille, avec Albert
Moullart de Vilmarest, né le 11 septembre 1840,
Ecuires,
Marie Quecq
d'Henripret, née le 9 mai 1868,
Lille , décédée le 27 octobre 1945,
château de l'Abbaye, Witternesse (Pas-de-Calais) (77 ans). Mariée le 27 mai 1891,
Lille , avec Mizaël Le
Mesre de Pas, né le 21 avril 1866,
Gand (Belgique), décédé le 26 février 1941,
Beauvoir (Loir-et-Cher) (74 ans),
Louise Marie
Quecq d'Henripret, née le 11 février 1870,
Lille, Nord. Mariée le 11 février 1890,
Lille, Nord, avec Étienne de
Girod de Resnes, né le 10 février 1855,
Beaumetz-les-Loges, officier de cavalerie, capitaine de
réserve au 5ème régiment de Dragons en 1890 (fils adoptif: Jean de
Guillebon de Resnes 1899-1963).
Henri Quecq
d'Henripret, né le 15 juillet 1872,
Lille, décédé. Marié le 28 août 1900,
château de Marchin, Belgique, avec Cécile de
Robiano, née le 3 décembre 1878,
Bruxelles, Belgique, décédée le 15 mars 1921
(42 ans),
4° génération
Germaine Le
Mesre de Pas, née le 13 août 1893,
château, Audenhove (Belgique), décédée le 5 septembre 1975,
château, Béhencourt (Somme) (82 ans). Mariée le 29 novembre 1921,
Paris (75) - 8e arrondissement, avec Hubert Labbé
de Montais, né le 23 avril 1897,
château de Beauvoir, Saint-Jean-Froidmentel (Loir-et-Cher), décédé le 3 août 1943,
château de Beauvoir, Saint-Jean-Froidmentel (Loir-et-Cher) (46 ans),
Jean Le Mesre
de Pas, né le 16 juin 1896,
château, Audenhove (Belgique), décédé le 9 décembre 1939,
Angers (Maine-et-Loire), inhumé, Lille (43 ans).
André Le
Mesre de Pas, né le 8 octobre 1900,
château de BasOha, Bas-Oha, Belgique, décédé le 8 octobre 1961,
Tours, Indre-et-Loire (61 ans). Marié le 27 novembre 1929,
Lille, Nord, avec Gisèle Quecq
d'Henripret, née le 10 décembre 1909,
Lille, Nord, décédée le 17 juillet 1971,
Tours (61 ans),
Raphaël Quecq
d'Henripret, né le 12 octobre 1901,
Labuissière, décédé le 11 mars 1965,
Liège (63 ans). Marié le 20 décembre 1923,
Lovendegem, Flandre-Orientale, avec Simone Dons
de Lovendeghem, née le 9 avril 1901,
Lovendegem, Flandre-Orientale, décédée le 22 février 1964,
Gand (62 ans),
Gisèle Quecq
d'Henripret, née le 10 décembre 1909,
Lille, Nord, décédée le 17 juillet 1971,
Tours (61 ans). Mariée le 27 novembre 1929,
Lille, Nord, avec André Le
Mesre de Pas, né le 8 octobre 1900,
château de Bas-Oha, Bas-Oha, Belgique, décédé le 8 octobre 1961,
Tours, Indre-et-Loire (61 ans),
Antoinette Le
Mesre de Pas, née le 4 mai 1892,
château de BasOha, Bas-Oha (Belgique), décédée le 6 mai 1986,
château de Sury, St Jean aux Amognes (Nièvre) (94 ans). Mariée le 16 décembre 1920,
Paris, avec Henri Milliet
de Faverges et de Challes, marquis de
Faverges et de Challes
(9e, 1909), marquis
d'Arvillars (10e, 1909), né le 27 mai 1888,
château de Sury, Saint Jean aux Amognes (Nièvre), décédé le 9 février 1976,
château de Sury, Saint Jean aux Amognes (Nièvre), inhumé, Saint Jean aux
Amognes (Nièvre) (87 ans), maire de St Jean aux Amognes, ingénieur agronome,
officier de réserve,
5° génération
Guy Milliet
de Faverges et de Challes, marquis de
Faverges et de Challes
(10e, 1976), marquis
d'Arvillars (11e, 1976), né le 30 septembre 1921,
Nevers (Nièvre), décédé le 27 mai 1991,
château de Sury, Saint-Jean-aux-Amognes (Nièvre)
(69 ans), ingénieur agricole (ESA Angers). Marié le 28 septembre 1946,
Saint-Valéry-sur-Somme, 80, avec Isabelle de
Colnet,
Amédée
Milliet, comte de
Faverges et de Challes, né le 25 février 1923,
Nevers, Nièvre, décédé le 4 janvier 2002,
Bourges, Cher (78 ans), ingénieur du Génie Rural
(filleule: Florence de Feuilhade
de Chauvin 1964-). Marié le 2 octobre 1947,
Sainte-Solange, Cher, avec Marie-Henriette
de Bengy-Puyvallée, née le 27 octobre 1923,
Bourges, Cher, décédée le 19 novembre 1987,
Bourges, Cher (64 ans).
Élisabeth
Milliet de Faverges et de Challes, née le 10 février 1927,
château de Sury, Saint Jean aux Amognes (Nièvre). Mariée le 6 août 1947,
Saint Jean aux Amognes (Nièvre), avec Patrice de
Feuilhade de Chauvin, né le 20 mars 1920,
Marseille (Bouches du Rhône), décédé le 2 novembre 1995,
château du Bouilh, Saint-André de Cubzac (Gironde) (75
ans), propriétaire du château du Bouilh, ingénieur
agricole.
Yvonne Labbé
de Montais, née le 5 novembre 1922,
Saint-Omer, 62, décédée le 28 février 2012
(89 ans). Mariée le 17 juillet 1948,
Lille, 59, avec Charles-Bernard
du Cauzé de Nazelle, né le 30 janvier 1919,
Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise), décédé en 2002, château de
Béhencourt, Béhencourt (Somme) (83 ans), ingénieur des
Eaux et Forêts.
Philippe
Quecq d'Henripret, né le 25 mars 1925,
Gand, décédé le 20 mai 2013,
Ixelles, inhumé le 24 mai 2013,
Lovendegem, Flandre-Orientale (88 ans). Marié avec Jacqueline
van Acker, décédée avant 2001.
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Quelques figures dans la descendance de Charlotte
Joseph Virnot
Jusqu'à la 5e génération.
Charlotte
Joseph Virnot, née le 21 septembre 1764,
Lille, Nord, baptisée le 21 septembre 1764,
Lille, Nord, décédée le 10 novembre 1812,
Lille (59) (48 ans). Mariée le 13 juin 1786,
chapelle des Dominicains de Sainte-Catherine, Lille, Nord, avec François
Emmanuel Désiré Quecq, seigneur
d'Henripret, né le 6 décembre 1756,
Lille, Nord, décédé le 14 août 1838,
Lille, Nord (81 ans), trésorier du Roi, général des
finances, garde-scel à la généralité de Lille,
Enfants
François
Alexandre Quecq d'Henripret, né le 23 juillet 1787,
Lille, Nord, décédé le 15 mars 1841,
Lille, Nord, inhumé, Wazemmes, Nord (53 ans), administrateur
des secours publics et des hospices de Lille, conseiller municipal de Lille.
Marié le 17 octobre 1815,
Lille, avec Alexandrine
Henriette de Savary, née en 1783, baptisée le 29 décembre 1783,
Lille (59) Ste Catherine, décédée le 6 octobre 1855
(72 ans),
Charles Henri
Quecq, né le 13 novembre 1788,
Lille, Nord, décédé le 4 avril 1827,
Lille, Nord (38 ans), conseiller municipal de Lille et
adjoint de 1821 à 1827, receveur des domaines.
Catherine Virginie Quecq, née en 1797, Lille, Nord,
décédée le 7 février 1867, Lille, Nord (à l'âge de 70 ans).
Lucien Quecq
d'Henripret, né le 18 décembre 1799,
Lille, Nord, décédé le 26 juillet 1887,
Cambrai, Nord (87 ans), juge au Tribunal de Première
Instance de Cambrai. Marié le 17 septembre 1827,
Cambrai (59), avec Claudine
Cécile Louise de Saint-Léger, née le 5 mars 1811,
Cambrai (59), décédée,
Petits enfants
Agathe
Alexandrine Quecq d'Henripret, née le 15 juillet 1816,
Lille, Nord, décédée le 23 janvier 1887,
Lille, Nord (70 ans). Mariée le 15 juin 1845,
Lille, Nord, avec Camille de
Vicq, né le 30 mars 1815,
Lille, décédé le 10 avril 1894,
Lille (79 ans), marguillier de Ste-Catherine à Lille,
Laurence
Quecq d'Henripret, née le 21 mars 1840,
Cambrai . Mariée le 8 septembre 1863
avec Paul,
baron
d'Haubersart, né le 12 juillet 1833,
Douai , décédé le 20 mai 1868,
Paris, inhumé, Cambrai (34 ans), secrétaire d'ambassade,
Arrières
petits enfants
Roland
Alexandre de Vicq, né le 30 septembre 1846,
Lille, Nord, décédé le 1er août 1914,
Bonsecours, Belgique (67 ans), prêtre, chanoine de
Meaux.
Louise Marie
Quecq d'Henripret, née le 11 février 1870,
Lille, Nord.
Mariée le 11 février 1890,
Lille, Nord, avec Étienne de
Girod de Resnes, né le 10 février 1855,
Beaumetz-les-Loges, officier de cavalerie, capitaine de
réserve au 5ème régiment de Dragons en 1890 (fils adoptif: Jean de
Guillebon de Resnes 1899-1963).
4° génération
Antoinette Le
Mesre de Pas, née le 4 mai 1892,
château de Bas-Oha, Bas-Oha (Belgique), décédée le 6 mai 1986,
château de Sury, St Jean aux Amognes (Nièvre) (94 ans). Mariée le 16 décembre 1920,
Paris, avec Henri Milliet
de Faverges et de Challes, marquis de
Faverges et de Challes
(9e, 1909), marquis
d'Arvillars (10e, 1909), né le 27 mai 1888,
château de Sury, Saint Jean aux Amognes (Nièvre), décédé le 9 février 1976,
château de Sury, Saint Jean aux Amognes (Nièvre), inhumé, Saint Jean aux
Amognes (Nièvre) (87 ans), maire de St Jean aux
Amognes, ingénieur agronome, officier de réserve,
Guillaume, baron des
Rotours (4e), né le 1er août 1888,
Cambrai , décédé le 4 août 1970,
château du Nozet, Pouilly-sur-Loire (Nièvre),
inhumé, Avelin (82 ans), avocat, capitaine d'infanterie,
conseiller général du Nord
(1937), député du Nord (1919-1935), sénateur du
Nord (1935-1941), maire
d'Avelines (1919). Marié le 6 mars 1912,
Paris VII, avec Élisabeth de
Francqueville, née le 9 février 1888,
Paris VIII, décédée le 15 mai 1964,
Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), inhumée, Avelin (76 ans) (mariage civil :
ou 17e arrondissement ?; mariage religieux célébré le 07.03.1912 à Paris -
75),
Robert des
Rotours, né le 19 juillet 1891,
Château d'Avelin, décédé le 7 novembre 1980,
Viroflay (Yvelines) (89 ans), sinologue. Marié le 13 octobre 1926,
Paris 8è, avec Claire Potier
de Courcy, née le 8 mars 1906,
Le Mans (Sarthe), décédée en 1996, Versailles (Yvelines) (90 ans),
5° génération
Guy Milliet
de Faverges et de Challes, marquis de
Faverges et de Challes
(10e, 1976), marquis
d'Arvillars (11e, 1976), né le 30 septembre 1921,
Nevers (Nièvre), décédé le 27 mai 1991,
château de Sury, Saint-Jean-aux-Amognes (Nièvre) (69 ans), ingénieur agricole (ESA Angers). Marié le 28 septembre 1946,
Saint-Valéry-sur-Somme, 80, avec Isabelle de
Colnet, née le 26 janvier 1923,
Villers-Chatel, Pas-de-Calais, décédée le 21 février 2001,
Nevers, Nièvre (78 ans).
Amédée
Milliet, comte de Faverges
et de Challes, né le 25 février 1923,
Nevers, Nièvre, décédé le 4 janvier 2002,
Bourges, Cher (78 ans), ingénieur du Génie Rural
(filleule: Florence de
Feuilhade de Chauvin 1964-).
Marié le 2 octobre 1947,
Sainte-Solange, Cher, avec Marie-Henriette
de Bengy-Puyvallée,
avec Patrice de
Feuilhade de Chauvin, né le 20 mars 1920,
Marseille (Bouches du Rhône), décédé le 2 novembre 1995,
château du Bouilh, Saint-André de Cubzac (Gironde) (75 ans), propriétaire du
château du Bouilh, ingénieur agricole.
Yvonne Labbé
de Montais, née le 5 novembre 1922,
Saint-Omer, 62, décédée le 28 février 2012
(89 ans). Mariée le 17 juillet 1948,
Lille, 59, avec Charles-Bernard
du Cauzé de Nazelle, né le 30 janvier 1919,
Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise), décédé en 2002, château de
Béhencourt, Béhencourt (Somme) (83 ans), ingénieur des
Eaux et Forêts.
Jacques, baron des
Rotours (5e), né le 17 mars 1913,
Avelin , décédé le 4 septembre 1994,
Avelin , inhumé, Avelin (81 ans).
Laurence des
Rotours, née le 5 mai 1916,
Paris. Mariée le 18 avril 1939,
Paris, avec Christian de
Ladoucette, né le 12 mai 1912,
décédé le 8 septembre 1955,
Avelin (43 ans).
Alix des
Rotours, née le 17 décembre 1927,
Paris. Mariée le 20 juillet 1956,
Viroflay, 78, avec Gaëtan
Moullart de Vilmarest, né le 17 juillet 1917,
Paris, décédé le 2 janvier 1996
(78 ans), colonel.
________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
La descendance de Charles Louis Virnot de Lamissart comprend
les familles :
6° Dominique-François VIRNOT (1773-1833)
baptisé à l’ église Saint Etienne le 3 octobre
1773, décédé à Lille, paroisse de La Madeleine, le 2 juillet 1833,
épouse le 20 prairial an VIII de Catherine-Sophie
Virnot de Lamissart, baptisée en l'église Sainte Catherine Ie 15 janvier
1777, nièce d'Urbain Dominique, fille de Charles-Louis et Marie Alexandrine
Lenglart.
Il vivaient dans l'hôtel de
7° Victor- Dominique Virnot (1803-1868)
Epouse Adéle-Catherine Le Thierry
(1817-), fille d’Urbain Le Thierry, née en1790, Membre du Conseil d'Arrondissement, de
Hotel Virnot depuis le XVII°, place Saint Martin à Lille reconstruit vers 1772 Adéle-Catherine Le Thierry Hôtel Cuvelier puis Virnot, rue de Gand à Lille
L’église du faubourg Saint-Maurice a été construite
en 1883, sur un terrain donné par M. Victor-Dominique Virnot, et d'après les
plans de M. Leroy. Elle fut érigée en succursale le 28 janvier 1860, et ouverte
au culte le 21 février suivant. En 1878, l’église fut considérablement
agrandie, suivant les plans de M. Batteur. Le clocher fut élevé en 1887.
Petite cloche. Marie- Claire-Pirminia. Parrain,
M. Dominique Virnot ; marraine, Lenglart.
1875. — Moyenne cloche. In honore sancti Angeli
custodis et sancti Joseph, ego, Angela Garolina Adela Joseph, patronum habens
Garolum Barrois, matrinam vero Adelam Barrois, vox sum quotidiana Dei, parochianis
crebro personnans: Porro unum est necessarium. A. M. D. G. Anno MDGGGLXXV.
Petite cloche. Marie-Claire-Pirminia. Parrain, M.
Dominique Virnot ; marraine, Lenglart.
IV. 1875. — Moyenne cloche. In honore sancti
Angeli custodis et sancti Joseph, ego, Angela Garolina Adela Joseph, patronum
habens Garolum Barrois, matrinam vero Adelam Barrois, yox sum quotidiana Dei,
parochianis crebro personnans: Porro unum est necessarium. A. M. D. G. Anno MDGGGLXXV.
Cousins germains de Victor Dominique Virnot Base Roglo • Du côté de Dominique François Virnot: o Enfants de Marie Alexandrine Joseph Virnot: Marguerite Alexandrine Barrois 1788-1865 & Charles Joseph Delebecque 1774-1810 Henri Barrois 1790-1870 & Adélaïde Le Thierry 1802-1833 Henri Barrois 1790-1870 & Félicie Virnot 1817-1886 Théodore Barrois 1792-1851 & Catherine Henriette Demesmay 1806-1872 Julie Marie Barrois 1795-1864 & Adolphe Joseph Le Thierry 1795-1863 Apolline Zoé Barrois 1795-1883 & Amédée Copineau 1798 François Alexandre Barrois 1801-1868 & Clotilde Marie Virnot 1801-1868 o Enfants de Catherine Charlotte Virnot: Urbain Charles Le Thierry 1790-1868 Jules Désiré Le Thierry 1791-1834 & Apolline Barrois Adolphe Joseph Le Thierry 1795-1863 & Julie Marie Barrois 1795-1864 Lucien Marie Le Thierry d'Ennequin 1799-1883 & Prudence Delebecque 1808-1868 Adélaïde Le Thierry 1802-1833 & Henri Barrois 1790-1870 Dominique Alix Le Thierry 1807-1878 Léon François Le Thierry 1808-1847 o Enfants de Pierre Urbain Virnot: Félicie Virnot 1817-1886 & Henri Barrois 1790-1870 • Du côté de Catherine Sophie Virnot: o Enfants d'Alexandrine Charlotte Virnot: Alexandrine Henriette de Savary 1783-1855 & François Alexandre Quecq d'Henripret 1787-1841 o Enfants de Charlotte Joseph Virnot: François Alexandre Quecq d'Henripret 1787-1841 & Alexandrine Henriette de Savary 1783-1855 Charles Henri Quecq 1788-1827 Gabriel Marie Quecq 1790-1790 Hyacinthe Gabriel Quecq 1793-1794 Charlotte Désirée Joseph Quecq 1795-1812 Edouard Emmanuel Quecq 1796-1796 Catherine Virginie Quecq 1797-1867 Lucien Quecq d'Henripret 1799-1887 & Claudine Cécile Louise de Saint-Léger 1811 Total: 23 personnes. Cousins issus de germains de Victor Dominique Virnot • Du côté de Urbain Dominique Virnot: o Enfants d'Alexandrine Charlotte Virnot: Alexandrine Henriette de Savary 1783-1855 & François Alexandre Quecq d'Henripret 1787-1841 o Enfants de Charlotte Joseph Virnot: François Alexandre Quecq d'Henripret 1787-1841 & Alexandrine Henriette de Savary 1783-1855 Charles Henri Quecq 1788-1827 Gabriel Marie Quecq 1790-1790 Hyacinthe Gabriel Quecq 1793-1794 Charlotte Désirée Joseph Quecq 1795-1812 Edouard Emmanuel Quecq 1796-1796 Catherine Virginie Quecq 1797-1867 Lucien Quecq d'Henripret 1799-1887 & Claudine Cécile Louise de Saint-Léger 1811 o Enfants de Catherine Sophie Virnot: Clotilde Marie Virnot 1801-1868 & François Alexandre Barrois 1801-1868 Alfred Charles Virnot 1805-1853 & Adèle Sophie Jonglez 1828-1880 Catherine Claire Virnot 1806-1868 & Louis Emile Charles Félix Faure 1798-1879 • Du côté de Catherine Joseph Charlotte Lenglart: o Enfants de Philippe Henri Lenglart: Charles Louis Lenglart 1815-1815 Claire Cécile Lenglart 1821-1912 Jules Charles Lenglart 1824-1901 & Nelly Aimée Tripier 1827-1905 Auguste Henri Lenglart 1826-1907 & Claire Henriette Barrois 1828-1908 o Enfants d'Alexandrine Charlotte Virnot: Alexandrine Henriette de Savary 1783-1855 & François Alexandre Quecq d'Henripret 1787-1841 |
o Enfants de Charlotte Joseph Virnot: François Alexandre Quecq d'Henripret 1787-1841 & Alexandrine Henriette de Savary 1783-1855 Charles Henri Quecq 1788-1827 Gabriel Marie Quecq 1790-1790 Hyacinthe Gabriel Quecq 1793-1794 Charlotte Désirée Joseph Quecq 1795-1812 Edouard Emmanuel Quecq 1796-1796 Catherine Virginie Quecq 1797-1867 Lucien Quecq d'Henripret 1799-1887 & Claudine Cécile Louise de Saint-Léger 1811 o Enfants de Catherine Sophie Virnot: Clotilde Marie Virnot 1801-1868 & François Alexandre Barrois 1801-1868 Alfred Charles Virnot 1805-1853 & Adèle Sophie Jonglez 1828-1880 Catherine Claire Virnot 1806-1868 & Louis Emile Charles Félix Faure 1798-1879 • Du côté de Charles Louis Virnot, seigneur de Lamissart: o Enfants de Marie Alexandrine Joseph Virnot: Marguerite Alexandrine Barrois 1788-1865 & Charles Joseph Delebecque 1774-1810 Henri Barrois 1790-1870 & Adélaïde Le Thierry 1802-1833 Henri Barrois 1790-1870 & Félicie Virnot 1817-1886 Théodore Barrois 1792-1851 & Catherine Henriette Demesmay 1806-1872 Julie Marie Barrois 1795-1864 & Adolphe Joseph Le Thierry 1795-1863 Apolline Zoé Barrois 1795-1883 & Amédée Copineau 1798 François Alexandre Barrois 1801-1868 & Clotilde Marie Virnot 1801-1868 o Enfants de Catherine Charlotte Virnot: Urbain Charles Le Thierry 1790-1868 Jules Désiré Le Thierry 1791-1834 & Apolline Barrois Adolphe Joseph Le Thierry 1795-1863 & Julie Marie Barrois 1795-1864 Lucien Marie Le Thierry d'Ennequin 1799-1883 & Prudence Delebecque 1808-1868 Adélaïde Le Thierry 1802-1833 & Henri Barrois 1790-1870 Dominique Alix Le Thierry 1807-1878 Léon François Le Thierry 1808-1847 o Enfants de Dominique François Virnot: Clotilde Marie Virnot 1801-1868 & François Alexandre Barrois 1801-1868 Alfred Charles Virnot 1805-1853 & Adèle Sophie Jonglez 1828-1880 Catherine Claire Virnot 1806-1868 & Louis Emile Charles Félix Faure 1798-1879 o Enfants de Pierre Urbain Virnot: Félicie Virnot 1817-1886 & Henri Barrois 1790-1870 • Du côté de Marie Anne Alexandrine Lenglart: o Enfants de Philippe Henri Lenglart: Charles Louis Lenglart 1815-1815 Claire Cécile Lenglart 1821-1912 Jules Charles Lenglart 1824-1901 & Nelly Aimée Tripier 1827-1905 Auguste Henri Lenglart 1826-1907 & Claire Henriette Barrois 1828-1908 o Enfants de Marie Alexandrine Joseph Virnot: Marguerite Alexandrine Barrois 1788-1865 & Charles Joseph Delebecque 1774-1810 Henri Barrois 1790-1870 & Adélaïde Le Thierry 1802-1833 Henri Barrois 1790-1870 & Félicie Virnot 1817-1886 Théodore Barrois 1792-1851 & Catherine Henriette Demesmay 1806-1872 Julie Marie Barrois 1795-1864 & Adolphe Joseph Le Thierry 1795-1863 Apolline Zoé Barrois 1795-1883 & Amédée Copineau 1798 François Alexandre Barrois 1801-1868 & Clotilde Marie Virnot 1801-1868 o Enfants de Catherine Charlotte Virnot: Urbain Charles Le Thierry 1790-1868 Jules Désiré Le Thierry 1791-1834 & Apolline Barrois Adolphe Joseph Le Thierry 1795-1863 & Julie Marie Barrois 1795-1864 Lucien Marie Le Thierry d'Ennequin 1799-1883 & Prudence Delebecque 1808-1868 Adélaïde Le Thierry 1802-1833 & Henri Barrois 1790-1870 Dominique Alix Le Thierry 1807-1878 Léon François Le Thierry 1808-1847 o Enfants de Dominique François Virnot: Clotilde Marie Virnot 1801-1868 & François Alexandre Barrois 1801-1868 Alfred Charles Virnot 1805-1853 & Adèle Sophie Jonglez 1828-1880 Catherine Claire Virnot 1806-1868 & Louis Emile Charles Félix Faure 1798-1879 o Enfants de Pierre Urbain Virnot: Félicie Virnot 1817-1886 & Henri Barrois 1790-1870 Total: 66 personnes. |
8° Urbain IV Dominique Virnot (1837-1914)
Epoux de Louise Derode 1841 + 1870,
fille de Prosper Derode,
Vice-Président de la Chambre de Commerce et du Tribunal de Commerce,
Chevalier de la Légion d'honneur,
et Céline
Cuvelier
cousine de la marquise de Ségur, belle fille de la Comtesse
de Ségur
Urbain Virnot et ses petits enfants sur le perron du château Wibaux , une des trois propriétés Virnot contigues à Mons en Baroeul près de Lille; Blason Derode;Louise Derode
Le château Wibaux est la propriété de gauche, celle du centre et une autre à droite dans l'alignement appartenant à la famille Virnot.
Cousins germains d'Urbain Dominique Virnot Base Roglo • Du côté de Victor Dominique Virnot: o Enfants de Clotilde Marie Virnot: Jean Baptiste Barrois 1824-1872 & Elisabeth Chalant Cécile Alexandrine Barrois 1825-1883 & Oscar Dubus 1818-1871 o Enfants de Catherine Claire Virnot: Henri Louis Arnaud Faure 1831-1899 & Virginie Marie Delcourt 1836-1892 Marie Geneviève Faure 1835-1900 & Jules Verley 1833-1881 • Du côté de Adèle Catherine Le Thierry: o Enfants de Sophie Alexandrine Le Thierry: Lucie Sophie Cuvelier 1858-1928 & Georges Henri Mathon 1853-1903 Paul Victor Adolphe Cuvelier 1861-1937 & Henriette Bulteau 1861-1940 Total: 6 personnes. Cousins issus de germains d'Urbain Dominique Virnot • Du côté de Dominique François Virnot: o Enfants de Marguerite Alexandrine Barrois: Prudence Delebecque 1808-1868 & Lucien Marie Le Thierry d'Ennequin 1799-1883 Marie Eléonore Catherine Delebecque 1809-1847 & Etienne Ubald Demesmay 1797-1869 o Enfants de Henri Barrois: Charles Amédée Barrois Jules Barrois 1827-1891 & Marie-Estelle Vanderstraeten 1830-1891 Claire Henriette Barrois 1828-1908 & Auguste Henri Lenglart 1826-1907 Henri Joseph Barrois 1833-1872 & Julie Jeanne Virnot 1839-1908 Edouard Félix Barrois 1840-1891 & Louise Marie Valérie Sagnier 1849-1932 o Enfants de Théodore Barrois: Théodore Barrois 1825-1899 & Pétronille Carpentier 1828-1910 Gustave Barrois 1829-1885 & Marie Henriette Charvet 1838-1916 o Enfants de Julie Marie Barrois: Adèle Catherine Le Thierry 1817-1876 & Victor Dominique Virnot 1803-1868 Sophie Alexandrine Le Thierry & Félix Jean Baptiste Cuvelier 1828-1890 o Enfants d'Apolline Zoé Barrois: Françoise Agathe Copineau 1836-1912 & Alfred Dumas Françoise Agathe Copineau 1836-1912 & Alfred Jean Baptiste Dumont 1831-1859 Françoise Agathe Copineau 1836-1912 & Elzéar de Négrier 1828-1889 o Enfants de François Alexandre Barrois: Jean Baptiste Barrois 1824-1872 & Elisabeth Chalant Cécile Alexandrine Barrois 1825-1883 & Oscar Dubus 1818-1871 o Enfants d'Adolphe Joseph Le Thierry: Adèle Catherine Le Thierry 1817-1876 & Victor Dominique Virnot 1803-1868 Sophie Alexandrine Le Thierry & Félix Jean Baptiste Cuvelier 1828-1890 |
o Enfants de Lucien Marie Le Thierry d'Ennequin: Lucien François Le Thierry d'Ennequin 1830-1894 & Anna Claire Charlotte Bocquet 1850-1928 Désiré Marie Le Thierry d'Ennequin 1834-1898 & Marie Lucie Octavie Smet 1836-1877 Marc Frédéric Le Thierry d'Ennequin 1836-1885 & Céline Julie Marie Charvet 1851-1896 Marie Catherine Le Thierry d'Ennequin 1838-1886 & Gustave Morael 1828-1887 o Enfants d'Adélaïde Le Thierry: Charles Amédée Barrois Jules Barrois 1827-1891 & Marie-Estelle Vanderstraeten 1830-1891 Claire Henriette Barrois 1828-1908 & Auguste Henri Lenglart 1826-1907 Henri Joseph Barrois 1833-1872 & Julie Jeanne Virnot 1839-1908 o Enfants de Félicie Virnot: Edouard Félix Barrois 1840-1891 & Louise Marie Valérie Sagnier 1849-1932 • Du côté de Catherine Sophie Virnot: o Enfants d'Alexandrine Henriette de Savary: Agathe Alexandrine Quecq d'Henripret 1816-1887 & Camille de Vicq 1815-1894 Charles Arthur Quecq d'Henripret 1818-1902 & Mathilde van Eyll 1827-1914 Adeline Amélie Laure Marie Thérèse Quecq d'Henripret 1822-1853 & Auguste de France de Helican 1822-1871 Gustave Quecq d'Henripret 1828-1876 & Sarah de Madre de Norguet 1843-1899 o Enfants de François Alexandre Quecq d'Henripret: Agathe Alexandrine Quecq d'Henripret 1816-1887 & Camille de Vicq 1815-1894 Charles Arthur Quecq d'Henripret 1818-1902 & Mathilde van Eyll 1827-1914 Adeline Amélie Laure Marie Thérèse Quecq d'Henripret 1822-1853 & Auguste de France de Helican 1822-1871 Gustave Quecq d'Henripret 1828-1876 & Sarah de Madre de Norguet 1843-1899 o Enfants de Lucien Quecq d'Henripret: Laurence Quecq d'Henripret 1840 & Paul, baron d'Haubersart 1833-1868 • Du côté de Adolphe Joseph Le Thierry: o Enfants de Lucien François Le Thierry d'Ennequin: Claire Charlotte Le Thierry d'Ennequin 1875-1908 & Auguste Urbain Barrois 1866-1908 Louise Anna Le Thierry d'Ennequin 1878-1925 Lucien Marie Le Thierry d'Ennequin 1881-1944 & Lucie Aimée Marie Lefebvre 1877-1965 o Enfants de Désiré Marie Le Thierry d'Ennequin: Charles Désiré Le Thierry d'Ennequin 1860-1929 Eugène Henri Le Thierry d'Ennequin 1861-1861 o Enfants de Marc Frédéric Le Thierry d'Ennequin: Pauline Le Thierry d'Ennequin 1877-1945 & Eugène Martin 1870-1930 Clotilde Le Thierry d'Ennequin 1878-1918 o Enfants de Marie Catherine Le Thierry d'Ennequin: Georges Morael 1861-1927 & Marguerite Réquillart 1868 Gaston Morael 1862-/1948 & Marthe Marie Merveille 1869 Gustave Morael 1862-1948 & Anne Marie Varé 1871-1918 o Enfants de Jules Barrois: Charles Barrois 1851-1939 & Henriette Bonte 1859-1947 Jules Barrois 1852-1943 & Marie Bruhy 1860-1937 o Enfants de Claire Henriette Barrois: Marie Adélaïde Lenglart 1849-1940 & Félix Dehau 1846-1934 o Enfants de Henri Joseph Barrois: Henri François Barrois 1863-1927 & Marguerite Céline Adèle Decoster 1865-1953 Adolphe Emile Barrois 1865-1940 & Pauline Elisa Florin 1868-1890 Adolphe Emile Barrois 1865-1940 & Ursule Caroline Watine 1869-1942 Auguste Urbain Barrois 1866-1908 & Claire Charlotte Le Thierry d'Ennequin 1875-1908 • Du côté de Julie Marie Barrois: |
o Enfants de Prudence Delebecque: Lucien François Le Thierry d'Ennequin 1830-1894 & Anna Claire Charlotte Bocquet 1850-1928 Désiré Marie Le Thierry d'Ennequin 1834-1898 & Marie Lucie Octavie Smet 1836-1877 Marc Frédéric Le Thierry d'Ennequin 1836-1885 & Céline Julie Marie Charvet 1851-1896 Marie Catherine Le Thierry d'Ennequin 1838-1886 & Gustave Morael 1828-1887 o Enfants de Marie Eléonore Catherine Delebecque: Paul Demesmay 1830-1863 Louise Demesmay 1831-1897 & Emile François Marie Le Boucq de Rupilly 1831 Jules Demesmay 1833-1879 & Anastasie Fichelle Léon Demesmay 1835-1835 Marie Demesmay 1837-1850 Léon Demesmay 1838-1883 & Julienne Blondel Charles Joseph Demesmay 1840-1892 & Virginie Augustine Wacquier Etienne Demesmay 1843-1890 & Louise Marie Julie Blondel 1844-1866 Félix Demesmay 1845-1902 o Enfants de Jules Barrois: Charles Barrois 1851-1939 & Henriette Bonte 1859-1947 Jules Barrois 1852-1943 & Marie Bruhy 1860-1937 o Enfants de Claire Henriette Barrois: Marie Adélaïde Lenglart 1849-1940 & Félix Dehau 1846-1934 o Enfants de Henri Joseph Barrois: Henri François Barrois 1863-1927 & Marguerite Céline Adèle Decoster 1865-1953 Adolphe Emile Barrois 1865-1940 & Pauline Elisa Florin 1868-1890 Adolphe Emile Barrois 1865-1940 & Ursule Caroline Watine 1869-1942 Auguste Urbain Barrois 1866-1908 & Claire Charlotte Le Thierry d'Ennequin 1875-1908 o Enfants d'Edouard Félix Barrois: Edouard Barrois 1869 Jeanne Barrois 1871 & Auguste Asselin de Williencourt 1863-1937 Paul Louis Barrois 1873-1924 Lucie Marie Clothilde Barrois 1878-1959 & Maurice Durosoy 1869-1943 o Enfants de Théodore Barrois: Théodore Barrois 1850-1856 Maurice Barrois 1852 & Gabrielle Rose 1857-1926 Théodore Barrois 1857-1920 & Marie Thérèse Kiener 1872-1893 Pétronille Barrois 1859-1926 & Jules Boutemy 1846-1900 o Enfants de Gustave Barrois: Gustave Joseph Barrois 1860-1920 & Elise Brame 1865-1925 Mariette Barrois 1862-1908 & Maurice Alfred Joseph Wallaert 1857-1908 Eugène Emile Barrois 1864-1866 o Enfants de Jean Baptiste Barrois: Clémentine Barrois 1856-1879 & Raymond Théry 1848 o Enfants de Cécile Alexandrine Barrois: Berthe Dubus 1852-1926 & Charles-Emile Delesalle 1850-1923 Total: 82 personnes. |
Prosper
Derode, Les Derode-Cuvelier,
leur propriété de campagne du 253,
rue du Faubourg de Roubaix, à la limite de Saint Maurice de
Lille et Mons-en-Baroeul prise sur un des plus anciennes photos
(1867), Victor
Derode
Dessins,enfant, du futur Monseigneur de Ségur Ctesse de Ségur
L’œuvre de la France, elle remplit toutes les
pages de l’histoire humaine, elle est connue de l’univers entier et ce n’est
pas Dieu qui l’oubliera, lui a qui tout
est présent. Le zèle déployé par cette noble race pour la cause et pour le nom
de Dieu, l’esprit de sacrifice et d’abnégation, le dévouement et l’enthousiasme
qu’elle a mis au service de Jésus-Christ et de son évangile, voilà des titres
qui subsistent, des mérites qui ne s’effaceront jamais. D’autant qu’ils n’appartiennent pas uniquement au
passé. » Monseigneur Pie.
Le peuple qui a fait alliance avec Dieu aux fonds baptismaux de Reims, se repentira et retournera à sa première vocation. Un jour viendra(…) où la France, comme Saül sur le chemin de damas, sera enveloppé d’une lumière céleste… Tremblante et étonnée, elle dira : »Seigneur, que voulez vous que je fasse ? » et lui : « Lève toi, lave les souillures qui t’ont défigurées, réveille dans ton sein les sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, fille ainée de l’Eglise, nation prédestinée, vase d’élection, va porter, comme par le passé, mon nom devant tous les peuples et tous les rois de la Terre » Saint Pie X : allocution consistoriale de 20 novembre 1911.
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